Communication commerciale

Découvrez tous les articles, conseils et formations sur la communication commerciale, communication verbale ou communication non verbale
Dans la vente et la négociation, être un bon communiquant est inéluctablement un facteur clés de succès !

carte de visite pro

La création d’une carte de visite professionnelle à l’ère numérique est-elle encore une bonne idée ? Comment se différencier avec une carte de visite personnalisée ? Nous allons voir comment optimiser votre image de marque et établir des connexions commerciales solides grâce aux cartes de visites professionnelles. Voyons également les avantages de la personnalisation et l’accessibilité à moindre coût, adaptés aux besoins des entrepreneurs et des commerciaux.

La carte de visite professionnelle est-elle toujours aussi importante aujourd’hui ?


Dans le monde des affaires, une première impression solide est essentielle comme nous le démontre la règle des 4×20. Votre carte de visite pro est bien plus qu’un simple morceau de papier. Elle est une extension de votre marque personnelle et de votre entreprise.

A l’heure du tout numérique, faire une carte de visite en ligne est dans l’air du temps. Mais imprimer des cartes de visites personnalisées peut justement permettre de se différencier afin de marquer les esprits.

Une carte de visite de qualité peut capturer l’essence de votre entreprise et transmettre votre professionnalisme en un clin d’oeil. Numérique ou papier, pourquoi choisir quand on peut justement faire les deux ?


Les avantages des cartes de visites personnalisées


Envoyer par email / sms ou imprimer une carte de visite personnalisée peut créer un déclic. La personnalisation est la clé pour se démarquer dans le monde des affaires.

Il faut savoir sortir du lot pour capter l’attention et susciter la préférence !

Avec des cartes de visite professionnelles personnalisées, vous avez la possibilité de créer une expérience mémorable pour vos prospects et clients. La personnalisation permet d’ajouter une touche unique à chaque carte, montrant ainsi que vous accordez de l’importance à chaque interaction dans le parcours client.


Comment créer une carte de visite professionnelle personnalisée ?


La création de cartes de visite professionnelles peut sembler intimidante, mais elle ne doit pas l’être. Il existe des outils conviviaux en ligne qui vous permettent de créer des cartes de visite pro facilement sans aucune expertise en conception graphique.

Vous pouvez choisir parmi une variété de modèles et personnaliser votre carte en fonction de vos besoins spécifiques.


Exemple de cartes de visites personnalisées


Nous avons un partenaire qui fait imprimer ses cartes de visites avec une citation inspirante sur le verso. Ceci en choisissant toujours un lien entre la citation et l’entreprise ou le client destinataire. Cela fait son petit effet…

Pour les clients stratégiques, vous pouvez aussi imprimer une carte de visite avec un QR code à l’arrière qui redirige sur une prise de rdv, une démo, ou une propal / proposition commerciale. Ou bien offrez un goodies d’entreprise en même temps que vous donnez votre carte…

carte de visite personnalisée

Cette stratégie de création de carte de visite pro personnalisée a 3 avantages


  • Capter l’attention et intriguer le destinataire,
  • Eviter de finir à la poubelle comme les autres cartes,
  • Marquer des points dans l’esprit du destinataire.

Où faire des cartes de visite pas cher ?


Contrairement à l’imaginaire collectif, vous n’avez pas besoin d’exploser le budget pour faire des cartes de visite professionnelles de qualité. De nos jours, de nombreuses options abordables sont disponibles.

Vous pouvez économiser tout en maintenant un haut niveau de qualité et de personnalisation en utilisant Canva par exemple. Ou alors vous pouvez opter pour des solutions clés en main comme chez Printoclock.


Créer sa carte de visite pro et mesurer l’efficacité


Comment savoir si vos cartes de visite professionnelles sont efficaces ? Analysez les résultats. Suivez le nombre de contacts générés grâce à vos cartes, et ajustez votre stratégie au besoin.

Il est plus facile de mesurer l’efficacité de vos actions avec des cartes numériques, mais cela se fait aussi avec la version papier. Il suffit de créer un QR code par campagne, ou de créer une url ou un numéro spécifique dans votre appel à l’action.

Gardez à l’esprit que la personnalisation peut renforcer significativement l’efficacité de vos cartes de visite pros.



Questions Fréquentes


1. Qu’est-ce qui distingue une carte de visite professionnelle d’une carte ordinaire ?

Une carte de visite pro est spécialement conçue pour représenter votre entreprise ou marque personnelle de manière professionnelle. Elle véhicule un message clair et mémorable.


2. Comment personnaliser une carte de visite pro ?

La personnalisation peut se faire en choisissant un design adapté à votre entreprise, en ajoutant vos informations de contact, ou en incluant des éléments qui reflètent votre image de marque ou celle du destinataire.


3. Comment créer des cartes de visite pas cher ?

Il existe de nombreuses plateformes en ligne qui offrent des services abordables pour concevoir et imprimer des cartes de visite professionnelles comme Canva.


4. Combien faut-il imprimer de cartes de visite ?

Tout dépend de vos objectifs et de vos actions commerciales. Entre 500 à 1000. Si vous allez faire du networking 1 fois / semaine ou si vous participez à un salon pro vous n’aurez pas les mêmes besoins. Mais il est recommandé d’avoir toujours un bon approvisionnement de cartes de visite sur vous. Vous ne savez jamais quand vous rencontrerez un contact potentiel.


5. Comment suivre et mesurer l’efficacité de mes cartes ?

Vous pouvez suivre le nombre de contacts générés grâce à vos cartes (si vous avez mis en place nos conseils) et analyser le taux de conversion. Cela vous donnera une idée de l’efficacité commerciale de vos cartes de visite professionnelles.

Conclusion


En conclusion, les cartes de visite professionnelles restent un outil marketing indispensable même à l’ère numérique. Leur personnalisation, leur accessibilité à moindre coût et leur efficacité en font un atout précieux pour tout entrepreneur, indépendant et commercial. Assurez-vous de tirer le meilleur parti de vos cartes de visite en les personnalisant et en suivant leurs performances. Une première impression mémorable est à portée de main, tout en respectant votre budget.

sbam vente

Qu’est ce que la Méthode SBAM ? Vous cherchez probablement à améliorer vos compétences de vente et à établir des relations plus solides avec vos clients ? Dans la vente, la méthode SBAM ou SBRAM permet justement d’améliorer les relations clients avec des fondamentaux solides. Dans cet article, nous allons explorer en détail cette technique de vente et comment l’appliquer efficacement en clientèle. Que ce soit en technique de vente en magasin, porte à porte, vente sur salon, visio ou téléphone voyons comment améliorer l’expérience client et assurer le développement des ventes …

Qu’est-ce que la Méthode SBAM ? Définition


La Méthode SBAM est un acronyme qui signifie « Sourire, Bonjour, Au revoir, Merci ». Il s’agit vraiment des fondamentaux en vente mais certains commerciaux ont tendance à l’oublier. Or, chacun de ces éléments joue un rôle crucial dans le processus de vente quand on les néglige.

Il n’y a qu’à regarder l’impact de la règle des 4×20 en entretien de vente pour s’en rendre compte… On n’a jamais deux fois l’occasion de faire une bonne première impression !


Sourire


Le premier élément de la méthode SBAM : le sourire, est votre carte de visite. Il crée une atmosphère positive dès le premier contact. Un sourire chaleureux montre votre ouverture et votre désir d’aider le client. Il facilite l’établissement d’une relation de confiance et conviviale.


Bonjour


Le « Bonjour » est la première impression que vous laissez. Il doit être cordial et professionnel. Cela montre au client que vous êtes attentif à lui, prêt à l’écouter et à répondre à ses besoins pour lui offrir la meilleure expérience client possible !


Au revoir


Dire « Au revoir » de manière respectueuse, même si la vente n’a pas abouti, est essentiel. Cela laisse une impression durable et ouvre la porte à de futures opportunités commerciales. Montrez que vous valorisez chaque interaction, chaque point de contact client, quelle que soit son issue. La vente est parfois un marathon, et non un sprint !


Merci


Enfin, dire « Merci » montre votre gratitude envers le client pour le temps qu’il vous a accordé. C’est un geste simple mais puissant qui renforce la relation client. Car trop peu d’acteurs commerciaux prennent le temps de dire merci. C’est donc un facteur de différenciation qui peut vous ouvrir les portes d’une vente !


Méthode SBAM ou SBRAM ?


On vient de voir la définition SBAM en vente. Il suffit de rajouter le « Regard » pour que cela devienne la méthode SBRAM. Et cet aspect a toute son importance dans la communication non verbale d’un entretien de vente comme vous allez le voir …


Comment appliquer la méthode SBAM en Vente et Relation Client ?


Maintenant que vous avez compris les ingrédients commerciaux, voyons comment appliquer concrètement en entretien de vente le SBAM / SBRAM.

  1. Lorsque vous accueillez un client, commencez par un sourire sincère et un « Bonjour » amical. Si vous recevez le client en point de vente, ajoutez un « Comment puis-je vous aider ? ».
  2. Captez le « Regard » de votre interlocuteur et écoutez attentivement ses besoins. Puis, répondez de manière professionnelle (toujours avec le sourire).
  3. À la fin de l’interaction, dites « Au revoir » avec respect, même si la vente n’a pas été conclue. Remettez éventuellement une carte de visite, des informations utiles, ou prenez date pour un prochain rendez-vous lorsque c’est possible.
  4. Enfin, exprimez votre gratitude avec un sincère « Merci à bientôt ».

Cette approche respectueuse SBRAM crée une expérience positive pour le client. Et c’est cela qui permet de susciter la préférence vis à vis de la concurrence qui pratique parfois la vente agressive, ou du laxisme commercial, sans même sans rendre compte.


Exemple SBRAM en vente physique


Prenons un exemple concret pour illustrer la Méthode SBAM / SBRAM en action. Imaginons que vous travaillez dans le secteur de l’habitat et que vous avez un client potentiel qui entre dans votre magasin ou sur un showroom / salon.


Sourire, Bonjour, Regard, Au revoir, Merci


Le client entre et commence à observer les lieux. Vous l’accueillez dés qu’il est dans votre champ visuel avec un grand sourire en lui véhiculant le sentiment que vous êtes là pour lui. Ce qui lui donne immédiatement la sensation de se sentir bien dans votre magasin. Lorsqu’il s’approche et qu’il peut enfin vous entendre , vous lui offrez un Bonjour chaleureux. Suivi d’une question ouverte démontrant votre intérêt pour lui : « Que puis-je faire pour vous ? ».

Ensuite, vous écoutez attentivement son contexte, ses besoins et motivations en maintenant un regard attentif avec une posture bienveillante. Puis, vous lui apportez des conseils ou lui recommandez un ou plusieurs modèle(s) / solution(s) qui correspond(ent) à ses attentes.

Après avoir répondu à toutes ses questions de manière professionnelle, il décide de réfléchir à son investissement tout en continuant son parcours client dans le point de vente. Vous le saluez alors avec un amical « Au revoir » et lui remettez éventuellement une brochure d’information / plaquette / dossier technique afin de nourrir sa réflexion.

En partant, il reçoit un « Merci et à très bientôt » sincère de votre part qui le met totalement à l’aise et en confiance.

Dans ce scénario, la Méthode SBAM / SBRAM a été appliquée avec succès, créant une expérience positive pour le client. Ce qui pourrait encourager son passage à l’action ultérieur en faisant pencher la balance de votre côté …


Avantages de l’utilisation de SBAM


L’utilisation de la Méthode SBAM en vente magasin ou salon présente plusieurs avantages.


Renforcement de la Relation Client


SBAM crée une atmosphère positive qui favorise la confiance. Les clients sont plus enclins à acheter et à recommander vos produits et services s’ils ont eu une expérience positive avec vous ou votre marque / vos équipes commerciales. C’est pourquoi il convient d’harmoniser les pratiques commerciales au sein de votre force de vente et toute personne en contact avec la clientèle.


Fidélisation de la clientèle


Les clients fidèles sont le bien le plus précieux d’une entreprise. En utilisant la méthode SBAM à chaque occasion, vous montrez que vous valorisez chaque interaction, ce qui peut fidéliser votre clientèle.


Ajouter SBAM à vos compétences en vente


Pour réussir avec SBAM, pratiquez-le régulièrement. Il n’y a pas de secret, entraînez-vous tous les jours à :

  • Sourire
  • Saluer poliment avec un Bonjour
  • Capter du Regard
  • Dire Au revoir avec respect
  • Et exprimer votre gratitude avec un Merci sincère.

Soyez authentique dans votre approche commerciale. Et cela deviendra rapidement une habitude naturelle, une compétence commerciale inconsciente.



Questions Fréquentes


Qu’est-ce que la Méthode SBAM en vente ?

La Méthode SBAM est un acronyme qui signifie ‘Sourire, Bonjour, Au revoir, Merci’. Elle est utilisée en vente pour créer des interactions positives avec les clients car on n’a pas 2 fois l’occasion de faire une bonne impression.


Qu’est-ce que le SBRAM ?

SBRAM veut dire Sourire, Bonjour, Regard, Au revoir, Merci. On rajoute la dimension du contact visuel (le regard) à la méthode SBAM vente.


Comment SBAM peut-il améliorer mes ventes ?

SBAM crée une expérience client positive, renforçant ainsi la confiance et la fidélisation. Les clients satisfaits sont plus enclins à acheter et à recommander.


Y a-t-il d’autres méthodes similaires à SBAM ?

Oui, il existe d’autres méthodes de communication et techniques de vente, mais SBAM est simple et efficace pour établir des relations clients positives et différenciantes.


Puis-je utiliser SBAM dans d’autres domaines que la vente ?

Absolument, SBAM peut être appliqué dans de nombreuses interactions professionnelles pour initier des relations positives avec les autres.


Combien de temps faut-il pour maîtriser SBRAM ?

La maîtrise de la méthode SBRAM dépend de la pratique. Plus vous l’utilisez, plus cela deviendra naturel et facile. Certains ont plus de prédispositions que d’autres avec le contact clientèle, mais tout le monde peut y arriver.



Conclusion


La méthode SBAM est un des piliers fondamentaux en vente pour assurer une bonne relation client. En l’appliquant à chaque contact client, vous pouvez renforcer vos relations client, améliorer votre taux de fidélisation et augmenter vos ventes. N’oubliez jamais de sourire, de dire bonjour, au revoir et merci à chaque client. Sans oublier le Regard du SBRAM. Ces petites actions peuvent avoir un impact significatif sur votre succès en tant qu’entrepreneur ou commercial.

Commencez dès aujourd’hui à appliquer consciemment pour en faire une routine gagnante au service du développement commercial.

techniques de Storytelling

Le storytelling, une stratégie dont on ne se lasse pas. Les techniques de storytelling utilisent l’art de raconter des histoires pour mieux communiquer, mieux vendre, mieux convertir !

Pour vendre sur le web, juste après la création de site internet il devient essentiel de placer le storytelling au centre de votre stratégie marketing de contenu. Cela pourrait vous permettre de doubler vos ventes… à condition d’avoir les bonnes techniques de storytelling. Ca tombe bien, on vous en livre d’excellentes !


Comment doubler les ventes d’un site internet avec 7 techniques de storytelling ?


Reprenez vos cours d’écriture d’invention


Vous souvenez-vous de votre professeur de français ? Celui qui vous prenait la tête avec ses règles d’écritures d’invention pendant que vous dessiniez un petit soleil dans la marge de votre cahier… vivement les vacances d’été !

De toute évidence, il ne voyait pas le potentiel tapi en vous. À quoi bon l’écouter ? L’art n’a pas de règles et vous étiez, à l’époque, un artiste incompris.

On a tous eu le droit à ce professeur de français ennuyeux. Mais bon, au fond, ce professeur, on l’aimait bien. Et surtout … il n’avait pas totalement tort !

Situation initiale, élément perturbateur, dénouement. Ça vous parle ? Eh bien c’est important. C’est la base de tout écrit, storytelling inclus !


Pour raconter une histoire, il faut avoir une histoire à raconter


N’ayez pas peur de l’action pour rendre vos techniques de storytelling plus percutante.

Privilégiez une histoire pas trop ennuyante. Une histoire pas trop lente. Une histoire pas trop inerte.

Il vous faut une histoire pleine d’action, une histoire dynamique !

L’action c’est palpitant, c’est excitant. Les internautes adorent.

Vos lecteurs veulent vivre de l’extraordinaire, ils veulent faire une trêve dans leur quotidien et s’élancer dans une aventure pleine de vie. À vous de leur offrir cette aventure.

Votre objectif ? Du rythme, de la cadence et de la décadence.

Bousculez l’habituel, abandonnez le banal, sublimez les balades. Bon sang, balayez le basique !

Jouez sur les sons ! Sur les mots. Faites des assonances et des allitérations. Rythmez votre histoire, travaillez vos actions et vos phrases avec un bon copywriting.

Facile à dire, vous dites ? Pourtant, ce n’est pas si difficile à faire. Une seule astuce pour y arriver:


Bombez le torse, soyez audacieux dans le story telling


Levez la tête, bombez le torse … Vous êtes maître de vos mots.

Imposez-vous, ayez confiance en vous. En techniques de storytelling, laissez tomber les “je pense” “je fais” “je crois que”. Ces débuts de phrase annoncent déjà leur longueur et leur lenteur.

Vous trouvez le café crème bien meilleur que le café classique ? Eh bien soit ! Dites-le clairement.

Ne dites pas “je pense que le café crème est meilleur que le café classique” dites que “le café crème est de loin le meilleur café !” ou sinon dites “Je préfère le café crème !”

Les “je pense que”, “je trouve que” etc, ralentissent l’action, le dynamisme de votre phrase. Ils retardent la venue de l’information.

Vous vous affirmez, vous affirmez vos goûts et vos pensées. Et ça se sent. Le texte est plus sûr, plus dynamique, plus rythmé.

Mais être dynamique, ça ne signifie pas qu’il faille oublier de reprendre son souffle.


Respirez, aérez votre texte


Sans air, on étouffe. C’est bien connu et c’est aussi valable sur un site internet.

Eh oui ! dans vos textes aussi vous devez respirer. Aérez, faites des pauses. C’est important et ça ne présente que des avantages:

  • Ca rythme le texte
  • en laissant place au drame, au suspense
  • Ca laisse le temps au lecteur de digérer une information avant de passer à la suivante

Vous n’y croyez pas ?


Visez le coeur et touchez les émotions des lecteurs


Pour que vos techniques de storytelling fonctionnent, il faut y mettre tout son coeur et … toucher les émotions du lecteur.

Dans la vie on dit que jouer avec les émotions des autres, ce n’est pas bien. En storytelling, c’est l’inverse !

Votre objectif est de marquer l’esprit du lecteur. Ne l’oubliez pas !
Pour marquer les esprits, rien de tel que les émotions.

N’ayez pas peur d’utiliser le champ lexical des émotions. Il est bon de jouer aussi sur les sensations, notamment sur l’odorat. Les parfums ont toujours eu tendance à nous renvoyer à nos souvenirs les plus enfouis.

Enfin, n’oubliez pas d’apporter de la couleur à votre texte ! La description visuelle permet à l’internaute de vivre plus pleinement une histoire à travers vos mots.

Cela humanisera le texte et le rendra encore plus captivant pour vos lecteurs.


Racontez sa vie et des anecdotes sont de bonnes techniques storytelling …


D’ailleurs, pour humaniser et ajouter une touche émotionnelle à vos techniques de storytelling, osez utiliser votre vie pour illustrer vos propos.

En lisant vos anecdotes, les lecteurs se sentiront plus proches de vous. Sans compter qu’une anecdote apportera une dimension personnelle au texte qui touchera votre audience émotionnellement parlant.


… Mais pas trop; respectez vos lecteurs !


N’en faites pas trop non plus. Ce n’est pas de votre biographie dont il s’agit. Vos lecteurs sont là pour en apprendre plus sur un sujet, il ne faut pas qu’ils aient l’impression de perdre leur temps.

Parlez de vous en toute modération, simplement pour illustrer vos propos et adressez vous toujours à eux.

Vous devez trouver un équilibre dans le ton que vous employez. Privilégiez la proximité tout en restant respectueux.

Si vous utilisez un langage trop technique pour votre lecteur, si vous vous vantez ou si vous utilisez des expressions comme “C’est logique” “Rien de plus évident”, il se sentira pris de haut.

C’est psychologique.

Préférez l’usage d’un langage courant, mais soutenu et le format interrogatif comme “Saviez-vous que?”

Ca y est, le compte y est. On vous a fait part de 7 techniques de storytelling. À vous d’en faire bon usage et de vous les approprier. Maintenant que cet article est terminé, il ne nous reste plus qu’à …


La surprise, une des techniques de storytelling les + efficace


La surprise : vous vous rappelez de ce livre qui vous a laissé bouche bée ? Vous aviez adoré la chute de l’histoire. Pourquoi ? Parce qu’elle était surprenante !

Surprenez vos internautes, étonnez-les avec une chute inattendue. Si vous suscitez de la surprise chez votre lecteur, il se souviendra de vous et de votre texte !


Améliorez votre technique de storytelling avec le copywriting


Envie d’aller plus loin dans l’art de raconter des histoires qui font vendre ? Voici comment apprendre le copywriting en 6 cours gratuits afin de muscler vos techniques de storytelling :




storytelling

Le storytelling est omniprésent aujourd’hui, qui plus est en technique de vente… vous en avez déjà surement entendu parler, pas vrai ? Mais savez-vous vraiment ce que c’est concrètement, et comment l’utiliser pour vendre vos produits et services, votre savoir-faire ou votre marque personnelle (Personal Branding) ?

Aujourd’hui, j’ai fait appel à Lionel Clément, expert du story telling pour vous donner quelques pistes…


Le Storytelling, ou l’art de raconter des histoires pour vendre


Bonjour Lionel, je te propose pour démarrer de te présenter et de nous expliquer comment tu en es arrivé à travailler sur cette thématique du storytelling.

Je m’appelle Lionel Clément.

Le story telling, l’art de raconter des histoires, est ma passion depuis de nombreuses années et c’est mon métier depuis maintenant trois ans.

J’accompagne des entreprises, grandes ou petites, dans la définition de leur discours de communication, avec pour objectif l’optimisation de leurs ventes. A ce titre, Victor, nous sommes très complémentaires !

Juste pour t’expliquer un petit peu, j’ai eu un parcours plutôt atypique puisque je n’ai pas eu de formation initiale en marketing :  j’ai à la base une formation littéraire et j’ai une maîtrise de philosophie.

Rien ne me destinait donc à faire du commerce : c’est totalement par hasard que j’ai commencé à travailler dans ce secteur d’activité.

J’ai vite réalisé que j’étais plutôt doué et que j’y prenais énormément de plaisir. En définitive, je peux affirmer que je suis un vrai autodidacte, même si j’ai suivi par la suite des formations qui m’ont permis de structurer mon expérience en la professionnalisant.

Lorsque j’ai créé mon entreprise, j’ai progressivement structuré mon offre, au départ centrée sur la rédaction de contenus pour le web, tout en commençant à développer des prestations plus poussées.

C’est vraiment lorsque j’ai commencé à exploiter le site storytelling.fr que tout a décollé : ce site est désormais mon activité principale.


Aujourd’hui, tu apparais en première page de Google ! Cela t’aide pour développer ton business ?


Exactement, et c’est un discours que je tiens souvent à mes clients. Si la communication est essentielle, elle n’est pas nécessairement le tout de la réussite d’une entreprise sur le web !

Il y a de nombreux autres facteurs dont il faut tenir compte, dont le référencement qui est capital : un site bien référencé est un vecteur de business incroyable.


Quelle est la définition du Storytelling ?


Ma définition est très simple : ça permet de parler autrement de ses produits ou de sa marque. Lorsqu’on parle d’un produit ou d’une marque, on a souvent tendance à les définir par leurs caractéristiques.

Or, il est vraiment difficile de singulariser un produit ou une marque sur ces simples critères.

Par exemple, si je prends une startup qui vient de développer une techno innovante, force est de constater qu’on parviendra toujours à trouver d’autres startups ayant développé des technologies similaires.

Dès lors, comment se différencier ?

Lorsque je travaillais en librairie, je disais souvent à mes libraires qu’un livre était le même partout, qu’il soit acheté dans une librairie de quartier, une grande surface, ou encore sur Amazon !

Par contre, il y a un élément qui peut vraiment varier : c’est l’expérience que va vivre le client qui achètera le livre.

Il s’agit donc, lorsqu’on fait du storytelling, de définir des discours qui vont faire vivre des expériences uniques à ceux à qui ils sont destinés.


Il est essentiel de bien définir ce que le story telling n’est pas


  • Le storytelling, ce n’est pas le discours sur les valeurs d’une marque ;
  • Le story telling, ce n’est pas le discours sur ses engagements, RSE par exemple ;
  • Le storytelling, ce n’est pas non plus un discours sur les prestations.

Même si on peut combiner ces éléments à notre histoire globale, notre objectif reste avant tout de créer autour des marques ce qu’on pourrait appeler des « mythologies », afin de susciter d’une part de l’engagement de la part du consommateur, mais aussi de l’émotion.

Mon travail consiste véritablement à générer des communautés via des histoires, autour des produits et des marques. Y compris bien entendu les marques personnelles qui ont vu grâce au web un essor formidable.

Toi par exemple, si je prends ton site Technique de Vente, tu te mets dessus énormément en avant. Donc, en définitive, et au-delà de tes prestations, on peut dire que ta marque, c’est toi-même et que tu es la valeur ajoutée que tu apportes à ton client.


Exemple de storytelling afin de mieux comprendre…


Si je te parle d’un gâteau au chocolat et que je te dis : tu prends 150g de farine, 250g de sucre, du beurre, tu prends les ingrédients, tu les mets dans un saladier et tu mélanges, puis, tu mets au four durant 30 minutes… je t’ aurais donné la fiche technique du gâteau au chocolat, à savoir ses caractéristiques.

Par contre, si je te demande d’imaginer un gâteau au chocolat qui sort du four, d’imaginer son odeur, son moelleux parce qu’il est encore tiède… Que lorsque tu vas le couper tu vas découvrir son cœur encore coulant…

Tu vas te projeter dans cette image et dans cette vision, tu vas sentir l’odeur du gâteau au chocolat. Tu vas t’imaginer en prendre une bouchée avec une fourchette et sentir tous les arômes du chocolat se répandre…

Je suis persuadé que la version qui aura suscité en toi le plus d’envie et le plus d’émotions c’est la deuxième !

C’est la grande clé du storytelling ! Une bonne histoire joue sur notre mémoire profonde. Et c’est sa capacité à parler au plus profond de nous, à susciter une relation empathique avec elle, qui déterminera sa qualité.


Effectivement ! Alors justement quels sont les facteurs clés de succès lorsque l’on veut raconter une histoire qui vend ? Tu as parlé des émotions à juste titre, tu en vois d’autres ?


J’en vois deux autres qui sont également essentiels, car un bon story telling est forcément structuré et vendeur !


Exemple de structure d’un storytelling


Pour raconter une histoire, il est important de respecter des structures narratives si on souhaite que cette histoire fonctionne bien. Ces structures définissent des étapes indispensables, ainsi que les relations entre les différents personnages de cette histoire.

  • Tout d’abord, toute histoire part d’une situation initiale qui est une situation de stabilité. Si je prends pour exemple le Seigneur des Anneaux, tous les hobbits mènent une vie heureuse dans la Comté, une vie immuable et sans heurts.
  • Or, un élément perturbateur vient créer une rupture irrémédiable dans l’équilibre initial. Pour poursuivre notre exemple, Sauron est revenu et menace l’ensemble de la Terre du Milieu.
  • Pour rétablir l’équilibre, est demandé à quelqu’un d’accomplir une mission, une mission que lui seul peut mener à bien : dès lors, cette personne devient le héros de notre histoire. Le sorcier Gandalf demande à Frondon d’emporter l’anneau jusqu’à la montagne du Destin pour le détruire.
  • Sur la route de notre héros, celui-ci rencontrera des obstacles qu’il devra combattre. Il y aura des échecs (les échecs sont essentiels dans une bonne histoire), mais aussi des victoires qui le feront grandir, gagner en compétence. Frodon devra mener plusieurs combats pour arriver jusqu’à la montagne du Destin.
  • Heureusement pour notre héros, il rencontrera également des adjuvants qui l’aideront à accomplir sa mission. Typiquement, Frodon ne mènera pas seul cette mission puisque Sam Gamegie l’accompagnera durant toute l’histoire.
  • Juste avant la résolution de sa quête, le héros doit mener son ultime combat, qui est celui où le destin de l’histoire se joue. Frodon parviendra-t-il à sortir victorieux de Gollum qui l’empêche de détruire l’anneau ?
  • La quête est terminée, qu’elle soit réussie ou non. C’est ce qui fait qu’une histoire peut aussi terminer mal ! Quoi qu’il en soit, une nouvelle situation de stabilité peut démarrer. La Terre du Milieu est sauvée, tous peuvent reprendre leur existence.

Schéma actanciel d’un bon storytelling

Schéma actanciel Storytelling

C’est une structure de base, mais qui est très efficace en marketing. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’un bon storytelling est un storytelling qui VEND !

On peut par exemple dire qu’un nouveau besoin est un élément de rupture dans une situation initiale.

Ainsi donc, la marque qui cherche à répondre à ce besoin en développant un nouveau produit est en soi le héros d’une histoire dont la quête est de combler ce besoin.

De même que Frodon, la marque va rencontrer des obstacles, mais va aussi recevoir de l’aide sur son chemin. Son produit, parce qu’il comble le besoin, est en soi la résolution de la quête.

Pour raconter une histoire, on peut très facilement transposer les éléments de l’histoire sur un produit ou une marque.


Effectivement, on retrouve certains concepts utilisés pour la rédaction d’argumentaire de vente, page de vente, etc.



Quelles sont les erreurs de storytelling à éviter ?


Donc du coup, est ce qu’il y a des choses à éviter dans l’art de raconter des histoires ?


Le pire, c’est de ne pas parvenir à structurer son histoire correctement. Chaque élément compte, et l’oubli, ou l’omission d’un seul met en péril l’ensemble de l’histoire.

Par exemple, on veut créer une histoire trop idyllique en oubliant que l’échec / les obstacles sont des éléments essentiels d’une bonne histoire. Ou encore, on ne parle que de ses échecs sans jamais montrer comment ils font sens dans une histoire globale.

Deuxième erreur du storyteller : la confusion entre l’histoire de l’entreprise et l’histoire personnelle.

Or, il est très important de dissocier l’histoire de l’entreprise de l’histoire personnelle afin de pouvoir préserver pour soi, en tant que chef d’entreprise, une continuité dans sa propre histoire. L’entreprise devient alors, pour l’histoire du dirigeant, une simple étape de sa propre quête.

Par exemple toi Victor, ton activité aujourd’hui c’est de vendre des formations en techniques de vente et négociation, mais quoi qu’il en soit tu ne t’identifies pas à ce business. Tu as un parcours avant et tu auras un parcours après.

Ce sont deux histoires qui s’entrecroisent et c’est essentiel de bien le formaliser ainsi. Car si tu confonds ton histoire avec l’histoire de ton entreprise, le jour où ta boîte s’arrête, ton histoire personnelle s’arrête aussi… et il ne te restera plus qu’à repartir de zéro.


Effectivement, il faudra de la suite dans les idées pour relancer son Storytelling derrière ça !


Exactement ! Heureusement, le web permet aujourd’hui de structurer des histoires beaucoup plus facilement qu’avant. Les sites web, les blogs, les réseaux sociaux, la lettre commerciale ou encore l’email marketing, autant d’éléments qui permettent de créer des histoires passionnantes !

Ces éléments permettent de décliner l’histoire d’une entreprise, ou encore l’histoire d’une personne.

On va par exemple pouvoir personnaliser chaque discours, l’adapter au profil des internautes sur Facebook, mais aussi à ceux sur Twitter, définir sur son site une autre narration en fonction de l’expérience utilisateur qu’on cherche à créer, mettre en place des scénarios de mails.

Bref, le web est un terrain de jeu passionnant pour le storyteller. Et les techniques de storytelling sont variées …


Les réseaux sociaux sont un terrain idéal pour le story telling


L’idée, c’est que l’internaute ne retrouve pas la même communication sur chacun des réseaux sociaux, et qu’il ne se dise pas : bon ça je connais, déjà vu… on passe à autre chose ?


Oui, surtout que l’internaute, ce n’est pas forcément le même sur Facebook, Twitter, etc.  Et même si finalement c’est le même, il n’a pas les mêmes attentes sur Twitter que sur Facebook ou sur Pinterest et Instagram.

Le digital permet de créer assez rapidement et de raconter une histoire, des histoires, et de les diffuser au grand public…

Un simple blog permet désormais de bien démarrer une bonne histoire pour un business.


Effectivement, le nerf de la guerre c’est d’abord une OFFRE qui correspond à une DEMANDE. Et la qualité de l’histoire / du storytelling, va faciliter le lien entre l’offre et la demande si je résume ?


Oui, et la première question à se poser, tu ne me diras pas le contraire, c’est : qu’est-ce que je vais vendre ?

Parce qu’on ne vend pas quelque chose dans le vent. En fait, on vend une offre, du service, ou de l’information, segmentés en fonction d’un public avec une stratégie, un prix, un canal de vente qui doivent être pensés, et bien en amont de l’histoire…


Quelles sont les étapes et les techniques pour construire le storytelling ?


Si on ne prend que le web, c’est d’abord d’avoir un site Internet efficace et relié aux réseaux sociaux pour pouvoir mettre en forme cette offre. Puis, on peut utiliser des tunnels de vente.

A chaque fois, il faut se poser les bonnes questions :

  • Qui on est ?
  • Quel objectif on veut atteindre et pourquoi ?
  • Quels obstacles ont été rencontrés ?
  • Qui ou quoi m’a aidé, ou m’aide à atteindre mon objectif ?

Enfin, une fois ces éléments organisés autour d’une structure narrative, reste à raconter une histoire… votre histoire :

  • Rédiger des articles de blog ;
  • Alimenter ses réseaux sociaux ;
  • Faire du Guest Blogging ;
  • Envoyer des Newsletters, etc.

N’hésitez pas à faire appel à des professionnels qui vous aideront à structurer votre histoire et à définir votre stratégie de marketing de contenu. Vous pouvez également prendre des cours de copywriting gratuit chez LiveMentor. Sinon, vous risquez de raconter de mauvaises histoires !


Quels sont les exemples de bons et de mauvais Storytelling ?


Un exemple connu, ultra connu, je dirais même, c’est vraiment le Storytelling de la marque Oasis. Ils ont réussi à créer une histoire extrêmement complexe autour de l’histoire de ces fruits qui vivent sur une île.

Si le produit n’est pas mis en avant, il n’en reste pas moins omniprésent et on a qu’une envie : le consommer !

Si tu veux un très mauvais exemple de Storytelling, je pourrais te parler du retour en politique de Nicolas Sarkozy… pourquoi ?

Parce que dans toute histoire, il doit y avoir une zone d’incertitude, les dés ne doivent pas être jetés dès le départ !

Or, c’était pour tout le monde un secret de Polichinelle. La question n’a jamais été de savoir s’il allait revenir en politique : la question, c’était quand ! Bref, il a raté son retour laissant la porte ouverte à ses rivaux qui se sont engouffrés dans cette brèche ouverte par lui-même.


Merci pour ces exemples ! Est-ce que la quantité de détails construit la qualité et l’efficacité de l’histoire ? Plus on a de détails, plus le Storytelling est riche et permet de nous faire rentrer dans l’histoire ?


Bien entendu ! Les détails sont un peu la chair de notre histoire ! Ce sont eux qui vont vraiment lui donner vie en l’ancrant dans notre quotidien.

D’ailleurs, les éléments du quotidien restent les meilleurs éléments permettant de susciter de l’adhésion autour d’une histoire.

Savais-tu qu’un bon scénario, pour les studios PIXAR, repose toujours sur des situations « banales » du quotidien ? Dans leur dernier film, « Vice-Versa », c’est sur l’impact d’un déménagement sur une petite fille que repose toute l’histoire.


D’accord, si je comprends bien, et que je résume, tu conseilles de dispatcher des éléments de communication sur les réseaux sociaux en complément d’un site ou d’un blog, avec des petites pépites comme ça, à droite à gauche ?


Non seulement de dispatcher, mais aussi d’approfondir ces éléments ! L’histoire n’est jamais figée : elle se continue perpétuellement et continue de se raconter au fil des différentes publications.


Faire appel à un storyteller professionnel


Mercie Lionel, tu nous as donné pas mal d’éléments. Ceux qui veulent se lancer et raconter des histoires qui vendent ont de la matière. Sinon, effectivement il faut faire appel à un professionnel…


Moi je te dirais qu’il vaut mieux faire appel à un professionnel sans chercher à prêcher pour ma paroisse. Le storytelling est une compétence particulière qui ne s’acquiert pas dans des formations en marketing. Pour savoir raconter des histoires, il vaut mieux avoir des compétences en littérature, en cinéma, etc.

Et bien sûr, il faut consommer énormément d’histoires pour stimuler son imaginaire !

Le marketing, c’est ce qui va vous aider à structurer une histoire qui va vendre. Une histoire qui saura engager et convaincre.


Le storytelling a pour objectif de faire vendre


Oui, la finalité reste d’avoir une bonne histoire qui vend ! Avoir une bonne histoire qui ne vend pas, ça ne fait pas avancer le Schmilblick 😉


Oui ! Ça peut sembler brutal, mais au final, c’est ton tiroir-caisse qui reste ton juge de paix.

Pour l’anecdote, un de mes PDG, lorsque je travaillais en librairie, me demande un jour lors d’une de ses visites dans le magasin que je dirigeais : « Qu’est-ce que vous avez fait aujourd’hui Lionel ? ».

Je lui réponds :

  • aujourd’hui j’ai fait ceci ou cela,
  • j’ai eu tel entretien avec tel salarié,
  • puis, j’ai introduit telle nouvelle procédure,
  • j’ai essayé de manager l’équipe dans tel sens,

Il me regarde puis me répond : « ce n’est pas ce que je vous ai demandé : qu’est-ce que vous avez fait concrètement ? ». Devant mon incompréhension, il finit par me dire : « vous avez fait quel chiffre d’affaires ? Le reste, ce n’est que de la littérature et je vous en laisse seul juge ».

Tu comprends que cette petite histoire m’ait autant marqué !

D’ailleurs, même quand on a rien à vendre, on cherche malgré tout à vendre, ne serait-ce que soi-même ! 

Bien sûr, même si l’on n’a pas de produit, le premier des produits à vendre c’est soi-même… Un entretien d’embauche, son expérience sur LinkedIn ou encore son quotidien sur Facebook et son expertise sur Twitter. Mais aussi tout ce que raconte notre corps, nos choix vestimentaires, notre alimentation, ou notre voiture…

C’est un vaste sujet, mais je suis certain que tu sais à quel point le meilleur vendeur est souvent celui qui sait le mieux se vendre lui-même


Oh que oui 😉

Pour ceux qui veulent aller plus loin à la suite de cet article, comment peut-on te contacter ?


C’est très simple, via mon site www.storytelling.fr


Autres interviews d’experts


Découvrez d’autres interviews d’experts sur le Blog Technique de Vente :

copywriter

Qu’est-ce que le copywriting ? À quoi ça sert ? Quelles sont les techniques de copywriter ? Peut-on les utiliser en technique de vente par téléphone, email, face à face, sur les réseaux… pour augmenter les conversions et réduire la durée du cycle de vente ? Voici à quoi nous allons nous atteler dans cet article…


Qu’est ce que le copywriting ? Définition


Vous avez peut-être déjà entendu parler du copywriting (ou du travail de copywriter) ? Expliqué simplement, le copywriting, c’est de la rédaction de textes de vente. C’est l’art d’écrire pour vendre, et de faire de la rédaction publicitaire persuasive :

  • par courrier commercial
  • lettre envoyée par la poste
  • par le biais des emails
  • ou des pages de vente Internet
  • sur les panneaux publicitaires
  • sur une pub facebook ads, google adwords, etc.

En copywriting, on n’est pas (physiquement) en face du client. Il lui est donc encore plus facile de se débarrasser de nous : en jetant notre courrier commercial, en fermant la page de vente Internet, en ignorant le panneau publicitaire, etc. etc.

Autrement dit, il est plus difficile de vendre avec un texte que lors d’un entretien de vente classique. Vous comprenez ?


Comment faire un bon copywriting pour booster ses ventes ?


En adaptant les techniques de copywriting aux techniques de vente en face à face ou par téléphone, vous ferez automatiquement plus de ventes. Elmer Wheeler le savait. Et c’est pour cela qu’il a testé et compilé des phrases qui ont drastiquement augmenté les ventes des produits de ses clients.

Par exemple, en tant que maître-copywriter, grâce à certaines techniques marketing, les ventes de la crème à raser Barbasol ont augmenté de 102%, puis de 300%.

Imaginez-vous l’impact que ces techniques pourraient avoir dans votre business ?

Justement, allons-y, penchons-nous sur 3 astuces de vente que tout bon copywriter qui se respecte utilise à tort et à travers…


1ère astuce de copywriter : ACCROCHEZ immédiatement vos clients


Nous vivons dans un monde à 100 à l’heure où le consommateur a des journées très chargées. En plus de cela, il est extrêmement sollicité au quotidien. Comme le révèle LesEchos.fr, chaque minute, 150.000 tweets sont postés. Plus de 700.000 nouveaux commentaires sont écrits sur Facebook. Et 30 heures de vidéo sont postées sur YouTube.

Quant au nombre de publicités vues par jour, cela atteindrait les 350 par personne si on tient compte de 6h d’exposition quotidienne aux médias.

Incroyable, non ?

Si vous ne développez pas des techniques de vente qui captent l’attention de votre prospect dans les toutes premières secondes, il ne vous la prêtera pas. Et si vous n’avez pas son attention, comment comptez-vous lui démontrer que votre produit va résoudre son problème ou l’aider à atteindre son objectif ?

Une technique de vente à développer pour capter l’attention et que nous empruntons au copywriting, c’est l’accroche commerciale (également appelée pitch commercial) !

L’accroche, c’est la phrase ou le groupe de phrases que vous trouvez dans l’objet d’un email, et au tout début d’une page de vente ou d’une vidéo de vente. C’est elle qui vous donne envie d’en lire la suite ou pas.


Exemples d’accroches en techniques de copywriting


Voici quelques exemples d’accroche commerciale avec les maîtres copywriters qui les ont écrits :

  • « Fabricants, pourquoi Porto Rico est unique comme place pour engranger plus de profits ! » Maître copywriter David Ogilvy
  • « Devenez une star de la parole en public, et soyez écouté, applaudi, et – enfin – apprécié à votre juste valeur » Maitre copywriter Christian Godefroy
  • « Une étonnante nouvelle formule de Beverly Hills vous fait paraître jusqu’à 10 fois plus jeune sans les cicatrices et le coût d’une chirurgie esthétique ». Maître copywriter Gary Halbert

Bien sûr, à l’oral, vous ne présenterez pas vos accroches comme si elles étaient écrites. Vous leur donneriez le ton de la conversation.

Par exemple, vous ne diriez pas : « Une étonnante nouvelle formule de Beverly Hills vous fait paraître jusqu’à 10 fois plus jeune sans les cicatrices et le coût d’une chirurgie esthétique ».

Vous direz plutôt : « Mme Catherine, nos laboratoires ont développé récemment une formule qui fait paraître nos clientes jusqu’à 10 fois plus jeunes. Le tout sans cicatrices et sans avoir besoin de recourir à une chirurgie esthétique… Que diriez-vous d’en savoir plus ? ».

Et si Mme Catherine a l’air surprise et intéressée, et cherche à en savoir plus, vous saurez que vous avez retenu son attention.

Simple et efficace, non ?


Une accroche commerciale et marketing se teste et s’optimise


Maintenant que vous savez ce qu’est une accroche, vous pouvez en développer plusieurs. Puis, les tester lors de vos échanges avec vos clients, vous gardez celles qui marchent le mieux. Vous pouvez en avoir plusieurs :

Pour développer une bonne accroche commerciale et capter l’attention de votre client, gardez à l’esprit les éléments suivants :

  1. Une bonne accroche présente au client les bénéfices et avantages du produit, mais pas n’importe lesquels, ceux que le client désire. Cela implique d’avoir, en amont, bien ciblé ses clients et d’avoir fait des recherches sur leurs besoins, aspirations, douleurs…
  2. Une fois qu’on a écrit ce genre d’accroches, on peut la renforcer en lui donnant l’aspect d’une nouvelle ou de quelque chose de nouveau. Cela pique davantage la curiosité et incite votre interlocuteur à chercher à en savoir plus.

Par exemple, au lieu de dire : « Ce livre va vous aider à perdre 5 kg par mois », dites : « Ce livre révolutionnaire va vous aider à perdre 5 kg par mois ». Un seul mot suffit à créer l’effet « nouveauté » !


2ème  technique de copywriting : les GARANTIES de satisfaction/remboursement


Grosso modo, une garantie de satisfaction / remboursement dit au client « Soit le produit fait tout ce que je vous ai promis, soit je vous rembourse ».

Cette redoutable technique de vente est énormément employée sur les pages de vente, mais très peu en entretien de vente complexe ou en BtoB… Pourquoi ? Bien souvent, il s’agit de la peur que le client en fasse usage, et demande remboursement du produit.

Cette peur est encore plus forte lorsqu’il s’agit d’un produit physique qui, lors de son envoi au client, a nécessité des frais de fabrication et de logistique. Si le client en demande remboursement, on perd à la fois ces coûts-là, et l’argent de la vente.

Pourtant toutes les études démontrent que le gain généré par l’augmentation des ventes couvre largement les pertes, car les garanties de satisfaction/remboursement sont très efficaces !

Regardez la politique des grosses firmes comme Amazon, Zalando, CDiscount sur les retours et les remboursements…

Cela en dit long, non ?

Lors d’un entretien commercial en face à face, si vous constatez que votre client hésite à prendre votre produit, faire appel à une garantie (écrite dans vos CGV) de satisfaction / remboursement peut déclencher sa décision en votre faveur.

Une garantie orale ne le rassure pas. Mais une garantie écrite dans vos conditions générales de vente engage votre entreprise ; et s’il a confiance dans son sérieux, votre client se dira : « Je n’ai rien à perdre car on me remboursera si je ne suis pas entièrement satisfait ».

Cette stratégie commerciale s’appelle « l’inversion des risques » : vous prenez tous les risques à la place de votre client ! Et cela augmente considérablement les conversions que ça soit en e-commerce ou ailleurs…

Mais attention, n’utilisez cette technique commerciale que si vous êtes absolument certain que votre produit fait ce que vous avez promis au client, et même plus ! Logique, n’est ce pas ?


Quelle est l’astuce marketing pour limiter les risques ?


Une façon de limiter les risques que votre client exerce cette garantie, c’est d’offrir un essai gratuit de votre produit avant de lui proposer une garantie de satisfaction/remboursement. Cette technique est largement utilisé en copywriting elle aussi.

Grosso modo, cette technique de vente consiste à proposer à votre prospect d’utiliser, à vos frais, votre produit pendant un certain temps. S’il en est satisfait, passé ce délai d’essai gratuit, il est facturé.

Si ce n’est pas le cas, il annule / vous le renvoie.

Si votre client continue de l’utiliser passé ce délai, c’est qu’il en est content. Il y a alors peu de risques qu’il exerce la garantie de satisfaction / remboursement. Cette technique commerciale est très utilisée chez les solutions Saas (logiciels à abonnement payant) qui proposent systématiquement un essai gratuit durant 14 jours / 30 jours, etc.

Mais, vous vous dites peut-être, dans le cas de l’essai gratuit, si le client achète, c’est qu’il est content. Plus besoin de lui offrir une garantie ?

En principe, oui !

Mais les clients sont devenus méfiants, très méfiants ! Votre client pourrait se dire que vous lui avez annoncé un tel délai parce que vous saviez que le produit n’aurait aucun problème dans ce laps de temps (produit physique). Il pourrait penser qu’il va se retrouver en difficulté après avoir acheté le produit.

Lui offrir une garantie écrite dans vos conditions générales de vente peut le rassurer à 100% et le décider à passer commande !

Pour achever cette partie, voici en bonus 2 modèles de garantie en techniques de copywriting


2 modèles de garantie utilisés dans le copywriting


Adaptez-les à votre contexte si besoin :


1er modèle emprunté aux meilleurs copywriters

 « Tous les risques sont pour nous. Si, pour une raison extraordinaire, vous n’êtes pas satisfait, nous vous remboursons intégralement ! Oui, vous avez bien lu : nous vous remboursons chaque centime de votre argent ! Si (nom du produit) ne tient pas ses promesses, il ne vous aura rien coûté.

Comme vous l’avez compris, si je suis prêt à prendre un risque pareil, c’est que je suis fermement convaincu que (nom du produit) vous aidera vraiment à (bénéfice final)… comme il l’a fait pour (références clients) ! »


2ème modèle de garantie pour faire un bon copywriting

« Vous êtes couvert par notre garantie performance. Commandez (nom du produit) et utilisez-le. S’il ne surpasse pas, en termes de performances, tout ce que vous avez utilisé jusqu’à présent, renvoyez-le-nous et recevez un remboursement intégral sous X jours ouvrés.

Nous vous dédommagerons également à hauteur de X euros pour le temps perdu. Dans le pire des cas, vous aurez donc gagné X €… Mais imaginez combien allez-vous gagner si le produit tient ses promesses ?»

Il existe bien d’autres manières d’augmenter les conversions avec une garantie commerciale basée sur le principe de l’inversion des risques. Tenez par exemple, dans le programme de formation commerciale Efficacité Vente 360° : j’offre une garantie de résultat sur un R.O.I. minimum de 400% avec une durée de 365 jours !

En conséquence, lorsque vous démontrez aux clients que vous prenez tous les risques sur vos épaules, alors naturellement les conversions augmentent. Et couvrent largement les éventuels abus réalisés par des clients malhonnêtes.

Cette technique de copywriting est donc clé en termes de persuasion !


3ème astuce de copywriter : les témoignages clients


Les clients sont devenus extrêmement méfiants ! (Je le répète). Et ce n’est pas leur faute, ils se sont souvent fait berner par des vendeurs peu scrupuleux.

Alors, quand vous dites que votre produit / service fait ceci ou cela… c’est du vent ! Ils ne vous croient plus quand vous leur annoncez des bénéfices potentiels non prouvés. Et s’ils ne vous croient pas, ils n’achèteront pas !

C’est simple, non ?

En copywriting, pour amener les clients à croire au message commercial véhiculé, on se sert des témoignages clients écrits et vidéos. Et cette technique de persuasion fonctionne à merveille !

Comme l’avait démontré le maître copywriter John Caples :

« Deux publicités pour une publication financière ont été testées dans les mêmes conditions dans le Reader’s Digest.

Elles étaient identiques à un point près : l’une d’entre elles contenait 4 témoignages brefs inclus dans le corps du message. La publicité avec les témoignages a produit 25% de ventes supplémentaires.»

Et certaines des publicités les plus performantes de vente par correspondance ont été entièrement bâties autour des témoignages.


Exemple de témoignage à utiliser dans vos techniques de copywriting


technique de copywriting

N’utilisez pas n’importe quel témoignage client ! Dans l’idéal, prenez soin de sélectionner des témoignages comme celui-ci qui mette en avant :

  • le nom du produit : « Efficacité Vente »
  • la situation du client AVANT : « mon + gros point d’amélioration était d’augmenter mon nombre de rendez-vous »
  • sa situation (et ses résultats) APRÉS l’achat : « 10 à 12 rdv / mois avec des décisionnaires »
  • les bénéfices exclusifs de votre solution : « Victor est un redoutable technicien de la vente »
  • le mécanisme de transformation : « programme de formation solide, complet et structuré par module »

Cela marche aussi dans la vente en face à face / visio


Dans une vente en face à face, ou en visio, vous pouvez vous aussi vous servir de cette technique commerciale formidable.

Imaginez la situation suivante : vous avez présenté votre argumentaire commercial, mais votre client hésite encore. Et là, vous lui dites : « J’ai là le témoignage vidéo de Mr X, Directeur Général de…. regardez ce qu’il en pense ».

Sur ces mots, vous ouvrez le fichier, lancez la vidéo, et laissez le client suivre ce témoignage vidéo de bout en bout.

Croyez-moi, l’impact sur lui est puissant. Surtout si ce témoignage provient de quelqu’un de bien connu et d’apprécié !

Voilà 3 astuces de copywriting que vous pouvez utiliser au quotidien pour mieux convaincre et persuader. Et ce quel que soit le canal de communication : au téléphone, entretien de vente en face à face, courrier, email, page de vente, social selling…

Ces techniques qu’affectionnent particulièrement les copywriters boosteront considérablement vos conversions et votre chiffre d’affaires ! Utilisez-les, puis revenez nous faire un retour dans la zone des commentaires. ;)

Mais peut-être que vous avez envie d’aller plus loin et d’apprendre toutes les techniques de copywriting ? Alors, voici une bonne surprise …


Formation copywriter : cours gratuit pour apprendre le copywriting


Envie d’aller plus loin ? Voici comment apprendre le copywriting avec la formation copywriter de LiveMentor en 6 cours gratuits :




Questions fréquentes sur le Copywriting


Quelle est la définition du copywriting ?

Le copywriting est l’art d’écrire du texte persuasif pour influencer les lecteurs à prendre une action souhaitée, que ce soit acheter un produit, s’abonner à une newsletter, ou cliquer sur un lien. C’est une compétence marketing et commerciale essentielle.


Quelle est la différence entre le copywriting et la rédaction classique ?

La rédaction classique se concentre sur l’information, tandis que le copywriting se concentre sur la persuasion. Le copywriter vise à susciter une réponse émotionnelle chez le lecteur pour le pousser à agir.


Pourquoi le copywriting est-il important dans la vente et le marketing ?

L’art d’écrire et de savoir copywriter peut améliorer les taux de conversion, augmenter les ventes, et fidéliser les clients. Cela permet de créer un lien émotionnel avec votre audience et de la convaincre de la valeur de votre produit ou service.


Comment devenir un copywriter efficace ?

Pour devenir un bon copywriter, il faut étudier les techniques de copywriting, pratiquer régulièrement, et analyser les campagnes réussies. La compréhension de la psychologie de l’acheteur est également essentielle. Enfin, suivre une formation au copy writing est un plus.


Quelles sont les techniques de copywriting les plus importantes à connaître ?

Parmi les techniques clés pour rédiger des textes persuasifs, on trouve l’utilisation de la structure AIDA (Attention, Intérêt, Désir, Action), la création d’un titre accrocheur, la narration persuasive, et l’écriture concise et claire.


campagne sms marketing

Alors que la quasi-totalité des Français sont désormais équipés d’un smartphone, le recours au SMS marketing, également appelé marketing par SMS, n’a jamais été aussi justifié. Ce canal de communication et prospection commerciale consiste en l’envoi de SMS commerciaux. Alertes, notifications sur un nouveau produit, offres limitées en exclusivité, ventes privées… Les utilisations sont nombreuses et les avantages aussi !


Comment réaliser une campagne SMS marketing ?


Pour réaliser une campagne de SMS marketing réussie, il faut 4 ingrédients clés :

  • La cible : prospects / clients potentiels, partenaires, fournisseurs…
  • Une accroche commerciale / marketing percutante : l’opportunité pour la cible
  • L’appel à l’action : l’objectif attendu de la campagne sms marketing
  • Une solution pour gérer les envois et les relances comme la plateforme SMS de chez Octopush

Ensuite, on peut distinguer quatre cas principaux d’utilisation du marketing par SMS.


1. Campagne SMS Marketing pour une promotion flash


Le premier concerne les promotions flash. Pour booster vos ventes physiques ou améliorer le taux de conversion de votre boutique en ligne, vous pouvez communiquer des soldes ou autres opérations promotionnelles par SMS.


2. Campagne de Marketing par SMS en fidélisation client


Le deuxième cas a trait à l’information d’un client sur un événement spécial post transaction.

Si votre entreprise prévoit un jeu-concours pour son anniversaire ou qu’il s’agit à l’inverse de souhaiter l’anniversaire d’un client, un SMS est un bon moyen de rester en contact. C’est ainsi un outil intéressant en termes de fidélisation client.


3. Les SMS transactionnels


Le SMS peut aussi servir à spécifier une mise à jour de statut d’une commande. Le SMS marketing est loin de concerner les seules entreprises de vente.

La démocratisation du smartphone a généralisé cette pratique digitale aux banques et aux médecins par exemple. Si votre client ou votre patient a un rendez-vous, pourquoi ne pas lui envoyer un SMS de confirmation ou de rappel ?


4. Le SMS Marketing en interne


Enfin, dans une autre situation, le marketing par SMS peut être utilisé en interne.

Avertissez simplement, rapidement et efficacement par SMS tous vos collaborateurs sur un événement, une réunion, un incident ou une nouveauté.

Cela vaut avant tout pour les grandes structures souhaitant optimiser leur processus de communication ou transmettre une information urgente.

Quel que soit le cas de figure, un envoi de sms en masse ou bien sur des segments cibles peut s’organiser assez facilement avec des solutions comme Spot-hit.


Campagne de SMS : pourquoi un tel engouement ?


A l’ère digitale, les pratiques marketing plus traditionnelles comme le démarchage téléphonique ou le courrier ont montré certaines limites concernant l’acquisition client.

Les enveloppes encore fermées finissent directement à la poubelle et les appels restent sans réponse.

Des canaux de communication plus modernes sont alors apparus : e-mail, chatbot et campagne SMS en tête. Le marketing par SMS offre un avantage de taille par rapport aux autres canaux digitaux.

En effet, même en l’absence de connexion wifi, le client peut être contacté et informé.

De plus, alors que bon nombre d’e-mails finissent non lus dans la corbeille ou à l’abandon dans le dossier spam, neuf SMS sur dix sont lus dans les trois minutes.

Enfin, le coût est un réel avantage à ne pas négliger. Une campagne de SMS coûtera en moyenne dix fois moins cher qu’une campagne par courrier postal et deux à trois fois moins cher que l’e-mailing !


Quelles sont les bonnes pratiques à connaître ?


Pour autant, une campagne SMS marketing ne se lance pas sans avoir pris quelques précautions. Tout d’abord, l’autorisation des clients contactés est indispensable.

Depuis 2018, la RGPD (Réglementation Européenne de Protection des Données) fait de l’accord préalable du client une obligation pour le traitement de ses données à caractère personnel.

La vigilance est donc de mise. De même, prévoyez des créneaux horaires pratiques et adaptés pour ne pas déranger votre destinataire. D’ailleurs, sachez qu’en France l’envoi de SMS commerciaux après 22 heures, les dimanches et les jours fériés est interdit.

Autre aspect pratique important, pensez aussi à bien inclure le nom de votre société dans le texte. Vous ne voudriez pas que votre clientèle vous confonde avec un concurrent, n’est-ce pas ?

Au final, une campagne de SMS marketing ne s’envisage pas seule, mais bien comme une composante d’une stratégie digitale plus globale. N’hésitez donc pas à varier vos canaux !


Campagne SMS : l’exemple de la géolocalisation


Le marketing par SMS permet un ciblage affiné de la clientèle en personnalisant la communication. L’exemple du SMS géolocalisé en est la preuve.

Au service du « drive-to-store », cette action marketing montre que vous connaissez parfaitement votre client ou prospect : ses besoins, ses goûts et l’endroit où il se trouve.

L’envoi de SMS peut alors permettre de l’inciter à se rendre dans un point de vente physique proche de son adresse, où a lieu une opération promotionnelle, un événement ou le lancement d’une nouvelle collection par exemple.

Immédiateté, abordabilité et ciblage sont donc trois mots-clés à associer à l’efficacité du marketing par SMS. Bâtir une relation avec ses clients demande du temps. En optimisant cette temporalité, le SMS marketing, excellent levier de prospection, fidélisation et rétention client, a sa place toute trouvée dans votre stratégie digitale !

cadeau publicitaire

Qu’est ce qu’un cadeau publicitaire ? Quels types de cadeaux publicitaires et d’objet pub offrir ? Et pourquoi ?

Dans un monde concurrentiel, il est essentiel de cultiver de bonnes relations avec sa clientèle. Les cadeaux publicitaires constituent un moyen efficace de renforcer ces liens, de fidéliser les clients existants et d’attirer de nouveaux prospects. Cependant, choisir le bon cadeau publicitaire peut parfois être un défi.

Dans cet article, nous allons explorer différentes idées d’objet publicitaire et vous donner des conseils pratiques pour vous aider à faire le bon choix. Nous aborderons également l’importance de la personnalisation des cadeaux et les avantages qu’ils peuvent apporter à votre entreprise. Que vous soyez une start-up ou une entreprise établie, nous avons les informations dont vous avez besoin pour prendre une décision éclairée.

Découvrez dès maintenant les meilleures idées de cadeau publicitaire pour votre stratégie commerciale et marketing. Et apprenez comment les utiliser pour maximiser votre impact auprès de vos clients !

Qu’est ce qu’un cadeau publicitaire ? Pourquoi et comment l’utiliser ?


Commençons par le B.A.BA pour si vous ne connaissez pas encore le principe des objets publicitaires en tant que cadeau d’entreprise.


Définition d’un objet publicitaire


Un cadeau publicitaire est un objet pub comprenant en général le nom et le logo de la marque, de l’entreprise ou du produit / service que l’on souhaite promouvoir.

Il existe 3 principaux objectifs à utiliser un objet publicitaire pour faire un cadeau :

  1. faire plaisir au client auquel il est offert
  2. bénéficier d’une visibilité répétée auprès de ses clients
  3. obtenir une visibilité éventuelle auprès des autres personnes exposées à l’objet publicitaire par effet ricochet.

Pourquoi les cadeaux publicitaires sont-ils importants pour votre entreprise ?


Les cadeaux publicitaires sont un moyen efficace de promouvoir votre entreprise et de fidéliser votre clientèle. L’objectif d’un objet publicitaire et de marquer les esprits et de laisser une bonne impression afin de se différencier de la concurrence. En offrant des cadeaux personnalisés à vos clients, vous montrez que vous vous souciez d’eux et que vous appréciez leur fidélité. De plus, les cadeaux publicitaires peuvent aider à renforcer la notoriété de votre marque et à attirer de nouveaux clients.


Les différents types de cadeaux publicitaires


  1. Objets du quotidien : stylos, porte-clés, mugs, t-shirts, casquettes, etc.
  2. High-tech : clés USB, coques de portables, écouteurs, etc.
  3. Écologiques : sacs réutilisables, gourdes, objets en matériaux recyclés, etc.
  4. Luxueux : montres, parfums, articles de maroquinerie, etc.
  5. Sur-mesure : objets personnalisés selon les besoins et préférences de vos clients.

Où commander des objets publicitaires personnalisés ?


Il existe de nombreux fournisseurs comme l’entreprise Manrique Oppermann experte en objet publicitaire personnalisé, goodies et cadeaux d’entreprise. Leur catalogue digital est très diversifié et vous y trouverez surement votre bonheur.


Comment distribuer ses cadeaux publicitaires d’entreprise ?


La distribution de vos objets cadeaux publicitaires d’entreprise dépend de votre stratégie marketing. Vous pouvez les offrir lors d’événements professionnels, de salons ou de conférences. Vous pouvez également les envoyer par courrier à vos prospects stratégiques, clients fidèles ou les distribuer en boutique / magasin / point de vente. Il est important de choisir une méthode de distribution qui correspond à votre public cible.

Par exemple les marques de grande consommation distribuent souvent des objets publicitaires et autres goodies d’entreprise en grande distribution ou dans les CHR (café, hôtel, restaurant). Tandis que d’autres entreprises vont privilégier la remise d’un sac avec plusieurs objets publicitaires personnalisés lors d’un salon, une conférence, ou d’une journée portes ouvertes

Tout est possible. C’est à vous d’adapter vos actions commerciales et marketing en fonction de votre stratégie d’entreprise.


Quels sont les 3 avantages des cadeaux publicitaires ?


  1. Renforcer la notoriété de votre marque : les objets publicitaires permettent de diffuser votre logo et votre message auprès d’un large public.
  2. Fidéliser vos clients : offrir un cadeau publicitaire est un geste d’attention qui renforce la relation avec vos clients.
  3. Attirer de nouveaux clients : les objets publicitaires peuvent inciter les prospects à s’intéresser à vous

Comment choisir le bon cadeau publicitaire pour votre entreprise ?


Le choix des cadeaux publicitaires dépend de votre budget, de votre secteur d’activité et de votre public cible. Il est important de choisir des cadeaux qui sont utiles, pratiques et qui reflètent les valeurs de votre entreprise. Voici une check-list pour vous aider à identifier le meilleur objet publicitaire à offrir selon le contexte :

  1. Définissez votre cible : identifiez les besoins et préférences de vos clients pour choisir un objet publicitaire adapté.
  2. Respectez votre budget : sélectionnez des cadeaux publicitaires en fonction de votre budget marketing.
  3. Pensez à l’utilité : privilégiez les objets publicitaires utiles et pratiques pour maximiser leur impact.
  4. Soyez créatif : optez pour des cadeaux publicitaires originaux et innovants pour marquer les esprits.
  5. Assurez la qualité : choisissez des objets publicitaires de qualité pour véhiculer une image positive de votre entreprise.

Les cadeaux publicitaires sur mesure pour un impact durable


Lorsqu’il s’agit d’offrir des cadeaux publicitaires, la personnalisation est la clé. Un cadeau unique et sur mesure montre à vos clients que vous vous souciez d’eux de manière individuelle. Voici quelques idées de cadeaux publicitaires personnalisés qui peuvent avoir un impact durable :

  1. Stylos gravés avec le nom du client : Les stylos sont des cadeaux pratiques et couramment utilisés. En les gravant avec le nom du client, vous ajoutez une touche personnelle qui les rendra spéciaux.
  2. Carnets et blocs-notes personnalisés : Les carnets et blocs-notes sont utiles au quotidien. En y ajoutant le nom et le logo du client, vous créez un cadeau pratique et mémorable.
  3. Tasses ou gobelets personnalisés : Les tasses ou gobelets avec le logo du client sont des cadeaux appréciés, car ils sont utilisés quotidiennement. Ils permettent également d’afficher discrètement votre marque.
  4. Clés USB personnalisées : Les clés USB sont des cadeaux technologiques très appréciés. En les personnalisant avec le nom du client, vous créez un cadeau pratique et moderne.

N’oubliez pas que la personnalisation des cadeaux est un investissement dans la relation avec vos clients. Choisissez des cadeaux qui correspondent à leur personnalité et à leurs intérêts pour un impact durable.


Exemple de cadeaux publicitaires axés sur la durabilité


Aujourd’hui, de plus en plus de personnes sont sensibles à l’impact environnemental. Offrir des cadeaux publicitaires axés sur la durabilité est un excellent moyen de montrer à vos clients que vous vous souciez de l’environnement. Voici quelques idées de cadeaux publicitaires durables :

  1. Tote bags en coton biologique : Les tote bags sont des cadeaux pratiques et écologiques. Optez pour des modèles en coton biologique avec le logo du client pour promouvoir votre engagement envers la durabilité.
  2. Bouteilles d’eau réutilisables : Les bouteilles d’eau réutilisables sont des cadeaux très appréciés. Choisissez des modèles sans plastique et personnalisez-les avec le logo du client.
  3. Carnets en papier recyclé : Les carnets en papier recyclé sont à la fois écologiques et fonctionnels. Personnalisez-les avec le nom du client pour un cadeau original et respectueux de l’environnement.
  4. Kits de jardinage écologiques : Les kits de jardinage sont des cadeaux ludiques et durables. Optez pour des kits avec des graines biologiques et personnalisez-les avec le logo du client.

En offrant des cadeaux publicitaires durables, vous montrez à vos clients que vous êtes une entreprise responsable et engagée envers l’environnement. Cela renforce votre image de marque et peut vous démarquer de la concurrence.


Exemples de cadeaux publicitaires innovants pour se démarquer


Dans un monde saturé de cadeaux publicitaires, il est essentiel de se démarquer avec des idées innovantes. Voici donc quelques suggestions de cadeaux publicitaires qui attireront l’attention de vos clients :

  1. Objets connectés : Les objets connectés, tels que les enceintes Bluetooth ou les trackers d’activité, sont des cadeaux modernes et appréciés. Personnalisez-les avec le logo du client pour renforcer votre visibilité.
  2. Kits de survie : Les kits de survie sont des cadeaux originaux et amusants. Pensez à des kits comprenant des articles utiles dans des situations d’urgence, comme des briquets, des couteaux multifonctions, et personnalisez-les avec le logo du client.
  3. Expériences uniques : Offrir des expériences uniques, telles qu’un vol en montgolfière ou une journée spa, est une façon mémorable de remercier vos clients. Personnalisez les invitations ou les billets avec le nom du client pour un effet personnalisé.
  4. Produits de haute qualité : Optez pour des cadeaux publicitaires de haute qualité qui reflètent l’image de votre entreprise. Par exemple, des montres, des stylos haut de gamme ou des articles de maroquinerie personnalisés. Cela a un coût, mais pour des clients stratégiques le jeu en vaut probablement la chandelle !

En choisissant des cadeaux publicitaires innovants, vous montrez à vos clients que vous êtes à la pointe de la tendance et que vous vous souciez de leur satisfaction.


L’importance de la personnalisation du cadeau publicitaire


Un objet publicitaire personnalisé est essentiel pour marquer les esprits de vos clients. La personnalisation du cadeau publicitaire est importante pour :

  1. Créer une connexion émotionnelle : Lorsque vous personnalisez un cadeau avec le nom du client, vous créez une connexion émotionnelle. Cela montre que vous considérez vos clients comme des individus uniques et spéciaux.
  2. Renforcer la visibilité de votre marque : En ajoutant votre logo sur le cadeau, vous augmentez la visibilité de votre marque. Les clients se rappelleront de votre entreprise chaque fois qu’ils utiliseront le cadeau.
  3. Se démarquer de la concurrence : La personnalisation vous permet de vous démarquer de la concurrence. Un objet publicitaire personnalisé se distingue des cadeaux génériques et montre l’attention que vous portez aux détails.
  4. Fidéliser les clients : Les cadeaux publicitaires personnalisés renforcent la fidélité des clients. En montrant que vous vous souciez d’eux de manière individuelle, vous encouragez leur fidélité à long terme.

N’oubliez pas que la personnalisation des cadeaux publicitaires nécessite une bonne connaissance de vos clients. Plus le prospect ou le client est stratégique plus il faut se renseigner sur ses préférences, ses intérêts et ses besoins pour choisir des cadeaux pertinents et mémorables.


Comment mesurer l’impact des cadeaux publicitaires ?


Il est important de mesurer l’impact de vos cadeaux publicitaires pour évaluer leur efficacité. Donc voici quelques méthodes et indicateurs pour mesurer cet impact :

  1. Suivi des ventes et des conversions : Suivez les ventes et les conversions générées par les clients qui ont reçu vos cadeaux publicitaires. Cela vous permettra de déterminer si les cadeaux ont un impact positif sur vos résultats commerciaux.
  2. Enquêtes de satisfaction : Envoyez des enquêtes de satisfaction à vos clients pour recueillir leurs avis sur les objets publicitaires reçus. Analysez les résultats pour évaluer l’efficacité de vos choix de cadeaux.
  3. Suivi des mentions et du buzz sur les réseaux sociaux : Surveillez les mentions de votre entreprise et de vos cadeaux publicitaires sur les réseaux sociaux. Les commentaires positifs et les partages peuvent être un indicateur de l’impact de vos cadeaux. Cela permet d’identifier si un objet publicitaire marche mieux que les autres
  4. Taux de fidélité et de rétention : Mesurez le taux de fidélité et de rétention des clients ayant reçu des cadeaux publicitaires par rapport aux clients n’ayant pas reçu de cadeaux. Si les taux sont plus élevés chez les clients ayant reçu des cadeaux, cela indique un impact positif.

En mesurant l’impact de vos cadeaux publicitaires, vous pourrez ajuster votre stratégie et maximiser vos investissements.


Conclusion


Choisir le bon cadeau publicitaire pour vos clients est essentiel pour renforcer votre relation et votre image de marque. En personnalisant les objets publicitaires, en optant pour des options durables et en innovant, vous pouvez créer un impact durable et vous démarquer de la concurrence. N’oubliez pas de mesurer l’efficacité de vos cadeaux d’entreprise pour ajuster votre stratégie. Les cadeaux publicitaires offrent une opportunité unique de montrer à vos clients qu’ils sont importants pour vous et de les fidéliser. Alors, prenez le temps de choisir avec soin des cadeaux qui reflètent la personnalité de vos clients et qui véhiculent les valeurs de votre entreprise. Offrez un cadeau publicitaire qui fera la différence et laissez une impression positive dans l’esprit de vos clients.

aircall voip

Pourquoi opter pour la téléphonie cloud VoIP en entreprise ? Comment Aircall facilite la productivité des équipes commerciales chargées de passer des appels téléphoniques sortants et entrants ? Et comment incorporer l’IA dans la stratégie commerciale de son centre d’appel ? C’est ce que nous allons voir ici…

Télétravail, déplacements professionnels réduits, collaborations à distance… voilà autant d’éléments qui ont largement bousculé les habitudes et les pratiques des équipes commerciales. Que ce soit avec la distanciation sociale depuis la crise Covid ou avec la réduction des déplacements à venir pour des raisons climatiques, les dés sont jetés !

Heureusement, de nombreuses solutions existent pour répondre à ces nouveaux besoins. Mais aussi de nouvelles pratiques pour une approche du métier qui évolue sans cesse. Meilleure collaboration, meilleure productivité, meilleures performances … Voilà les enjeux de la téléphonie cloud VoIP d’entreprise auxquels AirCall répond !

Pourquoi utiliser un logiciel de téléphonie cloud VoIP comme AirCall ?

 

Il y a plusieurs raisons pour lesquelles une entreprise devrait utiliser un logiciel de téléphonie cloud VoIP comme Aircall :

  1. Flexibilité : Les logiciels de téléphonie cloud comme Aircall permettent aux utilisateurs d’utiliser leur système de téléphonie VoIP depuis n’importe où. La seule condition : avoir une connexion internet. Cela permet aux employés de travailler à distance ou de se déplacer facilement tout en restant connectés au système de téléphonie de l’entreprise.
  2. Scalabilité : Aircall permet de facilement ajouter ou supprimer des lignes téléphoniques en fonction des besoins de l’entreprise. Cela permet aux indépendants comme aux entreprises TPE / PME de ne pas avoir à investir dans un système de téléphonie coûteux qui pourrait ne pas être utilisé à pleine capacité.
  3. Intégration : Aircall peut être facilement intégré à d’autres logiciels de l’entreprise tels que les CRM, les outils de gestion des tickets et les systèmes de suivi des appels. Cela permet aux employés de travailler plus efficacement en accédant à toutes les informations dont ils ont besoin de manière centralisée en un seul endroit.
  4. Analyse : Aircall offre des outils d’analyse pour suivre les performances de chaque collaborateur, les tendances des appels et les opportunités d’amélioration. Cela permet à l’entreprise de mieux comprendre comment les employés communiquent avec les clients et de prendre des décisions pour améliorer leur expérience et le parcours client.
  5. Coût : Aircall permet aux entreprises de réduire les coûts liés à la téléphonie VoIP. Ceci en supprimant les coûts d’installation et de maintenance des systèmes de téléphonie traditionnels.

 

Quels sont les avantages de AirCall pour une équipe commerciale ?

 

Il y a plusieurs avantages pour une équipe commerciale d’utiliser la téléphonie VoIP Aircall :

 

Productivité commerciale

Aircall offre des fonctionnalités telles que la possibilité de mettre en attente, de transférer et de partager des appels. Ce qui permet aux commerciaux de gérer efficacement leurs appels téléphoniques entrants et sortants et de ne pas perdre de temps.

 

Suivi des appels téléphoniques

Aircall permet aux commerciaux de suivre les interactions avec les clients, de conserver des enregistrements d’appels et de créer des rapports. Ce qui facilite le suivi des ventes et des opportunités d’affaires.

 

Intégration aux outils d’aide à la vente

Aircall peut être intégré à des outils CRM tels que Pipedrive, Salesforce. ce qui permet aux commerciaux de conserver toutes les informations sur les clients en un seul endroit. Mais il s’intègre facilement à d’autres outils d’aide à la vente.

 

Analyse de la performance

Aircall offre des outils d’analyse pour suivre les performances des commerciaux, les tendances des appels et les opportunités d’amélioration. Cela permet à l’équipe commerciale de mieux comprendre comment les commerciaux communiquent avec les clients et de prendre des décisions pour améliorer leur expérience.

 

Mobilité

Aircall permet aux commerciaux de travailler à distance en utilisant leur téléphone mobile ou leur ordinateur portable pour accéder au système de téléphonie. Ce qui les rend plus flexibles et réactifs.

 

Aircall favorise l’efficacité des appels téléphoniques

 

L’étude Total Economic Impact™ (TEI) du cabinet Forrester Consulting a mis en évidence les avantages de l’utilisation d’Aircall de manière quantifiées:

  • Intégrations d’outils de productivité en 1 clic (+ de 100 !) connectées au CRM et aux autres outils business afin d’exécuter plus rapidement des tâches répétitives. Un gain tangible de 8 minutes / personne / par heure.
  • Analyses en temps réel permettant de surveiller en direct la performance des appels téléphoniques sortants et entrants avec une comparaison claire des indicateurs commerciaux (KPI).
  • L’écoute active par chuchotement et l’enregistrement des appels aidant les manager des ventes à améliorer l’accueil client ou prospect, la formation des agents ou leur accompagnement.
  • Nombreuses fonctions de collaboration : transfert d’appels (chauds et froids), les commentaires, l’attribution des tâches et communications, la boîte mail partagée…

En plus le forfait de base proposé par la solution de téléphonie cloud Aircall inclut l’ensemble des fonctions proposées en forfait premium chez les concurrents, comme le serveur vocal interactif (SVI), l’enregistrement des appels ou encore la fonction Click-to-dial.

Le dernier avantage d’Aircall ?

Une interface intuitive et ultra-simple d’utilisation avec des fonctionnalités intelligentes apportant des gains de productivité immense.

Ce qui fait que déjà plus de 13 000 entreprises sont équipées de la solution de téléphonie cloud (ou VoIP) d’Aircall.

 

Incorporer l’IA dans sa stratégie commerciale

 

Chaque année, les entreprises se digitalisent un peu plus. 2023 va voir accélérer le déploiement de l’intelligence artificielle (IA) au service des équipes commerciales.

Et si vous pouviez être accompagné d’un assistant qui s’occupe de prédire les prochaines étapes de vente ? Ceci avec les différents clients du pipeline ? Tout en réduisant les tâches répétitives et administratives ?

Avec Aircall et des outils tels que Chorus.ai ou Modjo il est possible de retranscrire automatiquement vos appels. Cela les analyse pour en extraire des tendances et optimiser les futures étapes de vente.

La bonne nouvelle est qu’il est possible de les intégrer directement dans votre centre d’appels pour ainsi vous concentrer sur votre stratégie commerciale et vos relations avec vos prospects. Aussi contradictoire que cela puisse paraître, l’IA vous aide à développer des relations plus humaines avec efficacité pour générer plus de ventes.

TESTEZ AIRCALL

 

Méthode DISC

Qu’est ce que la méthode DISC ? Comment identifier le profil disc d’une personne ? Où trouver un test disc pour connaître son profil comportemental ? C’est tout l’objet de cet article… Découvrez une grille de lecture simple et efficace pour améliorer votre communication et vos techniques de vente ! La METHODE DISC (également appelée méthode des couleurs) permet de communiquer efficacement avec tous vos interlocuteurs, convaincre et vendre plus facilement vos idées, produits et services avec les différentes typologies de client

La méthode DISC par Jean Pascal Mollet


Bonjour à tous et bienvenue sur Technique de Vente. J’ai le plaisir d’accueillir Jean-Pascal Mollet, formateur, coach de vente, auteur du « Mémento de la vente » et conférencier.

Bonjour Jean-Pascal !

Bonjour Victor !

Aujourd’hui, je voudrais aborder avec toi la méthode des couleurs, la fameuse méthode DISC qui fait partie de tes domaines d’expertises. Pourrais-tu éclairer nos amis vendeurs sur ce sujet ?

Déjà, il faut comprendre d’où vient la méthode DISC.


Origine de la méthode des couleurs DISC


De tout temps, on a essayé de comprendre les comportements. Ca remonte à l’antiquité, donc -400 av. J.-C., un monsieur qui s’appelait Empédocle qui lui, parlait de quelque chose qu’on connait tous, c’est les quatre grands éléments : eau, air, terre, feu, en disant que certains avaient un comportement plus proche de la terre, d’autres plus proches de l’eau, etc.

A la même époque, il y a Hippocrate : célèbre médecin qui a ajouté la théorie des humeurs, qui sont la bile, la bile noire, le sang et la lymphe, en disant tiens : en fonction du bon et du mauvais fonctionnement de telle ou telle humeur dans notre corps, cela génère tel ou tel comportement.

Ensuite, on fait un grand bond dans l’histoire. On arrive au 20e siècle avec Carl Gustav Jung, un élève de Freud qui fait partie de cette méthode disc avec l’apport de Marston.Marston, qui est l’inventeur du détecteur de mensonges…


Qu’est ce que le disc (méthode des couleurs) ?


  • D pour Dominant
  • I pour Influent
  • S pour Stabilité
  • C pour Conformité

Ça nous donne 4 grands types de comportements !

D’accord ! Concrètement, dans la pratique, comment peut-on utiliser cette méthode DISC dans la vente ?

Alors, il y a plusieurs étapes pour utiliser la méthode DISC. La première, c’est d’abord d’apprendre à mieux se connaître soi, ses forces et puis ses points d’amélioration.Pour se connaître, voici quelques clés :


1. Le profil disc Dominant (rouge)


Si on doit le définir en quelques mots, il est plutôt fonceur, énergique, direct, indépendant, exigeant, il est très concentré sur l’objectif. Il a besoin de challenge, mais il peut avoir comme limite : l’impatience…

C’est là où la méthode disc devient intéressante. Quand on pense au rouge on pense à la muleta du torero, on voit la Ferrari, on voit le feu rouge… ce sont des choses qui sont très dynamiques. On peut associer ces comportements à cette couleur. Ce qui fait que la méthode disc est très facile à retenir !


2. Le profil disc Influent (jaune)


Ensuite quand on pense au jaune, c’est le Pastis, c’est le soleil, l’or ou le sable. C’est le côté très relationnel, c’est quelqu’un qui va être très communicatif, sociable, tonique, amical…


3. Le profil disc Stable (vert)


Quand on pense au vert, c’est plus l’écologie, la nature, donc c’est plutôt le côté calme, posé, stable, c’est quelqu’un de loyal !


4. Le profil disc Conforme (bleu)


Pour le bleu, c’est les uniformes, les panneaux… tout de suite c’est très organisé, structuré, il assez réservé et beaucoup dans l’analyse.

Cela permet à chacun de se positionner vis à vis des profils disc, et c’est la première étape.


Test disc : quel est votre profil ?

méthode disc

OK, donc quelle est la seconde étape après s’être auto analysé ou avoir passer le test disc ?

La deuxième étape, c’est de se dire : « Comment vais-je détecter le profil DISC chez mon interlocuteur ? »

Cette méthode DISC repose uniquement sur l’aspect comportemental. On ne rentre pas dans les valeurs, dans les connaissances ou l’intelligence de la personne.Ce que feront d’ailleurs d’autres méthodes, qui vont plus loin dans la connaissance de soi et qui sont beaucoup plus difficiles à appliquer dans le quotidien.


Comment détecter le profil DISC avec la méthode des couleurs ?


Le rouge / le dominant


Pensez à énergique, rapide, direct, indépendant et exigeant.

Quand je demande ça aux gens que j’accompagne, tout de suite la personne qui vient à l’esprit c’est Nicolas Sarkozy.

Effectivement, c’est la bonne image du rouge. On a aussi Jean-Luc Mélenchon qui serait très rouge (comme ça on ne prend pas parti politiquement).

L’idée du rouge, c’est quelqu’un qui va être très dynamique, pour qui il faut que ça bouge. On le voit déjà sur la poignée de main… elle est très tonique : « Allez bonjour, suivez-moi…”, on va droit à l’essentiel !

On les détecte assez rapidement sans faire de test DISC…

 


Le jaune / l’influent


Il est expansif, enthousiaste, communicatif, démonstratif, sociable et tonique. Pour illustrer, c’est tous les comiques : Gad Elmaleh, Jamel Debbouze, etc. En politique, ça pourrait être Roseline Bachelot. Elle a d’ailleurs fini animatrice de télé, c’est révélateur de son comportement…

C’est des gens qui sont plutôt à l’aise, souriants, qui ont le contact facile. Pour les repérer, en général, ces personnes viennent vers vous, très souriantes, pour vous proposez par exemple de boire quelque chose avec elles… Le jaune est quelqu’un avec qui, il faudra parler d’un peu de tout, pas forcément du boulot.

Ceux-là aussi on les détecte en général facilement !


Le vert / le stable


C’est le côté posé, calme, ça pourrait être quelqu’un comme Nicolas Hulot, Michel Drucker ou Mireille Dumas… qui sont très à l’écoute, même s’ils sont animateurs pour les deux derniers. Là, ça se verra très vite, car ils posent ces questions :

  • « Comment ça va ?”
  • « Ca a été? »
  • « Pas trop dur pour trouver la bonne route ?”
  • Ce genre de choses…

Ce sont des gens qui sont assez prévenants, mais déjà plus introvertis.


Le bleu / le conforme


Il est très structuré, très organisé, c’est par exemple Bernard Cazeneuve, ancien ministre de l’Intérieur… ou des gens comme Alain Juppé, Alain Minc… des gens qui sont dans l’analyse, très carrés.

Là, on va être vraiment centré sur le boulot avec eux !


Comment utiliser la méthode des couleurs DISC dans la vente ?


Comment est-ce que l’on peut utiliser cette méthode des couleurs dans les différentes étapes de la vente (les fameux 7 C) ? Jusqu’à présent, on serait plus dans la partie découverte, avec l’analyse de son interlocuteur.

Pour la suite, comment utiliser la méthode DISC ?

Première chose, très importante, c’est de se synchroniser avec son interlocuteur. C’est-à-dire que si je suis rouge, a priori, je me synchronise assez bien même sans y réfléchir avec un rouge, un bleu et un jaune.


1. Se synchroniser avec le profil du client


Là où je vais avoir de grandes difficultés, c’est avec les personnes qui vont être mon opposé :

  • le rouge et le vert,
  • le jaune et le bleu.

Le rouge qui est très rapide et dans l’énergie va avoir du mal avec le vert qui est très calme et posé. C’est les personnes qui vont d’ailleurs nous paraître antipathiques de prime abord, comme avec le bleu et le jaune.

L’idée va être de se synchroniser…

Si je suis jaune et que je reste jaune, ça ne va pas marcher avec un bleu ! Il faut que je me recentre, que je ne m’éparpille pas, que tout soit bien organisé, bien structuré, que j’ai préparé tous mes dossiers.

C’est ça le plus important. C’est de bien de se connaître soi et de détecter le profil DISC de l’autre pour se synchroniser.

Par rapport aux différentes étapes de la vente, c’est important tout le temps ! Car même s’il y a les fameux 7 C, il y en a un 8e que l’on pourrait ajouter, c’est la COMMUNICATION.


2. Vérifier le profil client disc en questionnant


On communique tout le temps, de la prise de contact jusqu’au moment où je quitte mon client, je communique…

La prise de contact va m’aider à savoir qui j’ai en face de moi, le questionnement aussi va m’aider. Après, dans la phase de reformulation et de compréhension, c’est plus mon rôle à moi.

Ensuite, sur la partie CONVAINCRE :

  • C’est vrai que le bleu va être dans l’épreuve, dans le rationnel, il va falloir un maximum de références clients, il a besoin un maximum d’être rassuré.
  • Alors que le jaune va presque travailler avec toi, car le feeling est bien passé…

3. Adapter son argumentation pour mieux convaincre


Dans la partie ARGUMENTATION, je n’argumente pas de la même façon avec un rouge, un vert, un jaune ou un bleu.

  • Avec le rouge, il faut aller à l’essentiel. Il ne veut pas savoir comment on est arrivé là, il veut juste le résultat.
  • Le vert est dans la stabilité, donc il va falloir respecter ses habitudes, et ne pas trop vouloir le changer.
  • Par contre le bleu, si on le prend par a+b, ça marche. Il faut de la méthode

Concernant la CONCLUSION DE LA VENTE, quelles que soient les couleurs DISC, il existe des techniques de closing adaptées !


4. Comment conclure la vente en fonction du profil client disc ?





5. Les 7C de la vente et les 4 couleurs  


Ce que j’explique aux gens que j’accompagne, c’est qu’il y a les 7 C, mais dans la partie CONCEVOIR je ne suis pas en relation avec le client, et dans la partie CONSERVER qui est la dernière, je ne suis pas non plus en relation directe avec lui.

Il me reste donc 5 phases, et puis je fais une phase en 2, qui est la phase CONNAITRE ET COMPRENDRE, car c’est un peu la même phase. Ce que j’explique aux commerciaux en général, c’est que l’on en arrive donc à 4 étapes :

  1. Contact
  2. Connaître
  3. Convaincre
  4. Conclure

Et il y a 4 couleurs sur le disc, miracle 😉

  1. Le jaune va avoir des facilités sur le Contact
  2. Le vert, des facilités avec la phase Connaître
  3. Le bleu sur Convaincre
  4. Le rouge au moment de Conclure

Est ce que certains profils disc sont meilleurs que d’autres ?


Dans l’inconscient collectif, on peut se dire que « Le bon commercial c’est celui qui a la tchatche », donc le jaune. Ça marche peut-être pour prendre contact, mais après, je ne vais parler que de moi, je ne vais pas écouter le client, je ne vais pas être structuré, et pour le reste ça ne marchera pas !

Cette approche permet donc de connaître ses forces, et les points sur lesquels il faut travailler…


Test DISC pour connaître son profil


Merci Jean-Pascal, c’est très clair pour nos lecteurs et je pense qu’ils vont apprécier cette démarche ! Maintenant, comment est-ce que l’on peut travailler sa maîtrise de la méthode DISC, et améliorer ses ventes ?

Le point de départ, c’est déjà de se connaître soi ! Pour ce faire, il y a une application (disponible seulement sur iStore) qui s’appelle « le personalitateur » et qui est gratuite.

Vous avez une situation de la vie courante, et puis 4 choix de comportements et on vous demande de choisir celui qui vous convient. A la fin, on vous donne votre score DISC en jaune, bleu, rouge ou vert.

Une fois que l’on se connaît, il faut essayer de s’entraîner dans son quotidien, et je crois que l’idéal c’est de s’entraîner en dehors de son métier. Quand j’ai des stagiaires avec moi au restaurant par exemple je leur demande « Tiens, cette personne-là, elle est de quelle couleur DISC ? ».

Il faut que la détection devienne un automatisme, et le meilleur moyen c’est de pratiquer ça dans son quotidien, comme beaucoup de choses d’ailleurs. Tout cela pour qu’ensuite vous soyez plus opérationnel en face à face !

Il faut que ça devienne une compétence inconsciente en clair ?

Voilà c’est ça !

Merci Jean-Pascal pour avoir partagé ton expertise sur la méthode DISC, et je te dis à très bientôt.


Envie d’approfondir la methode disc de Marston ?


Jean-Pascal Mollet vous partage cette présentation sur la méthode des couleurs DISC :

Dites-nous dans les commentaires ce que vous pensez de cette technique de vente disc ? Et si vous connaissez quelqu’un que cela peut aider à mieux communiquer et vendre, partagez lui cet article …


Interview vidéo sur la methode disc





Envie de découvrir d’autres méthodes de vente ?


typologie client

Qu’est ce qu’une typologie client ? Quels sont les différents types de client ? Comment identifier le type de clientèle auquel vous avez à faire ? Et comment s’adapter à la typologie client pour mieux communiquer et convaincre ?

Nous ne le dirons jamais assez, même le meilleur des commerciaux ne parviendra pas à proposer et à vendre le produit idéal à tous les types de clients. Chaque client est spécial et a des besoins et exigences uniques.

Si vous travaillez dans le milieu de la prospection et de la vente, vous devez savoir qu’il existe une typologie client pour mieux réussir toutes les étapes du processus de vente.

 

Qu’est-ce que la typologie client ?

 

En marketing, la segmentation des prospects ou clients potentiels occupe une place hyper importante. En effet, celle-ci est particulièrement utile pour la vente d’un produit, lorsque le vendeur doit trouver une approche pour un client particulier. Et la segmentation qui se révèle la plus importante est la typologie client.

L’expression parle d’elle-même, mais concrètement qu’est-ce que la typologie client ?

La typologie des clients est l’identification de plusieurs groupes de clients parmi le public cible, qui diffèrent les uns des autres dans leur comportement d’achat.

Une typologie des clients est un outil qui vous aide à savoir en temps utile qui est en face de vous. Il vous permet de choisir la bonne stratégie pour travailler et de pousser, de manière astucieuse, le client à acheter.

 

Une division pertinente de la clientèle en catégorie

En gros, la typologie client est une méthode de classification des clients qui permet de déterminer leurs caractéristiques et leurs besoins. Elle sert à identifier les différentes catégories d’utilisateurs, les catégories de services qu’ils recherchent et leur profil d’achat.

Compte tenu de la complexité de la tâche, l’élaboration de la typologie est généralement confiée au responsable des ventes d’une entreprise, et ce, après une analyse détaillée de l’ensemble de la clientèle. Mais en quoi la segmentation des clients en types peut-elle aider l’autoentrepreneur ou l’entreprise à conclure des ventes ?

 

Typologie client : Pourquoi diviser les clients en types ?

 

Lors du processus de vente, chaque client réagit différemment aux mêmes techniques de marketing et de vente mises en place par le commercial. La fragmentation de votre public cible vous permet d’identifier des groupes de clients ayant des réactions similaires et d’utiliser une stratégie appropriée en fonction du type de client.

La classification des clients dans les ventes B2B en catégories ou types de clients est nécessaire pour travailler efficacement avec eux.

En dépit de la complexité des méthodes utilisées, cette fragmentation est d’une grande aide lorsqu’il s’agit de développer une stratégie efficace pour travailler avec tous les types de clients de l’entreprise et surtout avec les principaux. La classification des clients permet, en outre, de savoir qui sont les clients clés et comment travailler avec eux.

Par ailleurs, les opérateurs du secteur du marketing ont tendance à utiliser cette méthode pour différencier leurs clients dans le cadre de leurs campagnes marketing. Bien entendu, chaque entreprise aura sa propre typologie client.

Ainsi, il est important de s’adapter et d’élaborer une typologie client bien pensée qui permettra aux commerciaux de bien mettre sur pied leurs stratégies de vente.

 

Mieux connaître le client pour mieux vendre

 

La typologie client se base sur des données fournies par un panel d’utilisateurs. La subdivision en types de clients peut être constituée par une population spécifique, un groupe sondé ou une enquête menée par l’entreprise elle-même ou même sur la base de données fournies par un tiers.

Par ailleurs, elle peut être utilisée pour déterminer l’âge, l’origine sociale, l’état civil, la langue parlée, etc., afin d’identifier les groupes d’acheteurs potentiels.

En effet, un produit peut, par exemple, avoir toutes les qualités à la fois. Ainsi, la tâche du manager ou du commercial est de déterminer celle qui intéresse le client, en fonction de sa typologie, et de la mettre en valeur. Dès lors, il y a un comportement spécifique à suivre avec le type de clientèle.

Un commercial énergique et assertif peut facilement persuader un client tout aussi actif et décidé à acheter. Cependant, un acheteur timide préférera un cadre plus tranquille, d’où l’importance de mettre en place une approche individuelle. En gros, peu importe le type de client, le commercial doit être en mesure de parler sa langue et de découvrir ses besoins pour pouvoir vendre le bien ou le service en question.

 

Les différents types de clients

 

Il existe deux approches principales de la typologie des clients. La première est l’approche classique, dans laquelle les exigences en matière de produits et de services sont classées en différents types. La seconde est l’approche moderne, qui se concentre davantage sur le comportement et la psychologie des clients.

Par ailleurs, certaines entreprises se basent sur le modèle DISC ou encore le modèle SONCAS pour déterminer les types de clients qu’on rencontre le plus souvent lors d’une prospection commerciale. Certains clients auront des caractéristiques similaires, tandis que d’autres, de par leurs réactions, auront des caractéristiques totalement divergentes.

 

1. Le client despote autoritaire

 

En parlant de classification comportementale, il y a le fameux client despote. On dit souvent que le client est roi, mais ce type de client, disons-le, prend ses privilèges un peu trop à cœur.

En matière de typologie client, ceux qu’on appelle clients despotes sont généralement ceux qui ont un comportement plus ou moins hostile, irascible et nerveux. Non pas que ce type de client soit méchant en soi, mais ils sont persuadés d’avoir tous les droits sur vous et d’avoir raison sur tout.

Donc, pour les petites remarques, on repassera. Si votre entreprise fait des affaires avec des appels chauds/froids, ce n’est pas votre type de client idéal. Communiquer avec un client autoritaire est habituellement difficile, même pour les maîtres de la vente.

 

Quelles méthodes pour travailler avec ce type de client autoritaire ?

 

Pour ce type de client, vous aurez besoin de self control. En effet, avec une clientèle de ce genre, les qualités clés requises demeurent la patience, la flexibilité et surtout énormément de créativité.

La chose la plus importante est d’écouter le client avant quoi que ce soit. N’utilisez que la méthode de l’écoute passive, cela évitera les problèmes de communication et d’entrer en conflit. Une fois toutes ces remarques achevées, vous commencerez à lui parler pour pouvoir argumenter et vendre votre produit ou service.

N’hésitez pas à démontrer immédiatement au client que vous êtes d’accord avec lui sur une question particulière. Aussi, gardez votre sang-froid même si le client insulte injustement le vendeur ou parle négativement du produit/service de l’entreprise, montrez votre souplesse de caractère et essayez d’aplanir tout conflit qui pourrait survenir.

Par exemple, si le client déclare qu’il n’y a qu’un idiot qui achètera votre produit à un tel prix (eh oui, ce genre de remarque arrive beaucoup plus souvent qu’on ne le pense), l’erreur à ne surtout pas commettre est de vous taire.

Alors, ne laissez surtout pas un blanc pour montrer que la remarque est déplacée ou que cela vous dérange. L’acte à poser face à ce type de client est de rebondir subtilement au bon moment et de justifier le prix que vous avez demandé. Ne donnez donc, dans ce cas de figure, que des arguments rationnels qui reflètent la valeur fonctionnelle du produit ou du service.

 

2. Le type de client indécis

 

En typologie client, le type indécis est représenté par les prospects ou acheteurs potentiels qui ne savent pas ce qu’ils veulent. Ils parcourent un produit à un autre et ne parviennent pas à se décider pour un achat.

Attention, le type indécis ne doit en aucun cas être confondu avec le type de client qu’on appelle émotionnel.

Les caractéristiques de ces deux types de clients sont assez similaires, mais quand même différentes. Le profil émotionnel prend des décisions en fonction de ses propres sentiments et émotions mais peut changer d’avis plusieurs fois de suite.

Les personnes de ce type sont souvent impulsives, créatives et plus ou moins superstitieuses. Ce type de client suit sa petite étoile et peu importe la qualité de votre produit, si sa voix intérieure ne lui dit pas d’acheter, il ne le fera jamais.

À l’opposé, bien qu’il soit « hésitant », le type de client indécis sait, cependant, pourquoi il a besoin d’un produit en particulier. Mais c’est l’action de choisir une bonne fois pour toutes qui s’avère être un véritable supplice, malgré sa volonté d’acheter.

Et c’est sur cet aspect que vous devez vous concentrer lorsque vous travaillez avec ce type de client.

 

Comment gérer un client indécis ?

 

Les qualités principales à avoir en tant que commercial pour cette typologie client sont la confiance et l’assertivité. Oui, dans tous les cas de vente, un bon vendeur doit faire preuve d’une très bonne confiance en soi. Mais c’est exacerbé pour ce type de client car la moindre hésitation de la part du vendeur peut s’avérer extrêmement fatale.

Déjà que le client lui-même est réticent, il ne faudrait pas non plus accroître ses incertitudes.

Aussi, vous devez être suffisamment assertif pour placer le client dans un cadre qui amène à la prise de décision. Pour cela, il est nécessaire d’identifier le problème ou bien le détail qui l’empêche de se décider en lui posant des questions suggestives.

Après avoir déterminé le type de besoin de ce type de clientèle, il suffit au vendeur de présenter correctement son produit. Pensez à la valeur du produit pour le client et décrivez les caractéristiques du produit qui permettront de résoudre le problème de l’acheteur.

Une autre manière de gérer un client indécis est l’examen par une figure d’autorité. Il est bon, bien sûr, de savoir qui est la figure d’autorité du client. C’est pourquoi certaines entreprises n’hésitent pas à mettre en évidence les commentaires et avis positifs des clients « existants » pour influencer et pousser les indécis à se décider.

 

3. Le client bavard

 

Le nom parle de lui-même. Lors de la prospection ou de la vente, ce type de client devient un vrai moulin à paroles. Le type bavard est un extraverti bon vivant, ouvert d’esprit et assez facile à vivre.

Cette typologie client est l’une des plus facile à traiter pour un commercial. Mais attention, vous n’êtes pas là pour raconter votre vie. Par conséquent, ce genre de client ne devrait pas être autorisé à divaguer. Les mots ne doivent en aucun cas dépasser vos intérêts ou les intérêts de votre entreprise. Comment gérer cette typologie client ?

Pour vendre quelque chose à ce type de client, utilisez la méthode de vente active. Souriez, plaisantez, entretenez le dialogue, mais n’oubliez pas vos objectifs.

Pour cela, posez des questions précises (par exemple, « Pour le sujet qui nous concerne qu’avez-vous essayé avant de me rencontrer ? « ) afin de ne pas vous écarter de l’objet de la conversation.

En résumé, avec le client bavard, essayez de rendre la conversation plus spécifique. Posez des questions ouvertes, menez la conversation et prenez les devants.

Il est important de ne pas trop brusquer cette typologie client. En effet, lorsque vous voudrez parler brutalement affaires, vous risquez de voir le client bon enfant se transformer en client colérique et avare de mots et d’argent.

 

4. Le type silencieux et impassible

 

Ce type de client est diamétralement opposé au précédent. Les traits de caractère sont peu attrayants, prudents, fermés d’esprit. Le client silencieux est connu pour être le type de client le plus difficile à comprendre.

La raison en est qu’il n’a pas toujours les mêmes besoins que ses homologues. Il peut avoir des désirs et des attentes différents, voire des comportements et des préférences spécifiques.

Cependant, le principal problème est qu’il n’exprime en rien ce qu’il ressent. Eh oui, assez difficile de donner des arguments quand on ne sait pas si ce que l’on propose plaît ou déplaît à l’acheteur potentiel en question.

 

Techniques et astuces pour gérer un client silencieux

 

Il se peut que le client ne sache même pas ce que vous êtes en train de dire ou pourquoi c’est important pour lui jusqu’à ce que vous lui montriez comment votre produit ou service peut améliorer sa vie.

Si vous souhaitez obtenir davantage de ce type d’acheteur potentiel, assurez-vous de fournir une valeur ajoutée supérieure à celle de la concurrence.

Cela signifie qu’il faut offrir plus qu’un simple produit ou service. Il faut aussi être capable d’offrir quelque chose d’unique que personne d’autre n’a sur le marché : une expérience client différenciante. Parlez en détail des caractéristiques et bénéfices exclusifs du produit, adoptez un comportement amical, posez des questions ouvertes et ne précipitez pas la réponse de l’acheteur.

En procédant ainsi, vous parviendrez à susciter la curiosité de cette typologie client autour de votre produit ou service. Ce qui est un grand pas qui peut conduire le client silencieux à l’achat ou à la signature du contrat.

 

5. Le client savant

 

Ce type de client est convaincu de tout savoir à 100 %. Les « je sais tout » sont toujours prêts à donner une réponse à n’importe quelle question et croient donc connaître le produit mieux que le vendeur. En tant que commercial, cette attitude venant du client peut rapidement vous faire perdre vos moyens.

Néanmoins, avec cette typologie client, vous pouvez vendre plus facilement que vous ne pouvez le penser. Mais comment faire et quelles méthodes de vente adopter face à ce type de prospect ?

 

Comment travailler avec le client savant ?

 

La meilleure stratégie pour traiter avec ce type de client est de jouer le jeu. Admirez ses connaissances, ce qui l’amènera à vous appréciez davantage et probablement à faire un achat.

De ce fait, laissez au client faire le plus difficile et résumer votre travail à un simple bon sens. En résumé, prononcez des phrases qui mettent en exergue l’évidence de vos propos, compte tenu de ses connaissances.

Lorsque vous parlez du produit, commencez votre discours par «comme vous le savez», «comme vous le savez certainement», « vu votre expérience »…

Pendant votre conversation téléphonique ou physique, invitez-le à faire le choix lui-même. Positionnez-vous comme un expert, demandez son avis, demandez des conseils et posez des questions pour le faire avancer par la force de la cohérence avec ses propos.

 

6. Le client analyste extrêmement méfiant

 

Ce type de client est rationnel et ne prend une décision qu’après avoir soigneusement pesé le pour et le contre. Trop critique et donc indécise, cette typologie client cherche des preuves sur tout ce que vous direz et prononcerez.

Par ailleurs, l’analyste se concentre sur la collecte d’informations sur le produit et est catégorique dans son raisonnement. Il ne prend note que des arguments raisonnables et sensés.

 

Méthodes pour travailler avec ce type de client

 

Le bluff ou la magnificence exagérée de votre produit n’aura aucun effet sur la décision d’achat de cette typologie client. Alors inutile d’en faire trop.

Les clients analyseurs sont importants pour le prix, compte tenu des recherches qu’ils effectuent. Si vous êtes persuadés d’avoir le bon produit au meilleur prix, ce genre de client fera votre affaire.

Cependant, s’ils comprennent qu’un produit similaire peut être acheté moins cher chez un concurrent, ils iront l’acheter chez lui.

Lorsque vous traitez avec un tel consommateur, essayez de décrire le produit de manière aussi détaillée que possible. Donnez les raisons pour lesquelles il est meilleur que ce qu’ils utilisent actuellement.

Posez-leur plus de questions et évitez l’envie de leur mettre la pression ou de faire un closing brutal. En outre, ne le poussez pas à prendre une décision ; attirez simplement son attention sur les avantages évidents de l’achat de votre produit par rapport à l’option équivalente d’une autre marque.

 

7. Le client grincheux et éternel insatisfait

 

Le client grincheux est le type qui a un problème et qui ne veut pas l’entendre. Il est perpétuellement mécontent, peu sûr de lui, méfiant et souvent critique. Ce type remet absolument tout en question et est incessamment insatisfait des réalités.

Le type de client grincheux parait difficile à gérer, car il a une façon très spécifique de traiter les problèmes et ses attentes sont élevées.

C’est la personne qui vous dira « Je ne suis pas satisfait de votre service » ou « Votre produit est nul ». Et les personnes travaillant en service clientèle ont couramment affaire avec ce genre de clientèle.

 

Comment travailler avec le type de client grincheux ?

 

Gérer un client grincheux et mécontent requiert une certaine conciliation. Écoutez-le attentivement et identifiez ce dont il a besoin ; dites-lui que vous comprenez son problème et que vous savez comment le résoudre.

Les clients grincheux sont généralement très exigeants, ce qui signifie qu’ils veulent tout, maintenant, hier et au prix le plus bas possible.

La meilleure manière de traiter un client grincheux est de faire preuve de patience, de compréhension et d’empathie. Ceci contribuera à renforcer la relation entre vous et votre client.

 

8. Le client conservateur loyaliste

 

Ce type de client est persuadé que tout est bien tel quel et qu’il n’y a rien à changer. Ils ont peur de tout type de changement. Il pense que les changements n’engendrent que des problèmes.

Le client conservateur est le type rétrograde et vieux jeu.

Par exemple, ces typologies clients préfèrent les vieilles voitures et ont un facteur de nostalgie qui les pousse à conduire un véhicule plus ancien que ce qui est considéré comme « nouveau » aujourd’hui.

Mais cela ne s’arrête pas là !

Le client conservateur peut s’attacher à une marque, tout simplement parce qu’il a l’habitude d’utiliser les produits de cette marque. Et même si le produit ne convient plus à ses attentes, il trouvera le moyen de rester fidèle à cette marque, car cette typologie client a tout simplement horreur du changement.

Généralement, ces types d’acheteurs potentiels ont également tendance à être plus économes parce que pour eux tout changement peut amener à effectuer des dépenses supplémentaires.

 

Comment se comporter avec un client conservateur ?

 

Pour ce type de client, vous pouvez attirer leur attention sur le bon impact que pourra avoir le produit en vente sur leur vie. Vous pouvez de plus leur proposer d’imaginer les conséquences négatives qui pourraient survenir s’ils ne font pas de changement maintenant.

Pour donner plus de poids à votre argumentaire commercial, vous pouvez expliquer comment votre produit contribue à résoudre les problèmes des clients et pourquoi il vaut la peine de l’acheter présentement plutôt que plus tard.

Les références aux autorités publiques et aux personnes célèbres sont une technique de vente efficace dans ce cas. Notez qu’une fois après avoir réussi à faire acheter votre produit au client conservateur, il deviendra fidèle à votre entreprise.

 

9. Le client compréhensif et qui sait ce qu’il veut

 

Cette typologie client est assez conciliante. Discret, il ne dresse aucune barrière lors de la conversation. Contrairement au type indécis, ce profil de client se laisse facilement convaincre.

Ce type de clientèle est orienté vers un objectif et sait exactement ce dont il a besoin. S’il a décidé d’acheter un produit, il l’achètera quoiqu’il arrive. Pour un produit qui lui plaît, il est prêt à payer n’importe quel montant.

 

Comment gérer cette typologie client ?

 

Travailler avec ce type d’acheteur est probablement beaucoup plus facile. En effet, c’est un plaisir de traiter avec ce type de client. Il parle d’une manière professionnelle, veut voir les avantages du produit ou des services qui font l’objet de votre mail ou de votre appel.

Bien sûr, vous devez garder à l’esprit que s’il trouve plus d’avantages dans l’offre d’un concurrent, il peut vous refuser. Avec une telle personne, vous devez avant tout être sincère et précis.

Point besoin d’un long argumentaire de vente, dès que le produit convient à ses exigences, il achètera à coup sûr.

En général, le statut social de ce type de client est souvent assez élevé, raison pour laquelle cette typologie client est assez rare à trouver lors des prospections commerciales. Une fois que vous réussissez à avoir entre vos mains un tel client, n’hésitez donc pas à mettre en exergue toutes les offres qui, de près ou de loin, ont attrait au produit que vous proposez. Vous pourrez atteindre plus que l’objectif de vente initial.

 

10. Le client opportuniste

 

Vous connaissez le type de client opportuniste. Vous les avez certainement vus dans votre secteur d’activité. Cette typologie client cherche toujours un moyen d’obtenir ce qu’elle veut, alors que vous essayez de lui offrir une expérience supérieure à la norme.

Ce qui l’intéresse c’est de faire de bonnes affaires.

Par exemple, ce sont ces clients qui vous abandonnent s’il y a quelque chose de mieux, même si cela signifie trouver un nouveau fournisseur.

Vous devez savoir que ce type de client est susceptible d’aller voir ailleurs si vous imposez trop de restrictions à ses décisions d’achat à un moment donné.

Par exemple, il peut vous lâcher lorsque pour une raison quelconque vous lui refusez une réduction ou une remise.

 

Comment se comporter avec le client opportuniste pour le fidéliser ?

 

L’opportuniste est un type de client avec lequel il peut être difficile de traiter. En effet, il est difficile de le prévoir et de le gérer. Vous ne savez pas comment il va réagir jusqu’à ce qu’il fasse quelque chose d’inattendu.

En conséquence, la première chose que vous devez faire lorsque vous traitez avec un client opportuniste est d’établir une relation de confiance. Vous devez créer une relation avec cette personne, puis lui donner ce dont elle a besoin sans lui donner l’impression que vous lui vendez quelque chose.

Aussi, il est important que votre produit ou service soit pertinent par rapport à ses problèmes de vie, mais aussi qu’il contribue à résoudre ces problèmes pour de bon.

Par exemple, si le prospect a l’ambition de créer sa propre entreprise, mais qu’elle n’a pas d’argent de côté pour l’ensemble des frais de démarrage, il est essentiel que votre produit ou service l’aide à surmonter ce problème directement ou par une économie d’échelle afin qu’elle puisse réussir à créer sa propre entreprise. Une pierre deux coups comme on dit !

 

Typologie client : les types de clients difficiles à gérer

 

Pour qu’une vente soit conclue dans les meilleures conditions possibles, un bon commercial se doit de fournir plusieurs efforts et d’avoir plusieurs qualités. Cependant, il arrive que le temps donné au client et les efforts fournis ne conduisent pas le client à acheter.

Cela peut être tout à fait décevant, mais malheureusement, certaines typologies clients n’ont pas l’intention d’acheter ou de conclure un accord avec vous dès le départ.

Voici les types de clients difficiles à gérer avec lesquels il ne vaut peut-être pas traiter des affaires :

 

Le client agresseur

 

Ce type de client s’efforce de montrer sa supériorité en toute chose. Sa réaction est difficile à prévoir, et s’il est sûr d’avoir raison, il est impossible de le faire changer d’avis. Seuls des managers expérimentés et patients peuvent travailler efficacement avec de tels clients et seulement si l’agresseur est à ce moment-là disposé à acheter.

 

Les égocentriques

 

Ce type de clientèle est facile à reconnaître dans un dialogue. Le client essaie de faire dévier la conversation sur sa propre personnalité, de parler de ses succès et de ses expériences personnelles. Bref, un frimeur. Un tel acheteur a besoin d’attention et de reconnaissance, et pas nécessairement de votre produit.

 

Le client critiqueur

 

Cette typologie client signalera les défauts du produit avant même que la présentation ne soit terminée. S’il n’y trouve aucune faille, il fera des suggestions concernant la politique de prix ou même sur la manière de faire votre travail.

Finalement, s’il accepte l’offre, ce sera à ses propres conditions, souvent inacceptables pour le vendeur.

 

Il convient, toutefois, de noter que contrairement à ce que certains vendeurs disent il n’y a pas de bons ou de mauvais clients. Chaque personne étant unique en son genre, en tant que commercial ou marketeur, vous devez être en mesure de gérer tous les types de clients.

L’expérience nous montre que celui qui apparaissait au début comme un prospect grincheux peut en fin de compte se convertir en client.

D’un autre côté, celui qui apparaissait comme un client bavard et ouvert d’esprit peut finalement vous faire perdre beaucoup de temps, et ce, sans avoir acheté votre produit.

Ainsi, il est important de ne tomber dans le piège de la classification des clients en bons ou mauvais selon des a priori et des préjugés…

 

Typologie client : Les approches célèbres pour segmenter les clients en différents types

 

Plus haut, nous évoquions les approches pour scinder la clientèle en petits groupes. On note en ce sens :

 

Le modèle ou l’approche SONCAS

 

Le modèle français SONCAS est l’une des techniques les plus efficaces pour identifier les besoins des clients. Elle identifie les motivations latentes du client et se concentre sur elles. Le modèle SONCAS est une typologie de la clientèle qui décrit les clients en fonction de leurs leurs motivations et de leurs besoins.

Cette typologie divise les clients en 6 groupes en fonction de leur besoin dominant :

  • S : Sécurité
  • O : Orgueil
  • N : Nouveauté
  • C : Confort
  • A : Argent
  • S : Sympathie

 

Le modèle SONCAS comporte cinq dimensions :

  1. La motivation : Cette dimension décrit les facteurs internes qui incitent les clients à acheter chez vous.
  2. Comportement : Cette dimension décrit les facteurs externes qui influencent les décisions d’achat de vos clients.
  3. Besoins : Ce paramètre identifie ce que vos clients recherchent lorsqu’ils décident d’acheter chez vous.
  4. Valeur : Ce paramètre décrit comment votre produit répond ou dépasse les besoins et les attentes de valeur de vos clients.
  5. Confiance : Cette dimension évalue si vos clients vous font confiance et se sentent à l’aise pour faire du business avec vous.

 

Chaque domaine peut être divisé en sous-catégories en fonction de la façon dont ils sont liés les uns aux autres. Par exemple, si une personne recherche un produit ou un service, elle s’intéressera généralement aux avantages et aux coûts qui y sont associés, ainsi qu’à ses besoins pour ce produit ou ce service.

 

Le modèle DISC pour 4 types de clientèle

 

La classification DISC ou Rouge-Jaune-Vert-Bleu est l’outil d’évaluation de la personnalité le plus populaire en marketing. Plus de 70 % des entreprises de renommée utilisent cette méthode des couleurs pour établir une typologie client pertinente.

Cette typologie divise les clients en 4 groupes en fonction de leurs comportements :

  • D : Dominant, assimilé à la couleur rouge. Ce type de clientèle possède un leadership affirmé et aime aller droit au but.
  • I : Influent, assimilé à la couleur jaune. Ces types de clientèle laissent une grande place à l’affect.
  • S : Stable, assimilé à la couleur verte. Cette typologie de clientèle analyse tout et ont besoin de tous les détails.
  • C : Conforme, assimilé à la couleur bleue. Ce type de clients est procédurier et a besoin de preuves.

Le modèle DISC est un moyen de comprendre le comportement d’achat et de mieux gérer la relation clients. Il comporte quatre catégories différentes de clients, chacune ayant ses propres traits de personnalité.

Cliquez ici pour en savoir plus sur la méthode DISC >>

 

Conclusion

 

Comme vous pouvez le constater, il existe un large éventail de types de clients. Aussi, la principale raison de l’échec de la plupart des entreprises est le manque de compréhension des besoins et des désirs de leurs clients.

Les entreprises qui agissent sans considérer les différents types de clientèles vont droit dans le mur par les temps qui viennent.

En connaissant la typologie de votre clientèle, vous pourrez adapter votre stratégie, vos actions marketing et commerciales à votre public. Il s’agit de savoir qui vous ciblez, ce qu’ils attendent de votre produit / service, et d’adapter votre stratégie commerciale…

les couleurs dans la vente

La concurrence dans le domaine du commerce en ligne ou physique est devenue vraiment rude. Pour ce faire, les responsables du marketing déploient toutes leurs ressources pour atteindre leurs objectifs. Parmi les cartes que doivent jouer ces derniers, la couleur occupe une place très importante dans les ventes. Savoir bien utiliser les différentes couleurs dans la vente et le marketing peut grandement impacter les chiffres d’affaires.

Les couleurs : des alliées inestimables en marketing et vente

 

Avoir de bons produits avec les meilleurs services qui soient n’est pas suffisant pour augmenter sa clientèle et faire face aux nombreux concurrents. En effet, vous avez beau avoir les meilleurs produits sur le marché, vous devez vous faire connaître.

Et pour y arriver, vous devez vous démarquer de la concurrence en affirmant votre identité.

La couleur est une arme irremplaçable dans l’identité d’une marque. Que ce soit pour un logo, CTA, bannière, panier, ou footer, les couleurs doivent être choisies minutieusement. C’est donc un critère d’une grande importance puisque cela influence le choix des consommateurs.

 

Les couleurs et les mots sont les principales armes du marketing et de la vente

Ces deux éléments vont servir en quelque sorte à jouer, voire à influencer la psychologie des potentiels consommateurs pour affecter consciemment ou inconsciemment leurs habitudes d’achat. La couleur est le meilleur moyen de rester ancré dans la mémoire des consommateurs et ainsi les rendre fidèles.

Sachez que si beaucoup de personnes pensent que c’est le nom qui est la première pièce d’identité d’une marque, ce n’est pas toujours le cas.

C’est la couleur qui la représente qui fait sa première identité. Dès que l’on parle d’une marque, on pense automatiquement à son logo. De la même manière, les couleurs permettent aux acheteurs de repérer les produits des marques qu’ils affectionnent parmi les nombreuses marques qui s’offrent à eux.

Faire le meilleur choix en fonction de l’activité de l’entreprise

 

Comme expliqué précédemment, bien utiliser les couleurs dans la vente peut inciter les consommateurs à acheter un produit spécifique plutôt qu’un autre. Voyons donc quelle couleur utiliser pour vendre un produit bien précis.

Sachez que le but est d’attirer des consommateurs bien spécifiques pour des produits tout autant spécifiques, il ne suffit donc pas d’utiliser des couleurs très vives choisies au hasard. Chaque couleur envoie un message et une émotion bien précise.

Top 5 des couleurs qui font le plus vendre

 

Rouge

La couleur rouge est une couleur mondialement connue pour attirer l’attention, voire tape-à-l’œil, c’est d’ailleurs pour cette raison que l’on utilise si souvent cette couleur lorsque l’on veut avertir ou inciter des personnes à faire quelque chose, à passer à l’action.

Si vous voulez inspirer l’énergie, les émotions fortes, la passion et l’intensité, le rouge est la couleur qu’il faut !

Le rouge crée aussi un sentiment d’urgence chez l’être humain. On retrouve cela sur les sorties d’urgence, les boutons d’urgence, les feux de circulation… qui sont tous rouges.

Cette couleur est donc idéale pour les achats impulsifs, mais aussi pour stimuler l’appétit.

Par exemple, pour les achats impulsifs, les pancartes de soldes sont en rouge, afin d’alerter les potentiels clients. Les marques qui vendent de la nourriture ont beaucoup de rouge dans leurs insignes, comme McDonald’s, Lay’s, et Kellogg’s.

 

Jaune

Le jaune est une couleur qui suscite la gaieté et la joie à l’état pur. Cette couleur renvoie le message de la positivité dans l’environnement dans lequel il se trouve. À part ce jour, la couleur jaune titille la curiosité et créer l’intérêt chez une personne.

Le Jaune est la couleur recommandée pour la vente de produits destinés aux plus petits, que ce soit des vêtements ou des jouets.

Les entreprises qui produisent des produits relatifs aux aliments, à l’énergie et à l’intelligence devront aussi utiliser cette couleur, car elle stimule les processus mentaux ainsi que le système nerveux.

 

Bleu

La couleur tant appréciée chez les femmes comme chez les hommes est une couleur qui inspire la confiance, la paix, la sérénité et le calme, car elle fait tout de suite penser à l’eau et au ciel.

Elle est également considérée comme invasive.

Les secteurs qui utilisent le plus cette couleur dans la vente et le marketing sont le high-tech, les entreprises de transactions monétaires, le transport, le voyage, et tous les autres qui requièrent une grande confiance.

 

Vert

Dès que l’on voit du vert, on pense immédiatement à la nature, l’harmonie, le calme, la croissance, la jeunesse éternelle, la tranquillité et la richesse.

C’est la couleur parfaite des commerçants de produits bio et de l’environnement, dans le secteur de l’énergie, qui veulent mettre en avant la stabilité, la croissance, la fraîcheur, la relaxation et l’honnêteté.

 

Orange

L’orange est la couleur de la vitalité, de la jeunesse, de l’enthousiasme, de l’amitié, de l’ambition et l’urgence avec moins d’agressivité que le rouge.

C’est une couleur vivement recommandée pour les entreprises qui font preuve de créativité et le partage de l’énergie positive. Il en va de même pour le domaine de la santé et de la technologie.

L’orange a pour cible les consommateurs jeunes.

Pour conclure

 

Vous savez à présent comment utiliser les couleurs dans la vente et sur des supports marketing. Les couleurs sont cruciales que ce soit dans un magasin physique ou sur un site Internet. Bien les utiliser vous assurera de capter l’attention des clients et d’augmenter votre taux de conversion.

améliorer sa mémoire

Comment améliorer sa mémoire pour être capable de retenir les informations clés en entretien de vente ? Retenir les informations stratégiques, et les réutiliser au bon moment pour déclencher l’achat du prospect, c’est un véritable facteur clé de succès pour vendre efficacement !

Il peut basiquement s’agir des noms, prénoms, fonctions et rôles des différents interlocuteurs. Mais pour aller plus loin, ce qu’il vous faut absolument découvrir et retenir ce sont les attentes, les différents besoins, les motivations SONCAS et les douleurs de vos prospects et clients. Ce sont ces différentes informations ainsi que leur niveau d’importance qui le pousseront à acheter vos produits et services en temps voulu !

Or, on a parfois tendance à laisser filer ces informations stratégiques qui sont représentées par un mot, une phrase …


Comment améliorer sa mémoire et retenir les informations en entretien de vente ?


Bonjour et bienvenue sur Technique de Vente. Pour répondre à cette problématique aujourd’hui  j’ai le plaisir d’accueillir Vincent Delourmel, mnémoniste, auteur et conférencier. Vincent, peux-tu nous expliquer ce que c’est qu’un mnémoniste avant de commencer ?


Alors bonjour Victor, et bonjour à tous. Un mnémoniste c’est un artiste de la mémoire. Ca vient du mot mnémosyne, c’est une thèse grecque qui a donné le mot  « mémoire »  et mnémotechnique. Et un mnémoniste, c’est plutôt  quelqu’un  aujourd’hui qui est dans music-hall, qui fait du spectacle, et moi je fais du spectacle.

Mon job à la base c’était d’étonner un public  avec des numéros de mémoire prodigieuse. Et avec le temps, je me suis amusé à m’intéresser non plus à l’art de mémoire, mais aussi à la science de la mémoire. Mais j’ai gardé le mot, le terme en tout cas mnémoniste , mnémoniste comme mnémotechnique.


Comment marche la mémoire et la rétention d’informations ?


Dans la vente, il y a de nombreuses occasions ou en fait, on a du mal à se souvenir des informations clés. Parfois, on ne peut pas tout retenir en rendez-vous commercial, suivant le nombre d’interlocuteurs et suivant la quantité d’informations reçues. Est-ce que tu aurais des conseils pratico-pratiques à nous donner pour arriver à améliorer sa capacité à retenir l’information ?


Eh bien déjà la première chose si tu veux, c’est de bien comprendre comment ça marche la mémoire. On a souvent tendance à un petit peu idolâtrer, idéaliser cette capacité de mémoire.

On sait aujourd’hui que contrairement à ce que l’on peut avoir comme impression, par rapport à ce que l’on a vécu quand on était plus jeune, on a peut-être l’impression qu’en étant plus jeune on mémorisait mieux. Ce n’est pas tout à fait vrai… pourquoi ?

C’est juste que quand on était jeune, d’abord on était beaucoup plus entraîné parce qu’on ne faisait que ça. Et ensuite on avait des méthodes, de vraies méthodes.


1. L’intention : déclencher l’envie de retenir l’information


Les méthodes, c’était souvent prendre des notes. C’était de réviser, c’était de réactiver… ce genre de choses. Et la mémoire elle fonctionne plutôt comme ça. Donc si tu veux au départ, le premier vrai conseil que je donne aux gens, c’est déjà de ne pas rester en mode automatique.

C’est de mettre en place une stratégie basée sur l’intention d’améliorer sa mémoire. C’est d’être dans la prospective, dans l’anticipation, et de se dire que lorsqu’on veut retenir quelque chose il faut déjà déclencher l’envie de mémoriser les informations.

Parce que ça ne va pas se retenir tout seul.


2. L’attention consciente permet d’améliorer sa mémoire


Quand on fait les tests avec les gens : tu leur mets en face une image par exemple, et tu ne leur dis rien… Tu leur montre une image pendant 30 secondes, tu ne leur dis rien, puis tu leur poses ensuite quelques questions sur l’image.

Ils vont répondre souvent à côté de la plaque.

Si en amont tu dis : « regardez bien l’image, je vais vous poser dix questions précises sur l’image». Donc là, tu déclenches leur intention. Ils vont donc naturellement engager leur attention, leur concentration, et ils vont anticiper les questions qu’on va mettre en place.

Quand on leur pose des questions, en règle générale ils répondent, peut-être pas à tout, mais à une grande partie des questions.

Alors que dans le premier groupe ils ne le faisaient pas. Donc l’attention peut déjà optimiser d’environ 50 % l’action de retenir l’information.


3. Être dans l’instant présent et se concentrer sur les informations que l’on entend


Ok, donc est ce qu’il ne faudrait pas, tout simplement, être dans l’instant présent ? Parce que nous sommes tellement concentrés sur nos objectifs, sur ce que l’on va dire, sur nos arguments de vente et par conséquent, on n’est pas tellement concentrés sur la personne en face, et on n’écoute pas les informations…


Tu as raison en fait, puisque c’est l’un des grands problèmes de la mémoire, c’est que le rôle de ta mémoire, c’est plutôt de vivre l’instant présent sans y penser.


Quelles sont les 2 formes de mémoires ?


On va distinguer 2 formes de mémoires :

  • Une mémoire dite de travail, qui sert à travailler, qui est plutôt immédiate.
  • Une mémoire à plus long terme qui stocke des connaissances des souvenirs anciens.

En gros, si tu veux pour faire simple, le rôle de la mémoire c’est de capter l’environnement, de comparer ce que tu perçois avec ce que tu connais par cœur (ce que tu as stocké dans ta mémoire à long terme) et d’interagir directement.

Et quand tu penses à tes objectifs commerciaux ou à ton argumentaire de vente au lieu de te concentrer sur ton client, tu divises ton attention. Et dès lors que tu divises cette attention, tu deviens forcément moins efficace.

Donc l’une des solutions évidemment, c’est que cet argumentaire de vente, il faut peut-être déjà bien le posséder avant de vouloir faire autre chose…

Car, c’est compliqué de faire deux choses à la fois pour la mémoire de travail parce qu’elle est naturellement limitée.


OK, d’où l’intérêt d’être bien préparé avant d’avoir un rendez-vous commercial ?  


Ca d’une part, et puis d’avoir en place des stratégies qui fonctionnent. Parce que ces stratégies, c’est pareil, dans l’idée, il faut que tu puisses les mobiliser sans trop d’effort. Ce qui veut dire qu’il y a des habitudes qu’il faut mettre en place pour améliorer sa mémoire.

Maintenant, cette habitude de l’intention par exemple, moi, quand j’ai des cocktails ou ce genre de choses, ça m’est arrivé de retenir jusqu’à 100 prénoms dans la soirée, et de dire au revoir à tout le monde à la fin.


Comment retenir les prénoms facilement ?


La seule vraie stratégie au départ pour retenir les prénoms, c’est d’anticiper le fait que je leur dis au revoir à la fin. Donc je prends peu de personnes : trois ou quatre personnes au départ. Je prends leurs prénoms, et je m’amuse à les répéter mentalement, tu vois comme ça, en leur parlant je peux à un moment donné réutiliser leurs prénoms par exemple. Et ensuite, je laisse tomber, je vais passer à l’autre groupe, etc.

Et si tu veux, de cette manière on va construire un souvenir. Ce qui veut dire que la mémoire finalement c’est un processus de construction. Comme si tu crées une petite maison brique par brique…

Et ça ne sert à rien d’aller trop vite. Ca ne sert à rien d’en faire trop, d’avoir trop d’informations d’un seul coup. Pourquoi ?

Parce que cette fameuse mémoire de travail, qui est le premier rempart pour aller vers une mémoire à long terme, elle ne sera pas capable de gérer trop d’informations !


1. Prendre le temps de retenir et mémoriser une information après l’autre


D’accord, si je résume, il faut bien prendre le temps d’imprégner les informations les unes après les autres ?


Alors, quand je dis bien prendre le temps, ce n’est pas non plus une heure… il faut prendre le temps suffisant !

Je prends un exemple tout bête. Quand tu rentres chez toi, et que tu es dérangé par un coup de téléphone au moment où tu rentres. Tu déposes les clés n’importe où, et tu vas répondre au téléphone. Lorsque tu vas raccrocher le téléphone, les clés tu les as déjà oubliées.

Le lendemain, quand tu vas chercher tes clés, tu vas dire : où est-ce que j’ai mis les clés ? Et tu vas perdre 1/4h à chercher partout !

Alors que si en rentrant tu jettes tes clés comme tu le fais. Mais que tu t’arrêtes 2 secondes juste pour fixer l’image de la clé là où elle est, c’est que deux secondes, et qu’ensuite tu ailles répondre au téléphone, tu vas sans doute à ce moment précis oublier tes clés.

Mais le lendemain matin quand tu vas les chercher tu vas forcément faire la démarche inverse. Et tu vas te rappeler de cette démarche ou tu t’es arrêté deux secondes, donc là quand on dit prendre du temps ce n’est pas forcément non plus une heure.

Pour chaque information à retenir qui est importante pour toi, c’est peut-être juste quelques secondes de plus…


2. Maintenir l’information active dans la mémoire


Pour bien maintenir l’information, parce que c’est plutôt ça le rôle de la mémoire, il faut maintenir l’information active !

On parle souvent d’ailleurs d’image mentale, donc l’idée c’est aussi d’associer des images à des moments ou bien à des informations clés pour arriver à mieux les retenir. L’association d’idées peut jouer un rôle important dans la rétention de l’information.


Formation pour améliorer sa mémoire


Super ! Tu nous as livré quelques clés pratico-pratiques. Pour ceux qui souhaitent aller plus loin tu as également une formation, il me semble, pour améliorer sa mémoire et mieux retenir l’information… est-ce que tu peux nous en parler ?


Alors en fait, j’ai eu plusieurs modules qui constituent un parcours. Et ce que je fais souvent, je les assemble pour les adapter à des profils. Donc effectivement, j’ai des parcours adaptés, notamment par rapport à ton public : vendeur, commercial, dirigeant, entrepreneur, etc.

Donc, c’est un parcours qui va déjà apprendre à mettre en œuvre une stratégie de mémorisation en 5 étapes.

  • Cette première partie consiste à mettre de l’intention. Et, il y a différentes étapes qu’on va expérimenter sous forme de vidéos.
  • Une seconde étape où l’on va travailler sur l’attention et la concentration, la sienne, mais également pour maintenir l’attention du prospect ou du client, des fois ça peut être utile.

C’est aussi une façon de démystifier la mémoire en tant que telle. Parce que par exemple, il y a des gens qui rêverait de ne plus jamais prendre des notes. Bon, la vérité c’est que parfois il faut savoir prendre des notes, et il faut savoir retenir quand on n’a pas de quoi prendre des notes…

Par contre, il faut savoir prendre des notes quand on peut le faire et quand ça peut-être utile. Donc c’est toujours pareil, il faut en général éviter de refouler les progrès qu’on a pu faire, donc, des fois ça peut être utile.

  • Une troisième étape qui va plutôt être sur la mnémotechnique, donc là on va plutôt s’amuser à travailler sur des processus qui nous permettent notamment de gérer des idées clés, des mots clés, des images clés qui vont favoriser surtout le rappel. Parce que parfois on a besoin de se rappeler de choses pour un discours, pour un argumentaire de vente, pour un visage, pour tout ce genre de choses…

Je vais aussi ajouter une vidéo sur la gestion des noms, des visages, et des prénoms avec un tout un petit logiciel aussi. Un logiciel pour s’entrainer avec des banques de données de visages noms prénoms et au cours de laquelle, il faudra juste mettre en pratique la petite méthode et donc s’entrainer. Sachant qu’après c’est dans la vie de tous les jours qu’on pratique.

Surtout dans ce genre de capacité… tout ce qui touche la capacité cognitive : la théorie c’est bien, mais c’est au quotidien qu’il faut pratiquer. Moi je ne suis pas un grand fan d’entrainement. On ne peut pas dire que je m’entraine, par contre je pratique tous les jours.

Donc je ne perds pas une occasion pour mettre en œuvre ce que je fais habituellement. Pour mettre en œuvre les compétences que j’ai acquises avec ces dernières années…


Ça tombe bien pour tous ceux qui nous lisent. Je pense que les occasions de pratiquer, ce n’est pas ce qui manque en rendez-vous commercial. Ou quand on est amené à rencontrer de nombreuses personnes en réunion, séminaire, etc.

Si vous souhaitez aller plus loin pour être plus efficace avec votre mémoire, mieux retenir les informations clés, pour vendre plus facilement, découvrez le blog et les formations de Vincent Delourmel ici >>

relations presses

Vous vous demandez comment utiliser les médias et les relations presses pour booster votre visibilité ? Dans cette interview, Alexandre Roth, spécialiste des médias nous livre ses conseils pour en faire une stratégie de prospection à part entière …


Les relations presses et la prospection média pour générer des leads


Bonjour et bienvenue sur Technique de Vente. Aujourd’hui, nous allons aborder le sujet des médias et les relations presses pour booster votre visibilité et générer des prospects et clients. Les objectifs peuvent être multiples à utiliser les médias comme stratégie de prospection commerciale :

  • Générer des appels entrants pour votre équipe commerciale
  • Obtenir des visiteurs dans votre point de vente
  • Obtenir du trafic sur votre site Internet et les convertir avec vos tunnels de vente
  • Etc.

J’ai donc l’honneur et le plaisir de recevoir un entrepreneur à succès, Alexandre Roth. Lui-même devenu médiatique, il a su profiter des relations presses et des médias pour développer son entreprise.


Interview d’Alexandre Roth, spécialiste des relations presses


Qui est Alexandre Roth ?


Bonjour Victor, et merci de m’avoir invité pour cette interview. Alors, pour me présenter, j’ai un parcours à la fois d’entrepreneur, mais aussi un parcours d’étudiant spécialisé dans la communication et les relations presse.

Et, à vrai dire, lorsque j’ai commencé à m’intéresser au monde de l’entrepreneuriat j’étais déjà étudiant dans ce domaine-là.

Je me suis toujours dit que les entrepreneurs qui avaient une belle visibilité dans les médias pouvaient justement bénéficier d’une plus grande autorité, et d’une belle notoriété pour avoir plus de prospects, plus de clients et forcément plus de chiffre d’affaires.

Automatiquement, je me suis intéressé à ça par nature comme j’étais étudiant à l’EFAP qui est l’École Française des Attachés de Presse où, d’ailleurs, aujourd’hui, je suis enseignant.

Puis, j’ai compris qu’il y avait une carte à jouer là-dessus. Et j’ai basé la croissance de mon entreprise, ou en tout cas le développement commercial et communicationnel de mon entreprise, grâce aux relations de presse et aux médias.


Qu’est ce que les relations presses ?


Les relations de presse, c’est l’art d’attirer les journalistes sur son projet, pour parler de soi, pour avoir des interviews, etc.


Quel est le lien entre relation presse et chiffre d’affaires ?


Prenons l’exemple quand j’ai créé mon entreprise en 2006 de coaching en masculinité, je m’adressais aux hommes qui veulent apprendre à séduire, à se développer personnellement, à s’habiller, etc.

J’ai commencé pour la toute première fois en 2006, et à l’époque si tu veux je connaissais vraiment mal le milieu des relations presse. Même si j’étais étudiant en communication pour moi c’était vraiment les débuts.

Donc je dirais que j’ai un profil qui est intéressant, dans le sens où j’ai le côté théorique du diplômé d’une école de communication. Et de l’autre d’un entrepreneur qui s’est formé sur le tas et qui a fait beaucoup d’erreurs. Comme beaucoup d’entre nous pour ceux qui sont entrepreneurs et qui ont un projet, au début on tâtonne et puis on trouve la voie royale.

Aujourd’hui, juste pour résumer rapidement ce que les relations presses m’ont permis d’obtenir : mon audience sur internet c’est à peu près 2 millions d’auditeurs par an et 35000 abonnés sur mes listes. Donc ce sont autant de prospects et de clients. Tous les jours, je me développe et je suis fréquemment dans les médias pour continuer à développer mon activité


Comment avoir une bonne stratégie média pour une entreprise ?


Ok, donc on a compris ta légitimité sur le sujet des relations presses et des médias comme stratégie d’acquisition clients. Est-ce que tu peux partager avec nous quelques clés, justement, des entrepreneurs qui savent utiliser les médias ?


Pour cette interview, j’avais prévu de partager 3 secrets qui vont aider tous ceux qui sont entrepreneurs, porteurs de projets, ou qui veulent bientôt créer une entreprise pour gagner en visibilité et en chiffre d’affaires.

Trois clés qui sont issues de mon expérience et pas que ; aussi des expériences de mes clients, de mes lecteurs. Et de tout ceux que j’appelle les entrepreneurs médiatiques, c’est-à-dire les entrepreneurs qui sont fréquemment dans les médias. Ceux qu’on voit tout le temps ou en tout cas assez fréquemment, et qui développent leur activité notamment grâce à ça.

Mais avant, je pense que c’est important de parler du pourquoi vous devriez vous intéresser aux relations presse, à la prospection média, et surtout je pense que pour les lecteurs de www.technique-de-vente.com c’est important de savoir quel est le retour sur investissement d’une parution média.


Quel est le retour sur investissement d’une parution média ?


On va commencer par ça, et après je partagerai les clés d’une bonne relation presse pour passer dans les médias. Donc voilà, rapidement, pour ceux qui ne me connaissent pas du tout, mes apparitions dans les médias, en 6 ans c’est :

  • + de 100 interviews dans 4 pays différents
  • pour une audience cumulée de plusieurs millions de personnes

Ce qui est intéressant, c’est que dans les médias, on parle en millions de prospects. Donc ça, c’est une bonne chose !

Imaginez simplement capter une partie de cette audience-là que vous convertissez sur votre business en prospects et puis en clients, c’est énorme en fait !

Avec une parution dans les médias c’est clairement de la prospection de masse ! Avec des exemples chiffrés c’est beaucoup plus parlant. Je vous donne donc 2 exemples dans lesquels j’ai eu des parutions dans les médias.


1er exemple de parution média grâce aux relations presses


La première c’est une double page dans le magazine « Elle ». C’est un magazine très connu dont le tirage est essentiellement lu par des femmes, mais pas que. Je crois qu’il y a 30% à peu près d’hommes qui lisent « Elle ».

Donc, on m’a contacté pour faire un reportage sur une session de coaching que je donnais dans le sud de la France. En fait, c’était un nouveau format de coaching que je donnais, et puis la rédaction s’est intéressée à ce que je faisais.

Le magazine est tiré à 516000 exemplaires en France. Et il faut savoir que si ceux qui nous écoutent aujourd’hui veulent faire de la publicité, c’est-à-dire acheter des places pour faire parler de leur entreprise, donc faire de la pub « classique », une double page dans « Elle » ça coute 64000 euros.

C’est le prix de base. C’est-à-dire qu’en fonction de la périodicité et du positionnement dans le magazine, ça peut doubler.

Là, j’ai vraiment pris le prix de base. Donc l’équivalent en coût publicitaire de cette parution dans les médias qui m’a coûté simplement le prix de l’envoi du communiqué de presse, c’est à dire 159 euros, j’ai eu un équivalent publicitaire en terme de visibilité de 64000 euros.

En fait, je ne le savais pas au départ. Je ne savais pas que c’était ce prix-là, une double page. Et puis j’y suis allé par curiosité. Parce que je me suis dit quand même, quand j’ai vu ça, la semaine de la diffusion c’est vrai que j’ai été beaucoup contacté, beaucoup de personnes m’ont dit « je vous ai vu dans Elle ».

J’ai même eu un journaliste de la BBC qui m’a dit « Alexandre, j’ai lu votre article dans lequel vous faites l’objet d’un reportage sur le Elle de ma femme, je vous appelle parce qu’on voudrait faire parler de vous en Angleterre ». C’est un truc incroyable !

Et je me suis dit, bon, on va regarder combien ça coûte si j’avais été une entreprise qui voulait faire une pub en double page dans « Elle ». Quand j’ai vu les tarifs publicitaires, je me suis dit OK , c’est un truc que je n’aurais jamais pu faire sans ma stratégie de relation presse.

Et c’est un petit peu ma botte secrète aujourd’hui, je permets justement à des entrepreneurs de se lancer et d’utiliser les médias sans avoir ce budget !

Il n’y a plus de barrières à l’entrée quand on utilise bien les relations presse pour passer dans les médias.

C’est là tout l’intérêt des relations presse, le ticket d’entrée est très bas. Il est même dans certains cas complètement gratuit puisqu’il est possible même de contacter des journalistes sans dépenser un euro. J’y reviendrai plus tard…

Mais en tout cas, ça permet d’avoir des résultats qui ont une très grosse valeur, et un retour sur investissement donc qui est génial vu que l’on investit quasiment rien…


2e exemple de passage dans les médias avec relations presse


Autre exemple, j’ai eu 20 minutes sur la chaine Nrj12. C’était dans le cadre d’une émission qui était diffusée en prime time !

Le prime time, c’est vers 20h30 en soirée. C’est là où il y a le plus de monde devant la télé. Sur Nrj12, c’est une émission qui dépasse quasiment plus d’un million de spectateurs.

Le coût d’une publicité à la seconde est carrément de 210 euros par seconde ! C’est énorme …

C’est même démesuré s’il fallait que l’on calcule combien ça fait pour 20 minutes !

Donc là aussi, en plus de cette visibilité, des gens que ça me ramène sur mon site internet, qui s’inscrivent sur mes listes e-mail, qui me permettent de construire des bases de prospects qualifiées qu’ensuite j’éduque et à qui je vends mes produits, ça me permet aussi d’avoir des opportunités.

Et dans ce cadre là, on m’avait proposé d’écrire un livre. Il y avait même une énorme édition qui m’avait vu à la télé en me disant « On vous a vu sur Nrj12, on aime beaucoup ce que vous faites, est-ce que ça vous dirait d’écrire un livre ? On vous le publie. »

Donc c’est bien en termes de retour sur investissement chiffré, quantifiable, au niveau publicitaire, mais c’est bien aussi en terme d’opportunités !

Il y a des choses qu’on ne voit pas forcément venir. Ou même des partenariats avec d’autres entrepreneurs qui nous voient à la télévision et qui veulent travailler avec nous en fait, dans un partenariat gagnant gagnant.


Relation presse : pourquoi et comment faire en pratique ?


Question très intéressante à laquelle je vais répondre d’ici quelques instants. Mais avant, il faut savoir que les médias à grand public permettent de toucher 90 % de la population !

Aujourd’hui on est dans une période où tout est fait et où l’on pense tout autour d’internet.

Ce qui est logique, puisque si on se retrouve aujourd’hui dans cette interview, et si tu m’as convié à te parler de la prospection média et des relations presse, c’est parce qu’on est tous les deux sur internet. On a des blogs, et on prospecte via internet et pour bâtir des listes de prospects via du marketing de contenu et des entonnoirs de conversion

Mais il y a différentes manières de capter ces prospects :

  • le trafic naturel : les visites qu’on a sur notre site / blog
  • les réseaux sociaux
  • la publicité Internet qu’on peut acheter (facebook, adwords, youtube…)
  • mais aussi les relations presse !

Les médias classiques touchent encore 9 personnes sur 10


Les relations presse en fait, elles ont de beaux jours devant elles pour la simple et bonne raison que – et là je te partage les études de Médiamétrie qui est la référence dans tout ce qui est calcul d’audience en France sur les médias classiques – en fait la puissance des médias classiques, elle est encore incontestée aujourd’hui.

Il faut savoir – et ça va en étonner plus d’un, je pense – que 9 Français sur 10 ont au moins un contact par jour avec la télé, la radio et la presse.

C’est énorme parce que, à l’heure où l’on pense que tout est fait par le biais d’internet, oui un peu, mais pas tant que ça dans le sens où ça ne fait pas de concurrence encore aux médias classiques qui sont toujours extrêmement consommés.

Et il faut savoir aussi qu’Internet permet même un prolongement de cette consommation des médias. Parce que quelqu’un qui va lire son journal, par exemple le Figaro, en format papier, et bien peut-être que lorsqu’il sera au bureau l’après-midi, il retournera sur le Figaro cette fois-ci .fr pour lire d’autres articles.

Donc en fait, là où on pense concurrence, il y a aussi complémentarité !

On le voit bien aussi dans le rythme des Français. Là, je prends l’exemple des Français, mais c’est valable aussi dans tous les autres pays francophones ou qui sont développés comme le notre. Les Français consultent davantage les médias classiques à trois moments clés de la journée.


Les médias mainstream sont consommés à 3 moments clés


  • Il y a le matin, forcément, avant de partir au boulot : la radio, le journal qu’on lit tranquillement avec son café
  • Il y a l’heure du déjeuner : où certains re consomment du journal, de la radio, de la télé 
  • Et puis forcément, le soir : la famille qui regarde le film entre 20h et 22h, parfois plus tard

Et ça, ça marche depuis des années et ce n’est pas près encore de changer. Ça n’empêche pas de consommer internet maintenant, puisque ça évolue énormément et la télé est de plus en plus connectée.

Mais elle reste la télé, puisqu’il faut savoir que les émissions qu’on essaye d’adapter de la télé sur internet c’est un flop. Et pareil, les émissions qui cartonnent sur internet qu’on a essayé d’adapter à la télé ça ne marche pas non plus.

Parce qu’il y a le format vraiment télé, qui restera télé. Et il y a le format internet, qui, lui, évolue en temps réel, mais ne joue pas dans la même cour que la télé.

C’est pour cette raison que ces deux médias se complètent bien et qu’ils ne se font finalement pas autant de concurrence que ça. Car on n’en a pas les mêmes usages.

C’est important, je pense, de le spécifier, parce qu’on pense qu’internet prend la place de tout, mais en fait c’est un complément des médias traditionnels.


Les médias classiques sont incontournables pour toucher le grand public


Aujourd’hui, quand on voit ces statistiques, on peut presque dire que c’est indispensable, en fait, de passer par les médias « classiques » pour arriver à toucher le maximum de personnes, et donc de prospects ?


Oui, surtout qu’en plus, dans l’esprit de la plupart des gens, le fait d’être vu à la télé, c’est énorme en terme d’autorité. Parce qu’on se dit « untel a été vu au journal de 13h de TF1, c’est incroyable ! ». Enfin, on se dit que cette personne-là est importante, que c’est un entrepreneur à succès. Tout simplement parce qu’il est interviewé par les journalistes.

En plus, ça a un effet boule de neige parce que les gens pensent ça de lui. Mais l’entrepreneur est vu par plus de gens encore parce qu’il est passé devant des millions de téléspectateurs sur TF1.

En plus, l’utilisation des grands médias publics représente une stratégie commerciale totalement délaissée par la plupart des entrepreneurs, des consultants, des infopreneurs, des blogueurs, des auteurs…

Tous ces gens-là pensent que, on l’a vu au début, comme le ticket d’entrée a l’air élevé, « ce n’est pas accessible, car il s’agit de grosses sommes. C’est des grosses entreprises qui font appel à des attachés de presse. » Mais en fait non… il est possible d’entrer par la petite porte !


La radio est le média le plus consommé le matin et l’après-midi


Pour finir sur une autre étude de Médiamétrie sur la radio, on apprend que ça reste un média incontournable. Notamment avec un pic d’audience le matin, puisque c’est le premier média consommé du matin.

C’est aussi la première activité média de l’après-midi. C’est quand même assez incroyable, non ?

En fin de journée, l’activité se recentre sur le foyer avec, comme je le disais tout à l’heure, la télévision qui reste vraiment la principale activité média du soir !

Donc tous ces gens là, ces millions de personnes qui consomment encore énormément la télévision, énormément la radio, et les journaux, vous pouvez les toucher lorsque les journalistes parlent de vous dans des émissions ou des reportages.

Ça, c’est une opportunité qui est absolument énorme !

Une opportunité qui s’appelle « les relations presse ».


Quelle est la différence entre les relations presse et la publicité ?


Faisons bien la différence pour ceux qui nous écoutent aujourd’hui entre la publicité et les relations presse.


La publicité, c’est quoi ?


En fait, c’est acheter de l’espace dans les médias. Faire une publicité, c’est créer un message et payer pour chaque diffusion.

Par exemple, je prends vraiment n’importe quoi au hasard. Chanel qui va faire de la pub sur son dernier sac. Ils vont acheter une double page dans « Elle » et ils vont montrer une super création, une super photo, en disant voilà le nouveau sac Chanel c’est génial, achetez-le.

Le truc c’est que c’est clairement identifié par le prospect comme de la publicité.

C’est un message qui est plus agressif parce que comme Chanel est en concurrence avec d’autres marques. On sait que c’est un message direct, c’est un message plus agressif. C’est un message du genre « achetez-moi » ou « je vous fais rêver ». Par conséquent, le public est moins réceptif aux publicités.

Par contre, si un journaliste  décide de faire une séance photo en y incorporant ce sac Chanel parce qu’il trouve justement ce sac magnifique et qu’il est vraiment pertinent avec une tenue d’hiver. Là, les gens vont se dire : « ah ouais, d’accord, c’est bien, c’est sympa, c’est vrai que c’est joli ».

Donc ce n’est pas la marque qui communique dessus, c’est un journaliste qui va dire « ça, c’est intéressant ». 


Et les relations presses, c’est quoi ?


Je vais prendre un exemple plus terre-à-terre pour que tout le monde comprenne bien la différence. On va vraiment parler aux entrepreneurs cette fois. Si un journaliste décide de faire une étude comparative d’un service que vous proposez, ça peut être un service de coaching par exemple, du coaching pour l’efficacité, ou du coaching en entreprise, ou plein d’autres choses.

Si vous faites votre pub sur n’importe quel média en disant que vous êtes les leaders dans le coaching en motivation pour gagner en efficacité, les gens vont se dire « OK, d’accord, c’est de l’autocongratulation, c’est de l’autopromotion ».

Par contre, s’il y a un journal qui fait le grand test qui révèle tout sur les meilleurs coachs en entreprise qui aident à avoir plus de résultats, et qui font un classement – comme certains magazines font un classement pour les meilleures écoles ou les meilleurs hôtels – là on a vraiment une étude journalistique qui montre qu’effectivement on a tel coach, qui fait la meilleure prestation au meilleur prix.

Ce n’est pas le coach qui le dit lui-même, ce n’est pas l’entreprise qui dit « nous sommes les meilleurs ». C’est un journaliste qui a fait des études journalistiques. Et ça, c’est de la relation presse !

En fait, vous informez les journalistes de votre actualité. Et ils décident ou pas, par rapport à vos actualités, de le traiter avec un point de vue journalistique.

Donc forcément, le public est beaucoup plus réceptif. Parce que le public sait que ce n’est pas la marque qui fat sa propre promotion, et qu’elle n’a pas payé pour ça !


Comment faire des relations presses et travailler avec des journalistes ?


L’intérêt avec les relations presse, c’est qu’en fait le point de vue journalistique il est largement influençable. Et c’est ça qui est bien, parce que lorsqu’on communique avec les journalistes, ce qu’on écrit dans nos communiqués de presse, ce qu’on dit quand on répond aux interviews, en fait on peut influencer le journaliste pour parler de nous de telle ou telle manière.

Et si vous êtes convaincant, plus vous travaillez avec le journaliste à lui expliquer ce que vous faites, plus lui aussi il sera convaincu et il le marquera dans son article.


C’est un travail de lobbying en fait d’après ce que tu décris ?


Exactement, c’est un travail de lobbying. C’est un travail d’argumentaire, et de montrer en quoi ce qu’on fait est intéressant. Voilà la principale différence entre la publicité et les relations presse.

Cerise sur le gateau : les relations presse, c’est quasiment gratuit.


Quel est le coût des relations presses ?


Ce que vous avez à payer quand vous faites vos propres relations presse, c’est juste l’envoi de vos communiqués de presse, ça coute entre 100 et 300 euros pour toucher des milliers de journalistes.

Parfois, vous pouvez même le faire gratuitement. Si vous regroupez les journalistes que vous voulez toucher, et vous prenez leur info contact sur les sites internet, et que vous leur envoyez directement un e-mail. C’est possible aujourd’hui !


C’est donc ça le secret pour squeezer les fameuses barrières financières à l’entrée de certains médias : c’est les relations presse ?


Oui, tout à fait. Les relations presse permettent d’avoir des scores énormes, de toucher une audience énorme, sans passer par la publicité.

Le but du jeu, c’est de montrer que ce que vous faites est une opportunité pour les journalistes. Une opportunité pour eux de raconter une histoire, car les journalistes sont toujours à la recherche d’une histoire pour leur public, pour vendre à leur tour.

En fait, ce que vendent les journalistes, c’est qu’ils vendent votre histoire, que vous, vous leur avez vendue. C’est une vente à double niveau. Ou une séduction à double niveau !

Vous, vous essayez de séduire les journalistes pour raconter que ce que vous faites est génial et que c’est une opportunité. Et eux ils disent « regardez ce qu’il y a, on a une super histoire à vous raconter ! ».


Relation presse 2.0 : qu’est-ce qui change la donne ?


Les relations presse 2.0 ont révolutionné la prospection des médias. Car les relations presse avant, c’était : décrocher le bon vieux téléphone, appeler, envoyer des communiqués de presse par voie postale.

Aujourd’hui, il est possible de contacter des milliers de journalistes grâce à internet.

Et c’est ce que j’appelle les relations presse 2.0. En fait, c’est les relations de presse traditionnelles, mais avec les outils disponibles sur internet, pour toucher des milliers de journalistes. Et là, vous allez pouvoir mettre en application les fameuses clés, les 3 secrets tant attendus des entrepreneurs médiatiques qui profitent des médias pour booster leur business.

Donc, je vais les partager tout de suite …



Quels sont les 3 secrets des entrepreneurs médiatiques ?


1. En relation presse, tout est une question d’angle


Ça veut dire que peu importe ce que vous faites, peu importe l’activité, l’entreprise, le projet que vous avez. Ce qui est important, en fait ce n’est pas la nature de ce que vous faites, c’est la manière dont vous allez en parler. Le storytelling qui va autour …

Une question qui revient souvent c’est : « mais est-ce que MOI aussi je peux parler de mon business ? »

Oui ! Il est possible de parler de son business dans les journaux, à la radio, à la télé… il existe des supports dans tous les marchés.

Si vous êtes dans l’hôtellerie, dans l’architecture, dans la décoration, dans le jardinage, dans l’automobile, etc, il y aura toujours déjà un média pour parler de vous, spécialisé dans ce que vous faites.

Mais ce n’est pas tout ! Il est aussi possible de toucher non pas des médias niche, comme on vient de le voir, mais les gros médias, simplement en adoptant un angle plus grand public, en trouvant un angle original.

En fait ce qu’il faut faire, c’est exactement comme du marketing. Demandez-vous :

  • quelle est l’originalité de votre promesse par rapport à vos concurrents ?
  • quelle est votre valeur ajoutée ?
  • quel est le service que vous rendez en plus de vos concurrents ?

Puis, communiquez auprès des journalistes en disant « voici comment nous aidons nos clients. Et voici la valeur ajoutée que nous avons et pourquoi c’est intéressant d’en parler. »

Et ça, c’est intéressant parce que non seulement vous pouvez toucher votre public cible d’une part. Si vous décidez de toucher uniquement les supports qui parlent de votre marché. Mais aussi un public beaucoup plus large en disant quel est le problème que vous allez résoudre auprès d’une grande population. Ca c’est important, en apportant votre valeur ajoutée.


Quels sites utiliser pour les relations presses ?


Pour envoyer un communiqué de presse, moi je conseille deux sites :

Ce sont des sites qui permettent d’utiliser la relation presse pour vraiment une poignée d’euros !

Mais comme je vous l’ai dit, si vous avez ciblé vos journalistes, et que par exemple, vous voulez faire part d’une nouveauté dans le marché de l’hôtellerie parce que vous avez une entreprise qui est dans l’hôtellerie, vous n’avez même pas besoin à la limite d’utiliser ces sites-là et de payer. Il suffit simplement d’avoir le listing des dix supports les plus importants qui parlent de l’hôtellerie.

Vous allez dans la rubrique « contact » à la fin du magazine ou sur le site internet. Et vous trouverez directement l’adresse de la rédaction. Vous enverrez votre communiqué de presse, en informant les journalistes, en mentionnant quelle est votre actualité à grande valeur ajoutée. Et donc ça vous aura couté 0€.

De l’autre côté, on peut aussi communiquer à grande échelle, en utilisant ces sites, 24presse et pressking. Là, entre 150 et 300 euros, il est possible de communiquer, cette fois-ci, auprès de tous les médias.


D’accord. Donc du coup, tu utilises un angle d’attaque attractif, et après, j’imagine, un peu de story-telling également pour vendre l’histoire ?


Tout à fait, c’est dans la base des techniques de storytelling qu’on retrouve en fait une bonne stratégie médiatique.

Effectivement, on parle de la valeur ajoutée de ce qu’on fait, mais surtout on raconte une histoire. Chaque entrepreneur a son histoire !


Pour faire une bonne relation presse, qu’est ce qui intéresse les journalistes ?


Chacun a aussi sa manière de raconter l’histoire et le pourquoi du comment on propose nos produits et nos services. Et ça, ça intéresse énormément les journalistes.

Donc, il faut effectivement préparer le coup. Et toujours avoir son storytelling de prêt, son histoire à raconter pour le communiquer à grande échelle. Et ce qui est intéressant dans le fait de faire des relations presse et de construire son storytelling pour le présenter aux journalistes, c’est qu’on choisit ses propres mots. On choisit sa manière de s’exprimer !

C’est une manière en fait de communiquer son positionnement stratégique à grande échelle dans les médias.

Et ça, c’est génial, parce que finalement on influence – comme dans la publicité sauf que c’est gratuit – ce que les journalistes vont dire de nous, ce qu’ils vont répéter, ce qu’ils ont compris de notre storytelling.

Les journalistes vont répéter les mots que l’on utilise aussi. C’est génial, parce que ça nous permet nous même de décider de notre propre communication à grande échelle !


OK, donc si je résume cette stratégie de communication permet d’ancrer son positionnement auprès des journalistes, et donc auprès du grand public, c’est-à-dire des millions de prospects potentiels ?

C’est tout à fait exact !

Voilà pour le premier point. Prêt pour la suite ?


2. Préparer un communiqué de presse court et impactant


Maintenant, le deuxième point c’est qu’il faut savoir qu’il y a un seul document qui est indispensable quand on fait des relations presse, c’est ce que l’on appelle un communiqué de presse.

C’est un document qui est court. Maintenant c’est sous forme d’un e-mail, et c’est un courrier de 300-400 mots qui présente votre actualité.

Présentez une seule information ! Il ne faut pas mélanger, parce qu’il y a plein d’entrepreneurs qui font l’erreur de mélanger plein d’infos.

Le communiqué de presse sert à informer d’une information à un moment donné. Ce n’est pas trois informations dispersées. C’est une info à un moment clé. Il faut savoir aussi que le communiqué de presse internet, ce n’est pas le même que le communiqué de presse traditionnel

Alors bien sûr je ne parle pas de ceux qui utilisent les communiqués de presse pour faire du référencement. Ce n’est pas la même chose. Nous on fait vraiment un communiqué de presse pour raconter quelque chose. On n’est pas là pour travailler des mots-clés sur internet.

Donc, il faut vraiment faire la différence là dessus. Je n’encourage vraiment pas les gens à se calquer sur les modèles de communiqués de presse qu’on peut trouver sur internet.

Le communiqué de presse au format traditionnel, c’est du format texte. C’est du format texte parce qu’avant on envoyait directement des pièces jointes en pdf, mais aujourd’hui ce n’est plus possible. Parce que lorsqu’on envoie un e-mail à quelqu’un dont on n’est pas dans les contacts, et ça se transforme en spam.

Ca va direct dans le spam, et c’est considéré même parfois comme un virus. Donc il faut juste envoyer un format texte, et dedans, fournir un lien qui permet de télécharger le format pdf du communiqué de presse s’il apporte de la valeur ajoutée. C’est-à-dire s’il y a des photos, des éléments à télécharger, des vidéos, etc.

Si l’information texte suffit à elle-même, ce n’est pas la peine d’en rajouter !


Où et comment diffuser son communiqué de presse ?


Comme je l’ai expliqué un peu plus tôt, il existe de nombreux moyens de diffuser ces communiqués de presse :

  • il y a les sites de routages, comme 24presse, pressking,
  • mais il y a aussi des achats de fichiers presse
  • des contacts directs que l’on peut faire gratuitement quand on récupère les contacts des journalistes des supports médias
  • ou même les réseaux sociaux : on peut contacter directement les journalistes sur leurs propres comptes sociaux…

Voilà, il y a plein de choses à faire. Ce ne sont pas les possibilités qui manquent pour ceux qui veulent se lancer dans cette opportunité énorme que sont les relations presse.

Parce qu’en fait les relations presse sont totalement sous-estimées par la plupart des gens. Puisque le ticket d’entrée fait peur, mais en fait le ticket il est inexistant quand on sait utiliser une bonne stratégie média !

Ce que j’ai partagé, c’est vraiment le cœur de ce que j’enseigne. C’est que 80% de la réussite dans les médias c’est la stratégie que l’on va utiliser, et les 20% restants, c’est les outils que vous allez utiliser, tout simplement.


3. Commencer par les médias en local pour avoir le national


Pour le dernier point : commencez par le local pour avoir le national. Ca veut dire que lorsque vous allez communiquer sur votre activité dans les journaux, auprès des journalistes locaux, vous avez plus de chances d’avoir un sujet parce qu’il se passe moins de choses dans votre région qu’au niveau national dans toute la France, ou dans toute l’Europe, ou dans tout le monde, forcément.

Plus on commence petit avec les relations presse, et plus on peut rayonner dans les médias !

Ce qui est intéressant, c’est qu’ il y a de la concurrence entre médias. Lorsque vous allez communiquer auprès des journalistes en local, il y a des journalistes qui vont se calquer sur la concurrence.

C’est-à-dire que si un journal local parle de vous, forcément son concurrent va vous appeler tout de suite en vous disant « On vient de vous voir dans journal untel, on aimerait bien nous aussi faire un portrait de vous. »

En fait, vous allez jouer sur cette concurrence média entre les journalistes, qui ne supportent pas de voir qu’ils loupent une opportunité de parler de quelque chose.

Il y a aussi un autre phénomène qui est intéressant, c’est le rebond des médias du même groupe !


Le rebond des médias d’un même groupe


Par exemple, France 3 local va faire une émission sur vous, parce que vous faites un événement ou que vous vendez quelque chose d’actualité ou que vous avez une actualité sur Nice. Il y a des chances que France 3 national remonte le sujet qui a été diffusé le matin sur Nice, en disant « tiens, sur France 3 local ils ont passé un documentaire sur untel à Nice, nous on va le faire remonter en national. »

Il est fréquent que la plupart des journaux télévisés que vous regardez en fait sont constitués de plein de petits reportages qui sont tournés d’abord en local, et qui remontent en national.

Ce qu’il faut savoir, c’est que les médias puisent dans les médias. Parce qu’en salle de rédaction, quand les journalistes préparent leurs documentaires, leur édition du lendemain, ils puisent dans les autres médias. Ils puisent dans ce qu’ils ont vu dans les médias concurrents, dans les journaux, dans les autres supports… ils font leur propre sauce à eux.


Finalement, c’est la stratégie de la petite porte qui permet de toucher le plein potentiel des médias ?


Oui, en fait c’est en visant petit qu’on arrive rapidement à ouvrir en grand dans les médias. Donc plutôt que de s’attaquer à une très grande échelle directement, qui peut être moins concluante, mieux vaut cibler local …

En plus, ce qui est bien, c’est qu’en local on peut tester des approches et on voit celle qui marche le mieux. Je donnais un exemple tout à l’heure, quand je te disais, Victor, le passage que j’ai eu, la double page dans « Elle », j’ai commencé, il faut le savoir, avec un article dans Nice Matin.

Donc c’est local. Ensuite j’ai rebondi en double page dans « Elle » donc en national. Et enfin, j’ai fini sur la BBC qui est le garant de l’international. Tout cela avec un seul communiqué de presse !

Le truc qui est intéressant, c’est que si moi je l’ai fait, ceux qui nous écoutent peuvent le faire.


Qui peut utiliser les relation presses pour être médiatiser et toucher des clients ?


Tu nous as livré déjà trois clés vraiment concrètes. Elles vont permettre aux entrepreneurs qui nous écoutent d’avoir un peu plus de visibilité dans les médias. Mais tu connais les objections habituelles, n’est-ce pas ? Est-ce que ça marche pour tout le monde ?


Oui, vous êtes peut-être en train de vous dire « OK, il a une activité qui est originale, c’est pour ça qu’il est médiatique ! » Oui, mais non …

Bien appliquée, cette stratégie de prospection média par relation presse va permettre à votre entreprise de faire parler d’elle pour obtenir de nouveaux clients, c’est une certitude !

Dans mes contacts, il y a des gens qui font des métiers totalement différents : des profs de maths, des auteurs, il y a des gens qui écrivent des romans, d’autres qui sont dessinateurs.

Donc, c’est vraiment des métiers totalement différents. Et il est possible de médiatiser son activité quoiqu’il arrive, peu importe ce que vous faites. Que l’on soit dans le domaine de la restauration, de l’hôtellerie, du coaching, du jardinage, même des activités un peu plus corporelles. Il est toujours possible de faire parler de soi dans les médias.

Alors, ceux qui sont vraiment motivés à aller plus loin et à intégrer une stratégie de relations presse dans le développement de leur entreprise pour capter une audience massive, récupérer des prospects, gagner en chiffre d’affaires, et pourquoi pas devenir leader de leur marché, c’est à vous de jouer !


2 exemples de passage média en utilisant les relations presses


La Tribune des PME : Paroles d’expert





BFM Business : Le Tête à Tête Décideurs






HBDI modéle HERMANN vente cerveau total

Qu’est ce que le Modèle HERRMANN (HBDI) ? Quelle est son application en techniques de vente ? Pourquoi parle t-on de vente cerveau total (whole brain) ? Pour en parler, j’ai décidé d’inviter un expert du sujet afin de vous expliquer comment vendre plus et mieux avec le HBDI au quotidien…


HBDI et modèle Herrmann : la vente cerveau total


Bonjour à tous, bienvenue sur Technique de Vente ! Aujourd’hui, nous avons le plaisir d’ouvrir notre série de capsules mensuelles intitulée la « Chronique de l’expert ». Et, pour ouvrir le bal j’ai demandé à Christian KOTTMANN consultant, formateur, et conférencier de bien vouloir nous éclairer sur un sujet qui me tient à cœur : la vente cerveau total selon le modèle HERRMANN.


La vente cerveau total (modèle Herrmann) par Christian KOTTMANN


Bonjour Christian, je suis heureux de te retrouver pour cette capsule.

Alors, parlons un peu du HBDI, et de la vente cerveau total. Peux-tu éclairer nos amis vendeurs et commerciaux :


Qu’est ce que le HBDI, et la vente cerveau total ?


Tout d’abord, je me permettrai de vous présenter l’origine de l’approche cerveau total.

Mr Ned HERRMANN, directeur de la formation des cadres supérieurs chez Général Electric aux États-Unis découvrit, au milieu des années 70, les travaux de recherches de  Roger Sperry et de Paul Maclean sur le fonctionnement cérébral et leurs spécialisations.

En approfondissant ses recherches, Ned Herrmann organisa une architecture et principe d’organisation du cerveau en créant une métaphore, un modèle cerveau total en établissant un questionnaire de 120 items qui détermineront votre profil de préférence cérébrale.

Ses recherches ont démontré que les individus traitent l’information suivant leurs préférences cérébrales.

Nos préférences cérébrales agissent tel un filtre à travers duquel, nous percevons le monde et les gens.

Ce qui permet de mieux se connaître et de mieux travailler et communiquer avec les autres. En conclusion, nos préférences cérébrales ont des répercussions sur nos comportements et nos relations interpersonnelles. Voila les bases du HBDI : Herrmann Bain Dominance Instrument


Finalement, le modèle cerveau total est un outil qui permet de prendre conscience de soi afin de mieux comprendre les autres et leur façon d’appréhender les gens et les informations, c’est bien cela ?

C’est exactement ça !


Pour que tout le monde comprenne, ça se concrétise comment le modèle HERRMANN cerveau total ?

Ned Hermann s’étant en grande partie inspiré des travaux scientifiques de Sperry c’est-à-dire : « cerveau droit »  et « cerveau gauche» ayant chacun des caractéristiques spécifiques, a établi un modèle cerveau droit et cerveau gauche divisé en 4 quadrants qui représente les 4 MOI :


Le quadrant A du HBDI : le MOI RATIONNEL


Ce profil du HBDI est orienté sur les « FAITS » il est rationnel dans son approche. Il est intéressé par l’aspect FINANCIER, PERFORMANCE, LOGIQUE et TECHNIQUE.


Le quadrant B du HBDI : le MOI PRUDENT


Ce profil HBDI est orienté sur la « FORME » c’est une personne douée « D’ORGANISATION », PRUDENTE, FACTUEL et NORME. Elle sait prendre son temps avant de prendre une décision.


Le quadrant C du HBDI : le MOI RELATIONNEL


Ce profil HBDI est orienté sur le « FEELING » il a un besoin impératif de « COMMUNIQUER » c’est un « INTUITIF » orienté « HUMAIN » très à l’aise avec les gens ayant une grande part d’ « ÉMOTIVITÉ » ce qui peux lui jouer des tours parfois. Bref, c’est un AFFECTIF.


Le quadrant D du HBDI qui le MOI EXPÉRIMENTAL


Ce profil est orienté « ACTION », « INNOVATION » c’est une personne très CRÉATIVE qui une nouvelle idée toutes les minutes « il conçoit « IMAGINE et ÉLABORE de nouvelles stratégies. Il déteste la ROUTINE et est porté vers le FUTUR.


HBDI test Herrmann

HBDI modèle Herrmann

De façon pratique Christian, pour que tout le monde puisse bénéficier de ton expertise sur la vente cerveau total, comment reconnait-on un client ou prospect dans ses propres préférences cérébrales ?

Pour vous aider, je vais vous fournir quelques astuces de repérages afin d’évaluer les tendances de votre interlocuteur / interlocutrice.


Comment reconnaître le profil HBDI ?


Tout d’abord, lorsque vous pénétrez dans le bureau de votre client par exemple :

Si la personne qui vous reçoit et plutôt orienté « cerveau gauche » c’est à dire le MOI RATIONNEL  et le  MOI PRUDENT.

  • 1. Le MOI RATIONNEL à un bureau avec le strict minimum. Il ne met pas en évidence des photos ou objets personnels. Vous trouverez sur son bureau plutôt des éléments techniques, statistiques, des plans. Son bureau est orienté pratique.
  • 2. Le MOI PRUDENT et de la même nature avec cette exception, c’est que chaque chose et à sa place rangée par couleur et bien étiquetée. C’est le ROI de L’ORDRE.
  • 3. En revanche, si la personne qui vous reçoit et plutôt orienté « cerveau DROIT », le bureau du MOI RELATIONNEL se distingue par des photos des enfants, de la famille en général. Il ramène au bureau des objets personnels. On peut même voir des photos de lui avec des personnalités, mais aussi, des trophées qu’il gagné, des souvenirs de ses voyages, etc.
  • 4. Le MOI EXPÉRIMENTAL a un bureau désordonné, couvert de papiers et dossiers divers. Car c’est un individu qui se consacre sur plusieurs projets à la fois. C’est un créatif et cette créativité le stimule. Contrairement au MOI PRUDENT, il ne passe pas sa vie à ranger, mais se retrouve facilement dans son désordre.

Comment détecter le profil hbdi avec des questions ouvertes ?


Mais dans l’hypothèse, et cela arrive fréquemment à nos amis commerciaux, d’être reçus dans une salle de réunion, dans un bureau neutre ou dans le bureau d’une autre personne, comment peut-on repérer les préférences cérébrales de notre interlocuteur ?

Tout simplement en posant des questions ouvertes… utilisez les techniques de questionnement :

Monsieur Dupont, avant de commencer notre entretien et afin de déterminer notre future relation, j’aimerais savoir en deux phrases ce qui vous a incité à faire le choix de votre prestataire actuel ?

Qu’est ce qui vous a incité à faire le choix de votre voiture et de son modèle en particulier ?

Dans le cadre d’un renouvellement de contrat, d’un changement de prestataire, ou de l’achat d’une nouvelle voiture : Qu’est-ce qui est important pour vous ?

Dans le choix d’un nouveau fournisseur, nouveau produit / service, quelles sont les motivations qui vous pousseraient à en changer ?  Est-ce l’approche purement économique, la fiabilité et sécurité du produit, l’aspect novateur et innovant du produit ou bien le fait qu’il corresponde à votre culture et vos valeurs ?

  • S’il vous répond avec les mots clés suivants : Performance, analyse, consommation d’énergie, investissement rentabilisé en moins de… réaliser une économie d’échelle. C’est un MOI RATIONEL !
  • S’il vous répond avec les mots clés suivants : Sécurité, fiabilité, norme, garantie, produit / service ayant déjà fait leurs preuves, vous avez affaire au MOI PRUDENT !
  • S’il vous répond avec les mots clés suivants : Nouveauté, novateur, nouvelle gamme, nouveaux design, nouvelle image, expérience d’un nouveau concept, etc. C’est un MOI EXPÉRIMENTAL
  • S’il vous répond avec les mots clés suivants : Valeurs humaine, produit sympa Convivialité, réciprocité, mission, valeurs, fidélité, accord,  apprécié, se comprendre, se connaître, respecter ses engagements, équipe soudée. Vous êtes sur un MOI RELATIONNEL.

Il a besoin de valider que vous partagiez bien le même sens de la vie et des valeurs que lui.


Ça veut dire que le client achètera le reflet de lui-même au travers du vendeur, s’il est en mesure de reformuler sa propre opinion avec ses propres mots clés, reflets de ses préférences cérébrales… c’est bien ça ?

Exactement !

Bien sûr, ce sont des exemples globaux de repérage des préférences cérébrales de vos interlocuteurs. Est cela nécessite une formation pratique complète de mise en situation.


Livret PDF offert sur la vente cerveau total


Merci Christian ! Je crois que nos amis vendeurs vont apprécier ton intervention et voudront en savoir plus sur le HBDI et la vente cerveau total. À ce sujet,  je crois savoir que tu as une exclusivité pour eux aujourd’hui ?

Effectivement je te le confirme. Je mets à disposition et en exclusivité la possibilité de télécharger un petit carnet allant droit à l’essentiel sur l’approche CERVEAU TOTAL.

Adaptez votre discours pour convaincre – Livret CERVEAU TOTAL


Merci de ta générosité Christian !

Je te souhaite une excellente continuation et à bientôt pour la prochaine chronique de l’expert qui traitera d’un sujet a priori connu : le SONCAS

Oui le fameux SONCAS, que tout le monde croit connaître… mais que peu pratique, effectivement !

Découvrez l’interview de Christian sur la méthode SONCAS >>


Vidéo bonus : la vente cerveau total avec le modèle Herrmann HBDI



Pour aller plus loin, voici quelques articles complémentaires :

décoder le non verbal

Comment décoder le non verbal dans la vente ? Romain Collignon, le Décodeur du Non Verbal nous livre quelques clés pour décrypter le langage du corps et améliorer sa communication dans la vente !

Voici ce que vous allez apprendre dans cette interview :

– Pourquoi la communication non verbale est-elle importante et comment décoder le Non Verbal ?
– Quels sont les gestes qui favorisent la communication ?
– Quels sont au contraire les gestes et attitudes qui font fuir vos clients ?
– Comment développer votre intelligence non verbale pour avoir de meilleures interactions avec les autres ?


Comment décoder le non verbal en entretien de vente ?


Interview de Romain Collignon, le décodeur du non verbal


Pour nous éclairer sur comment décoder le non verbal en vente, j’ai le plaisir de recevoir sur le Blog Romain Collignon alias le décodeur du non verbal.

Bonjour Romain, pour commencer, pourrais-tu te présenter ?


Très bien, alors effectivement, je suis Romain, le décodeur du Non Verbal. Je tiens un blog depuis 2011 sur ce sujet de la communication non verbale. Vous devez surement en avoir entendu parler parce qu’on parle aussi de langage du corps, de langage corporel, de body language pour les anglophones qui nous écoutent.

En fait, ce que je fais, moi, c’est que j’aide mes clients à développer cette intelligence non verbale. C’est-à-dire que je leur apprends à avoir plus de charisme et à avoir plus d’impact dans leur gestuelle. Dans leur communication, qui s’exprime à travers leurs gestes, leurs postures, leurs expressions faciales. Et je leur apprends aussi à développer ce côté empathique, qui, dans les relations est vraiment une qualité essentielle. A savoir : développer l’empathie en décodant la gestuelle de leurs interlocuteurs pour savoir ce qu’ils ressentent et ce qu’ils pensent au final.


Pourquoi décoder le langage non verbal ?


Maintenant que le lien est établit avec les techniques de vente en effet, est-ce que tu pourrais nous dire qu’est ce qui t’as poussé à étudier le décodage du non verbal ?


Oui, à la base, je suis ingénieur physicien. Donc, il y a quand même un certain delta, un certain gap entre la physique et la communication non verbale qui fait plus partie des sciences sociales cognitives ou de la psychologie. Et en fait, c’est à cette époque où j’étais en école d’ingénieur et j’avais quelques difficultés de relations.

Mes interactions, clairement, pouvaient s’améliorer que ce soit pour se faire des amis, trouver une copine et puis même dans mes entretiens d’embauche. Enfin, toutes ces questions qu’on se pose quand on est étudiant. Et c’est à cette même époque que je me suis intéressé fortement au développement personnel. A savoir, qu’est ce que je peux apprendre d’auteurs, de bouquins, qui vont me permettre d’améliorer ma vie ? La communication a été un des domaines où clairement je pouvais m’améliorer.

Et plus particulièrement il y avait ce domaine de la communication non verbale. Donc l’étude de la gestuelle, qui me permettait de développer ce côté empathique, de pouvoir prendre des décisions en toute connaissance de cause. Mais aussi de m’améliorer dans ma communication, dans ma gestuelle pour avoir plus d’impact !

Donc, je me suis intéressé à ce sujet là. Et figure toi que dans cette approche, en France, il y avait très peu d’ouvrages qui m’intéressaient vraiment. Ou du moins très peu d’ouvrages qui avaient cette approche scientifique du langage non verbal. Puisque à la base je suis ingénieur physicien, donc j’aime bien quand les choses sont assez carrées. Je suis un peu cerveau gauche.

Quand j’ai commencé à m’intéresser au sujet, je n’ai pas trouvé d’ouvrages qui me correspondaient vraiment. Et j’ai un peu mené l’enquête, notamment aux Etats unis, au Canada, en Nouvelle Zélande à travers des interviews d’experts et de psychologues que j’ai interviewés. Je me suis dit que ce que j’apprenais était génial. Donc pourquoi pas faire un blog « Le Décodeur du Non Verbal » sur lequel et bien, je retrace cette histoire.

De fil en aiguille, je me suis rendu compte que beaucoup de gens adhéraient aussi à ce mouvement d’une compréhension du non verbal à la fois scientifique mais surtout pratique, qu’on peut utiliser dans la vie de tous les jours.

C’’est comme ça que le projet « le décodeur du non verbal » s’est lancé. Et de fil en aiguille, j’ai commencé à devenir formateur, à faire des formations et à aider mes clients à développer cette intelligence non verbale.


Comment être un bon communiquant en vente ?


Il est vrai que la communication est à la base de toutes nos interactions. Donc, le fait d’avoir des outils efficaces, c’est toujours bon à prendre. Surtout en technique de vente. Est-ce que tu pourrais nous donner quelques conseils justement pour être un bon communicant à travers notre gestuelle ?


Oui, en fait, en tant qu’être humain, on fonctionne de manière assez simple. Et on a tendance à apprécier la compagnie de personnes qui s’intéressent à nous. Si tu veux, trop souvent certaines personnes ont cet ego assez développé où ils parlent d’eux. C’est toujours eux, eux, eux… Et au final, on se rend compte que ce sont les gens les plus seuls.

Alors c’est peut-être pour ça que du coup ils parlent beaucoup d’eux. C’est parce qu’ils se sentent seuls. Mais dans une communication, la communication va dans les deux sens. C’est-à-dire qu’on émet un message, mais aussi, on le reçoit.

J’ai remarqué que plus on fait en sorte de recevoir le message des autres, plus on fait en sorte de s’intéresser aux autres, mieux on communique. Et plus on a des relations épanouies que ce soit sentimental, que ce soit amical, mais aussi professionnel, dans une interaction de vente, par exemple.

Et ça, tu peux le faire effectivement en t’intéressant aux autres. Mais tu peux le faire dans ta gestuelle. Typiquement, des personnes qui vont te parler, tu peux les encourager à parler par ta gestuelle et tu le fais avec moi d’ailleurs, quand tu acquiesces de la tête, par exemple. Ca c’est une astuce qu’un de mes amis journalistes m’a donnée.

Lorsqu’il fait des interviews, donc lorsqu’il est amené à faire parler quelqu’un, il lui pose la question. Mais après, il va toujours acquiescer de la tête pour que la personne continue à parler, à s’exprimer. Donc, pour être un bon communicant, je pense que c’est la faculté à pouvoir favoriser l’expression des autres, pour commencer.


Avoir une attitude d’ouverture qui favorise le dialogue


Alors, l’ouverture effectivement en fait partie via la gestuelle qui l’accompagne. Par exemple, si je suis là et que je commence à vous parler comme ça (calé au fond du fauteuil, bras croisés), vous vous dites, bon sur l’interview, Romain il est sympa, mais il n’a pas envie d’être avec nous.


Il est fermé tu veux dire !


En fait, là je suis fermé parce que je suis assez confortable assis comme ça. Mais physiquement, on va commencer à s’ouvrir, à s’exprimer avec des gestes qui illustrent ce que l’on dit.

Après, j’ai envie de rebondir sur les bras croisés. Parce que derrière les bras croisés, c’est un petit peu l’étendard de la communication non verbale. On parle toujours des bras croisés en pensant : je suis en inconfort, je suis fermé, et c’est un des plus gros mythes de la communication non verbale parce qu’on dit qu’il ne faut pas avoir les bras croisés et que ça donne une attitude de fermeture.

Mais au final, des fois on est dans son canapé, on est devant la télé, on est bien, on a les bras croisés. On est aussi dans une position relax. Effectivement, quand tu veux communiquer, quand tu veux être avec quelqu’un, c’est beaucoup plus efficace d’avoir les bras ouverts même si tu es bien avec les bras croisés. C’est mieux de faire l’effort d’avoir une ouverture de son corps.


D’accord, donc, on a retenu, l’acquiescement… et après ?

Acquiescement, ouverture et du sourire.


Le sourire est très important en non verbal


Du sourire, qu’est ce que tu entends par là ?

Oui, du sourire. Parce que dans la communication, il y a aussi ce capital là, dont je n’ai pas parlé, c’est le capital sympathie. Et surtout en technique de vente, tu as besoin que la personne avec qui tu vas interagir, avec qui tu vas faire une transaction, elle ait confiance en toi.

Si dés les premières secondes, elle voit que tu es sympathique, tu es quelqu’un avec qui on peut interagir facilement, tu n’es pas quelqu’un qui va l’arnaquer, c’est que tu es quelqu’un de confiance.

Le sourire si tu veux, ça désarme tout !

C’est pour ça que moi je conseille à tous mes clients, à mes lecteurs, aux gens que je côtoie la chose suivante : s’il y a une habitude gestuelle à avoir : c’est le sourire, tout le temps sourire !


Effectivement, c’est un des puissants piliers de persuasion qu’on retrouve dans le livre de Robert Cialdini. La sympathie, l’autorité, la preuve sociale…


Quels sont les gestes à éviter en non verbal dans la vente ?


Peux t-on enchaîner maintenant avec les gestes qu’il faut éviter ? Que faut-il éviter de faire dans nos communications avec nos interlocuteurs ?


Alors, c’est marrant parce que ça va faire une bonne transition avec le sourire. Ça dépend si ton interlocuteur, déjà, tu le connais ou tu ne le connais pas. Mais généralement entre un vendeur et un client, je pense que ce sont des interactions que tu as pour la première fois en principe.

Et si tu veux, dans notre cerveau, on est programmé pour avoir une peur de l’inconnu. C’est-à-dire de se méfier de l’inconnu.

On est programmé comme ça. Parce qu’à une époque, on n’était pas dans une société aussi sécurisée que maintenant. On sortait de la grotte et on pouvait se faire taper dessus par une massue du clan opposé. Si tu veux, rencontrer quelqu’un de nouveau, c’était quelque chose de dangereux !

Donc on a notre système limbique dans le cerveau qui nous dit attention ! Ça peut être une menace !

Maintenant, justement, le sourire permet de désarmer directement ça. Parce que quelqu’un de souriant, il n’est pas dans un état de colère. Ce n’est pas quelqu’un qui va nous agresser ou même créer du stress chez nous.

L’idée si tu veux dans une interaction, c’est de ne pas créer ce stress dans la gestuelle qui nous rappelle nos ancêtres hommes des cavernes. C’est d’avoir une attitude qui va mettre à l’aise et en fait. Tu as pas mal de gestes que l’on fait inconsciemment lorsque l’on est stressé.

Tu vois, typiquement, ce qu’on pourrait faire, c’est se toucher un peu partout : visage, coup, bras, jambe…

Quand on ressent du stress, il y a plusieurs choses dans la physiologie du corps humain qui se passent et notamment une sécrétion d’adrénaline. Et tout ça fait qu’on a une augmentation de la pression sanguine.

On ressent le besoin de se toucher, de se réconforter. C’est pour ça que tu vas avoir des gens stressés qui vont parler comme çà (en se serrant les mains l’une dans l’autre).

Ils ont besoin d’avoir ce qu’on appelle des auto-contacts. Ce sont des gestes tranquillisants qui se passent au niveau des mains, qui vont se passer au niveau des jambes, au niveau de l’oreille, au niveau du visage.

Des fois, on parle de « gestes du mensonge » tu sais. On se dit : « il se gratte le nez = mensonge ». C’est une des résultantes de ce stress.

Quand les gens mentent, ils peuvent se sentir stressés et du coup, se gratter le nez. Mais bien sûr, on se gratte le nez quand on est enrhumé aussi. Il y a plein de raisons possibles. Je n’ai pas dit que se gratter le nez était le geste du mensonge… mais c’est une des résultantes de ce stress.


Porter une attention consciente au langage non verbal


Donc, ce que tu veux dire, dans la mise en pratique, c’est que prendre conscience qu’on est dans un état de stress (ou autre) et arriver à se contrôler, ça permet d’être meilleur communiquant ?


Oui, voilà, dés que vous vous apercevez de ça, il est intéressant de garder le contrôle. Et surtout, à l’inverse, avec un client potentiel, vous voyez que dans votre argumentation, il y a ce geste de stress qui apparaît, dîtes vous qu’il y a peut-être une objection.

Il ne me le dit pas, mais peut-être que ce que je suis en train de lui apporter comme bénéfice, comme fonctionnalité, comme avantage ça ne l’a pas convaincu parce qu’il doute. Et là, c’est quelque chose à observer attentivement pour orienter l’entretien de vente.   


Ok, ça fait directement le lien avec la question que je voulais te poser maintenant : quel est l’intérêt de décoder le non verbal de son interlocuteur ?

Tu viens de citer un bon exemple. En phase d’argumentation, où on est susceptible de recevoir des objections clients, l’intérêt c’est d’arriver à percevoir ces gestes qui vont être bloquants dans le processus.

Oui, alors, il y en a un en particulier, qui est encore plus intéressant à analyser. Quand il y a quelque chose qui nous tracasse ou qui nous ennuie, on a tendance à prendre du recul sur ça.

Littéralement, notre corps prend du recul. Et effectivement, si vous voyez dans une transaction, dans une communication que votre prospect, votre client, il se met sur le recul ou qu’il se met à regarder ailleurs (qu’il va fuir en quelque sorte ce qui se passe) là, vous avez un indice que vous devez le ramener dans la communication et dans l’interaction.


Maintenir l’attention de son interlocuteur


En clair, les signaux montrent qu’il n’est pas intéressé. Donc, il faut aller le chercher, et capter son attention ?


Oui, voilà, il est faut aller le chercher. Et justement, le fait d’être ouvert, d’avoir une gestuelle qui illustre ce que l’on raconte, de sourire, ça met la personne à l’aise et ça met la personne dans un contexte où elle a envie de rester et de continuer la conversation.


Si je résume, il faudrait en fait dans nos communications, arriver à être dans l’instant présent pour déceler ce que la personne en face pense tout au long des arguments que l’on peut amener afin d’adapter son attitude non verbale.


La synchronisation, bonne ou mauvaise idée ?


Alors, on en a un peu parlé avant l’interview. Et tu as un point de vue assez clair sur le sujet de la synchronisation. Donc, est-ce que tu peux partager avec nos lecteurs ce que tu en penses ?


Alors la synchronisation, il y a différents termes. On appelle ça iso praxis – du grec : iso=même et praxis=comportement  –  ça veut dire adopter le même comportement que son interlocuteur pour être en connexion.

Il y a un élément qui est assez intéressant. C’est que la façon dont on pense ou ce que l’on ressent se reflète à travers notre corps. C’est-à-dire que, bon, c’est le décodage de la gestuelle, on exprime à travers nos gestes, ce que l’on ressent ou ce que l’on pense.

Mais l’inverse est tout aussi vrai, c’est-à-dire qu’on peut adopter une gestuelle pour justement changer l’état d’esprit que l’on a.

Dans les techniques de vente, il y a ce terme de synchronisation, qui consiste à justement adopter le même comportement gestuel que son interlocuteur pour se mettre dans le même état d’esprit que lui et être en phase, connecté. C’est un des principes fondamentaux de la communication non verbale, c’est lorsque deux personnes se sentent bien.

Tiens, tu vois, on a quasiment les mêmes positions là. C’est parce qu’on se connait aussi depuis pas mal de temps, et que ça me fait plaisir de faire cette interview. On est en connexion, on a la même position quasiment. Et justement, dans les techniques de négociation et de vente on apprend à être en synchronisation et à adopter le même comportement pour se connecter. Donc, toujours dans cet esprit de ramener le client dans la conversation.

Et en fait, pourquoi tu as dit qu’on en a discuté, et que j’ai un avis assez tranché sur la question, c’est que parfois, le fait de vouloir synchroniser sa gestuelle avec son interlocuteur crée ce facteur qui est non authentique.

Or, dans une communication, ce que l’on cherche surtout, c’est d’avoir quelqu’un d’authentique.

On n’a pas envie d’avoir un robot en face de soi. Ni d’avoir quelqu’un qui calcule sa gestuelle. On a envie d’avoir une transaction comme si c’était avec un ami, avec quelqu’un de confiance. Et c’est pour ça que j’ai un petit peu ce recul sur la synchronisation.

Certes, si tu constates la synchronisation, tu te dis « je suis sur la bonne voie ». Et ça marche en vente. Ca marche en séduction. Quand t’es avec une fille que tu rencontres, tu as un « date » et dans la conversation, vous allez prendre la même gestuelle, c’est que tu synchronises et que tu es sur la bonne voie. Mais justement, moi, je suis pour garder ce côté authentique.


C’est donc à utiliser avec parcimonie si je résume. Cela pour jauger si l’interlocuteur en face, suivant sa réaction, est-ce que l’on peut se synchroniser avec lui ou est ce qu’il vaut mieux éviter pour justement pallier à ce manque d’authenticité ?


Voilà, donc vraiment avec parcimonie, tu as complètement raison. Il faut déjà être conscient que si votre interlocuteur a la même position que vous, c’est cool, vous avez fait votre travail. Et puis, même si vous utilisez la synchronisation, gardez votre authenticité dans la façon de le faire.


Comment améliorer son langage non verbal ?


Du coup, quel a été ton chemin de développement pour t’améliorer au quotidien dans ta gestuelle et ta communication non verbale ?


Alors, j’ai d’abord eu un développement de « décodage de la gestuelle » avant d’avoir eu un développement personnel sur « comment je me comporte moi en non verbal ».


Tu t’es d’abord concentré sur l’analyse des autres en clair ?


Oui, je vais te détailler tout ça. Mais si tu veux, la gestuelle, c’est ce que j’expliquais au tout début en parlant d’aider mes clients à déployer leur intelligence non verbale.

L’intelligence non verbale, c’est à la fois décoder, développer cette empathie en connectant avec ses interlocuteurs. Et aussi, avoir une attitude qui impacte. C’est ces deux piliers. Et donc, effectivement, avant de développer mon attitude corporelle, j’ai d’abord cherché à comprendre comment ça marchait en décodant les autres.

Une des devises de mon blog, c’était de tester tout ce que j’apprenais.

Il y a beaucoup de choses qu’on peut lire sur le sujet. Des fois, je pense que ce sont des véritables poètes qui écrivent sur ce sujet. Ca peut être un peu mystique, un petit peu ésotérique. Moi, j’ai cette approche assez pragmatique de scientifique qui consiste à tester ce que je dis, et ensuite de l’enseigner.

Donc, tout ce que j’écrivais sur le blog, je le testais. J’avais un carnet, un peu plus petit que celui que tu as là, dont je me servais que ce soit dans le métro, que ce soit en situation sociale avec mes amis, avec ma famille, à la gare.

La gare, c’est génial pour observer les gens. Parce que tu as des gens qui ne sont pas contents des grèves. Et puis tu as des gens qui sont très heureux de partir en vacances. Tu as vraiment tout ce panel de gestuelles non verbales.

Et j’ai, pendant six ou sept mois, vraiment consciemment, chaque jour, noté ce que j’observais et comparais.

Donc, j’ai d’abord eu cette approche de comprendre la gestuelle des autres. Pour après me dire : il y a des éléments qui font que, et bien, je devrais les intégrer dans ma propre gestuelle. Et, pour garder toujours cet esprit authentique, je ne suis pas d’avis de se dire : je change complètement du tout au tout. Parce que l’on perd encore cette authenticité dans la relation.

J’ai une approche qui est très liée au développement personnel, de se dire : pendant trente jours, je vais tester. Je vais tester de sourire à la boulangère, de sourire au conducteur du bus, de sourire à tous les gens que je croise pour voir l’impact.

Et il y a des choses comme ça, des éléments dont tu sens dans la réaction que les gens ont en retour, et en fait positive. Donc, c’était ça ma démarche de développement, si tu veux, dans ma propre gestuelle.


S’entrainer à décoder le non verbal pour se l’approprier


Donc ce que tu conseillerais si quelqu’un souhaite s’améliorer en communication non verbale, ce serait d’abord d’observer un petit peu à l’extérieur ce qui se passe, puis d’essayer de se l’approprier. 


Oui, tu peux aussi commencer directement par venir sur le Décodeur du Non Verbal. Parce que moi, j’ai fait ce travail de savoir ce qui marche et mes clients aussi du coup savent : voilà, ça a été testé.

Maintenant, il n’y a peut-être plus besoin de faire ce travail essentiel de décoder si tu veux améliorer ta gestuelle. A ce moment, c’est un petit peu deux piliers qui évoluent en même temps. Plus tu comprends la gestuelle de l’autre, plus tu comprends la tienne, puis tu sais quoi faire chez toi.

Par contre, ce qui est essentiel, ce n’est pas de se dire du jour au lendemain : je change tout !

Il ne faut pas que ce côté authentique disparaisse. Si vous êtes quelqu’un qui n’est pas forcément expressif, au niveau facial, c’est toujours bien de laisser transparaître les émotions et surtout les émotions positives, si vous n’avez pas l’habitude de le faire.

J’ai rencontré quelqu’un récemment qui avait l’air très sympa. Mais qui n’exprimait rien. Et on ne savait pas si elle était contente, si elle était triste, si elle était en colère. On ne savait pas. Et c’est très déstabilisant d’interagir avec des gens comme ça. Ça ne donne pas envie d’aller vers ces personnes là.

Donc, l’idée c’est de chaque jour commencer par le sourire. Voilà, je ne sais pas si vous êtes familiers, ou si Victor vous a parlé de la loi de Pareto sur le blog, mais c’est vraiment les 20% de la gestuelle que vous pouvez adopter qui vont amener 80% du résultat, c’est le sourire, tout simplement !


Exact, on en parle d’ailleurs spécifiquement dans la prise de contact qui conditionne 80% du résultat au niveau commercial. On n’a pas l’occasion de faire deux fois une bonne première impression !


En résumé, comment mettre en pratique ces conseils sur le non verbal ?


Pour améliorer son langage non verbal dans la vente, je pense qu’il y a trois étapes :


1. Avoir conscience de la gestuelle qui impacte. Donc, ça, vous venez sur le blog et vous en aurez connaissance rapidement.

2. Ensuite, il faut avoir cette ouverture d’esprit de tester si ça marche ! Je connais plein de gens qui, quand je leur parle de mon métier, se disent : oui, mais enfin, ça n’existe pas… A moins d’être, comment dire dans une société… où l’on est très focalisé sur les mots, sur le technique, et pas trop sur l’humain, sur les compétences douces, sur les compétences qu’on appelle soft skills en anglais, le non verbal est indispensable. Donc une fois que vous connaissez la gestuelle, la deuxième étape c’est d’avoir l’ouverture d’esprit de vous dire : je teste, j’essaye pour voir si ça marche et s’il y a un impact dans ma vie…

3. Mettre en pratique ! Il n’y a pas de secret, on peut connaitre tous les livres de la terre entière, si on ne met pas en application ce qu’il y a dans les livres, finalement, notre vie ne change pas. Notre comportement ne change pas, et nos résultats ne changent pas!

Donc, si j’ai quelque chose à vous dire, c’est : prenez une première action tout de suite !

Peut-être que la première chose à faire, c’est de venir sur le blog si vous voulez améliorer votre communication non verbale. Ou sinon, si c’est plus sur les techniques de vente vous devez suivre Victor pour avoir des conseils à appliquer dans vos interactions commerciales.

D’ailleurs, en ce moment, je suis en train de publier une centaine de vidéos gratuites de formation. Donc si vous tapez « décodeur du non verbal » sur youtube, vous pouvez aussi me retrouver facilement.

Chaque jour, je vous explique un geste, une attitude, un comportement que vous pouvez décoder.


Je vous invite vivement à aller voir ce que Romain fait, c’est très pertinent. Il y a un lien direct avec les techniques de vente. Ca vous aidera à avoir de meilleures communications avec vos interlocuteurs et vos futurs clients.

Merci Romain et puis à très bientôt.

Avec grand plaisir.  Ah ! La poignée de main… très bien pour conclure un deal aussi, c’est de la gestuelle ça aussi !

Exact, la poignée de main pour conclure le deal, c’est une poignée de main ferme et efficace ;-)


Comment améliorer sa communication non verbale avec Romain Collignon ?


Vous pouvez retrouver Romain Collignon, alias « le Décodeur du Non Verbal » :

  • sur son blog pour une formation express gratuite
  • sur sa chaîne YouTube dans la série de vidéo gratuite 1 jour / 1 geste !
HDBI

Les techniques de vente comportementales vous semblent compliquées ? Vous avez du mal à convaincre certains types de prospects et clients ? Le courant passe mal, la communication est difficile et vous n’arrivez pas à faire passer vos arguments ? Alors, il est grand temps d’apprendre à adapter votre discours pour convaincre et vendre à tout type d’acheteur grâce au modèle HERMMANN HBDI !

Christian Kottmann, expert en motivation, techniques de vente et négociation nous fait aujourd’hui profiter de ses précieux conseils pour améliorer votre communication commerciale, convaincre et vendre plus avec le HBDI.

(Pour voir sa vidéo sur Youtube, cliquez ici >> Vendre à tout type d’acheteur !)


Comment convaincre et vendre à tout type d’acheteur ?


IMAGINEZ…

  • Vous êtes commercial et aimeriez augmenter vos ventes ?
  • Vous êtes Manager et souhaitez faire adhérer vos équipes au changement ?
  • ou chef d’entreprise et vous souhaitez convaincre de futurs investisseurs, ou bien une startup pour convaincre des business angels ?
  • Vous devez prendre la parole en public et aimeriez être compris par tous ?

Je répondrai à ces questions par une autre question :

POURQUOI…

  • Pourquoi les commerciaux vendent-ils  avec certains clients/prospects et moins avec d’autres ?
  • Managers, pourquoi les réunions que vous animez sont-elles  plus efficaces avec certains de vos collaborateurs et moins avec d’autres ?
  • Pourquoi certaines personnes ont un vocabulaire métaphorique et d’autre un vocabulaire technique ?
  • et pourquoi certaines personnes sont-elles dans l’action immédiate et d’autres ont besoin de prendre leur temps ?
  • Pourquoi certaines équipes ont de bons résultats tandis que d’autres n’avancent pas? Parce que …

PARCE QUE…

  • Les gens n’interprètent les informations tous de la même manière.
  • Beaucoup de gens  se comportent et /ou communiquent de façon différentes.
  • Les gens comprennent les situations de manières différentes quel que soit la nature du message.
  • Chaque collaborateur ne partage pas  le même point de vue sur une même situation.

C’est ce que je vous prose de voir en quelques minutes au travers de :


La méthode HERRMANN et les 4 styles de personnalités


Mais qui est Ned HERRMANN ? Ned HERRMANN fut au milieu des années 70 Directeur de la formation des cadres à la générale électrique. Il découvrit les travaux de Roger Sperry prix Nobel en 1981 récompensé pour ses travaux sur les spécialisations des  hémisphères cérébraux (droit et gauche) et de Paul Mac Lean.

À partir des recherches de l’époque sur le cerveau, Ned Herrmann (1922-1999) a développé un modèle du fonctionnement de l’esprit. Ce modèle appelé « Modèle Herrmann » représente sous la forme d’un cercle divisé en quadrants, 4 grandes familles de modes de traitement de l’information :

  • mode dit « gauche » (associé à l’hémisphère gauche du cerveau) : raison et méthode…
  • mode dit « droit » (associé à l’hémisphère droit du cerveau) : sentiment et imagination…

Convaincre et vendre avec le Modèle Herrmann HBDI ?


Concrètement, ça se traduit comment dans la vente, management, la relation client ? Ces 4 styles de personnalités sont plutôt des dominances cérébrales qui vont influencer leurs styles de communication et d’interprétation. Chacun de nous traite l’information différemment. Chacun perçoit la réalité depuis sa « fenêtre ». Pour convaincre et vendre au quotidien, cette grille de lecture est indispensable !

Nos Préférences cérébrales (styles de pensées) induisent :

  • Nos centres d’intérêt
  • Notre manière d’apprendre
  • Nos passions
  • Notre manière de communiquer
  • Ils influencent notre manière de faire du business
  • Nos succès
  • Notre manière d’interagir avec le monde

Comment convaincre un client comme Mr RATIONNEL ?

  • Évitez les bavardages inutiles
  • Le relationnel appuyé
  • soyez factuel et concret
  • Allez droit au but
  • Apportez des solutions

Comment convaincre un client comme Mr PRUDENT ?

  1. Soyez ordonné
  2. Allez-y par étapes
  3. soyez rassurant
  4. Apportez-lui des éléments tangibles
  5. Soyez ponctuel !

Il n’aime pas :

  • Sortir des sentiers
  • Aller dans tous les sens
  • Minimiser les informations

Comment convaincre comme Mr EXPÉRIMENTAL ?

  • Soyez innovant
  • Sortez des sentiers battus
  • Éveillez sa curiosité
  • Parlez à son imagination
  • Ne rentrez pas dans les détails techniques
  • N’entrez pas dans les procédures complexes…

Comment convaincre comme Mr RELATIONNEL ?

  • Avec lui : soyez vraiment relationnel !
  • Intéressez-vous à lui sincèrement
  • Écoutez-le attentivement
  • Parlez-lui de LUI

ÉVITEZ ces deux erreurs :

  • Être distant et froid
  • Parler de caractéristiques avantages, bénéfices tout de suite, sans avoir fait connaissance.

Vous souhaitez aller plus loin ? 

Vous souhaitez une solution innovante et pratique qui a déjà fait ses preuves ?

Cet outil simple est immédiatement applicable pour convaincre et vendre plus au quotidien quelque soit votre contexte !

Contactez Christian Kottmann… Rencontrez-le afin d’établir des solutions adaptées à votre entreprise, à votre marché pour :

  • augmenter vos ventes
  • mieux communiquer auprès de vos clients et enfin être compris par tous
  • convaincre et vendre vos idées / projets à des investisseurs potentiels
  • Bref, pour booster votre PERFORMANCE et vos affaires

Voici ses coordonnées :

  • Christian.kottmann@venteperformance.fr
  • 06 99 18 50 50

Découvrez également les autres interventions de Christian sur le Blog :

goodies entreprise

En B2B comme en B2C, la prospection commerciale est vitale pour développer votre activité. La prospection traditionnelle, aujourd’hui soutenue par les médias numériques, reste à ce jour le meilleur levier de croissance pour assurer la pérennité de votre entreprise. Son arme secrète ? Les goodies. Moins intrusifs que la prospection digitale, ils occupent la première place dans le cœur des prospects grâce à leur démarche concrète et personnalisée. Pourquoi et comment les intégrer à vos campagnes de prospection ? Quels sont les critères pour bien les choisir ? Laissez-vous convaincre par le pouvoir de l’objet publicitaire pour atteindre vos objectifs de ventes !


Pourquoi inclure les goodies dans votre stratégie de prospection ?


Ils diffusent votre image à moindre coût


Affichant un faible coût par contact, le goodies publicitaire représente une solution efficace et rentable pour mener à bien vos campagnes de prospection massives. Stylos, tote bags, portes-clés, sachets de graines… Faites circuler votre image auprès d’un large public en affichant votre logo sur des objets publicitaires à petits prix et facilement distribuables ! Sélectionnés avec soin, ils attireront l’attention de nombreux prospects sur votre marque et contribueront à donner une vision positive de celle-ci.


Ils favorisent la mémorisation de votre marque


Entrer en contact avec de potentiels clients est une chose… Ancrer le nom de votre entreprise dans leur esprit en est une autre ! Dans le cadre d’un processus de vente long ou d’un marché ultra concurrentiel, la mémorisation de marque s’avère indispensable. Les goodies, qui affichent un taux de mémorisation largement supérieur aux autres canaux de communication (75%), s’assurent que l’on se souvienne de vous en reliant l’objet à l’entreprise qui l’a offert et au message qui l’accompagne.


Ils assurent une bonne prise de contact


La prise de contact, qui détermine 80% du résultat dans la vente, est une étape importante pour la réussite de votre approche commerciale. À l’ère de la sursollicitation numérique, l’objet publicitaire garantit une prise de contact en douceur. La raison ? Il est le seul outil de prospection à être considéré comme un véritable cadeau. Généralement remis en main propre ou reçu dans la boîte aux lettres, il crée la surprise et déclenche le sourire du prospect. En bref, il suscite des émotions positives. Le présage d’un lien solide et durable ! 


Mieux vendre grâce à l’objet publicitaire en 4 étapes


1. Saisir les bonnes occasions


La force de l’objet publicitaire réside dans sa capacité à s’adapter à toutes les occasions. Salons professionnels, foires, portes ouvertes ou encore opérations de street marketing : les goodies pour vos événements d’entreprise se plient à toutes les stratégies de prospection, quelles que soient les contraintes. La distance en est une ? Misez sur les goodies pour envoi postal pour booster votre campagne de publipostage ou inviter de potentiels clients à votre prochain webinar.


2.Identifier les besoins de votre cible


Selon votre secteur d’activités et si vous vous adressez à des professionnels ou des particuliers, votre goodies ne sera pas le même. Prenez le temps de définir votre cible, ses intérêts et ses besoins. Tout ce travail, réalisé en amont, permettra d’établir une prospection par l’objet efficace et pertinente. Vous vous adressez à un public ultra connecté ? Misez sur les objets publicitaires high-tech ! Vos prospects seront sensibles à votre approche commerciale que si celle-ci leur correspond.


3. Opter pour une personnalisation adaptée


Essentiel pour accroître votre notoriété, le marquage permet aussi de faciliter la conversion de vos prospects en clients grâce à des informations pertinentes. Outre un slogan percutant, vous pouvez par exemple afficher vos coordonnées si vous êtes un artisan ou le nom de votre site internet si vous êtes un acteur du e-commerce.


4. Raconter une histoire


Porteur de sens et vecteur d’émotions, le goodies donne vie à votre discours commercial. Si vos produits ou services s’inscrivent dans une démarche de développement durable, racontez-le avec un objet publicitaire écologique ! Incarnant des valeurs fortes, celui-ci marquera les esprits de vos prospects qui seront ensuite plus réceptifs à votre approche.


Quel goodies offrir à vos prospects pour développer votre entreprise ?


Le goodies utile et de qualité


Prospecter grâce à l’objet publicitaire permet de prolonger votre discours commercial au-delà de la prise de contact. Encore faut-il que celui-ci soit apprécié et conservé ! Reflet de votre image, les goodies doivent donc répondre à un certain nombre de critères, parmi lesquels leur utilité au quotidien et leur aspect qualitatif. 


Le goodies écologique


Les prospects, de plus en plus exigeants en matière d’engagements RSE, attendent des entreprises qu’elles s’engagent pour la planète. Pour les séduire, mieux vaut donc se diriger vers un goodies écoresponsable, fabriqué en matière naturelle, recyclée ou biodégradable, qui réduira l’impact environnemental de votre campagne de prospection.


Le goodies made in France


Pour limiter votre empreinte carbone et soutenir l’économie locale devenue si précieuse, misez sur le cadeau d’entreprise made in France ! Preuve concrète de vos bonnes intentions, l’objet publicitaire fabriqué près de chez vous coche toutes les cases pour insuffler une nouvelle dynamique et bouleverser les codes de la prospection commerciale.

Management conduite du changement

À l’ère du numérique et dans un espace globalisé, le changement est partout. À tel point qu’on aurait presque l’impression qu’il survient naturellement, sans besoin d’accompagnement. La réalité est bien plus complexe. Souvent mal préparés à l’arrivée de la conduite du changement, les managers comme les autres collaborateurs peuvent se sentir déstabilisés. Le pilotage du changement est une activité à part entière. On parle de management de la conduite du changement. Qu’est-ce que le management du changement ? Comment manager autrement ? Quels facteurs de motivation existent pour faire accepter le changement et quels sont les processus qui en découlent ? Réponses dans cet article …


Qu’est-ce que la conduite du changement ?


Avant de proposer une définition du management du changement, il faut s’intéresser à un autre concept clé. Le management lui-même. Un mot essentiel qu’on ne prend plus le soin d’expliquer. On peut le définir comme l’ensemble des ressources financières, humaines et techniques utilisées pour diriger une organisation et en vue d’obtenir des résultats préalablement déterminés. Le management du changement ou conduite du changement (plus rarement, accompagnement du changement) désigne alors les initiatives visant à introduire et faire accepter le changement au sein d’une organisation (département, équipe de travail, entreprise, etc.). Dans la plupart des cas, il prend la forme d’une nouvelle structure de travail ou de nouveaux outils (machines, logiciels, etc.).


Comment gérer une équipe dans un environnement de changement ?


Le changement fait peur. Personne ne veut être forcé à quitter sa zone de confort. Mal introduit, le changement peut-être la cause de mouvements de grèves, d’élans de haine et de découragement. Selon l’intensité avec laquelle ces phénomènes se manifestent, les conséquences peuvent être plus ou moins graves pour l’entreprise. Manager autrement constitue un défi majeur à relever.

Dans un contexte de changement, comment un manager peut-il animer et faire croître son équipe sans susciter de résistance ?

Dans le management des hommes, la communication est un facteur clé de succès. S’il communique mal voire s’il ne communique pas du tout le changement, le manager est sûr d’échouer. Si les managers sont les premiers informés du changement à venir, ils doivent aussi être les premiers à y adhérer.

Quand la direction le juge nécessaire, des spécialistes externes et des formateurs peuvent venir apporter leur soutien pour favoriser l’acceptation générale. Leur expertise permettra d’optimiser le temps et l’énergie nécessaires à la mise en place du changement.

Manager la conduite du changement est une gestion de projet particulière, dans le sens où la réussite est grandement influencée par le facteur humain. Une forte opposition au changement se traduira au mieux par une inertie, au pire par des tentatives de sabotage. L’ensemble de l’organisation doit partager la même vision et comprendre l’intérêt à agir dans la même direction. Pour cela, il est indispensable de procéder par étapes.

Au lieu d’intégrer le changement uniformément, à tous du jour au lendemain, il peut être judicieux de privilégier une approche progressive. En mettant en place des indicateurs de suivi, qui subsisteront après l’introduction du changement, les collaborateurs se sentent rassurés. Ils auront plus de temps et de recul pour percevoir l’utilité du nouveau système.


Manager autrement : comment motiver ses collaborateurs ?


Entre un changement réussi et un échec total, la frontière peut être fine. Elle peut notamment résider dans la motivation des employés. Si les collaborateurs ne trouvent pas de bonnes raisons à la conduite du changement, pourquoi l’accepteraient-ils ?

Manager autrement, c’est savoir insuffler le changement en soulignant ses avantages plutôt que la révolution qu’il représente. Montrer à ses collaborateurs le temps de travail gagné avec l’utilisation d’un nouveau logiciel, les douleurs au dos évitées grâce à une machine plus ergonomique ou les conditions de travail rendues plus agréables par une organisation matricielle.

Autant d’exemples concrets qui donneront envie à une équipe d’accueillir le changement. Lorsque cet état d’esprit favorable est assuré, l’essentiel du travail est fait pour le manager.

Pour augmenter la probabilité de cohésion face à la nouveauté, des ateliers peuvent être organisés. Ils serviront à former les équipes à travailler dans de nouvelles conditions, mais aussi à relever les éventuels freins et points de blocage sur lesquels progresser. La motivation doit rester au centre des préoccupations du manager, du jour de la communication du changement à celui où il sera définitivement en place.


Le management du changement : quels sont les enjeux ?


Qu’est-ce qui rend le management du changement si stratégique ? Quels processus peuvent se retrouver impactés par la conduite du changement ? Les enjeux sont autant collectifs qu’individuels. On peut distinguer trois grandes catégories de processus concernés par l’accompagnement du changement : les enjeux sociaux, les enjeux économiques et les enjeux psychologiques.

Les enjeux sociaux renvoient à la signification et à la direction du changement. Les équipes doivent comprendre pourquoi et pour qui la conduite du changement est souhaitable. Pour atteindre un objectif plus rapidement, pour l’atteindre dans de meilleures conditions ou pour mieux lutter contre la concurrence, par exemple.

Les enjeux économiques concernent l’amélioration de la santé financière de l’entreprise et les augmentations de budgets alloués et de rémunérations qui peuvent en découler. Enfin, les enjeux psychologiques ont trait au bien-être au travail. Autrement dit, comment le changement va-t-il améliorer le quotidien des collaborateurs ?

Étant donné l’importance du management de la conduite du changement de nos jours, il est donc crucial de savoir gérer ses collaborateurs avec justesse et intelligence. Des programmes de formation spécialisés comme le Programme Général de management de emlyon business school et des solutions d’accompagnement existent pour se préparer au mieux à manager le changement. L’essentiel, pour un manager comme pour un employé, est de ne pas rester seul avec ses peurs et ses doutes.

Présentation commerciale

Vous devez réaliser une présentation commerciale sur Powerpoint et vous aimeriez avoir un impact maximum ? Découvrez comment réaliser une présentation de vente PowerPoint percutante…

PowerPoint est un outil de support de communication très pertinent, utilisé surtout en complément d’une présentation orale. Que ce soit pour la présentation d’un nouveau produit commercial, pour convaincre un client ou un groupe d’acheteurs, pour présenter un projet auprès de partenaires potentiels, l’usage du PowerPoint est très vaste. Mais comment en tirer le meilleur profit ?

L’agence PowerPoint SlidePro vous présente ses conseils pour un impact maximal lors de votre présentation PowerPoint.


La créativité est au coeur de vos présentations commerciales


PowerPoint est un outil qui regorge d’éléments à exploiter. D’une simple présentation avec des titres en gras, des sous-titres de couleurs et quelques balayages de haut en bas ou de gauche à droite, PowerPoint propose davantage de possibilités.

Seule limite de son exploitation, la créativité et l’imagination de son utilisateur.

Pour mieux s’en sortir avec les différents aspects de présentation sur PowerPoint, il est conseillé de travailler d’abord hors de l’ordinateur. Réaliser une maquette en papier peut révéler beaucoup plus d’options pour le présentateur que de travailler directement sur l’ordinateur. Avez-vous testé ?

Essayez par exemple de mettre en image votre pitch commercial ! Si vous deviez utiliser une image forte / un schéma pour faire passer votre message commercial en une fraction de secondes, ce serait quoi ?

Laisser libre court à votre imagination, notez des idées, gribouillez des brouillons… laissez décanter les idées, et puis ensuite démarrez sur votre présentation Powerpoint !


Les objectifs à faire valoir pendant la présentation commerciale


Présenter un projet sur PowerPoint nécessite la prise en compte de plusieurs éléments :

  • le temps dont dispose le présentateur,
  • le/les message(s) à véhiculer,
  • le type de destinataire,
  • l’espace de présentation,
  • les résultats attendus suite à cette présentation,
  • etc.

Une présentation commerciale PowerPoint doit avoir pour objectif de mettre le public dans l’ambiance. Il s’agit d’une présentation sous forme de diaporama dont le contenu doit attirer l’attention du public du début jusqu’à la fin.

Vous avez déjà dû assister à une présentation soporifique ?

Alors vous savez combien il est facile d’ennuyer les gens avec votre présentation… n’est ce pas ?

Pour capter l’attention lors de votre présentation commerciale, les objectifs doivent toujours figurer dans chaque fenêtre de la présentation. Non pas à travers une énumération sans fin de ces derniers, mais à travers la mise en place d’un plan bien détaillé dont l’harmonie suffira à accrocher le public.

N’hésitez pas à poser des questions dans vos slides afin d’impliquer, de faire réfléchir et de faire réagir votre auditoire. L’utilisation de phrases d’accroche commerciale peut également être pertinente lors de certains passages


Le contenu se doit d’être fluide et compréhensible


Le fond PowerPoint est tout aussi important que sa forme. Aussi bien présenté soit-il, un diaporama peut très vite décourager les lecteurs si son contenu est trop lourd ou trop long. Pas vrai ?

Un slide de présentation PowerPoint doit essentiellement contenir des mots clés, des petites phrases percutantes qui vont servir de repère pour le public.

Mais il faut aussi éviter de mettre trop de slides dans une seule présentation. 10 à 12 slides suffisent à la rigueur pour une présentation d’une heure environ. Outre les animations prédéfinies dans un PowerPoint, l’utilisateur peut aussi agrémenter sa présentation d’images importées. Ok mais quels types d’images ?

Le genre de visuel qui va captiver davantage l’attention du public. Le principe doit toujours rester simple mais efficace, en avançant une seule idée par slide à la fois.

Alors quelle est l’idée que vous souhaitez faire passer ? Quelle image illustre le mieux cette idée ? Rappelez-vous qu’une image vaut mieux que mille mots…


Utilisez les graphiques pour mieux présenter le projet


L’utilisation de graphiques dans une présentation PowerPoint est une tendance très en vogue en entreprise. Comme l’utilisation de GIF animé d’ailleurs. Vous avez constaté ?

Il s’agit d’une image fixe ou en mouvement qui s’affiche en plein écran et qui permet de renforcer une idée clé ou une étude. On parle notamment de statistiques, d’histogrammes, de barres ou de lignes présentant l’évolution d’une situation ou la comparaison de deux produits différents.

Ces illustrations peuvent en outre faire l’objet d’un résumé en image. Une image choc, comme le disent les Américains, pour appuyer l’idée ou l’étude révélée par les graphiques.

Encore une fois, pour être percutant, mettez la forme de votre présentation commerciale au service du fond !


La forme de la présentation PowerPoint, un détail à ne pas négliger


Maîtriser PowerPoint ne suffit pas pour convaincre un client ou un auditoire. Il est très important de bien structurer sa présentation commerciale de manière à prouver l’intérêt qu’on porte sur le sujet.

Plusieurs éléments sont jouables sur PowerPoint pour mettre en valeur certains points de sa présentation. A savoir la police, la couleur, le style, la taille, les effets, les espacements, l’affichage, etc.

Produire un support visuel à la hauteur de son message est d’une grande importance avec PowerPoint. L’uniformité des slides doit primer dans la présentation, car trop de diversifications vont certainement tuer l’authenticité du présentateur.

Il faut donc éviter les mélanges de graphismes, de photos ou de dessins. Pareil pour le copywriting du texte qui doit rester le plus précis et le plus complet possible. Les couleurs utilisées doivent en outre s’accorder avec tout le contenu et rester également en accord avec l’éclairage de la salle.


Le feedback, pour mesurer l’impact de la présentation commerciale


Une présentation PowerPoint réussie doit favoriser la réaction chez l’auditoire. Vous ne pensez pas ?

Pour qu’un public réagisse à une présentation d’entreprise ou de vente, celle-ci doit l’inclure dans son processus. Le message véhiculé doit à la fois concerner l’auditoire, mais aussi lui présenter les quelques points d’intérêt auxquels il pourra par la suite réagir.

L’objectif d’une présentation PowerPoint guidera cette responsivité des slides. S’agit-il d’inviter le public à acheter, vendre, adopter une nouvelle posture, prendre une décision, changer… ?

Le template PowerPoint final peut être présenté sous forme d’une invitation à l’intention de l’auditoire. Une séance de questions-réponses ou une invitation toute simple à une réaction à chaud peut être un excellent moyen pour mesurer l’efficacité d’une présentation PowerPoint.

Reprenez ces quelques conseils un à un, et nul doute que votre prochaine présentation commerciale sous PowerPoint fera un carton !


Bonus vidéo : comment faire une présentation d’entreprise ? (exemple)





Comment faire connaitre son entreprise

Comment faire connaître son entreprise pour gagner en visibilité auprès des clients ? Au cours des dernières années grâce aux nouvelles technologies, l’éventail de possibilités s’est considérablement élargi. Les entrepreneurs ont un large choix pour travailler leur marketing.

La publicité, les promotions et la mise en avant de sa marque sont plus que jamais importantes. Toutefois ces techniques ne sont efficientes que lorsqu’elles sont bien utilisées. Les stratégies et techniques de marketing en ligne et hors ligne évoluent, offrant de multiples options pour le développement et la mise en avant d’une entreprise. Voyons lesquelles…


Comment faire connaitre son entreprise ?


La marque, au centre de vos stratégies de communication


La promotion de la marque est la pierre angulaire en matière de marketing pour faire connaître son entreprise. Il ne s’agit pas simplement d’un logo, mais de l’identité de votre entreprise.

C’est à travers la marque qu’il faut envisager toutes les options stratégiques touchant au marketing de l’entreprise.

Elle représente votre activité auprès de sa clientèle mais également auprès des prospects et clients potentiels. Entre deux produits identiques, vendus le même prix, c’est celui qui est le mieux présenté qui se vend le plus.

La marque s’affiche comme l’identité de votre entreprise et parle directement à l’émotionnel de votre clientèle. Elle induit la confiance, s’affiche comme un gage de crédibilité, génère de la fidélité et de la popularité via le bouche-à-oreille.

Le travail de « branding » (optimisation de votre marque) passe essentiellement par une étude de marché qui vous permettra, entre autres, de définir votre public cible : votre clientèle.

Les images, slogans et plus largement la communication de l’entreprise seront ensuite axés pour correspondre au mieux aux attentes de votre cible démographique.


Exemple d’application


Par exemple, admettons que vous vendez un cosmétique anti-rides. Votre clientèle est donc constituée essentiellement de femmes de plus de 40 ans. Une analyse de la concurrence sur des produits du même secteur et s’adressant à la même typologie de clientèle vous permettra de déceler les tendances du secteur.

Vous pourrez ainsi améliorer votre communication, vos slogans et vos accroches commerciales pour gagner en popularité et en crédibilité.


Faire connaître son entreprise par la visibilité en ligne et la publicité hors ligne


Pour faire connaître son entreprise, valoriser sa marque et atteindre un public le plus large possible, il est aujourd’hui essentiel d’exploiter la publicité, digitale et hors ligne.

La publicité en ligne a atteint un degré de maturité certain avec notamment la possibilité de cibler précisément sa portée. Google Adwords propose ainsi d’apparaître dans les résultats de recherche sur le moteur de recherche, ou encore sur Google Shopping.

Facebook permet d’aller plus loin en ciblant spécifiquement son public via des critères avancés (âge, profession, passions, position géographique…). Ces publicités ont toutefois un coût et elles ne sont efficientes que si bien appliquées.

L’intérêt est ici d’obtenir un bon retour sur investissement afin de pouvoir se développer via ces canaux.

La présence dans les résultats naturels de recherche via du marketing de contenu est aussi un très bon vecteur pour la popularité d’une marque. Là encore, il s’agit d’une expertise à part entière et le recours à un spécialiste du référencement s’avère nécessaire pour mener cette stratégie selon les bonnes pratiques.

En parallèle, la publicité hors ligne reste un vecteur puissant pour faire connaître son entreprise et sa marque. Plusieurs pistes s’offrent à vous pour développer votre notoriété.


Quelques conseils pour faire connaître votre entreprise


Vous pouvez par exemple organiser des journées portes ouvertes, participer à des salons, ou encore distribuer des échantillons. La publicité imprimée sous formes de dépliants, tracts et prospectus reste un excellent moyen de faire connaître son entreprise localement.

Déterminez les points passants et déposez-y vos publicités imprimées. Portez une attention particulière à l’attractivité de vos publicités papier. La qualité de conception est importante. Vous pouvez par exemple opter pour des flyers de qualité supérieure.

Parmi les recettes éprouvées pour rendre un prospectus intéressant, pensez à l’incitation à l’action (call to action en jargon marketing).

Cela consiste à inviter le lecteur à une action précise :

  • participer à un événement de l’entreprise,
  • bénéficier d’une réduction,
  • obtenir un entretien d’information…

En invitant le lecteur à agir, vous multipliez les chances qu’il vous contacte. Ou a minima qu’il garde votre support de communication pour plus tard plutôt que de le jeter comme un vulgaire prospectus.

C’est ainsi que vous obtiendrez de nouveaux prospects dans votre pipeline des ventes. Charge à vous de les transformer en clients !

Une fois votre entreprise connue, il faudra prendre soin de votre e-réputation et des avis clients en ligne pour continuer à assurer votre développement commercial…

twitter business

Comment utiliser Twitter pour son business ? À l’heure où nous assistons à une profonde mutation des pratiques et des moyens de prospection commerciale, les réseaux sociaux et professionnels occupent une place de plus en plus importante dans le business !

Twitter, Facebook, Linkedin… ont véritablement changé la donne, pour ne citer que les plus gros.

Mais lesquels choisir et comment les utiliser efficacement pour un impact maximum en termes de notoriété et de ventes ?

Aujourd’hui, j’ai le plaisir d’accueillir Pascal Trambouze, consultant / formateur expert en techniques de vente, fondateur du blog Acteur Vente, qui a fait le choix de se spécialiser sur Twitter !

Acteur Vente Pascal Trambouze

Interview : Utiliser Twitter pour son business

 

Bonjour et bienvenue sur le blog Technique de Vente Pascal.

Bonjour Victor, bonjour aux lectrices, lecteurs de Technique De Vente, et merci pour ton invitation.

 

Qui est Pascal Trambouze ?

 

Alors tout d’abord, peux-tu nous parler de toi, de tes domaines de compétences. Et pourquoi Twitter ?

Autodidacte atypique assumé ! Mon terrain de jeux, c’est la vente et le management ! Je suis positif, entreprenant, libre, voilà trois mots qui me correspondent bien. Je suis aussi assez philanthrope, j’aime parler des autres et promouvoir une action, une personne, un livre, une info à valeur ajoutée…

Twitter a été une véritable révélation, j’ai testé tous les réseaux sociaux, mais Twitter… J’ai ouvert un deuxième compte en mai 2013 et depuis la fin de la même année, je passe des heures et des heures par jour à scruter les moindres recoins du réseau. J’observe, analyse, note, teste, applique différentes actions pour aujourd’hui vivre professionnellement avec Twitter.

Ma passion pour twitter, ne fait pas de moi un « digital », je ne suis pas un « digital ». Je suis un vendeur qui maîtrise et tire la quintessence d’un réseau pour en faire un vecteur de développement commercial.

Sur mon profil LinkedIn, j’ai clairement annoncé la couleur : je veux (et vais) devenir LE référent français pour tweeter son business !

Ce n’est pas de la prétention, c’est mon objectif !

 

Quelle différence entre Twitter et les autres réseaux sociaux professionnels ?

 

Twitter est un outil de veille sectorielle fabuleux, un océan d’infos, de partages et d’interactions. Tout à chacun peut y trouver, et ses intérêts professionnels et ses intérêts personnels. Il est le plus complet des réseaux sociaux, il faut juste en comprendre les rouages…

Maintenant, il peut s’associer, se compléter avec d’autres réseaux. Le meilleur complément pour moi, au niveau business, c’est l’association avec LinkedIn.

Comme je suis un réel passionné de Twitter, j’ai du mal à parler des autres, notamment de Facebook, réseau auprès duquel, je n’accroche pas du tout professionnellement…

 

Est-ce que l’on peut réellement vendre avec Twitter aujourd’hui ?

 

J’en suis tellement convaincu que j’ai créé ma société pour démontrer aux professionnels de tous bords BtoBtoC, aux O.I.A. (Organismes, Institutions, Associations)… que Twitter est LA plateforme pour développer ses ventes de produits ou de services.

Pour ce faire, des règles précises doivent être établies. On peut les résumer ainsi :

  • Déterminer une stratégie d’utilisation bien balisée en fonction des objectifs et surtout s’y tenir
  • Suivre et attirer les bons twittos
  • Animer son compte chaque jour en apportant de la valeur ajoutée (tweets, retweets, partages, interactions…)
  • Être adepte du 80/20 (parler à 80 % des autres et à 20 % de vous) Jeanne Moreau chantait : « Parlez-moi de moi, y’a que çà qui m’intéresse… qui me donne de l’émoi… »
  • Accepter de semer avant de récolter
  • Être absolument irréprochable dans son « comportement digital » même si parfois…

J’aborde ci-dessus des règles générales, de bon sens. Je conçois des formations 100 % sur mesure, absolument unique, parce que chacun est unique !

 

Pour un vendeur / commercial quelles sont les possibilités qu’offre Twitter ?

 

Pour un commercial 2.0, tout comme pour une TPE, PME… Twitter permet de :

  • Trouver toutes les infos corporates dont il a besoin
  • Pratiquer du benchmark
  • Veiller la concurrence
  • Observer sa clientèle
  • Développer son personal branding
  • Relier un blog perso ou un site société à son fil twitter pour aussi pratiquer l’inbound marketing…

 

Quels sont tes conseils pour utiliser Twitter dans son business ?

 

En complément de mes réponses en question trois, voici 5 bonnes pratiques pour développer sa notoriété :

  • Rédigez soigneusement votre bio twitter en 160 caractères, pour développer votre personal branding et donner aux personnes, l’envie de découvrir votre fil twitter (timeline) et de cliquer sur votre blog.
  • Tweetez au moins entre 5 et 10 fois par jour (tweets, rt…) afin d’asseoir votre présence et de développer votre notoriété et soyez réactif. En fait, pas de nombre miracle, surtout la qualité…
  • Tweetez de préférence à des heures de « grande écoute »: En France, le matin entre 7h et 8h30, le midi entre 12h30 et 14h30, en fin de journée entre 17h et 18h30 et ça bouge pas mal aussi entre 21 et 23h. Tout va dépendre de votre stratégie, activité et du nombre de followers et follows de votre compte.
  • Remerciez autant que possible les personnes qui vous suivent, mentionnent, FAVet RT… (là, tout dépend du nombre, arriver à un certain niveau cela devient compliqué, en ce cas-là un tweet de remerciement général est le minimum).
  • Constituez des listes d’intérêts pour regrouper les comptes twitter que vous choisirez par thématiques…

Voici des bonnes pratiques générales pour twitter son business. Ensuite, des bonnes pratiques sont à mettre en place en fonction de la stratégie d’utilisation définie… Puis, pléthore d’outils existent pour vous accompagner dans votre veille, benchmark, analyse…

Pour ce qui est de l’influence, vous serez considéré comme influenceur au vu de la qualité de vos tweets et du relais qu’ils auront. Rien que ce mot « influenceur » mérite un billet à lui tout seul.

 

Quelles les pratiques à éviter avec Twitter pour son business ?

 

Pratiquer l’inverse de tout ce que j’ai dit jusqu’à maintenant !

Un point est sujet à controverse sur Twitter : c’est le gonflement artificiel de followers pour s’octroyer sans effort, une (pseudo) crédibilité !

Je ne vais pas polémiquer là-dessus, ce n’est pas l’endroit ! Simplement, pour moi, « l’achat de followers » n’est crédible que pour une marque grand public, pour défendre une noble cause, à la rigueur pour le lancement d’un tout nouveau produit…

Maintenant, je comprends l’acquisition de followers qualifiés, mais seulement qualifiés. Tout le reste n’est que tricherie, tromperie !

La crédibilité ne s’achète pas, elle se conçoit !

Une bonne pratique pour augmenter vos followers, c’est tout simplement de regarder les followers et les follows des comptes que vous suivez et de ceux qui vous suivent, et de suivre ceux qui vous intéressent… Je l’ai bien dit ?  Et bien sûr de tweeter « qualité »…

 

Quelle est ton actualité business ?

 

Mon blog « Acteur Vente » va arborer un tout nouveau look avec des changements notables. Twitter aura toute la place qu’il faut

Passionné et créateur de citations, je suis en pleine écriture d’un livre de citations business à but formatif… Affaire à suivre.

 

Où peut-on te retrouver ?

 

  • Twitter : @acteurvente et @CitaBusiness
  • LinkedIn