Le développement commercial au services des ventes
Le développement commercial est vital pour une entreprise. Il ne doit jamais être sous-estimée. Les techniques commerciales et les stratégies de vente sont des facteurs clés de succès pour atteindre les objectifs de vente et de croissance d’une entreprise.
Sans un plan clair et précis pour développer les ventes, l’entreprise et ses équipes commerciales risquent de se retrouver à patauger dans un marché compétitif sans avancer.
Conséquences d’un mauvais développement commercial
L’absence de techniques commerciales adéquates et de stratégies de vente peut entraîner différents problèmes tels que :
Ventes insuffisantes. Sans techniques et méthodes pour développer les ventes, une entreprise peut ne pas réaliser les ventes nécessaires pour atteindre ses objectifs financiers.
Mauvaise image de marque. Sans une stratégie commerciale et marketing efficace, une entreprise peut avoir du mal à se faire connaître, à se différencier et à se faire remarquer parmi ses concurrents.
Insatisfaction client. Sans process de vente avec une bonne gestion de la relation client, les clients peuvent ne pas recevoir le support et les réponses qu’ils recherchent. Ce qui peut les inciter à chercher des solutions chez la concurrence.
Baisse de productivité. Sans performance commerciale, et avec de mauvaises techniques de vente, une entreprise ne sera pas compétitive.
Apprendre les techniques commerciales, les stratégies de vente peut apporter de nombreux avantages et bénéfices à une entreprise. Le développement commercial est un élément clé pour le succès d’une entreprise.
Cela permet à une entreprise d’améliorer ses ventes, renforcer son image de marque et améliorer la satisfaction des clients.
Découvrez vite toutes nos ressources : articles, conseils et formations sur le développement commercial, l’efficacité commerciale et la stratégie commerciale !
Que vous soyez vendeurs, commerciaux ou dirigeants, vous allez y trouver votre compte pour gagner de nouveaux clients, vendre plus et les fidéliser…
Vous êtes responsable commercial, indépendant ou encore entrepreneur, et vous cherchez à définir une stratégie commerciale efficace et rentable pour développer votre activité ? Cela nécessite de se poser des questions stratégiques. Pour cela, je vous propose d’utiliser la méthode CQQCOQP à base de questions ouvertes pour réaliser un puissant brainstorming…
Cette méthodologie vous permettra de faire le tour des choses de manière concrète et de ne pas fauter par erreur d’omission. Découvrons tout de suite comment ces 7 catégories de questions ouvertes vont devenir les meilleures alliées de votre plan d’action commercial !
CQQCOQP, une méthode clé pour votre stratégie commerciale
Cette méthode de questionnement empirique est habituellement utilisée en gestion de projet, lean management, processus d’amélioration continue (pdca), étude de marché, et j’en passe…
Mais comme nous l’avons vu dans les précédents articles / vidéos de la Série #1Jour1TechniquedeVente, ces méthodes – qu’il s’agisse du QQOQCP ou du QQOQCCP – ont toutes leur place en technique de vente.
Nous avons abordés avec des exemples d’applications terrain comment poser les bonnes questions en entretien de vente pour obtenir les leviers décisionnels d’une prise de décision.
Aujourd’hui, nous allons aborder cette même méthode de questionnement sous un nouvel angle, au travers une dimension plus stratégique. Il ne s’agit plus ici de poser des questions à vos prospects et clients. Mais de se poser les bonnes questions pour définir une stratégie commerciale efficace et rentable en 7 points…
Commençons donc par le combien, car tout part d’un objectif quantitatif !
7 questions pour définir une stratégie commerciale solide
Combien ?
Combien de CA souhaitez-vous réaliser ? Cette année, ce trimestre, ce mois-ci, cette semaine ? Partez de l’objectif global pour découper en sous-objectif et pouvoir manager .
Cela vous amènera naturellement à répondre à la question suivante : Combien de clients vous faut-il acquérir ?
Combien de rendez-vous devez-vous réaliser pour tenir cet objectif de prospection commerciale ?
Cela dépend du taux de transformation de votre équipe commerciale / de vous-même.
Si vous transformez 1 vente pour 2 visites par exemple, il faudra donc doubler votre nombre de rendez-vous pour tenir vos objectifs de CA. Et par sécurité je vous conseille de rajouter une marge !
Continuons avec le combien: combien de produits et services devez-vous vendre ?
1 vente par client, ou bien plusieurs ventes, des ventes additionnelles. C’est-à-dire des ventes complémentaires si vous disposez d’une gamme de produits et services ou bien supplémentaires si vous misez tout simplement sur le volume.
Donc vous l’avez compris, nous pourrions encore continuer sur la question du combien pour approfondir les choses et bâtir une stratégie commerciale précise. Mais pour que ce format reste pratico-pratique, passons à la question suivante : le QUI ?
Qui ?
Qui sont les prospects à cibler ? Nouveaux clients, clients existants, quelle typologie ?
Qui va réaliser les ventes ? Force de vente interne : les commerciaux, les comptes clés ? Force de vente supplétive : des saisonniers, des stagiaires ? Ou bien force de vente externalisée : des multicartes, des sous traitants ?
À vous de choisir en fonction de votre contexte bien sûr ! Maintenant, définissons le quand ?
Quand ?
Quand allons-nous réaliser ces ventes ? le marché est-il saisonnier ou bien linéaire ?
Existe-t-il des pics au niveau de la demande, des temps forts ? Ou bien allons-nous tout simplement stimuler la demande et créer nos propres temps forts via la promotion des ventes, de la publicité, etc ?
Quelles vont-être les prévisions (le calendrier des ventes) pour tenir l’objectif fixé ?
La question qui tombe maintenant sous le sens : Comment ?
Comment ?
Comment piloter l’activité commerciale pour être sûr de tenir ces objectifs business ?
Quels sont les indicateurs de pilotage commercial ?
Comment faire concrètement pour conduire le projet, le déploiement de la stratégie et le management des équipes ? Des réunions mensuelles, hebdomadaires, un point téléphonique journalier ? Mind mapping / diagramme d’ishikawa / management visuel… quels outils de gestion allez-vous utiliser dans la conduite du projet ?
À vous de structurer les choses encore une fois pour une formulation opérationnelle du cqqcoqp…
Où ?
Où allez-vous vendre les produits ? Quels canaux de distribution: vente à distance, vente directe, grande distribution, distributeurs spécialisés, e-commerce ? Et quel sera le cycle de vente ?
Où allez-vous envoyer les commerciaux ? Comment allez-vous organiser les secteurs géographiques pour la prospection ?
Quoi ?
Qu’allez-vous vendre en priorité ? Pourquoi ?
Si vous disposez d’une gamme de produits et services, qu’allez-vous prioriser ?
Sur quoi allez-vous mettre le focus ? Les dernières innovations pour privilégier la rentabilité et consolider vos marges ou bien les 20/80 (loi de pareto) pour faire du volume et prendre de la part de marché ?
Avec quoi allez-vous attirer vos clients ? Un positionnement haut de gamme, différenciant avec de véritables avantages concurrentiels ou bien une offre low-cost, une stratégie de masse avec banalisation de l’offre ?
Quels éléments allez-vous mettre en avant dans votre argumentation ?
Pourquoi ?
Pourquoi appliquer cette stratégie plutôt qu’une autre ?
Quels sont les objectifs stratégiques à court, moyen, long termes ?
Pourquoi les choix effectués précédemment vous permettront à coup sûr d’atteindre les objectifs business fixés ? Justifiez vos choix comme si vous deviez vendre le projet à des investisseurs !
Pourquoi êtes-vous certain de réussir ? Quels sont les points forts, les axes d’amélioration, les outils de pilotage du pipeline des ventes pour mener à bien votre projet stratégique ?
Maintenant question cruciale :
Pourquoi vos clients devraient-ils acheter chez vous plutôt qu’à la concurrence ?
Qu’avez-vous de plus / de mieux ?
Pourquoi acheter maintenant ?
Pourquoi acheter des produits et services complémentaires et/ou supplémentaires en upsell / cross sell ?
Travaillez votre argumentation pour ne plus confier votre développement au facteur chance, mais au contraire faire en sorte que votre plan se déroule comme prévu étape par étape en suivant l’exécution de cette série de question CQQCOQP !
Vidéo synthèse : définir la stratégie commerciale avec cqqcoqp
Cette liste n’est pas une check-list exhaustive bien sûr… nous pourrions aller encore plus loin dans le détail pour analyser et décortiquer les données en profondeur avec une carte heuristique par exemple.
Mais comprenez simplement que plus vous allez passer de temps à définir votre plan de manière précise, plus cela sera facile de mettre en oeuvre cette planification et mieux vous avancerez en direction de vos objectifs stratégiques.
Tel le commandant de bord d’un navire, si la trajectoire dévie quelque peu, vous aurez tous les éléments pour rectifier et maintenir le cap ! C’est ce qui vous garantit d’arriver à bon port avec une résolution des problèmes de manière efficace !
Donc, prenez le temps revoir ces 7 catégories de questions ouvertes à partir des exemples que je vous ai donnés et bâtissez-vous une stratégie commerciale efficace et opérationnelle. Vous avez absolument toutes les cartes en main pour mettre en oeuvre votre succès en suivant la méthode CQQCOQP !
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Envie d’aller + loin ? Voici quelques articles complémentaire pour booster votre réflexion stratégique au niveau commercial et marketing :
https://www.technique-de-vente.com/wp-content/uploads/2016/01/CQQCOQP-stratégie-commeciale.jpg345658Victor Cabrerahttps://www.technique-de-vente.com/wp-content/uploads/2017/11/Technique-De-Vente-Edition-Formation-Commerciale-300x138.pngVictor Cabrera2022-03-07 23:11:512024-06-06 08:28:15Comment définir une stratégie commerciale efficace avec le CQQCOQP ?
Qu’est ce que le cycle de vente ? Quelles sont les étapes d’un cycle de vente ? Qu’est ce qu’un cycle de vente court ou la vente cycle long ?
Dans cet article, nous allons voir comment mettre en place un processus de vente efficace et rentable. Et quel cycle de vente choisir en fonction des produits et services que vous avez à vendre, et de la typologie de client à laquelle vous êtes confrontée.
Vous allez découvrir les 4 différents cycles de vente entre lesquels vous pouvez opter pour développer votre business efficacement, avec un processus de vente parfaitement adapté à votre activité.
Qu’est ce que le cycle de vente ?
Définition du cycle de vente
Le cycle de vente représente l’ensemble des étapes commerciales suivies par les professionnels de la vente pour aboutir à la conclusion d’un contrat. Le cycle de vente va de la prospection commerciale des clients au service après-vente.
Formaliser un cycle de vente et un processus de vente structuré permet à l’entreprise de s’assurer commercialement de la transformation des prospects en clients, que l’on pourra fidéliser pour de prochaines ventes …
Quelles sont les étapes du cycle de vente ?
En fonction du business modèle, on peut avoir un cycle de vente court ou bien une vente cycle long en plusieurs rendez-vous. Le ou les rendez-vous commerciaux seront constitués d’une ou plusieurs étapes de la vente :
Puisqu’il y a une notion de taux de transformation entre chaque étape du processus de vente, il faudra suivre et mesurer les indicateurs commerciaux de performance afin de valider que votre cycle de vente est le bon choix !
Quel cycle de vente choisir ?
Maintenant que vous connaissez la définition du cycle de vente, il s’agit de se poser les bonnes questions :
De combien de rendez-vous avez-vous besoins ?
Comment transformez-vous un prospect en client ?
Quand est-ce que les clients se décident en général ?
Où et comment les rencontrez-vous ?
Voila autant de questions qu’il faudra se poser avant de choisir la solution la plus adaptée à votre processus de vente…
Découvrons maintenant la spécificité de chaque cycle de ventes.
La vente en cycle court (vente one shot en R1)
La vente one shot ou vente en R1 est un choix idéal si votre offre commerciale est assez simple.
Qu’est ce que cela veut dire concrètement ?
Si au terme d’un premier entretien commercial, vous pouvez immédiatement conclure la vente ou bien faire une proposition précise au client, qui peut signer le contrat / acheter, alors pourquoi faire durer le suspense ?
Vous êtes en cycle de vente court, d’où l’appellation vente en one shot (en 1 coup) ou R1 (en 1 seul rendez-vous) !
Ce cycle de ventes est particulièrement adapté si vous vendez aux particuliers en BtoC, ou bien en BtoB aux indépendants : professions libérales, commerçants ou encore aux dirigeants de petites et moyennes entreprises.
Exemple de vente one shot en R1
Foires et salons : cuisines, menuiseries,
Vente à domicile : énergie, lingerie, électroménager, ustensiles de cuisine…
Vente en magasin : automobile, ameublement, outillage…
La vente en deux temps (vente en R2)
La vente en R2 est grand classique de la vente avec un rendez-vous 1 pour vous permettre de découvrir les besoins, c’est-à-dire une phase de découverte. Vous élaborez ensuite une proposition commerciale argumentée, que vous allez présenter au cours d’un rendez-vous n°2. Il s’agit des phases d’argumentation, traitement des objections éventuelles et de closing.
Ce cycle de vente en r2 est indispensable si vous avez besoin de prendre du temps et du recul pour analyser les besoins et élaborer votre proposition commerciale.
Et c’est souvent le cas si vous êtes consultant, artisan, coach ou encore dans la prestation de service. Vous devrez fixer le prix en fonction d’une étude préalable, l’annoncer puis le défendre (et éventuellement négocier).
Exemple de vente en 2 rendez-vous
Vente de produits et services patrimoniaux : défiscalisation, investissements boursiers et immobiliers…
Vente de services à la personne : ménage, espaces verts, services médicaux…
Vendre des services d’artisans : maçonnerie, menuiseries, réparations et rénovations…
Le cycle de vente long (la vente complexe)
La vente en cycle long est adaptée aux produits et services complexes, ou lorsque les clients sont des grands comptes. C’est-à-dire des grandes entreprises ou des administrations. Alors dans ce cas, la compréhension d’un besoin complexe nécessitera plusieurs rendez-vous, plusieurs entretiens commerciaux en fonction du circuit de décision et des parties prenantes.
Etant donné qu’il s’agit d’acheteurs professionnels, Il faut également vous attendre à des phases de négociation qui sont plus ou moins longues et qui intègrent généralement un barrage : l’appel d’offres.
C’est-à-dire une première sélection de fournisseurs, avant d’arriver en short list pour défendre votre proposition commerciale. C’est une vraie compétition commerciale ! Ce sera le cas par exemple si vous souhaitez intégrer la liste des fournisseurs du groupe Accor, Air France, Total ou de n’importe quelle entreprise cotée en bourse ou multinationale. Mais c’est également valable pour certaines grosse PME ou ETI…
Exemple de vente cycle long
Vente de projet d’architecture : monuments, urbanisme, lotissements, immeubles…
Vos produits ou services peuvent se vendre par téléphone ? Parfait, alors un premier appel vous permettra d’identifier et d’accéder au décideur pour vous présenter et découvrir les besoins. Deuxième étape, il s’agit de l’envoi d’une proposition commerciale adaptée. Et enfin, le deuxième appel aura pour objectif de conclure la vente après argumentation et traitement des objections.
Ce n’est pas plus compliqué que ça.
C’est le processus de vente le plus adaptée pour tout ce qui peut se vendre à distance sans faire déplacer un commercial physiquement.
Exemple de processus de vente à distance par téléphone / email
Vente d’abonnements internet, téléphone, énergie…
Commercialisation de logiciels à abonnement payant (Saas)
Vente de produits bien-être
Etc.
Comment créer et optimiser un processus de vente ?
Voilà, vous savez tout sur les différents cycles de vente qui s’offrent à vous. À vous d’opter pour la ou les solutions les plus adaptées à votre marché, et aux produits et services que vous vendez ! Ensuite, viendra la question de savoir comment raccourcir le cycle de vente au maximum pour améliorer la performance commerciale …
Si cet article / vidéo vous a plu, likez et partagez avec tous vos contacts qui souhaitent optimiser leur processus de vente et vendre efficacement…
Quelles sont les compétences commerciales qui font la différence entre 2 vendeurs ? Quelle est la compétence commerciale n°1 pour vendre plus, plus souvent et mieux ? Comment développer les compétences d’un commercial performant ? Voici ce que vous devez savoir sur le sujet…
Chaque compétence commerciale abordée vous permettra de vendre plus facilement au quotidien. Cela sans jamais faire de forcing commercial et sans courir après les clients…
Quelles sont les compétences commerciales qui font la différence ?
Il existe 3 compétences commerciales clés qui font une énorme différence en termes de résultats commerciaux sur la durée !
Mais avant de vous les détailler, laissez-moi vous expliquer pourquoi elles sont si importantes. 95% des commerciaux et vendeurs professionnels que je rencontre en formation et en coaching ont seulement une petite idée de ce qu’est la vente malheureusement.
Bien qu’il existe des milliers de personnes qui se disent vendeur, il y en a en réalité seulement une poignée qui sont vraiment bons et qui performent avec régularité. Et j’insiste sur ce point : la régularité des performances commerciales !
Alors, pour faire partie de ces 5% des meilleurs vendeurs, il va vous falloir non seulement de l’enthousiasme et de la persévérance, mais surtout de la connaissance : de l’Intelligence Commerciale.
Et en particulier, la connaissance des facteurs clés de succès pour réussir dans la vente. C’est justement l’objet des conseils commerciaux et de l’analyse de chaque compétence commerciale qui vont suivre…
Compétence commerciale n°1 : engagez-vous à 200% avec la GRINTA
C’est vrai dans tous les domaines, mais encore plus dans la vente. Si vous n’êtes pas engagé à 200% dans chacune de vos actions commerciales, vous allez vous disperser, perdre du temps, vous démotiver… et les résultats ne seront pas au rendez-vous !
Votre degré d’engagement découle de votre état d’esprit. Pour réussir dans la vente, il vous faut cultiver celui de la grinta : le mindset des champions. C’est la rage de vaincre. Parmi toutes les compétences d’un commercial, celle-ci fait toute la différence.
Voyons ce qu’est cette compétence commerciale clé à acquérir / développer …
Qu’est-ce que la grinta ? Quel rapport avec les compétences en commerce ?
Par effet domino, si vous n’avez pas adopté l’état d’esprit de la grinta, vous ne serez probablement pas engagé à 200%. Et par conséquent cela se répercutera sur vos résultats commerciaux à court terme.
Prenons un exemple simple pour illustrer l’impact de cette compétence commerciale …
Si vous allez en entretien commercial et que vous n’êtes pas réellement concentré sur votre interlocuteur avec l’envie de faire affaires, et que vous ne mettez pas votre focus sur le rendez-vous, sur l’instant présent, que va-t-il se passer d’après-vous ?
Il y a de fortes chances que des pensées parasites viennent vous perturber.
Comme par exemple :
l’atteinte de vos objectifs commerciaux mensuels
le gros client avec lequel vous avez rendez-vous juste après
le reporting en retard de la veille que vous devez effectuer avant d’aller faire votre sport en fin de journée
etc.
Et vous allez probablement passer à côté de certaines étapes de l’entretien de vente. Car vous ne serez pas vraiment concentré et percutant.
Vous n’allez probablement pas donner le meilleur de vous-même et convaincre votre interlocuteur d’aller plus loin avec vous.
Vous ne prêterez peut-être pas attention aux petits détails : les informations stratégiques, des mots clés, la communication non verbale et les signaux clés communiqués par votre client…
Résultat ?
Votre interlocuteur va sentir que vous n’êtes pas vraiment là et que vous n’êtes peut-être pas la meilleure personne pour l’aider à obtenir ce qu’il désire. Donc vous serez hors-jeu ! Cela va vous démotiver et enclencher une spirale descendante…
Autre exemple commercial pour illustrer l’impact de cette compétence
Ce schéma est identique lorsque vous cherchez à développer vos compétences commerciales et l’efficacité de votre processus de vente en suivant une formation commerciale par exemple.
Si vous n’êtes pas engagé à 200%, vous allez vous laisser distraire par un mail, un SMS sur votre téléphone, une pensée, une mouche qui vole… Ou n’importe quelle autre source de distraction. Et vous n’irez pas jusqu’au bout du processus d’apprentissage.
Ainsi, vous n’en retirerez pas tous les bénéfices qui vous permettraient de faire la différence et de performer dés le lendemain. Et je vous parle en connaissance de cause ! C’est du vécu malheureusement…
Les compétences commerciales se travaillent
Votre atout commercial n°1 dans la vente : c’est le degré d’engagement
Voila une première compétence commerciale indispensable pour réussir durablement dans la vente et la fonction commerciale.
Lorsque vous êtes face à un client en entretien commercial : soyez à 200% avec lui et vous aurez 10 fois plus de chances de réussir la vente.
Lorsque vous travaillez sur vous, que vous vous formez, soyez engagé à fond pour écouter avec attention et comprendre. Ne faites que ça ! Coupez toutes sources de distraction. Prenez des notes pour ne pas en perdre une miette. Concentrez-vous, appliquez et vous obtiendrez d’excellents résultats.
Si vous n’êtes pas entièrement engagé, vous trouverez que les résultats sont lents, voire inexistants. Et vous remettrez en cause tout ce que vous faites.
Tenez par exemple, combien de vendeurs remettent en cause les produits, l’entreprise, la stratégie commerciale, le marché, les clients, les concurrents ?
C’est la faute de tout et de tout le monde sauf la leur quand ils ne réussissent pas !
Mais est-ce qu’ils se sont réellement donnés à fond ? A 200% ? Est-ce qu’ils avaient la grinta ?
J’en doute…
Par contre, pour ceux qui ont compris la puissance de l’engagement, et qui acceptent de jouer le jeu, de concentrer leur focus sur une seule chose à la fois, de mettre en pratique sur le terrain les conseils, 90% des faux problèmes disparaissent. Et miraculeusement les résultats se font sentir rapidement et durablement (tant que le focus est présent) !
Vous l’avez compris, votre état d’esprit et votre niveau d’engagement dans vos actions commerciales, c’est la toute 1ere clé de votre réussite à long terme !
C’est une réelle compétence commerciale à part entière que vous devez acquérir et cultiver au quotidien pour avoir de solides fondations.
2e compétence clé pour le commercial : se vendre à soi même
On peut tromper les gens quelques fois et réussir quelques coups de poker, mais on ne peut pas se mentir à soi même indéfiniment !
C’est impossible.
La plupart des vendeurs ne performent pas commercialement car ils doutent. Ils ne sont pas entièrement convaincus par le produit, la stratégie de l’entreprise, les avantages compétitifs ou n’importe quel autre facteur commercial…
Maintenant, laissez-moi vous poser deux questions déterminantes :
Achèteriez-vous votre produit, votre savoir-faire ou votre prestation ?
Est-ce que vous seriez prêt à la recommander à vos proches, votre famille, vos amis ?
Si la réponse est non, alors vous n’êtes pas entièrement convaincu de la valeur ajoutée apportée !
Il y a quelque chose qui cloche et vous devriez rapidement mettre le doigt dessus. Car, comment voulez-vous convaincre vos clients, si vous-même, vous n’êtes pas convaincu de la supériorité de vos produits et services ?
C’est une dissonance cognitive majeure !
Vous ne pouvez pas sérieusement envisager de vendre sereinement un produit que vous ne recommanderiez pas à vos proches ou que vous n’achèteriez pas vous-même.
Faites preuve de congruence si vous voulez de la performance…
Se vendre à soi même est la première des compétences d’un commercial
La vente la plus importante, c’est la vente que vous vous faites à vous-même. Car la conviction que vous aurez concernant votre produit est plus importante que tout autre compétence commerciale …
D’ailleurs, la vente est faite lorsque votre conviction et votre croyance au sujet de quelque chose sont plus fortes que celles d’une autre personne. A tel point qu’elle abandonne une partie de ses convictions pour adopter les vôtres.
Alors, travaillez votre niveau de conviction en répondant aux questions suivantes :
Pourquoi devrait-on acheter ce que vous avez à vendre ?
Pourquoi devrait-on choisir votre produit plutôt que celui des concurrents ?
Qu’est-ce qui fait que l’on devrait acheter maintenant et pas plus tard ?
Pourquoi payer plus cher pour votre produit plutôt qu’un produit similaire sur le marché ?
Pourquoi vous faire confiance à vous et pas un autre ?
Si vous n’arrivez pas spontanément à répondre à ces questions, vous n’êtes pas entièrement convaincu et vous ne serez pas un bon vendeur. Je préfère être franc avec vous là dessus !
Alors, prenez le temps de travailler cette compétence commerciale clé…
Prenez le temps de vous vendre en premier
Et faites le avant de vouloir vendre vos idées et vos produits aux autres. Soyez si convaincu que vous considéreriez comme dramatique le fait que vos clients achètent ailleurs.
Car si vous pensiez qu’ils vont commettre une grave erreur, vous les en empêcheriez immédiatement, et vous feriez tout ce qu’il est possible de faire pour empêcher ça… pas vrai ?
Quand un ami vous dit qu’il va acheter ceci ou cela, et que vous savez pertinemment qu’il peut trouver mieux ailleurs… vous ne faites pas tout pour le convaincre de vous écouter ?
Car c’est pour son bien après tout, non ?
Eh bien, c’est ce niveau de conviction qu’il vous faut développer au quotidien dans vos actions de prospection et de vente !
C’est vraiment la 2e compétence commerciale à cultiver dans la vente…
3e compétence commerciale clé : toujours être du côté du client
Oui, vous avez bien entendu : soyez toujours de son côté ! Soyez d’accord avec lui.
Je ne vous dis pas d’accepter son point de vue, entendons-nous bien. Certains clients se trompent et ont tort …
Je vous dis simplement d’accepter le fait que votre client ait le droit d’avoir un jugement, un point de vue, une opinion qui peut être différente de la votre…
Mais ne faites pas semblant, car ça ne marchera pas.
Faites-le sincèrement ! Pourquoi ?
Parce que si vous êtes d’accord sur le fait que votre client a le droit de penser ce qu’il veut, vous n’allez pas tomber dans le piège de la justification. Vous n’allez pas le contredire frontalement et le couper net dans ses propos lorsqu’il émettra une objection.
L’empathie est une qualité commerciale qui favorise la vente
Au contraire, vous allez chercher à le comprendre avec bienveillance. Vous allez vous intéresser à son point de vue et à l’origine de ce raisonnement. Vous allez lui poser des questions et creuser… Et probablement mettre le doigt sur les différends qui vous opposent.
De ce fait, vous serez en mesure à votre tour d’exposer votre point de vue. Et de faire une argumentation commerciale qui tienne la route, sans vous être mis à dos le client.
Votre client, ayant perçu votre volonté sincère de le comprendre, fera l’effort à son tour de vous écouter et d’analyser vos propos.
Si vos arguments commerciaux sont fondés, et si vous êtes dans le juste, vous aurez donc toutes les chances de faire passer votre message au client, qui changera probablement d’avis sous l’évidence des éléments factuels.
Alors qu’à l’inverse, les vendeurs qui font du forcing en martelant leur argumentaire commercial, en se justifiant quand le client se permet de les contredire, ces vendeurs-là… eh bien ils ne vendent pas !
C’est aussi simple que ça.
Donc, offrez-vous le luxe de toujours être du côté de votre client.
Faites les choses étape par étape et gagnez la confiance de votre interlocuteur. Qui à son tour vous fera confiance si ce que vous avez à lui présenter en vaut la peine !
Bonus : quelles compétences mettre en avant dans un CV commercial ?
Résumé des 3 compétences commerciales indispensables en vente
Adoptez la grinta, et engagez-vous à 200% dans chaque action commerciale
Vendez-vous à vous même avant de chercher à vendre aux autres
Soyez systématiquement du côté de votre client
Adoptez ces 3 compétences commerciales et vous serez un excellent vendeur !
Vous ferez partie du Top 5% des commerciaux qui réussissent vraiment de manière durable avec des performances régulières. Je parle de ceux qui brillent au sein d’une force de vente et que les entreprises s’arrachent… Enfin, pour aller + loin + vite et + fort, voici nos solutions :
https://www.technique-de-vente.com/wp-content/uploads/2015/12/Compétences-commerciales.jpg345658Victor Cabrerahttps://www.technique-de-vente.com/wp-content/uploads/2017/11/Technique-De-Vente-Edition-Formation-Commerciale-300x138.pngVictor Cabrera2022-03-04 23:11:532024-06-11 10:07:49Quelle compétence commerciale fait la différence en vente ?
Vos commerciaux BtoB comprennent à la perfection le processus de vente mis en place par l’entreprise. Ils maitrisent les caractéristiques techniques et les argumentaires produits sur le bout des doigts. Ils ont les bons outils (de Sales Intelligence) à disposition pour prospecter des leads qualifiés. Mais la mayonnaise ne prend toujours pas… et le chiffre d’affaires stagne ! Pourquoi ?
Qu’est-ce qui cloche docteur ? Et si c’était tout simplement un déficit d’intelligence commerciale situationnelle ? Analysons tout ça en détail…
Le timing idéal pour prendre le leadership sur le closing du deal
L’art de laisser la porte ouverte et de s’inscrire dans l’agenda d’un prospect qui vient de refuser une proposition commerciale
…
Définition de l’intelligence commerciale situationnelle
Je dirai tout simplement que l’intelligence commerciale situationnelle c’est l’utilisation de la bonne technique de vente, au bon moment, avec le bon profil d’interlocuteur, dans le bon contexte !
Passez un minimum de temps avec vos commerciaux BtoB, et ils vous démontreront ce qu’est l’intelligence commerciale situationnelle. Mais reste à savoir si cette compétence est présente au sein de l’ensemble de votre force de vente, et si vos vendeurs sont en capacité de la déclencher sur demande…
Quelle est la différence entre les vendeurs qui en font preuve et les autres ?
La formation ? L’entrainement ? L’expérience ? L’autonomie ? Peut-être même une combinaison de tout ça ?
Ce qui est sûr, c’est que bon nombre de commerciaux BtoB sont assez éloignés de ce concept. Ils se contentent de rester enfermés dans les fiches techniques, les outils, les méthodes et les process de l’entreprise… sans jamais les adapter au client qu’ils ont en face (et au contexte de la situation commerciale dans laquelle il se trouve).
Vous voulez un exemple commercial pour illustrer ce point ?
Il s’agit du commercial qui va noyer son interlocuteur sous un flot d’arguments commerciaux inutiles et s’enfermer dans un monologue sans jamais se rendre compte qu’il est en train de passer à côté de son entretien de vente.
A l’opposé, d’autres vendeurs vont fonctionner complètement au feeling et partir dans tous les sens, sans aucune structure commerciale. Vous voyez surement de quels profils commerciaux je parle, pas vrai ?
Vous en avez peut-être déjà eu au bout du fil / rencontré en point de vente ?
C’est le genre de vendeur que l’on a du mal à suivre dans son cheminement, et face auquel on se demande où il veut bien en venir. On attend toujours la suite pour trouver un lien logique. Mais cela ne vient quasiment jamais… Et lorsque le client passe commande, c’est parce qu’il a vraiment besoin du produit / service et pour se débarrasser du vendeur.
Nous pourrions continuer à analyser ensemble d’autres profils de commerciaux btob. Mais nous allons nous arrêter là. Car in fine, la différence majeure entre ceux qui font preuve d’intelligence commerciale situationnelle et les autres, c’est tout simplement : la RÉGULARITÉ des performances commerciales !
La plupart des commerciaux réussissent un coup par ci un coup par là. Certains vendeurs réussissent un peu plus souvent, et quelques-uns seulement performent avec régularité, dans la durée !
Voilà la grande différence entre les commerciaux qui ont développé cette aptitude et les autres…
Comment cultiver l’intelligence commerciale situationnelle au sein de votre force de vente ?
Au-delà du simple fait d’analyser les pratiques commerciales actuelles de votre force de vente, le degré de maîtrise et la capacité à utiliser à bon escient les outils de vente, je vous conseillerai tout simplement d’embarquer vos vendeurs dans un plan d’amélioration continue collectif.
1. Pour commencer, demandez à vos vendeurs d’identifier leurs points de force
ce qu’ils maîtrisent : les compétences commerciales conscientes
ce qui marche pour eux en situation de vente
et ce qu’ils arrivent à exécuter en parfaite compétence inconsciente
etc.
2. Puis demandez-leur ensuite d’identifier leurs axes d’amélioration
leurs carences commerciales / leurs points faibles actuels,
ce qui leur pose systématiquement problème en situation de vente,
ce dont ils sont conscients, mais qu’ils n’arrivent pas à exécuter avec facilité : incompétences commerciales conscientes,
etc.
Demandez à vos commerciaux de faire cet exercice à l’issue de chaque vente
Encore mieux, accompagnez-les (de temps en temps) et éclairez-les sur ce dont ils n’ont pas encore conscience : les « incompétences commerciales inconscientes » !
Challengez-les, travaillez sur des points précis du processus de vente. Et faites-les grandir commercialement pour qu’ils soient enfin, un jour, en capacité de délivrer les performances attendues (au quotidien).
C’est précisément de cette manière que vous éveillerez leur intelligence commerciale. La composante « situationnelle » viendra avec la pratique intensive et la volonté de s’améliorer…
Et pour finir, pourquoi ne pas organiser des sessions pour identifier les erreurs contre-productives et partager les bonnes pratiques commerciales pour harmoniser les compétences ?
https://www.technique-de-vente.com/wp-content/uploads/2017/06/Intelligence-Commerciale-Situationnelle-vendeurs-btob.jpg345658Victor Cabrerahttps://www.technique-de-vente.com/wp-content/uploads/2017/11/Technique-De-Vente-Edition-Formation-Commerciale-300x138.pngVictor Cabrera2022-02-27 11:12:142024-05-06 15:13:47L’Intelligence Commerciale Situationnelle : une carence qui coûte cher aux vendeurs !
Comment estimer le prévisionnel de ses chiffres d’affaires (ses ventes) dans un plan d’affaires ? Quelles sont les erreurs à ne pas faire ? Quelles sont les choses à mettre en avant pour convaincre des investisseurs de se lancer dans l’aventure avec vous ?
Les réponses à ces questions vous permettront de trouver une méthode d’estimation efficace du chiffre d’affaires. Avec cette approche, estimez vos ventes en amont de votre activité vous permettra de visualiser avec acuité les plus et les moins du projet ! C’est un travail long, mais qui porte ses fruits.
Qui dit chiffre d’affaires dit investissement
L’acquisition des clients est toujours le résultat d’un investissement préalable… c’est la première chose à intégrer !
En effet, si vous acquérez des clients, alors cela signifie que vous avez fait en sorte que cela arrive. Vous avez d’abord embauché ou travaillé pour créer une offre commerciale. Ensuite, vous avez mis cette offre en avant sur différents médias. Rien que par ces actions, vous pouvez attirer quelques clients.
Cela signifie donc que le client ne vient que si vous avez fait en sorte de l’attirer. Il demande donc un investissement, en temps, en énergie, en argent…
Toutefois, si vous avez investi X € dans l’acquisition de clients par l’intermédiaire d’un média précis, vous n’obtiendrez pas le même nombre de clients que si vous investissez autant dans une campagne publicitaire, une force de vente, un réseau de distribution, etc.
Par conséquent, votre Coût d’Acquisition Client n’est pas le même en fonction des stratégies et campagnes réalisées. L’acquisition d’un client est donc un travail stratégique et difficile sur lequel vous devez vous pencher avec attention dés le début du plan d’affaires.
Par exemple, connaitre l’efficacité des différentes campagnes de publicité (média, presse, google adwords, facebook…) est crucial pour bien réussir à tenir son budget de communication et atteindre ses objectifs.
Quelles méthodes utiliser pour établir un prévisionnel des chiffres d’affaires?
1. L’approche macroéconomique pour construire le prévisionnel des ventes
Dans de nombreux Business Plan, on voit des estimations de ventes réalisées à partir d’une approche macroéconomique. Cela signifie que ces personnes prennent la taille totale du marché dans lequel ils créent leur entreprise et qu’ils s’en accaparent une partie.
Par exemple, la taille du marché des jouets est de 3 milliards (en chiffres d’affaires). Si un nouveau jeu est inventé sur console, alors le créateur s’imagine prendre 0.001% de ce marché en laissant 99.999% du marché à ses concurrents.
Ce raisonnement pose plusieurs problèmes qui rendent cette méthode peu professionnelle ! Lesquels ?
D’abord, quand une offre apparait sur un marché, il est possible qu’elle provoque une demande ou augmente le nombre de clients total, ce qui augmente la taille du marché.
Par conséquent, il devient impertinent d’utiliser le chiffre d’affaires initial de 3 milliards. Vous comprenez ?
Ensuite, la création du chiffre d’affaires par le dirigeant d’une startup se fait au fur et à mesure des investissements qu’il réalise. En fait, un client pour un chef de PME est une acquisition qu’il a faite. Il a embauché un directeur commercial et marketing, ouvert un point de vente, réalisé une campagne publicitaire sur Adwords, Facebook et différents réseaux sociaux…
C’est donc à partir de ces dépenses que l’on peut estimer combien de clients aura l’entreprise et combien de chiffre d’affaires elle fera.
Donc, la méthode macroéconomique est fortement déconseillée pour rédiger un Business Plan. Et ceux qui présentent cette méthode dans leur Business Plan ont peu de chance de lever des fonds auprès d’investisseurs…
À la place, mieux vaut utiliser la MÉTHODE MICROÉCONOMIQUE qui vous permet d’être précis, d’avoir un raisonnement logique et compréhensible. De plus, cela vous oblige à être précis sur l’ensemble des estimations de coûts si vous ne voulez pas vous tromper.
2. L’approche microéconomique : une méthode de prévision des ventes complète
Vous devez connaitre tous vos coûts afin d’estimer vos ventes si vous utilisez cette méthode. En effet, cette méthode de prévision des chiffres d’affaires suppose que vous avez prévu tous les budgets commerciaux, de communication, des salaires, etc.
Ainsi, vous pouvez connaitre l’investissement réalisé par votre entreprise de manière précise.
Faites des partenariats avec des sites de mode, des journaux… : 10 000 € sans compter les commissions des sites apporteurs de clients.
En définitive, votre investissement s’élève à 115 000 € minimum.
A supposition que le Coût d’Acquisition de Visiteurs moyen des boutiques de t shirts en ligne soit de 2 €, alors vous aurez environ 57 500 visiteurs annuels en théorie.
2. Convertir les visiteurs en clients
Ensuite, vos tunnels de vente devront transformer ces visiteurs en clients : vous obtiendrez des taux de conversion. Pour cela, vous avez de nouveaux investissements à réaliser :
Ce sont de nouveau des coûts à prendre en compte !
Le taux de conversion des visiteurs moyen dans le prêt-à-porter est de 3.7 % selon le Journal Du Net. Supposons que vous avez un peu investi dans l’amélioration de votre taux de conversion, soit environ 5 000 € dans la création et l’optimisation d’une landing page pour chacun de vos 3 produits phares, l’établissement d’un parcours client simple et agréable….
De plus, vous êtes un jeune site alors alors prenons une hypothèse basse avec un taux de conversion à 3.4%.
Alors, des 57 500 visiteurs que vous avez sur votre site, il ne reste que 1 955 clients (3.4% *57 500). Vous aurez dépensé 120 000 € pour acquérir 11 955 clients. Ceci signifie que vous avez un Coût d’Acquisition Clients de 61,4 € (120 000/ 1955).
3. Le panier moyen, les rachats et Lifetime Value d’un client
Enfin, ne sachant pas à combien s’élèvera votre panier moyen, vous prenez la moyenne des prix entre vos trois gammes de produits (15, 25 et 35 €), soit 25 € en supposant que les clients ne prennent qu’un produit par achat sans ventes additionnelles (vous pouvez également prendre le panier moyen de votre secteur).
Par conséquent, vous pouvez évaluer votre chiffre d’affaires prévisionnel annuel à 48 875 € (1955 clients * 25€) s’il n’y a pas de rachats.
Mais vous savez qu’environ 5 % de vos clients vont racheter un produit chez vous dans l’année car vous avez optimisé le parcours client. Vous évaluez finalement votre chiffre d’affaires prévisionnel à 51 319 € (1955*25€ + 5% *1955*25€).
Vous analysez donc rapidement que vous perdez de l’argent. Cependant, ce n’est que la première année. Vous savez que certains clients reviendront sur l’année prochaine, que le nombre de visiteurs va augmenter, etc.
La valeur à vie d’un client (Lifetime Value : ce que vous rapporte un client sur l’ensemble de sa durée de vie comme client de votre entreprise) vous permet également de rentabiliser le Coût d’Acquisition de Clients à terme…
Conclusion sur l’établissement d’un prévisionnel des ventes
En définitive, pour faire un prévisionnel sur vos chiffres d’affaires, vous devez d’abord comprendre et maîtriser l’ensemble de vos coûts d’acquisition, l’efficacité de vos campagnes publicitaires, vos différents taux de conversion, etc.
Ensuite, investissez dans de l’acquisition de clientèle et à partir de là, vous pourrez avoir votre prévisionnel : vos véritables chiffres d’affaires.
C’est la méthode d’évaluation du chiffre d’affaires qui sera la plus pertinente, efficace et utile pour un Business Plan réaliste et viable…
Cet article a été rédigé par Gaëtan Baudry, expert en business plan
https://www.technique-de-vente.com/wp-content/uploads/2015/10/Prévisionnel-chiffre-d-affaires.jpg345658Equipe Technique de Ventehttps://www.technique-de-vente.com/wp-content/uploads/2017/11/Technique-De-Vente-Edition-Formation-Commerciale-300x138.pngEquipe Technique de Vente2022-02-23 23:11:532024-06-10 10:58:17Comment faire un prévisionnel de ses chiffres d’affaires ?
Le métier de commercial c’est quoi concrètement ? Existe t-il une fiche métier commercial ? Quelles sont les qualités d’un commercial ? Comment être un bon commercial ? Quelles sont les compétences commerciales qui font la différence en entretien de vente avec un client ? Analysons ensemble les facteurs clés de succès de la performance commerciale des meilleurs vendeurs…
Fiche métier commercial : définition et fiche de poste
Maintenant que nous avons posé les bases du métier commercial et des qualités commerciales requises, allons un peu plus dans le détail. Car la plupart des gens qui me suivent ou que j’accompagne me posent les questions suivantes :
Que faire pour vendre plus, plus vite, plus souvent, et plus cher afin de performer au quotidien ?
Quelle est la différence entre les commerciaux classiques et les tops commerciaux, qui excellent dans la vente ?
Si vous vous posez également ces questions, je vais vous apporter des réponses concrètes dans la suite de cet article.
Comment être un bon commercial excellent commercial ?
J’ai publié de nombreuses vidéos sur ce sujet sur le blog. Mais aujourd’hui, j’ai décidé de reprendre et d’approfondir certains concepts commerciaux qui me semblent vitaux pour réussir dans la fonction commerciale de façon durable !
Pourquoi ?
Tout simplement parce que je me forme en permanence, que mes activités professionnelles sont très complémentaires et qu’elles tournent à 360° autour de la formation commerciale.
D’un coté, je pratique moi même la vente (BtoC et BtoB avec des grands comptes). Et je gère des équipes commerciales, ce qui me permet de ne pas m’éloigner de l’opérationnel / du terrain (c’est indispensable à mon sens).
De l’autre, je m’occupe de former et d’accompagner des métiers commerciaux sur le terrain dans leur quotidien pour développer à la fois leurs compétences mais surtout leur efficacité commerciale ! Ce qui m’oblige à prendre du recul et à modéliser les meilleures pratiques commerciales, pour les retranscrire dans mes méthodes de vente…
Voici donc un retour d’expérience, sur lequel vous pourrez vous appuyer pour performer dans le métier commercial durablement ! Nous allons synthétiser cela en 8 clés pour étayer la fiche métier commercial citée plus haut :
1. Placer le client au coeur du métier de commercial
Pour réussir dans un métier commercial vous devez vous inspirer des meilleurs commerciaux ! Et s’ils ont bien un point en commun, c’est celui là : ils placent le client au coeur du processus commercial.
Cela veut dire : s’intéresser sincèrement à lui avec non pas l’intention de vendre, mais plutôt avec un profond désir de l’aider à :
Satisfaire ses attentes et besoins
Solutionner ses problématiques actuelles
Atteindre ses objectifs
Combler ses aspirations profondes / Réaliser ses rêves
Cette posture commerciale nécessite donc de faire réellement preuve d’empathie, et non simplement de simuler un intérêt déguisé.
Cela veut dire : passer de l’autre côté du miroir et comprendre le contexte et la situation de son prospect, ses motivations profondes (et ses priorités). Pourquoi me direz-vous ?
Cet état d’esprit, cette démarche authentique, vous permettra de vous différencier instantanément de vos concurrents et de 80% des vendeurs classiques qui sont focalisés sur EUX :
leurs objectifs commerciaux
les primes qui en découlent
leur évolution de carrière
etc.
En clair, mon conseil pour réussir dans le métier de commercial est le suivant: sortez de votre univers (dans lequel la personne la plus importante c’est vous). Et allez sur le terrain de votre interlocuteur (son univers à lui) afin de placer les intérêts de votre client avant les vôtres !
Cela peut paraître contre intuitif, mais tôt ou tard il vous le rendra. Si vous n’en êtes pas totalement convaincu, et que vous avez besoin de quelques statistiques parlantes, lisez cet article sur la fidélisation client >>
Vous ne trouverez pas ça dans une fiche métier commercial classique ! Mais sachez que les meilleurs commerciaux ont une grande capacité d’adaptation commerciale. Ils sont ouverts d’esprit et savent rester à l’écoute des véritables préoccupations de leurs clients pour adapter leurs offres commerciales et faire du sur mesure !
Les bons vendeurs ne s’enferment pas dans le catalogue produit et les process de l’entreprise (défaut majeur repéré chez les jeunes qui intègrent des métiers commerciaux).
Les bons commerciaux savent être force de proposition en interne pour faire évoluer l’offre commerciale si besoin. Et ils savent faire preuve d’intelligence commerciale situationnelle pour mettre en place des solutions innovantes et créatives qui correspondent mieux aux besoins et aux priorités du client.
Pourquoi ?
Tout simplement pour améliorer l’expérience client, et monter d’un cran le niveau de satisfaction client afin de faire de ses clients des ambassadeurs (qui vous apporteront du business sur un plateau).
3. Être un bon commercial, c’est travailler la découverte client
Le métier commercial oblige les vendeurs à mettre sous couvert leurs a priori et les préjugés qu’ils peuvent avoir, ainsi que tous les freins à une bonne découverte client.
Car il faut déjà être conscient que dans la vente nous sommes tous bourrés d’a priori (moi y compris) en pensant savoir des choses que nous ne savons pas encore ou dont nous ne sommes pas réellement sûrs. Vous comprenez ?
La différence entre être un bon commercial et un simple « preneur de commande », c’est cette capacité à faire taire cette petite voix, pour poser les bonnes questions et découvrir les informations clés. Celles qui vont permettre de déclencher la vente le moment venu au travers un argumentaire de vente ciblé et percutant !
Mon conseil est donc le suivant pour réussir dans les métiers commerciaux : replongez en enfance et cultivez ce réflexe que nous avions tous et qui consiste à poser des questions pour découvrir et comprendre.
Vous avez peut-être connu l’une des plus célèbre pub de la marque Candia : « hé, papa, c’est quoi cette bouteille de lait ? Papa, comment on fait les bébés… »
Un enfant n’a jamais peur de poser des questions et de passer pour un idiot. Ce qui peut par contre freiner un vendeur, au risque de le faire passer à côté des points névralgiques de la vente, c’est-à-dire le contexte, les besoins, les motivations (et leur ordre de priorité).
4. Etre un bon vendeur, c’est savoir créer de la valeur
Les commerciaux qui réussissent savent créer de la valeur aux yeux du client. Et j’ai bien dit « aux yeux du client » : c’est-à-dire de le client qui se trouve en face de vous précisément ! Car la valeur perçue est propre à chaque individu, c’est parfois intangible et subjectif.
Ce qui a de la valeur pour moi, ce n’est pas forcément ce qui a de la valeur pour vous, ni pour votre voisin. Pensez donc en termes de bénéfices client et d’avantages exclusifs pour réussir dans le métier de commercial !
Vos produits et services ont de nombreuses caractéristiques. Mais ce qui fera vibrer votre client ce ne sont pas les 148 caractéristiques. C’est bel et bien les bénéfices finaux que votre solution commerciale lui apporte à lui spécifiquement (dans son contexte).
Et si possible, faites en sortes que ces bénéfices soient reliés à des avantages exclusifs que vous êtes le seul à pouvoir lui apporter. C’est de cette manière que vous pourrez construire une vraie valeur à SES yeux.
5. Réussir dans le métier commercial, c’est travailler son degré de préparation
Comment être un bon commercial ? Au delà des 4 clés précédentes, si vous voulez être un excellent commercial : montez d’un cran votre degré de préparation commerciale.
Vous voulez savoir pourquoi c’est capital ?
L’improvisation ne paye jamais !
Je ne le répéterais jamais assez dans mes articles et capsules vidéos YouTube : être simplement bon ne suffit plus, visez l’excellence commerciale ! Pour cela, préparez-vous comme un sportif de haut niveau le ferait avant une compétition.
Plus vous serez prêt, plus vous serez confiant et percutant le moment venu. C’est simple, non ?
A commencer par avoir travaillé son elevator pitch commercial (son accroche) pour susciter l’intérêt de son interlocuteur dés le départ et lui donner envie d’en savoir plus.
Le métier commercial nécessite d’anticiper les questions à poser pour mettre le doigt sur les déclencheurs commerciaux.
Pour cela, rien de tel que de faire quelques recherches en amont (via les outils d’aide à la vente qui facilitent la vie) afin de recueillir un premier niveau d’informations.
Puis de se poser les questions suivantes :
Qu’est ce qu’il me manque pour bien vendre ma solution ?
Comment je vais obtenir ces informations?
Quelles questions intelligentes et pertinentes je vais devoir poser pour être sûr de bien comprendre et cerner les attentes et les motivations de mon client ?
Être prêt dans les métiers commerciaux ça veut dire quoi ?
Être prêt, ça passe aussi par la réalisation d’uneboite à outils commerciale percutante avec des arguments adaptés aux différentes préférences psychologiques des acheteurs, des preuves et des éléments factuels pour renforcer le poids de votre argumentation. Vous pouvez pour cela utiliser la méthode CAP SONCAS >>
Être prêt, ça passe par l’anticipation des objections commerciales potentielles. Plutôt que de réagir face aux clients, essayez d’anticiper au maximum en listant les objections du type « je n’ai pas le temps », « c’est trop cher« , « j’ai déjà un fournisseur », « je n’en ai pas besoin »… balayez l’ensemble des freins à l’achat potentiel et apportez y des éléments de réponse. C’est de cette manière que vous serez efficace durant un entretien de vente et que vous réussirez dans le métier de commercial !
Être prêt, cela va même jusqu’à l’anticipation de la manière dont vous allez tenter de conclure la vente. Choisissez 2 ou 3 techniques de closing (celles avec lesquelles vous êtes à l’aise) et puis formalisez des scénarios de conclusion. Dans tel cas, face à tel profil d’acheteur, je vais utiliser telle formule de conclusion, et dans tel autre cas, je m’y prendrai de cette manière…
Et que se passe-t-il après la vente ? Quels sont les prochains points de contact, les étapes post-vente ! Ça aussi, vous devriez y réfléchir dés maintenant… 😉
C’est tous ces éléments – tous ces petits détails – qui font la différence entre le pro, le vendeur exceptionnel et les autres qui s’octroient le luxe d’improviser !
Le vendeur préparé sera beaucoup plus percutant, efficace, incisif, impactant, que celui qui ne l’est pas. Et qui va par conséquent se contenter de réagir, de patauger et de chercher ses mots, parce qu’il sera surpris de la réaction du client. Les métiers commerciaux ne laissent pas de place à l’improvisation…
6. Le métier de commercial exige un entraînement quotidien
Pour aller un cran plus loin encore et faire en sorte que la préparation commerciale soit encore plus puissante, c’est l’entrainement qui fait la différence de performance commerciale.
Le vendeur d’élite à un entrainement au quotidien. Tout comme le nageur, le sprinteur ou le tennisman… il passe énormément de temps à s’entraîner sur le coup droit et le revers. Pour que le moment venu ses réflexes soient assez aiguisés pour délivrer la performance attendue !
Il transforme ses compétences commerciales en véritables automatismes inconscients. Il traite les objections et parvient à convaincre de la même manière qu’il refait son lacé défait.
Donc ne loupez jamais une occasion de mettre en pratique ce que vous apprenez et de répéter encore et encore vos techniques commerciales pour devenir un vrai pro de la vente !
Encore une fois, ce n’est écrit dans aucune fiche métier commercial, mais le meilleur des professeurs : c’est le client !
7. Le vendeur d’élite capitalise sur l’amélioration continue
La différence entre les commerciaux qui performent dans la vente et les amateurs, c’est la volonté de progresser. La culture du challenge et de la performance sont de précieux alliés.
Le top vendeur qui réussit dans le métier commercial est un compétiteur qui a une soif de donner le meilleur au quotidien (et de se surpasser).
Peu importe d’où il démarre. Un jour ou l’autre à force de travail et de persévérance il passe dans la catégorie pro. De la ceinture blanche à la ceinture noire. Et puis il continue, 1ere Dan, 2e Dan, tout comme au Karaté…
Car il est convaincu qu’il peut toujours aller un cran plus loin et aller chercher les petits centimètres qui font toute la différence entre le n°1 et les autres !
Vous saisissez ?
Le vendeur d’élite s’intéresse à tout ! Ouvert sur l’environnement interne et externe, il n’hésite pas à se faire coacher par meilleur commercial que lui. Et à demander aux autres tops vendeurs qui croisent son chemin comment ils font ?
Le top commercial est proactif et enseignable
Les meilleurs commerciaux ne se reposent jamais sur leurs acquis, et évitent de tomber dans la zone de confort :
Et ils suivent un véritable processus commercial d’amélioration continue…
In fine, un jour ou l’autre, ses résultats explosent car il ne s’est pas contenté des basiques de la fiche métier commercial. Il est passé dans la catégorie pro !
Pour cela, voici mon conseil ultime :
Capitalisez sur le pouvoir de l’apprentissage permanent. Demandez-vous au quotidien, et à chaque étape : comment je peux m’améliorer ? Qu’est-ce que je peux mieux faire demain ?
Exemple de débriefing à la sortie d’un rendez-vous commercial
Quels sont mes points forts ?
Sur quoi puis-je capitaliser commercialement pour mes prochaines ventes (afin de performer davantage) ?
Quels sont mes axes d’amélioration ?
Qu’est-ce que je peux améliorer / faire différemment ?
Savoir prendre du recul et se remettre en question pour s’améliorer… voilà encore un point commun de tous les pros de la vente qui réussissent dans le métier de commercial !
Au fur et à mesure, vous allez devenir meilleur commercialement. Plus performant, plus percutant, plus impactant, vous allez vendre plus et mieux. Plus vite et plus souvent, vous allez développer votre chiffre d’affaires et votre rentabilité. Et ce sera un juste retour sur votre investissement !
8. Réussir dans les métiers commerciaux nécessite de cultiver la persévérance
Vous le savez surement : la vente est un métier qui confronte plus qu’aucun autre au rejet, au refus et à l’échec commercial. Il est donc capital de muscler son mental. Cela nécessite de laisser son égo de côté, et d’être capable de rebondir rapidement, de se relever après un coup dur ou une déception.
Les seules limites que vous rencontrerez ce sont les vôtres. Et ça, le commercial d’exception le sait bien !
Car celui qui n’abandonne jamais finit toujours par gagner. À force de persévérance, on trouve toujours la bonne approche, le bon angle d’attaque. Un processus de vente gagnant se met en place avec le développement de compétences commerciales clés qui permettent de susciter la préférence du client.
Au bout d’un laps de temps aléatoire, on devient mécaniquement beaucoup plus convaincant et percutant. On est en capacité de reconquérir les clients perdus, etc.
Ce qui permet d’obtenir des résultats commerciaux exceptionnels, des performances que tout le monde vous envie.
Mais attention, il n’y a pas de hasard ! C’est toujours le résultat et le fruit d’un travail acharné (la partie invisible de l’iceberg). Vous comprenez ?
Peu importe le domaine : on ne né pas en étant un grand champion, on le devient !
Donc il n’y a pas de secret : la persévérance et la résistance à l’échec font partie intégrante dusuccès des meilleurs commerciaux.
Résumé : que faut-il pour réussir dans le métier de commerciale ?
Placer le client au cœur de la démarche commerciale
Avoir une grande capacité d’adaptation : l’intelligence commerciale situationnelle
Réaliser un plan de découverte de qualité sans préjugés et sans a priori
Savoir créer de valeur
Elever son degré de préparation commerciale
S’entraîner au quotidien
Adopter un processus d’amélioration continue
Cultiver la persévérance
Vous avez maintenant toutes les cartes en main pour devenir un commercial exceptionnel (même sans diplôme) et obtenir des performances qui feront pâlir vos concurrents.
Peu importe d’où vous partez et quel est votre niveau actuel, tout est une question de temps et de persévérance dans le métier de commercial !
Fixez-vous des objectifs sur chacun de ces 8 items et accrochez-vous…
Cette fiche métier commercial est presque terminée ! Si vous avez des questions, des réactions, des commentaires, laissez-les ci-dessous, je me ferai un plaisir d’y répondre. Si vous aimez, partagez avec tous les vendeurs et commerciaux de votre entourage…
https://www.technique-de-vente.com/wp-content/uploads/2016/05/Commercial-devenir-commercial-fiche-métier-qualités.jpg345658Victor Cabrerahttps://www.technique-de-vente.com/wp-content/uploads/2017/11/Technique-De-Vente-Edition-Formation-Commerciale-300x138.pngVictor Cabrera2022-02-23 11:12:062024-06-11 09:58:35Métier de commercial : comment être un bon commercial ?
Vous avez peut-être perçu ce profond changement en observant l’évolution des processus d’achats ? Et vous vous demandez sans doute comment prendre ce virage et mettre à profit la puissance de ces nouveaux outils de prospection commerciale et de communication ?
Quels sont les secrets du commercial 2.0 ? Interview de Philippe Deliège
Bonjour Philippe, peux-tu nous en dire plus à ton sujet ? Quel est ton parcours, et quels sont tes domaines d’expertise ?
J’ai créé la société Estocada en 2009, en me basant sur mon expérience professionnelle. Avant de créer mon entreprise, j’étais un commercial terrain !
Durant ma dernière expérience, je suis resté 12 ans dans une SSII comme vous dite en France. En Belgique on dit des intégrateurs informatiques. Je vendais des projets informatiques, principalement dans la consultance ainsi que du project management.
Avant cela, j’ai eu une première expérience dans l’informatique pour une start-up du nom de WIN. J’ai également participé à la création d’une boite entre 1998 et 2000 qui a été une expérience assez folle !
C’est là que j’ai compris que j’avais une certaine affinité avec le management. Et que je pouvais influencer les gens.
Parce qu’avant, j’étais un commercial itinérant. Je sentais que j’étais capable d’influencer un client. Mais je ne me sentais pas capable d’influencer en interne. Et cette expérience m’a démontré que j’avais cette capacité également.
Durant mon parcours, j’ai également vendu des espaces publicitaires en Business To Business. C’est une très bonne école de vente puisque c’est une vente extrêmement agressive. On a une ou deux chances maximum de placer son produit vis-à-vis des dirigeants d’entreprises.
Je suis resté chez eux 5 ans, c’était assez rude. Si tu n’étais pas « On Target » (objectifs atteints), tu étais licencié. Moi j’ai tenu le coup pendant 4 ans et la 5e année, je n’étais pas « On Target » donc comme les autres, j’ai été licencié. Par contre j’avais acquis une très belle expérience commerciale !
C’est très formateur comme parcours commercial ! Mais ce n’est pas terminé je crois ?
Exact, pour finir j’ai également vendu des produits marketing et financiers. Ce qui me permet de dire maintenant que ce que je maitrise le mieux, c’est les techniques de vente. Il faut les connaitre, il faut les tester, il faut les incarner, les ancrer. Et une fois qu’on maîtrise ça, on peut tout vendre en fait !
Je peux vendre aussi bien du service marketing, du service financier, des services informatiques et maintenant mes propres services au niveau des réseaux sociaux…
Être un bon commercial, c’est principalement un métier d’influence
En clair, le fil conducteur de ton CV commercial c’est la vente. Une compétence clé qui te sert toujours, peu importe le secteur d’activité ?
Exactement, être un bon commercial, une fois qu’on a compris que c’était un métier principalement d‘influence, c’est comme être un bon manager. Car c’est un métier d’influence aussi.
On peut utiliser quasi les mêmes techniques en interne, pour influencer des réunions ou défendre un client en interne.
D’où vient l’idée d’écrire un livre sur le commercial 2.0 ?
Quelles sont les motivations qui t’ont poussées à écrire « Mon commercial est mort… vive le commercial 2.0 » ?
Chronologiquement, quand j’ai lancé Estocada, mon but était d’améliorer les offres écrites des sociétés. Puis au fur et à mesure les gens m’ont demandé de modifier leurs rapports.
En fait, je déconstruis leur offre existante et puis je la reconstruis. Et quand j’expliquais ça, ils me demandaient en général de former leurs équipes. Alors que ce n’était pas mon métier…
Lorsque j’ai commencé à former des équipes commerciales, même si je n’étais pas formateur à la base, j’ai vraiment apprécié ce que je faisais.
Mais le déclencheur, c’est qu’à un moment donné, c’est assez incroyable, mais j’ai perdu l’écoute de mon auditoire …
Notamment par rapport à l’arrivée de ce qu’on appelle la génération Y ou les geeks.
Quand je leur ai expliqué notamment l’analyse des besoins, le fait de conseiller les clients, de donner beaucoup d’informations, je me suis rendu compte qu’en fait, je disais la même chose que les principaux gourous en vente.
J’expliquais des techniques commerciales que j’avais moi-même mises en œuvre et qui fonctionnaient. Néanmoins à ce moment-là, mon audience (mes élèves) me contestaient !
Ils m’ont amené à réfléchir. Car j’ai eu un rebelle de temps en temps dans un cours, puis plusieurs rebelles. Et puis à un moment donné, toute l’audience de la classe était rebelle.
Cela s’est répété chez plusieurs clients différents !
J’ai compris que les choses avaient changé pour les commerciaux
Donc j’ai essayé de comprendre ce changement, et en quoi les réseaux sociaux avaient eu un impact sur les techniques commerciales ?
Quand j’ai réalisé l’ampleur de cet impact des réseaux sociaux sur les techniques commerciales, j’ai eu l’envie d’écrire un bouquin. C’est un peu la raison existentielle de mon livre. Je voulais coucher sur papier ce que j’avais constaté quand je donnais des formations commerciales.
A présent, je donne à nouveau des formations commerciales sur base et conclusion de mon livre. Et maintenant, j’ai résolu le problème. Je suis en phase avec mon audience. Et les gens ont compris que j’avais moi-même compris que les réseaux sociaux avaient beaucoup changé les techniques de vente !
Un commercial 2.0 c’est quoi ?
Effectivement il y a eu un tournant pour le commercial avec les réseaux sociaux ! Si tu devais résumer, pour ceux qui n’ont pas encore eu l’occasion de lire ton livre : qu’est ce qu’un commercial 2.0 ?
Le commercial 2.0, en fait c’est simple.
Je scinde la vie commerciale en 2 sphères :
sphère réelle
sphère virtuelle
Dans la sphère réelle, contrairement à ce que tout le monde pense, la vente est devenue beaucoup plus rapide qu’avant parce que les gens sont informés via internet et via les réseaux sociaux.
Lorsque vous rencontrez un client à l’achat, il cherche juste à signer un bon de commande. Le commercial ne doit plus conseiller son client, il doit simplement appliquer les techniques commerciales qu’il a oubliées : les techniques de closing !
Donc le commercial d’aujourd’hui est devenu un redoutable closer : un pro de la conclusion.
Le commercial 2.0 est un commercial redoutable dans la vie réelle qui ose sortir le bon de commande assez rapidement dans la négociation.
Mais avant d’en arriver là, il y a quelques étapes bien sûr …
le commercial 2.0 doit avoir une existence dans les réseaux sociaux
Il doit faire du personnal branding en augmentant son image personnelle et celle de son entreprise sur les réseaux sociaux.
Le commercial 2.0 doit devenir quelqu’un de connu dans sa sphère d’activité, dans sa niche industrielle, dans les services qu’il rend. Il doit être reconnu, facilement identifiable dans les réseaux sociaux et surtout être reconnu en tant qu’expert.
Pour ce faire, il doit réaliser un travail quotidien pour être omniprésent sur les réseaux. Ce vendeur 2.0 doit se faire identifier et donner envie d’être rencontré dans la vie réelle.
Donc, dans cette sphère virtuelle, il ne doit surtout pas vendre !
Dans cette vie virtuelle, le commercial doit mettre à profit son rôle de conseiller et relayer tous les jours un certain nombre d’informations qui font grandir l’audience…
Si vous éduquez votre marché, à un moment donné, vous allez être récompensé.
Le jour où les gens auront besoin d’acheter le produit ou service qui répond à leurs attentes, ils se souviendront qui les a aidé dans leur recherche d’expertise. C’est ça le job d’un commercial 2.0.
Il y a également un deuxième volet dans la vie virtuelle. Les commerciaux 2.0 doivent maintenant faire un travail de veille stratégique. Leur objectif n’est plus de fixer des rendez-vous pour fixer des rendez-vous. C’est de rencontrer uniquement les gens qui sont à l’achat.
Moi, je ne fais plus ce qu’on appelle le cold calling (prospection téléphonique sur des prospects froids).
Quand je donne un coup de fil, en général, j’ai au moins préparé mon entretien pendant une heure et demie. Mon travail consiste à suivre les pistes, à détecter qui mes prospects ont contacté les dernières semaines. Où est-ce qu’ils ont commenté des articles sur internet, etc.
Ça veut dire que quand je les appelle, je peux leur dire :
« Ecoutez M. Victor, j’ai constaté que vous vous êtes connectés avec telle et telle personne. Et qu’ensuite vous vous êtes rendu à tel endroit. Vous avez changé le site web dans cette orientation. Et j’ai l’impression que vous faites ceci pour l’instant. Et si vous faites ceci, je pense que ça vaudra la peine de se rencontrer, parce qu’à ce niveau-là je peux vous aider ».
Voila le parfait exemple du commercial 2.0 en action
Le commercial 2.0 c’est quelqu’un qui augmente son personnal branding en prenant soin de sa marque personnelle dans les réseaux sociaux. Un commercial 2.0 c’est quelqu’un qui fait de la veille stratégique en identifiant les opportunités des gens qui sont à l’achat.
Il ne faut pas aller voir un client qui n’est pas à l’achat. Ca ne sert a rien, on perd son temps. Le commercial 2.0. dans la vie réelle doit devenir un pro du closing !
Les 3 principales fonctions d’un commercial 2.0
Donc si je résume, 3 éléments sont donc importants pour devenir un commercial 2.0 :
Etre en veille stratégique
Faire du Personnal branding
Etre un pro du closing pour concrétiser la vente au bon moment dans la vie réelle
Et tu portes un focus essentiel sur toute la partie préparation dans la « sphère virtuelle » sur internet et les réseaux sociaux avant de se déplacer pour aller voir un client…
Les commerciaux 2.0 doivent-ils se déplacer uniquement pour conclure la vente ?
Oui, mais c’est un tout !
Moi, je suis sidéré quand je fais du coaching avec des commerciaux. Dans 80% des cas, il n’y a pas eu de closing. Quand je sors sur le parking et que je leur pose la question : « Pourquoi vous n’avez pas invité votre prospect à conclure la vente ? »
Ils me répondent à 90% : « La personne n’était pas intéressé, elle n’était pas à l’achat. »
En réalité, ils ne savent pas puisqu’ils n’ont pas essayé de conclure… ils n’ont rien tenté !
Le problème, en tout cas en Belgique, c’est que l’on a normalisé les avantages : voitures de société, cartes de carburant, etc. On a laissé percoler l’information au niveau des commerciaux que c’était normal de rencontrer une personne pour qu’il signe un bon de commande « seulement » après 5 visites.
C’est complètement faux !
En fait, chaque fois qu’on rencontre un prospect pour la première fois, il faut ancrer dans son cerveau, que cette personne peut signer même au premier rendez-vous.
Auparavant, j’étais dans la consultance commerciale. Et je devais faire en moyenne 4 visites pour obtenir un bon de commande. Depuis que j’ai appliqué cette propre technique du commercial 2.0, je suis à une seule visite pour signer un bon de commande.
J’ai multiplié par 10 le bon de commande moyen. Avec ce résultat, je peux maintenant engager des personnes. Comme je vends beaucoup plus, je ne peux plus tout faire moi-même.
J’ai réduit mon trajet de vente de 4 à 1 en terme de nombre de visites. Et mon compte moyen est passé de 2500 € à 25000€ par commande. C’est quand même beau, non ?
Conclure la vente au 1er rendez-vous commercial
Cela me fait sourire en effet. Parce que les gens recherchent tout le temps la meilleure technique pour conclure une vente. Et comme tu le dis si bien, la meilleure technique c’est déjà de commencer par oser conclure…
Oui, c’est assez démentiel ! Maintenant, dans mon cas de figure c’est assez étonnant puisque les gens qui ont lu mon bouquin, avant de me rencontrer sont parfois un peu inquiets. Parce que j’ai écrit qu’il faut conclure la vente lors de la première visite…
Je sens qu’ils sont un petit peu effrayés. Ils se demandent quand je vais sortir le bon de commande. Parfois, ça peut se retourner contre moi. Mais ce n’est pas grave…
La première règle, c’est qu’il n’est écrit nulle part que l’on ne peut pas conclure une vente lors de la première visite.
D’ailleurs, le plus gros bon de commande que j’ai obtenu, non pas pour Estocada, mais pour mon ancien employeur, était de l’ordre de 800k€. J’ai eu ce bon de commande en 15 minutes, et la personne ne me connaissait pas !
Il y a peut être une partie de chance. Mais si je n’avais pas osé, il est certain que je serais parti dans un cycle de vente très long et que je n’aurais probablement pas gagné ce marché. J’ai fait un coup de poker. J’ai bluffé un maximum et je suis sorti avec 800k€, et une marge brute de l’ordre de 40%. Ce n’est pas rien…
La recette, c’est tout simplement d’oser conclure le processus commercial ! C’est vrai qu’il y a des étapes : la préparation / ouverture / découverte / proposition / conclusion, mais ce trajet peut se dérouler en 45 secondes…
L’efficience commerciale grâce aux réseaux sociaux
Alors ça tombe bien, j’en parle souvent sur le blog : c’est la fameuse image de l’arbre avec le fruit qui est presque mûr …
Je conseille de donner un petit coup de canne à chaque étape de la vente pour voir à quel moment le fruit va tomber de l’arbre. Qu’est ce que tu en pense ?
Exactement ! L’avantage avec les réseaux sociaux, c’est qu’auparavant, étant donné qu’on ne savait pas où on en était, on ne savait pas quel était le stade de maturité. Donc, pour contrôler si les pommes allaient tomber ou pas, si elles étaient mûres, on était obligé de faire la tournée de pèlerin et de faire les 30 visites par semaine pour contrôler si quelqu’un était à l’achat.
Maintenant, faire ça, c’est complètement stupide parce que toute cette information est disponible via les réseaux sociaux et donc, tous les gens qui sont à l’achat.
Acheter est toujours un acte difficile. Quelqu’un qui achète mal peut être licencié. C’est un des seuls actes, dans une société où on est en pleine sécurité, le dernier acte anxiogène quelque part – aussi bien dans la vie privée que dans la vie professionnelle – c’est d’acheter.
Donc il est clair qu’un acheteur qui doit s’engager à un moment donné va s’informer au préalable. Et quand il s’informe, il laisse des traces partout sur les réseaux sociaux.
Donc, c’est possible de détecter ça maintenant sans se déplacer. En travaillant, en observant ce qui se passe sur les réseaux sociaux, pour savoir qui est à l’achat. Et de ne décider d’aller rencontrer que les gens qui sont à l’achat.
Ça, c’est l’efficience commerciale !
Une augmentation réelle de la performance commerciale
Effectivement, en termes d’efficacité commerciale et de rentabilité, les performances doivent s’en ressentir ?
Oui, moi je travaille sur quelques grands comptes en Belgique pour le moment. Mais je dois lutter notamment au niveau du management. Je leur dis que ce n’est pas efficace d’user de la gomme sur les autoroutes, de faire péter la carte de carburant pour respecter le nombre de rendez-vous fixé par la direction.
Je vais leur expliquer qu’ils doivent rester – contrairement à auparavant – le plus possible en interne, pour observer ce qui se passe sur le marché et ne sortir que quand les gens sont réellement à l’achat.
Donc, je dois d’abord convaincre le management avant de former les commerciaux.
Et c’est une vraie révolution. Car je leur annonce que maintenant on ne fait plus 30 visites par semaines. On en fait 5… mais on fait 5 bonnes visites avec du business à la clé !
Un commercial 2.0 est un sniper : un vendeur d’élite
C’est de la frappe chirurgicale en clair quand on joue vraiment le rôle du commercial 2.0 ?
Voilà, mais on doit lutter contre un certain nombre de croyances bien ancrées !
Ce que les gens ne comprennent pas, c’est que fixer un rendez-vous, en soi ce n’est pas compliqué. Mais quand le client reçoit un commercial, il y a un coût, parce qu’il dépense son temps.
Donc si le client n’est pas à l’achat, la manière de rentabiliser son coût (le coût/temps qu’il dépense à vous rencontrer) c’est de vous demander des concessions.
Il n’y a aucune raison de faire des concessions. Mais spontanément, vous vous mettez en position de faiblesse, parce que vous avez rencontré quelqu’un, qui n’est pas à l’achat et qui doit rentabiliser le temps qu’il a passé avec vous.
Si vous êtes déjà en affaires, et qu’il a rencontré le concurrent la semaine d’avant, qui en plus lui a fait une proposition alléchante, alors là, il va vous négocier…
Alors que si vous aviez pris la décision de ne pas le rencontrer. Parce que de toute façon, il n’y a aucun problème à régler, il n’y a aucun bon de commande additionnel à aller chercher. Et bien vous n’auriez pas à faire un discount.
Donc, si vous n’avez rien à vendre et que vous n’avez pas de problème à résoudre, la seule chose qui puisse vous arriver c’est que vous allez baisser vos prix. Donc il ne faut pas aller voir des clients pour remplir des objectifs de visites !
Il faut absolument se concentrer sur la conversion des clients à l’achat
Encore une fois, il existe des croyances : «Oui, mais si on ne passe pas, le concurrent va passer… ». Mais non, car changer de fournisseur est délicat ! C’est toujours compliqué de changer de fournisseur…
Tant que vous ne faites pas de gaffes. Tant que vous gérez les patates chaudes à temps, et que vous êtes présent au bon moment et que, dès qu’il y a un problème, vous êtes là pour le résoudre, il n’y a aucune bonne raison pour que les gens vous quittent !
Il faut avoir confiance en ça, c’est tout.
Il vaut mieux utiliser son temps à chercher un autre client. Un nouveau client c’est la meilleure manière d’augmenter son chiffre d’affaires.
Les commerciaux doivent changer leurs habitudes de vente
Quelles sont les causes de cette inadaptation aux nouveaux processus d’achat selon toi ?
En fait, je pense que les choses ont été ancrées comme ça à un moment donné.
J’ai travaillé dans une boite où à l’époque, avant les réseaux sociaux, ça faisait sens. On n’avait pas le droit en tant que commercial, d’être dans les bureaux du lundi au jeudi.
On devait être chez les clients, fixer des rendez-vous, fixer des rendez-vous… Et quand on n’avait pas fixé des rendez-vous, on était sur des terrasses de café ! Enfin le vendredi, on avait le droit d’être au bureau…
Maintenant, je dis à mes clients de rester à la maison, en interne à l’entreprise. Soyez présent le plus possible sur les réseaux sociaux et pour résoudre les problèmes « Helping and answering » par rapport à la gestion de la clientèle existante.
S’il y a besoin, déplacez-vous. Puisque là, le fait de vous déplacer va vraiment avoir un impact psychologique important.
Au théâtre, quand un acteur décide de bouger sur une scène de théâtre c’est parce qu’il désire faire passer une information. Le fait de se déplacer fait sens, et donc le fait de devenir rare sur le terrain maximalise l’impact que vous avez lorsque vous avez décidé de vous déplacer.
Ce que tu dis est capital ! Aujourd’hui ce qui fonctionne, c’est vraiment la carte du conseiller. Avant de vouloir forcer la vente, le vendeur doit prendre le temps de vraiment conseiller son prospect. Et lorsqu’il prendra la décision d’acheter, naturellement, il se tournera vers celui qui l’a aidé à avancer…
Exactement, et c’est assez marrant, car avant les réseaux sociaux, le rôle de conseil du commercial avait une importance. L’acheteur n’avait pas toute l’information. Il accueillait à bras ouverts tous les commerciaux pour s’informer.
Mais quelque part, il était lassé que ce ne soit jamais une information objective.
C’est toujours : « Nous faisons ceci, nous sommes les meilleurs, etc.» donc les gens en ont un peu marre.
Et quelque part, même dans la vie réelle quand on entre dans un magasin, on aime bien savoir qu’on a été reconnu. Mais on n’aime pas être agressé par un vendeur directement.
On aime bien d’abord faire du lèche vitrine pour voir un petit peu quel produit nous intéresse. Et si le vendeur signale simplement sa présence : « si vous avez une question, je suis à votre disposition, appelez-moi, je ne suis pas loin » on est plus enclin à faire appel à lui.
En fait, c’est la même chose sur internet étant donné que l’information est disponible.
Les gens s’informent et ne veulent pas être influencéspar le commercial. Par contre, ils acceptent d’être influencés par le commercial dans la vie virtuelle.
Dans mon livre, je décris cela de manière simple : « acceptez d’être mené, c’est mener« . J’aime beaucoup cette phrase !
Comment influencer ses prospects et clients sur les réseaux sociaux ?
À ce sujet, que penses-tu des vidéos et des tutoriels pour informer et éduquer son client cible ?
Alors, avec une petite vidéo qui explique un produit, on peut diffuser de l’information massivement, et donner l’opportunité à l’acheteur potentiel de vous écouter alors que vous ne le savez pas en fait.
C’est génial, car l’acheteur n’aime pas être mis sous pression !
Maintenant, quand je rencontre un prospect qui est à l’achat, il est très solide dans ses convictions. S’il a décidé que la meilleure décision c’est de faire une action télémarketing, parce que ça fait six mois qu’il y réfléchit, qu’il a glané l’information à gauche et à droite, c’est impossible de le faire changer d’avis !
Donc mon conseil, c’est de le prendre au début de ses recherches, quand il songe à faire une action marketing avec un budget de 15 000€…
Si j’arrive à le capter dans les réseaux sociaux et à lui dire progressivement que ce n’est pas la meilleure option pour le moment de faire du cold-calling avec une action de téléprospection, ou de former des commerciaux pour prendre un rendez-vous agressif au téléphone, qu’il y a d’autres méthodes…
Si je le prends dans la vie virtuelle à ce stade-là, alors il est influençable commercialement !
Et là, je peux commencer à évangéliser mon marché.
Par exemple moi, j’ai des listes de gens qui me suivent progressivement. Ils ne sont pas matures actuellement. Mais tous les jours, je les nourris d’informations. À un moment donné, la pomme sera mûre et va tomber de l’arbre…
Depuis que j’ai adapté mes propres techniques, j’ai trois à quatre bons de commande spontanés.
Les gens m’appellent et me disent: « ça fait 6 mois que je vous suis, maintenant on aimerait bien former nos commerciaux, et votre démarche commerciale m’intéresse… »
Et sans même me rencontrer, ils acceptent une conférence. Donc là, je fais du closing à zéro visite …
C’est donc plus facile de conseiller quelqu’un quand il n’est pas encore expert.
Et comment devient-il expert ?
En s’informant via internet et les réseaux sociaux. C’est à ce moment-là qu’il faut capter son attention et l’influencer !
C’est à dire au tout début du processus d’achat ?
Oui, au tout début du processus d’achat, parce que là, il est plus malléable !
Et surtout, dans cette sphère-là, il ne faut pas lui donner l’impression que vous voulez lui vendre quelque chose. Restez simplement sur « helping and answering » de manière la plus neutre possible.
Donnez tous les jours de l’information à valeur ajoutée, et votre travail portera ses fruits !
Quel est le retour sur investissement d’un commercial 2.0 ?
Alors justement, combien de temps faut-il selon toi pour récolter les fruits de son investissement sur les réseaux sociaux ?
Pour les gens qui basculent leur commercial en 2.0, la moyenne c’est environ 6 mois. C’est le temps qu’il m’a fallu.
C’est une véritable stratégie commerciale. Ce n’est pas un sprint, c’est un semi-marathon !
Comment faire évoluer ses commerciaux en 2.0 ?
Pour terminer, de manière très concrète, quels sont tes 3 conseils pour une TPE/ PME qui veut former et faire évoluer ses commerciaux vers la version 2.0 ?
Réapprendre le closing. Ça ne prend pas longtemps, il faut se former et réinstaller les fondamentaux.
On rejoint le premier point, mais il faut prendre conscience que conclure une vente en une visite c’est possible, le frein est juste mental. C’est vous qui avez décidé de conclure en plusieurs visites, c’est possible de conclure en une visite !
Au niveau du management, il faut accepter que dorénavant, la recherche de prospects, de clients à l’achat se fait en interne, derrière son ordinateur ou sa tablette. Et il faut absolument faire de la veille stratégique.
Par conséquent, il ne faut plus mettre les bonus dans la recherche ou dans la fixation du nombre de rendez-vous. Mais dans la détection d’opportunités. Ensuite, il faut bien vérifier que les commerciaux se sont déplacés uniquement parce qu’il y avait une réelle opportunité commerciale !
Et en bonus n°4, pourquoi ne pas lire mon livre ?
C’est vraiment un bonus pour le coup !Merci beaucoup d’avoir répondu à mes questions Philippe. Je recommande effectivement à tous ceux qui veulent aller plus loin et passer en mode « commercial 2.0 » de lire ton livre !
Et pour ceux qui souhaitent contacter Philippe, retrouvez-le sur :
https://www.technique-de-vente.com/wp-content/uploads/2014/11/Mon-commercial-est-mort-vive-le-commercial-2.0.jpg671979Victor Cabrerahttps://www.technique-de-vente.com/wp-content/uploads/2017/11/Technique-De-Vente-Edition-Formation-Commerciale-300x138.pngVictor Cabrera2022-02-18 11:12:002024-05-06 16:05:30Mon commercial est mort, vive le commercial 2.0 social seller !
Le recrutement commercial est le point névralgique de toute entreprise qui souhaite développer ses ventes. Cependant, cette tache cruciale peut rapidement devenir un vrai casse-tête pour les dirigeants qui manquent d’expérience et/ou qui n’ont pas la bonne approche commerciale !
Pour traiter de ce sujet clé en matière de développement commercial, j’ai le plaisir de recevoir Sébastien Nau, recruteur expert et fondateur de Me & My Boss !
Le recrutement commercial à la sauce Meandmyboss.fr
Qui est Sébastien Nau ?
Bonjour Sébastien, aujourd’hui c’est à ton tour de passer sur le grill devant nos lecteurs qui seront peut-être amenés à te solliciter pour résoudre leurs problématiques de recrutement commercial.Je te propose de commencer avec le classique « Parle-nous de toi » ?
Bonjour Victor,
Je travaille dans le domaine du recrutement commercial depuis une dizaine d’années. Avant de devenir consultant en recrutement chez un des « majors » du secteur, j’étais commercial BtoB dans les télécoms.
J’ai créé une première société au début des années 2000 dans laquelle j’organisais des séminaires sportifs/aventures pour les forces commerciales. Un vrai régal de voir des commerciaux en tenue militaire se démener pour dénicher des balises cachées au fin fond d’un bois…
Aujourd’hui, après une expérience de DRH au sein d’un groupe Brestois, je développe une nouvelle méthode de recrutement qui se base sur un concept ou les entreprises et les candidats se dévoilent pas à pas…
Quels sont les enjeux d’un recrutement commercial ?
Selon toi, quels sont les véritables enjeux du recrutement commercial aujourd’hui ?
Côté candidat : l’enjeu est d’avoir un poste qui a du sens. Nous ne sommes plus sur des carrières de 30 ans dans la même société. Donc la notion de « gestion de carrière professionnelle » n’a jamais été autant d’actualité… surtout depuis que les réseaux sociaux sont entrés dans la course !
Côté entreprise : il faut savoir attirer les talents d’aujourd’hui et de demain. Pour cela, il faut rendre son entreprise attractive au regard des futurs recrus. Sous peine de n’avoir que peu de candidats qui postulent chez vous… nous sommes en plein révolution de la « marque employeur ».
Quelles sont les conséquences en cas d’erreur de casting dans le recrutement commercial ?
Mettons les pieds dans le plat… quelles sont les conséquences pour l’entreprise en cas d’erreur de casting (ce qui est souvent le cas) ?
Les conséquences sont doubles :
Une perte financière sèche qui se chiffre en moyenne à 30 000 euros.
Des séquelles au niveau humain, car il n’est jamais facile de se séparer d’une personne.
Le sourcing est-il un des facteurs clés de succès en matière de recrutement commercial ?
En effet, c’est le premier étage de la fusée. Sans un sourcing performant et malin, vous n’aurez qu’un regard partiel des candidats potentiels disponibles sur le marché.
Il y a une époque où il suffisait de déposer une offre d’emploi commercial sur un journal pour avoir pléthore de CV. Aujourd’hui la donne a changé ! Désormais il faut aller chercher le candidat, il faut aller « frapper » à sa porte !
Et en plus il faut le séduire…
Car les bons profils se font courtiser de toute part. Et nous sommes clairement dans un conflit de générations… entre les dirigeants expérimentés qui restent figés sur leurs anciennes méthodes de recrutement et la nouvelle génération qui est orientée sur des emplois qui ont du sens…
Quel est le processus de recrutement de Me & My Boss ?
Alors quelle est la sauce secrète de Me & My Boss qui vous permet d’avoir un processus de recrutement efficace ?
En tant que recruteur nous avons fait 3 constats :
Les offres d’emploi séduisent de moins en moins les candidats (elles ont tendance à toutes se ressembler et on ne sait pas vraiment ce qu’il y a derrière).
Les PME/TPE n’ont pas accès aux services d’un expert en recrutement, car les honoraires des cabinets de recrutement ne sont pas adaptés. Cela génère des offres d’emplois dites « cachées ».
Les candidats se plaignent d’un manque de transparence dans le processus de recrutement.
La première conséquence est d’engendrer des erreurs de recrutement et des déceptions des deux côtés.
C’est pourquoi notre cabinet d’E.-recrutement Me and My BOSS a développé sa propre plateforme collaborative de recrutement avec une méthodologie originale : Question2Job.
Le principe est simple : nous attirons le candidat en ne lui révélant que le titre du poste, le lieu géographique et le secteur d’activité… et s’il souhaite en savoir plus il va lui falloir répondre à une question (en rapport avec le futur poste bien évidemment).
Après avoir répondu, nous lui offrons un indice sur l’entreprise recruteuse. Mais attention, pas n’importe quel indice… des indices humains qui reflètent l’ambiance interne.
Objectif : le séduire et lui montrer l’envers du décor !
Au bout de 5 à 6 questions, il connait le nom de l’entreprise et le dirigeant. Suite à quoi nous lui donnons le choix de postuler ou pas… il reste à tout moment maître de sa candidature !
Comment est né le concept Me And My Boss ?
C’est une innovation majeure en termes de recrutement commercial, comment est né ce concept ?
Simplement du constat que le numérique révolutionne l’ensemble des professions. Et que le recrutement n’a pas changé depuis 60 ans. Donc nous avons décidé de sortir de notre zone de confort pour créer une nouvelle méthodologie de recrutement plus adaptée aux pratiques d’aujourd’hui.
Quels sont les avantages pour le recruteur commercial ?
Concrètement, quels sont les avantages de passer par la solution Me And My Boss pour le recruteur ?
Clairement, le recruteur a des candidats motivés. Le profil qui a postulé en dilettante n’ira pas au bout du processus de recrutement. Certains même préfèrent renoncer, car à la vue des tâches demandées, ils ne se sentent pas capables d’assumer ce type de poste.
De plus, cela permet au recruteur de montrer l’intérieur de sa société pour motiver les candidatures !
Il est accompagné tout au long du processus par un recruteur expert à qui il peut déléguer certaines tâches qu’il trouverait chronophage…
Et enfin l’aspect financier, notre premier prix est à 490 euros HT… il est largement accessible !
Quels sont les avantages pour la commercial candidat ?
Et côté candidats, y trouvent-ils leur compte en passant par Me And My Boss ?
Oui, pour 3 raisons:
Ce système leur évite la sempiternelle lettre de motivation.
Ils peuvent donner leur point de vue sur des sujets qui font partie de leur quotidien professionnel.
Car cela leur permet de faire ressortir leur personnalité à travers leurs réponses.
Que donnent les premiers retours d’expérience ? Est-ce que tu as des exemples de réussites à partager ?
Cela fait déjà un an que nous avons mis en place cette nouvelle méthode de recrutement et cela fonctionne très bien !
Exemple avec la SODISE, société spécialisée dans la distribution d’outillage. Nous recrutons leurs commerciaux sur toute la France. Le directeur commercial adhère totalement à ce système à un tel point que sur les derniers Question2job certains indices reprennent une sortie sportive faite avec les commerciaux à la Saintélyon…
Cela montre l’ambiance dans l’entreprise. Les candidats sentent tout de suite s’ils peuvent se projeter dans ce style de société.
Génial !Sébastien, avant de nous quitter, est ce que tu as des actualités à partager avec nous ?
Oui, pour répondre aux sollicitations des personnes qui sont à l’affut d’opportunités professionnelles nous allons leur proposer un service original pour qu’ils puissent améliorer la gestion de leur carrière professionnelle…
Merci beaucoup Sébastien !Pour ceux qui souhaitent en savoir plus sur le recrutement commercial Me & My Boss, et éventuellement faire appel à tes services, comment peuvent-ils te retrouver ?
Le plus simple pour me joindre est par mail : sebastien.nau@meandmyboss.fr
Autres ressources sur le recrutement / emploi commercial
https://www.technique-de-vente.com/wp-content/uploads/2015/01/Contrat-d’Agent-Commercial-Avantages-et-Inconvénients-de-l’Agent-Co-1.jpg345658Victor Cabrerahttps://www.technique-de-vente.com/wp-content/uploads/2017/11/Technique-De-Vente-Edition-Formation-Commerciale-300x138.pngVictor Cabrera2022-02-13 23:13:072024-06-10 10:49:26Recrutement commercial : la solution innovante Me And My Boss ! Itw de Sébastien Nau
Un entrepreneur sur deux échoue à 5 ans à cause des carences commerciales ! C’est la raison numéro 1 selon l’INSEE, loin devant « l’absence de besoin du marché » et le « profil de l’entrepreneur ». Voici pourquoi nous recevons en interview Xavier Oberthür, dirigeant de TMP Conseils et véritable spécialiste dans le management de la performance commerciale !
Comment gagner en performance commerciale avec Xavier Oberthür ?
Qui est Xavier Oberthür ?
Bonjour Xavier, tu as un parcours commercial assez riche… pourrais-tu te présenter à nos lecteurs ?
Bonjour Victor, en premier lieu je te remercie de m’accueillir sur ton blog. Concernant mon parcours, j’ai couru longtemps derrière mes études sans jamais les rattraper… J’ai commencé à travailler à l’âge de 16 ans.
Après avoir écumé les « petits boulots », j’ai conforté mon attirance pour la vente lors d’une mission d’intérim dans un grand magasin parisien, au rayon jouets. Une vraie découverte, grandeur nature avec un produit « glamour » pour un post adolescent !
Depuis, j’ai développé cette passion pour le commerce, la distribution et la vente, au travers de divers postes.
De vendeur en passant par animateur des ventes, responsable de centre de profits, j’ai accumulé une solide expérience du développement, de la relation et de la négociation commerciale en B to B et B to C. Puis j’ai basculé définitivement dans la relation auprès des professionnels via des postes d’animateur de réseau, de directeur régional et enfin de directeur des ventes France pour un réseau de franchise.
Pour finir, j’ai créé TMP Conseils en 2012 afin de mettre au service d’entrepreneurs, de dirigeants, de cadres et d’équipes terrains, mon expertise sur le développement commercial.
En conclusion : une citation de Confucius m’accompagne depuis longtemps :
« Choisissez un travail que vous aimez et vous n’aurez pas à travailler un seul jour de votre vie. »
Voilà déjà des années que je ne vois plus les jours passer et que Transmettre Ma Passion a remplacé mon travail !
Qu’est ce qui explique les contre performances commerciales ?
Pour rentrer dans le vif du sujet, selon toi, quelles sont les erreurs, les causes à l’origine de ces statistiques effrayantes sur l’entrepreneuriat ?
Plusieurs causes :
Une carence de projet d’entreprise. Cette vision à 3 ou 5 ans, indispensable au dirigeant afin de projeter l’entreprise dans son futur (Objectifs, moyens…).
Le manque cruel de tableau de bord commercial. Une minorité d’entreprises en sont dotées !
Le profil du dirigeant dont un certain nombre n’est pas issu du « commerce » et dont le réflexe naturel, sans jugement de valeur, est de se réfugier dans sa zone de confort (Administratif, technique, technologique…).
Le management commercial, trop souvent négligé.
Quelles sont les clés de la performance commerciale d’une entreprise ?
Dans ce cas, comment remédier à ce triste constat et renouer avec la croissance ? Quelles sont les clés de la performance commerciale ?
L’accompagnement :
Le suivi régulier de l’entrepreneur par un spécialiste du développement commercial et ce, dès la création de l’entreprise, va permettre de constituer des fondations solides pour un développement pérenne !
Un exemple : Comme beaucoup d’entrepreneurs, le créateur se rapproche généralement de sa Chambre de Commerce et d’Industrie. Dans une grande majorité des cas, plusieurs aides sont mises à sa disposition : Avocat, juriste, expert-comptable… Rarement un spécialiste du commerce ! Pourtant le Back Office (Arrière-boutique) ne peut exister sans Front Office (La boutique).
La formation :
À l’heure où tout un chacun est d’accord sur le fait que « notre monde » (le marché, la concurrence, l’entreprise, les hommes – génération x, y…) évolue beaucoup plus vite qu’il y a 10 / 15 ans, nous continuons à sous-former les collaborateurs où nous même.
Un exemple : Souvent entendu en rendez-vous de prospection : « Ben c’est bon ! Ils/j’ai – ont – déjà été formé(s) sur le sujet… il y a 4/5 ans ». Les vérités d’hier ne peuvent pas être les bases des solutions de demain.
Cela ramène à un état d’esprit, une culture : Les Anglo-saxons ne disent pas « prendre un risque, mais « take a chance »… Ne nous focalisons pas sur les coûts, mais sur les gains à venir !
Quelles sont les priorités du chef d’entreprise ?
Sur quels éléments le porteur de projet ou le chef d’entreprise doivent-ils concentrer leurs efforts ?
De manière générale : sur le projet, à l’image d’un bail 3/6/9 et sur la capacité de remise en cause.
À titre commercial : la différenciation et l’expertise ! Tendre les efforts, de l’ensemble des forces dédiées à la relation client, afin de devenir les incontournables de votre secteur d’activité, les meilleurs… La référence !
La différence peut être créée sur plusieurs critères : le produit, le circuit de distribution, le marketing, l’acte de vente, l’offre, les services, les hommes…
Quelles sont les compétences clés pour un dirigeant ?
Toi qui accompagnes et conseilles de nombreuses entreprises, quelles sont les compétences clés que doit absolument développer le dirigeant d’aujourd’hui ?
Les compétences liées au commerce : La vente, la gestion de projet et le management.
Sans boutique il n’y a pas d’arrière-boutique… Les compétences de types : administratives, comptables, finances, ressources humaines, juridiques sont facilement délégables ou sous-traitables. Certaines sont même trop pointues ou changeantes pour être gérées par le chef d’entreprise (Ex : Droit du travail…).
Et n’oublions pas la compétence de délégation. Pour imager le propos, je citerai John Fitzgerald Kennedy :
« L’art de la réussite consiste à savoir s’entourer des meilleurs. »
Quelles sont les bonnes pratiques commerciales ?
Est-ce que tu as des bonnes pratiques commerciales, des exemples de réussites à partager pour inspirer nos lecteurs ?
La culture du travail ! En voilà une bonne pratique …
Le travail est trop souvent confondu avec le chiffre d’affaires, pourtant celui-ci n’est que le fruit des différentes tâches effectuées tous les jours. Apprenons à nos équipes à exceller dans l’exécution de chaque composante de leur travail. Soutenons-les au quotidien et le résultat viendra de lui-même.
Un recrutement commercial basé sur le potentiel et non sur l’expérience
Des équipes impliquées, motivées et formées régulièrement
Un management de « coaching » et non de gestion
Pour finir, cantonnez vos équipes à leurs rôles. Bien des collaborateurs sont noyés sous des taches liées à l’après-vente. Libérez les car se sont des… VENDEURS ! (De : « Bonjour Madame, bonjour Monsieur, bienvenue » à « Merci de votre confiance. Bonne fin de journée. À bientôt. »)
Mais tel un sportif, ce n’est pas le jour du match qu’il faut s’entraîner (Merci Sébastien Lapeyre pour cette fabuleuse citation). Alors ne gâchez pas vos clients, formez-vous et formez vos équipes !
Merci beaucoup pour ces précieux conseils Xavier ! Avant de nous quitter est ce que tu as des actualités à partager avec nous ?
D’importants projets en cours de développement… sans fétichisme, aucun… je vous en parlerai lors de leurs mises en place ! … En bon commercial, je m’invite, donc, de nouveau pour une future interview !
Quand tu veux Xavier, tu es le bienvenu…
Comment suivre Xavier Oberthür ?
Enfin, pour ceux qui souhaitent aller plus loin, où est-ce qu’ils peuvent te contacter ?
Par téléphone au 06.50.40.68.34 ou via le formulaire de contact de notre site internet : www.tmpconseils.com
@xoberthur sur Twitter
Merci Victor et à bientôt.
https://www.technique-de-vente.com/wp-content/uploads/2014/12/Performance-commerciale-suivez-les-conseils-de-Xavier-Oberthür-.jpg345658Victor Cabrerahttps://www.technique-de-vente.com/wp-content/uploads/2017/11/Technique-De-Vente-Edition-Formation-Commerciale-300x138.pngVictor Cabrera2022-02-12 11:12:222024-06-11 09:59:26Performance commerciale : suivez les conseils de Xavier Oberthür !
Comment avoir du succès dans la vente ? Découvrez les conseils de Sébastien Lapeyre, dirigeant du cabinet de formation commerciale Emès Conseil…
Les conseils de Sébastien Lapeyre pour développer ses ventes
Bonjour Sébastien Lapeyre, vous êtes directeur associé d’Emès Conseil, un cabinet de formation commerciale intensive orientée 100% terrain !
22 ans de mariage avec la vente d’après ce que j’ai pu lire, et un credo facile à retenir : « Nous ne sommes pas des formateurs spécialisés dans le commercial, mais des commerciaux spécialisés dans la formation ».
Souhaitez-vous compléter cette présentation ?
Bonjour et merci pour cette interview. Vous avez dit l’essentiel.
En résumé, nous aidons les managers et leurs équipes à mieux vendre et à gagner de nouveaux clients grâce à des formations 100 % pratiques et sur-mesure.
Montrer « comment » et pas seulement demander « combien »,
Savoir dire quand c’est bien,
Savoir dire quand ce n’est pas bien.
Court, mais efficace pour ceux qui le font.
Merci pour ces précieux conseils Sébastien !
Quelle est votre actualité ? Avez-vous des projets en cours, un prochain livre peut-être ?
J’ai des idées de livres. Mais la formation et l’accompagnement terrain me prennent beaucoup de temps.
Et je donne depuis peu des conférences « chocs » pour ceux qui souhaitent booster leur business.
C’est toujours le vendeur qui fait la différence
Alors, je pense qu’on sera d’accord sur ce sujet, les produits peuvent se ressembler mais pas les vendeurs et les commerciaux qui les proposent ! C’est donc le vendeur qui doit créer la différence ! Par quoi cela passe-t-il selon vous, qui côtoyez de nombreux commerciaux en formation ?
La plupart du temps, c’est d’abord vous que l’on achète, ensuite votre solution puis votre marque. Dans cet ordre !
Soyez expert dans ce que vous avez à vendre, pas simplement bon. Soyez celui que l’on appelle et que l’on vient voir pour lui demander conseil, et naturellement à qui on achète.
Comment s’améliorer dans la vente ?
Comment un vendeur peut-il s’améliorer en permanence et obtenir de meilleurs résultats selon vous ?
En étant curieux, en acceptant de se remettre en question et en musclant son mental. Et en se formant continuellement.
Beaucoup de gens ont encore une image négative de la vente, et surtout du vendeur qui est considéré comme un escroc sans morale. Que pourriez-vous dire pour redorer l’image de ce beau métier ?
Quelle vision limitée, mais parfois compréhensible ! Dans toute profession il y a des bons et des mauvais : vendeurs, garagistes, profs, médecins…
A ceux qui n’aiment pas la vente, je demande simplement : qu’est-ce qui permet de payer leur salaire ?
Poursuivons avec les a priori, certains commerciaux ont tendance à penser qu’une fois la vente conclue, le travail est terminé. Quant à moi j’ai le sentiment que c’est exactement l’inverse : tout commence ! Quel est votre avis sur la question ?
Le mot conclusion porte très mal son nom, parce qu’en général, c’est là que tout commence pour le client.
Alors un conseil pour tous les commerciaux : ne faites pas ce que vous avez promis, faites plus !
Comment avoir des relations commerciales durables avec ses clients ?
A ce titre, quels conseils pourriez-vous donner à ceux qui souhaitent fidéliser leurs clients et bâtir des relations commerciales durables ?
Vous souhaitez entreprendre et créer une entreprise ? Ou bien vous avez déjà une entreprise, mais vous souhaitez vous former et apprendre les clés pour réussir dans l’entrepreneuriat ? Voyons comment devenir un entrepreneur hors pair, créer son entreprise et survivre …
J’ai fait appel à Guillaume Ponton, entrepreneur à succès, pour nous éclairer sur le parcours d’un entrepreneur. Vous aurez également la possibilité de rejoindre une formation complète à la création d’entreprise éligible CPF pour ceux qui veulent aller + loin…
Comment entreprendre et créer une entreprise à succès ?
Interview de Guillaume Ponton, serial entrepreneur chevronné
Bonjour Guillaume. Tu es un véritable expert de l’entrepreneuriat. Nous avons eu l’occasion de nous rencontrer il y a une dizaine de jours lors d’un séminaire Mastermind. C’est vrai qu’aujourd’hui lorsque l’on regarde un peu la conjoncture et les chiffres, un entrepreneur sur deux dépose le bilan avant la 5e année. Donc, j’ai trouvé intéressant de t’interviewer pour que tu nous partages ton expérience d’entrepreneur. D’ailleurs, tu as un parcours assez riche de self-made-men, si tu veux nous en parler rapidement ?
Effectivement, je n’ai pas fait des études en école de commerce ou des choses classiques que font à priori les entrepreneurs. Puisque j’ai fait l’UFRAPS à la base pour être prof de sport. Donc rien à voir avec l’entrepreneuriat.
Les études étaient intéressantes parce que je suis assez sportif, et le sport m’a toujours intéressé. Mais bon, effectivement après quand il a fallu bosser, je me suis rendu compte que prof de sport ce n’était pas pour moi.
Préparateur physique, sachant que j’étais au parfum, il y en a quatre ou cinq mille en France. Donc il a fallu que je trouve autre chose à la sortie des études. Du coup, je me suis fait embaucher au Hilton de Lyon.
J’ai été voiturier / concierge, bêtement parce que je faisais déjà ça pendant mes études pour gagner des sous, et que le métier me plaisait bien, l’environnement était sympa.
Ça reste un hôtel 4*, et puis surtout, on pouvait conduire toutes les voitures « sympathiques » des clients. Donc c’était surtout ça qui m’avait attiré. Il faut savoir que je suis un fan de voitures sportives. Voilà pourquoi et comment je suis rentré dans l’hôtellerie, et cette expérience a duré 4 ans.
Les débuts dans l’entrepreneuriat
Au bout de 4 ans, j’ai voulu créer une entreprise avec un pote parce que je me rendais bien compte que de toute façon, rester salarié ce n’était pour moi. Surtout qu’au Hilton c’est à l’américaine et donc si tu veux, c’est un management qui est un peu particulier, on va dire.
Je ne me sentais pas à l’aise dans la façon de fonctionner. Donc je voulais faire autre chose. On a essayé de créer une entreprise, et puis bon en faisant court, ça n’a pas pu aboutir.
Ensuite, je suis parti à mon compte sur tout autre chose, dans la finance et l’assurance. J’ai voulu créer un cabinet de courtage, grosso modo, en faisant simple. J’ai commencé tout seul, et au bout de 5 ans, j’ai arrêté. Nous étions une soixantaine, et on réalisait 2,5 à 3 millions de chiffre d’affaires par année !
A quoi doit-on les échecs dans l’entrepreneuriat ?
Pour nous faire bénéficier de ton expertise, à quoi tu assimiles ces échecs d’entrepreneurs ? Pourquoi, d’après toi, un entrepreneur sur deux à cinq ans n’existe plus ?
Cinq ans c’est long quand même ! 5 ans d’entrepreneuriat à mon sens ce n’est pas un échec. C’est déjà une réussite, je pense.
Mais si au bout d’un moment ça s’arrête, il peut y avoir plusieurs raisons, j’imagine… Moi mon entreprise dans la finance et l’assurance, je l’ai arrêtée de mon plein gré entre guillemets, parce que je bossais trop.
Je bossais 80 heures par semaine. Donc au bout d’un moment, j’ai eu un petit, et il a fallu choisir entre s’occuper de la famille ou s’occuper de la carrière professionnelle, mais du coup délaisser la famille.
J’ai choisi d’arrêter de trop travailler. Et de trouver une autre manière de travailler en tout cas, plutôt que de passer 80 heures dans l’entreprise.
Donc je dirais que, ça peut être une des causes, je crois.
Parce que j’ai quand même un gros réseau d’entrepreneur, et je n’en connais pas un qui fait 30 heures.
Donc, peut-être que c’est la fatigue ou le fait de trop travailler. Au bout d’un moment, on ne sait plus trop où mettre les limites dans l’entrepreneuriat. Ou alors, on ne réfléchit pas à comment travailler différemment pour augmenter sa productivité tout en réduisant son temps de travail.
Pourquoi certains entrepreneurs réussissent là où d’autres échouent ?
Je vais préciser ma question. Puisqu’effectivement, il y a ceux qui arrêtent volontairement comme toi, mais ce n’est pas la majorité. Il y a quand même une grosse majorité d’entrepreneurs où ce n’est pas dû à leur propre volonté de liquider l’entreprise…
OK, alors concernant ces entrepreneurs qui se plantent, ou alors ceux qui arrêtent, sans mettre la faute ailleurs, il y a déjà la conjoncture économique, je pense. En ce moment, ce n’est pas terrible, il ne faut pas se voiler la face quand même.
Après, je dirais que le nerf de la guerre de toute façon, si l’entreprise ferme c’est qu’il n’y a plus d’argent. Donc s’il n’y a plus d’argent, c’est qu’il n’y a plus de clients. À mon sens, le nerf de la guerre c’est quand même toujours l’aspect vente. Il faut aller chercher du chiffre d’affaires dans une entreprise.
Je pense que c’est l’une des causes majeures du fait qu’il y ait pas mal d’entreprises qui déposent le bilan, à mon avis…
Les vrais statistiques dans la création d’entreprise
Je pense que ton avis est le bon ! Puisque lorsque je regarde les chiffres (source : INSEE) voici les 3 raisons d’échec dans un projet de création d’entreprise :
Il faut dire qu’il y a quand même beaucoup de personnes qui veulent créer une entreprise suite à une expertise personnelle. Il y en a effectivement qui monte une entreprise à la sortie des études, mais ce n’est pas à mon avis la majorité.
La plupart vont monter une entreprise vers 30, 35 ou 40 ans. Après avoir déjà réalisé une expérience salariale et avec une certaine expertise professionnelle. Et puis pour différentes raisons, ils se sont rendus compte qu’ils pourraient entreprendre, créer une entreprise en faisant la même chose. Sauf qu’évidemment si on le fait pour soi, à priori on peut gagner plus d’argent, puisqu’il n’y a plus de patron qui est au milieu.
Sauf qu’en faisant ça, cela veut dire qu’on n’a plus juste la casquette de simple spécialiste.
Par exemple, imaginons que je suis menuisier, et que je fais des escaliers en bois chez mon patron. Si demain je suis tout seul, je suis toujours capable de faire ces escaliers de la même manière. Mais par contre, c’est à moi d’aller trouver des clients pour développer le chiffre d’affaires de mon entreprise.
Pourquoi ça ne marche pas ?
Parce que pour la plupart ils n’ont pas cette casquette ou cette compétence commerciale. Ou cette envie de prendre son bâton de pèlerin, et puis aller chercher des clients…
Les compétences commerciales indispensables pour créer une entreprise
Quand on ne l’a jamais fait, ce n’est pas forcément le plus facile de trouver des nouveaux clients. Un chef d’entreprise doit vraiment avoir toutes les casquettes, étant donné que quand on commence on ne peut pas prendre une secrétaire pour gérer l’administratif, prendre un commercial pour gérer les commandes, etc.
On commence bien souvent tout seul parce qu’on n’a pas assez d’argent. Donc, il faut être capable de mettre toutes ces casquettes et de savoir les gérer lorsqu’on veut créer une entreprise. Et on revient au premier problème du temps de travail qui peut être au début un peu important.
Et donc du coup, quels sont les facteurs clés de succès pour réussir dans l’entrepreneuriat selon toi ?
Le premier facteur, même si ça revient encore à la même chose, c’est à mon sens le travail, puisque je pense qu’il y a bon nombre d’entrepreneurs, peut-être, qui échouent parce qu’ils ne travaillent pas assez…
Ils restent sur leurs habitudes de salarié à 35 heures entre guillemets, sans vouloir dénigrer.
Mais, même si au fil du temps on peut réduire le temps de travail, moi aujourd’hui je travaille plus 80 heures. Il ne faut pas se leurrer, quand on lance une activité ou une société, au début il faut travailler d’arrache-pied. Ca ne se lance pas tout seul.
Je ne connais pas d’entrepreneurs qui ouvrent leur boîte avec un carnet de commandes qu’ils remplissent. Peut-être que ça existe, mais c’est relativement rare !
Donc le premier conseil à mon avis, même si je pense que la plupart en sont conscients, c’est malgré tout de travailler quand même beaucoup pour mettre le bateau à flot, c’est la priorité du créateur d’entreprise…
1. La capacité de travail du créateur d’entreprise
Deuxième conseil, qui est à mon sens également en rapport avec ce que je viens de raconter. Pour les personnes avec une expertise technique, il faut aussi qu’ils se forment sur l’aspect administratif, etc.
Parce que malgré tout, nous sommes quand même dans un écosystème en France qui est assez normé, qui est assez embêtant pour les entrepreneurs, pour rester poli…
Donc, c’est vrai que si on n’a pas les bonnes clés, il faut quand même savoir où l’on va, dans quel environnement administratif.
Reprenons l’exemple du menuisier. C’est quelqu’un qui fait des super escaliers par exemple mais qui n’a jamais décroché le téléphone pour essayer d’avoir un client. Et qui n’est jamais allé faire du porte-à-porte ou n’importe quelle autre méthode pour trouver des clients. Sa première commande, s’il n’a jamais fait ça, elle risque de prendre du temps.
Et à mon sens, il faut monter son entreprise une fois qu’on a appris ces quelques techniques de vente ou notions pour savoir où et comment aller chercher ses premiers clients !
2. Savoir vendre, c’est le nerf de la guerre quand on vient de créer son entreprise
Pour la partie vente, nos lecteurs sont au bon endroit. Mais je pense que tu as pas mal de choses à leur apporter en ce qui concerne l’entrepreneuriat. Je vois que tu as une belle bibliothèque derrière toi. Est-ce qu’il n’y a pas également un côté « apprentissage permanent » pour réussir à entreprendre ?
Bien vu ! J’ai commencé super tard. Avant 27 ans, je pense (j’en ai 34 aujourd’hui) je n’avais pas lu un bouquin mis à part « Auto Plus » ou des conneries comme ça, tu vois.
J’ai commencé par une recommandation d’un mentor à l’époque où j’étais dans la finance. Le premier que j’ai lu, ça doit être Napoléon Hill, je pense… « Réfléchissez, et devenez riche » ou « Comment se faire des amis » de Dale Carnegie, je ne sais plus…
J’ai mis le doigt dedans et je me suis rendu compte bêtement de la puissance des livres.
C’est vrai que je ne m’étais jamais posé la question. Pour moi, la lecture s’apparentait à ce qu’on nous fait lire au lycée. Je ne dénigre pas les grands auteurs, mais je n’ai pas accroché. En conséquence, pour moi un bouquin c’était chiant.
Et puis une fois que tu mets le doigt dans quelque chose qui t’intéresse, en l’occurrence le développement personnel, c’est vraiment différent !
Là, je me suis mis à dévorer les livres parce que ça m’intéresse !
Donc effectivement, je kiffe ma bibliothèque. Je reprends des bouquins de temps en temps parce que je me rappelle de ce qu’il y a dedans, et j’ai envie de les relire. Et puis je ne sais pas, je ne suis pas non plus un fou, mais j’ai du lire environ 150 bouquins sur cet aspect vente, développement personnel, état d’esprit de la réussite (mindset).
Et c’est inéluctable que ça m’aide au quotidien. Je ne sais pas si c’est pareil pour toi, mais bien souvent quand je prends un livre, j’ai le sentiment que c’est le bon moment pour que je le prenne. Parce que ça s’applique à quelque chose que je suis en train de vivre en ce moment, tu vois ? Et du coup je réalise qu’il me fallait lire ce livre maintenant, ça devient une nécessité…
3. L’apprentissage permanent, et la lecture
Le point névralgique pour moi, nous en avons discuté ensemble l’autre jour, et c’est la raison pour laquelle j’ai arrêté de travailler dans la finance. C’est entre autres parce que j’ai lu un bouquin qui s’appelle « La semaine de 4 heures » de Timothy Ferriss. Où grosso modo, il prend le contre-pied des entrepreneurs qui travaillent 80 heures par semaine.
Il explique qu’il existe d’autres manières d’organiser sa vie, de travailler et puis de gagner de l’argent. Parce que bien souvent on pense à tort que lorsque l’on réduit le temps de travail, le revenu va réduire d’autant. Ce qui est faux si l’on s’organise différemment…
Moi à cette époque, ça m’a donné une grosse claque. Et je me suis dit qu’il fallait que j’arrête de bosser comme un idiot, que je devais penser à ma vie perso, ma famille, et que je devais trouver une autre manière de vivre ma vie.
Donc, il y a vraiment des livres qui sont pour moi incontournables. Et c’est clair que la lecture de ces derniers a joué sur mes expériences. C’est donc forcément un bon conseil que de lire tous ces ouvrages de référence !
Quelles formations suivre pour créer son entreprise ?
Pour revenir sur ce que tu disais à propos de « La semaine de quatre heures » je pense que ce qui est important, la notion vraiment cruciale là-dedans, c’est le fait de se focaliser sur les 20/80. Les 20% d’actions qui génèrent 80% du résultat, la fameuse loi de Pareto !
Ce serait quoi pour toi une bonne formation pour créer son entreprise et réussir dans l’entrepreneuriat en mode 20/80 ?
C’est simple, comme je te l’ai dit, je ne sors pas du sérail des écoles de commerce, où l’on peut apprendre tout ce qui est lié à l’entrepreneuriat. Donc en 2006, quand on a voulu créer une entreprise avec mon pote, j’ai fait comme un novice qui veut se former là-dedans, je suis allé prendre des formations à la Chambre de Commerce de Lyon.
J’ai investi dans des formations pour entrepreneur à 700 € la journée. J’en ai fait 4 ou 5, pour au final sincèrement ne pas apprendre grand-chose.
Maintenant, avec le recul je comprends pourquoi, les formateurs que l’on avait, c’était des simples formateurs. Mais ils ne sont jamais sortis de la classe tu vois. Donc ils parlaient de comment créer une entreprise, mais ils n’en avaient jamais fait eux-mêmes.
Donc au niveau de la qualité et de la pertinence des informations, c’était bidon ! Il manquait cette expérience terrain !
C’était très bien sur le papier, mais bon, je sentais qu’il manquait quelque chose. Et puis voilà maintenant avec le recul, c’est clair et net que – désolé pour la Chambre de Commerce – mais c’était bidon !
Encore, lorsque tu payes 50€ la journée, c’est acceptable. Mais là, en ce qui me concerne j’ai payé 600/700€ la journée de formation sur certains modules. J’ai dépensé entre 3000€ et 4000€ alors qu’à l’époque j’étais au SMIC. C’était pour moi un investissement conséquent, tu vois ?
1. Apprendre sur le terrain au contact des clients
Le retour sur investissement n’était vraiment pas au rendez-vous ! Donc pour moi, une des meilleures écoles, puisque je ne suis pas passé par l’école classique, c’est l’école du terrain… apprendre sur le terrain !
Parce que j’ai réellement appris avec les clients, ainsi qu’avec quelques mentors qui m’ont aidé évidemment.
Au final, ta vision est proche de la mienne car comme je le dis souvent les clients sont les meilleurs enseignants pour créer une entreprise qui tourne. Le seul problème, c’est que c’est long et fastidieux pour acquérir la courbe d’apprentissage nécessaire…
C’est clair ! Durant ma première année dans la finance, tout le monde me prenait pour un fou. Car en 2007 j’ai réalisé 620 rendez-vous, avec 3 ou 4 semaines de vacances.
Ca veut dire que je tournais grosso modo à 15 rendez-vous par semaine, en sachant que c’est des entretiens de vente qui duraient à peu près une heure et demi. Donc, j’ai vraiment travaillé comme un forcené, mais c’est là où j’ai le plus appris en fait !
Quand tu rencontres quelqu’un de vingt ans, quelqu’un de trente ans, quelqu’un de quarante ans, quelqu’un de cinquante ans, quelqu’un qui gagne 1000€, quelqu’un qui gagne 10000€, quelqu’un qui a du patrimoine, quelqu’un qui n’a pas de patrimoine… c’est autant de façons différentes de gérer un entretien de vente !
La personne en face n’est pas du tout la même. Donc tu apprends au fur et à mesure ce qui marche et ce qui ne marche pas.
Pour revenir à ce que tu disais sur la formation, effectivement, depuis 2006 maintenant je suis à mon compte. J’ai quand même appris énormément de choses dans les livres, sur le terrain, avec des mentors, avec d’autres entrepreneurs évidemment. Puisque c’est bon de s’entourer d’un écosystème qui fait la même chose que toi.
J’ai donc pensé à tous ces nouveaux entrepreneurs qui démarrent, et si je revenais 10 ans en arrière, j’aurais aimé apprendre toutes ces informations indispensables à la création d’entreprise, et avoir l’opportunité de me former avec quelque chose de concret, sans forcément dépenser 3000€ ou 4000€ comme cela a été le cas !
2. Suivre une formation en création d’entreprise réalisée par un entrepreneur à succès
J’ai donc créé cette formation à l’entrepreneuriat qui s’appelle « Ô revoir président ». Pas au revoir président, le président de la République, mais au revoir président : le PDG de l’entreprise…
C’est comme la fameuse publicité du loto ou le salarié débarque tout nu en réunion devant le pdg ?
Exactement, celle du loto ! Cette pub doit avoir une bonne dizaine d’années, mais l’idée est de quitter le job de « salarié » du président de la boîte pour créer son entreprise.
Cette formation dure six mois, il y a 24 modules, c’est vraiment très large. L’idée c’est de répondre à toutes les questions que l’on peut se poser quand on veut se lancer, entreprendre, et qu’on ne sait pas par quel bout s’y prendre.
Je me suis beaucoup servi de l’interaction que j’ai eue avec les lecteurs de mon blog pour créer cette formation à la création d’entreprise.
L’investissement est de 397 euros, donc on va dire que 400 euros, c’est un peu d’argent, mais malgré tout ça reste très accessible. Si l’on a cette volonté de devenir entrepreneur, 400 euros c’est ridicule par rapport à tout ce que je mets dedans en termes de valeur.
C’est quand même 10 ans d’expérience qui m’ont permis de ne pas trop mal réussir dans mes différentes activités d’entrepreneur on va dire…
Effectivement, la notion de coût est relative, puisque ce qui importe c’est le retour sur investissement. Ce n’est pas combien on paye, mais combien cela rapporte en économie / gain de temps et d’argent !
Donc si je comprends bien, tu as packagé toute ton expertise. Concrètement que va apprendre le néo entrepreneur en suivant cette formation pour créer son entreprise ?
Tout !
Quelles sont les qualités de cette formation pour créer son entreprise ?
Commençons par les 3-4 premiers modules qui sont vraiment liés à l’état d’esprit de l’entrepreneur et au développement personnel. Ça peut paraître un peu, peut-être, hors sujet, mais à mon sens vraiment pas.
Parce que, surtout quand on est salarié, on baigne quand même dans un écosystème qui est carrément différent de l’écosystème de l’entrepreneur.
Cela me semblait bien de mettre les fondations de l’entrepreneuriat. La manière dont tu dois apprendre à réfléchir, qui est différente de celle du salarié qui, même si je caricature, va tous les matins au boulot pour rester assis sur une chaise, et puis attendre sa feuille de paye à la fin du mois grosso modo.
Un entrepreneur c’est carrément différent !
1. Le mindset entrepreneurial
Par conséquent, j’aborde beaucoup de choses par rapport à ça au début de la formation.
Après, on traite l’aspect administratif aussi. Parce qu’il faut quand même savoir dans quel écosystème on joue, les différentes structures juridiques, la comptabilité, etc.
2. Les compétences transverses nécessaires à l’entrepreneur
Ensuite, je fournis différentes idées, parce qu’il y en a qui n’ont pas d’idées de création d’entreprise. Donc je les guide avec une foule d’idées qui peuvent être développées pour commencer.
Il y a la vente aussi, qui est très importante. J’apporte toute mon expertise de 5 ans sur le sujet, avec une bonne partie des techniques qui peuvent exister et que l’on peut appliquer de manière très simple…
3. Les techniques de vente utiles au créateur d’entreprise
Voilà, c’est ce qui m’a permis de me développer. Prenons l’aspect recommandation commerciale par exemple. C’est quelque chose que j’utilisais énormément dans mon développement, et il y a peu de personnes qui l’utilisent.
C’est vrai que dans la finance, on ne se faisait pas payer par les clients directement. On était payés évidemment par les contrats qu’on devait signer, mais malgré tout, si on ne signait pas le contrat on n’était pas payés.
Donc la deuxième manière de se faire payer, pour justifier de l’expertise que l’on apportait – parce que l’on apprenait beaucoup de choses aux clients – c’était des recommandations. C’est-à-dire qu’on demandait aux clients de nous donner des recommandations autour de lui qui pouvaient être intéressées par notre service…
Dans le monde des assurances ça se fait, mais bien souvent les gens prennent deux ou trois recommandations. Alors que nous on en prenait dix. Ce qui fait qu’on avait un portefeuille de prospects qui grossissait au fur et à mesure que le nombre de clients augmentait.
C’est un vecteur de développement du chiffre d’affaires qui est énorme si tu sais l’utiliser.
Ça fait partie des techniques toutes bêtes : oser poser des questions, etc. Donc, ce n’est pas sorcier si tu sais comment faire, c’est toujours pareil, et si tu oses le faire aussi !
Parce que beaucoup n’osent pas. Or, pour avoir la réponse à une question, il faut oser la poser, c’est toujours le même truc. Il faut connaître les bonnes pratiques commerciales.
Enfin, on termine par le développement de l’entreprise. Un peu de gestion, un peu d’impôts, un peu de charges sociales, comment utiliser internet… parce que je parle d’une entreprise entre guillemets classique et offline. Mais effectivement, on peut utiliser aussi le système online pour se développer.
4. La gestion de l’entreprise
La formation « Ô revoir président » c’est un module par semaine pendant six mois. Après, il y a 3/4h et une heure de vidéo par semaine, et des exercices à faire avec de l’interaction avec moi.
Le but, c’est que ça soit complet justement et que les entrepreneurs réussissent !
En résumé, tu as passé au crible tous les aspects de la création d’entreprise et de l’entrepreneuriat à la moulinette de ton expertise ?
Oui, j’ai mis neuf mois à la pondre, quand même, il m’a fallu du temps de travail ! Mais bon c’est un succès aujourd’hui. J’ai presque 250 clients, et j’ai eu seulement 2 demandes de remboursement, car j’offre la garantie satisfait ou remboursé à mes clients…
Donc je pense que l’on peut dire que cette formation répond aux attentes de tous ceux qui souhaitent entreprendre et créer une entreprise avec succès !
Mise à jour : Formation Création d’Entreprise (éligible au CPF)
Depuis cette interview, et les années qui se sont écoulées, Guillaume a stoppé ce programme pour se consacrer à la création d’une startup et d’autres projets d’investissements. Il n’a plus souhaité poursuivre la formation et l’accompagnement de nouveaux créateurs d’entreprises…
Afin de palier à ce changement, pour ceux qui ont une envie d’entreprendre, ou un projet de création d’entreprise, nous mettons à dispositions des ressources gratuites pour vous aider. Et nous avons également trouver une formation à la création d’entreprise d’excellente qualité si vous souhaitez réussir votre projet !
(Vidéo 1) Devenir entrepreneur : comment créer son entreprise et survivre ?
https://www.technique-de-vente.com/wp-content/uploads/2014/11/Entreprendre-et-créer-son-entreprise-avec-succès-Itw-de-Guillaume-Ponton....jpg345658Victor Cabrerahttps://www.technique-de-vente.com/wp-content/uploads/2017/11/Technique-De-Vente-Edition-Formation-Commerciale-300x138.pngVictor Cabrera2022-02-11 11:12:022024-07-11 11:12:36Entreprendre et créer son entreprise avec succès ! Itw de Guillaume Ponton…
La fonction commerciale et les métiers de la vente vous attire ? Vous souhaitez tout savoir sur le métier de commercial ? Voici la fiche de poste du Commercial pour vous permettre d’y voir plus clair…
Parmi tous les métiers, l’activité de commercial ou de vendeur reste l’une des plus méconnues. Souvent décriés, les commerciaux sont associés à des escrocs (ou encore des requins). Le commercial a beaucoup de mal à redorer son blason dans cette société ou « la vente » pose problème !
D’un autre côté, il y a ceux qui fantasment sur la fonction commerciale et ses avantages, pensant qu’avec un peu de bagout et quelques « techniques commerciales » apprises sur le tas, ils se rempliront les poches sans trop d’efforts.
D’autant plus en cette période où beaucoup de gens ont énormément de mal à trouver du travail. Pour la simple et bonne raison que peu de secteurs recrutent. Le métier de commercial reste quant à lui un métier en constante évolution, et c’est un secteur qui recrute tout le temps. Pourquoi ?
Parce que tout le monde à besoin de vendre… même si la plupart des gens ne sont pas à l’aise avec cela et ont peur de passer pour des « vendeurs ». Alors, parlons un petit peu du métier de commercial, également connu sous l’appellation VRP (vendeur représentant placier).
Retour sur un métier très en vogue, qui attire de plus en plus de personnes de tout âge : comment devenir commercial ? Quelles études suivre ? Peut-on devenir commercial sans diplôme ? En quoi consiste exactement ce métier ? Quelles sont les qualités d’un commercial ? Quel est le salaire d’un commercial ? Quel est l’impact du digital sur l’activité commerciale ? Voyons tout cela en détail…
Le métier de commercial, c’est quoi ? Définition
Un commercial (ou VRP) est la personne qui fait le lien entre l’entreprise pour laquelle il travaille et sa clientèle. Homme de terrain dans l’âme, ce vendeur a pour mission de proposer et vendre divers produits et services adaptés à la clientèle cible de l’entreprise. Il doit développer le chiffre d’affaires et la rentabilité de son portefeuille clients au travers un plan d’actions commerciales…
Pour ce faire, il doit passer beaucoup de temps à mener des actions commerciales sur le terrain ou à distance pour échanger avec la clientèle de l’entreprise afin d’analyser leurs problèmes ainsi que leurs besoins et motivations d’achat.
La fiche de poste commerciale est un document synthétique établit par une entreprise ou un cabinet de recrutement afin de dresser un profil commercial idéal pour un poste. Les principales missions du commercial y sont décrites, ainsi que les expériences et qualités requises pour le poste, les critères de rémunération, les avantages, etc.
Pour avoir le maximum de chances de matcher avec un grand nombre de fiches de poste commercial, il convient donc de se questionner sur ce qui fait un bon commercial…
Un bon commercial combine savoir-être et savoir-faire
En lisant une fiche de poste de commercial on se rend vite compte que le bon commercial doit être doté d’une très bonne élocution, avoir une excellente présentation, être enthousiaste, optimiste, motivé…
Le métier de commercial implique de posséder des qualités d’écoute, savoir faire preuve d’empathie et surtout connaître ses produits et services sur le bout des doigts (fonctionnalités, caractéristiques, avantages, prix…). Le vendeur doit être expert dans son domaine afin de répondre aux interrogations des clients.
Par ailleurs, il doit toujours établir une bonne communication avec les clients, car il est l’ambassadeur de son entreprise sur le terrain. Il doit donc avoir une capacité d’adaptation à toute épreuve !
Il doit être partiellement ou totalement disponible suivant les offres d’emploi commerciale et les postes à pourvoir. Cela dépend des informations communiquées dans la fiche de poste commerciale d’après les besoins en ressources humaines de chaque entreprise, et du business modèle.
Malgré le contexte de la Crise Covid et le développement de la visio, le métier de vendeur demande en règle générale une très grande mobilité. Selon les secteurs, une grande partie de son temps sera passée en voiture pour aller en rendez-vous client. Le permis de conduire est donc pratiquement obligatoire pour les commerciaux terrains. C’est souvent une clause contractuelle d’ailleurs.
Quelles études suivre pour devenir commercial ?
En voila une bonne question 😉
Pour remplir les critères d’une fiche de poste commerciale : 3 possibilités
1. Comment devenir commercial avec un diplôme d’école de commerce
La voie classique pour remplir les critères d’une fiche de poste commerciale consiste encore aujourd’hui à passer par l’un de ces diplômes en école superieure de commerce, puis à se faire recruter :
Bac pro vente (prospection, négociation, suivi de clientèle)
DUT TC (techniques de commercialisation)
Bac pro commerce
Bac pro technicien conseil-vente (produits alimentaires, vins et spiritueux, produits de jardins, animalerie…)
BTS NRC (négociation et relation client) ou BTS MUC (management des unités commerciales).
Licence pro dans les domaines du commerce et de la vente
Diplôme d’école consulaire dépendant des chambres de commerce et d’industrie (CCI)
Diplôme d’école de gestion et de commerce (EGC)
Bien sur, il ne s’agit pas d’une liste exhaustive, vous pouvez vous tourner vers les écoles de commerce ou de vente qui vous délivreront divers diplômes permettant d’avoir un poste de commercial et d’en faire son métier. Ensuite, charge à vous de vous faire recruter par des dirigeants commerciaux / RH…
2. Suivre une formation commerciale professionnelle pour avoir les compétences
En école de commerce, il s’agit bien souvent d’apprendre la théorie pour coller aux attentes « génériques » d’une fiche de poste commerciale… mais cela manque parfois de pratique. Ce qui crée un choc pour bon nombre de commerciaux qui débarquent en entreprise et qui ne savent pas réellement vendre à des vrais clients avec des vrais besoins…
D’ailleurs, cela se ressent dés l’entretien de recrutement commercial, ce qui peut donc être bloquant pour décrocher le poste de commercial convoité
Il existe donc l’option de passer par un organisme de formation commerciale professionnel pour obtenir une formation et / ou un coaching commercial directement orienté sur l’opérationnel (et non la théorie). Bien que cela ne soit pas clairement demandé dans une fiche de poste commerciale, les dirigeants commerciaux / RH en phase de recrutement y sont sensibles…
Si vous êtes salarié, vous pouvez être formé en interne (sur demande) dans votre entreprise actuelle (via l’un des fonds de formation tels que le « plan de formation » ou la « période de professionnalisation »). Et si les fonds de formation internes sont épuisés pour l’année en cours, vous pouvez également utiliser votre CPF (Compte Personnel de Formation) qui est l’ancien DIF (droit individuel à la formation).
3. Comment devenir commercial sans diplôme et décrocher le poste ?
Enfin, vous pouvez vous former tout seul en lisant ce blog par exemple, en vous procurant des livres sur la vente (en voici ici >>), en vous formant auprès d’experts, en allant assister à des conférences… c’est une voie un petit peu plus longue mais cela peut finir par payer.
Certains des meilleurs commerciaux que j’ai eu la chance de croiser étaient autodidactes. Bien que ne disposant pas de bagages théoriques, ils avaient une réelle soif d’apprendre et d’expérimenter sur le terrain pour ne retenir que ce qui marche bien pour eux.
L’authenticité et l’intelligence situationnelle leur permettant de signer beaucoup plus de clients que certains commerciaux stéréotypés fraîchement débarqués sur le terrain après 5 ans d’études, qui eux se contentent d’appliquer des techniques de vente sans les adapter au contexte… vous voyez surement de quoi je veux parler ?
Voici donc 3 conseils concrets dans cette vidéo pour savoir comment devenir commercial sans diplôme :
Maintenant que nous avons balayé les 3 possibilités pour faire le métier de commercial, reste à savoir comment se faire recruter et décrocher un job de commercial. Voici donc comment procéder, au delà de l’adéquation à la fiche de poste commerciale…
Comment décrocher une offre d’emploi commerciale ?
Quel est l’impact du digital sur la fiche de poste commercial ?
Aux 21 qualités et compétences en vente de la vidéo précédente s’ajoutent les qualités requises liées à la transformation commerciale et digitale. Les commerciaux BtoB (business to business) doivent aujourd’hui maitriser les leviers du digital et du social selling pour être présent en amont du cycle d’achat (appelé ZMOT : « Zero Moment Of Truth » pour les initiés).
Cela est également valable pour les commerciaux btoc (business to consumer) à moindre échelle.
Un bon commercial peut-il évoluer dans son métier ?
Comme dans n’importe quel autre métier, il est possible d’évoluer en interne ou dans une autre entreprise pour devenir par exemple cadre commercial si les résultats sont au rendez-vous.
Ce qui veut dire être responsable de plus de produits, plus de clients, d’une zone géographique plus étendue, ou d’autres commerciaux de la force de vente en tant que manager commercial par exemple.
Il n’est pas rare de retrouver des directeurs commerciaux issus du terrain quelques années plus tard (après plusieurs évolutions dans leur carrière).
Tout est envisageable en fonction du secteur d’activité, des performances obtenues et de la structure de l’entreprise… si tant est que vous vous sachiez comment vous vendre en interne (ou en externe) auprès des vrais décideurs ! Il faut tout d’abord le mériter, savoir provoquer les choses, et ensuite le négocier 😉
Quel est le salaire d’un bon commercial ?
Le salaire d’un commercial ou d’un VRP dépend de plusieurs facteurs :
« En 2016, le salaire moyen du commercial a dépassé la barre des 50k€/an (+2,4% par rapport à 2015), légèrement au dessus de la rémunération du cadre moyen français. La hausse est notamment tirée par des fixes de plus en plus élevés, qui deviennent le nerf de la guerre des négociations salariales » selon une étude menée par Uptoo, le leader spécialisé en recrutement commercial !
En plus de cela, les vendeurs touchent également des commissions ou des primes sur les ventes et les objectifs atteints. Ce qui peut représenter des sommes conséquentes. Il y a également bien souvent des outils de travail appréciables : un véhicule de fonction, un ordinateur et un téléphone, voire d’autres avantages en fonction des entreprises…
Mais ce n’est pas tout, puisque dans de nombreuses entreprises, des primes d’encouragement sont également versées à la force de vente afin de les motiver. Ces primes prennent la forme de participation au résultat, intéressement, bons cadeaux, voyages, et autres lots à gagner durant des concours commerciaux (visant à dynamiser la performance commerciale) !
Enfin, certains vendeurs (appelés VRP multicartes) travaillent à leur compte et peuvent donc rapidement gagner beaucoup d’argent si leur portefeuille de clients est bien rempli et que leurs ventes sont au rendez-vous… mais sachez une chose :
Pourquoi les bons commerciaux se font rares ?
Comme vous l’aurez compris, le métier de commercial offre un certain nombre d’avantages qui rendent ce métier attractif. Cependant, bien que les profils commerciaux soient très recherchés par les employeurs, il ne faut pas se voiler la face (c’est le consultant / formateur et directeur commercial qui parle) : les TOPS vendeurs se font rares… TROP RARES !
De très nombreuses offres d’emplois sont trouvables sur commerciaux.fr, cadremploi, monster… et il est tout à fait possible de commencer tout en bas de l’échelle, devenir commercial sans diplômes pour finir à des postes de direction commerciale pour les meilleurs profils !
Mais cela n’est pas donné à tout le monde, car il y a beaucoup d’amateurisme et de médiocrité dans la fonction commerciale (comme dans bien d’autres domaines d’ailleurs n’est ce pas?).
Rares sont ceux qui s’investissent à fond dans cette fonction, qui aiment leur métier, leur entreprise, qui s’intéressent sincèrement à leurs clients, et qui cherchent à s’améliorer en permanence pour donner la meilleure version d’eux même…
La fonction commerciale est-elle faite pour vous ?
Cet article sur la fiche de poste commercial vous a mis l’eau à la bouche ? Si vous êtes disposé à apprendre et maîtriser les techniques de vente, développer votre savoir faire / savoir être, et que vous êtes prêt à travailler sur vous pour développer vos compétences personnelles et professionnelles, alors le métier de commercial est peut-être fait pour vous…
10 ressources complémentaires pour muscler votre efficacité commerciale
https://www.technique-de-vente.com/wp-content/uploads/2015/08/Fiche-de-poste-commercial.jpg345658Victor Cabrerahttps://www.technique-de-vente.com/wp-content/uploads/2017/11/Technique-De-Vente-Edition-Formation-Commerciale-300x138.pngVictor Cabrera2022-02-05 23:12:092024-06-11 09:42:31La Fiche de poste du Commercial: études, métier, salaire ?
Comment vendre sur un salon pro ? Quelle stratégie commerciale utiliser pour se différencier, capter l’attention, marquer les esprits et susciter la préférence des clients sur un salon professionnel ?
Voyons 3 conseils concrets pour tirer un retour sur investissement maximum lorsque vous participez à un salon avec un stand d’exposition. Ou même simplement en tant que visiteur…
Comment prospecter et vendre sur un salon professionnel ?
Prospecter et vendre sur un salon professionnel, c’est un exercice à part entière. Car, force est de constater que beaucoup de personnes se retrouvent en touriste et ne génèrent pas beaucoup de business sur un salon pro.
C’est un constat. La participation à un salon pro n’est pas forcément un gage de réussite et de retour sur investissement au niveau commercial.
C’est toujours étonnant d’ailleurs quand je discute avec des dirigeants qui font l’effort et l’investissement de participer à un salon commercial. Le fait de constater que bien souvent ils y laissent des plumes. Le business généré ne compense pas les charges conséquentes de participation à un salon pro.
Bien évidemment, si vous n’avez pas de stands d’exposition c’est déjà différent. Puisque vous minimisez les frais.
Vous avez simplement l’achat des pass d’entrée, les badges pour votre équipe commerciale, les cartes de visite / documentation, les frais de goodies d’entrepriseavec du papier bulle pour emballer proprement s’il s’agit de cadeaux originaux pour retenir l’attention des prospects et clients rencontrés.
Cependant, avoir un stand d’exposition sur un salon pro c’est aussi la meilleure manière de capter un maximum de visibilité et de leads. Puisque vous avez quelque chose à montrer. Vous pouvez recevoir les gens et vous pouvez les engager vers la suite de votre pipeline des ventes.
Néanmoins, il y a l’art et la manière de le faire.
Pour vous différencier de la masse des touristes qui participent à des salons professionnels et se contentent de distribuer des cartes de visite, des plaquettes, des flyers, des échantillons, des goodies d’entreprise… et donc qui se contentent de dépenser du temps et de l’argent (les ressources de l’entreprise) sans générer de business, c’est tout simplement d’adopter une approche différenciante en trois étapes…
1. Pour rentabiliser un salon pro, il faut aborder et qualifier
La première étape si vous voulez savoir comment vendre sur un salon professionnel, c’est d’oser aborder et qualifier les prospects. Cela nécessite d’être dans une psychologie commerciale adéquate, d’avoir le bon état d’esprit…
Vous n’êtes pas là pour passer le temps, ou passer une journée grassement payée aux frais de l’entreprise. Il faut générer du business : des prises de contact, des opportunités.
C’est un contrat moral que vous passez vis-à-vis de vous-même. Engagez-vous à aller aborder, être proactif, et aller à la rencontre des clients.
Aller à la rencontre des clients, ce n’est pas forcément y aller physiquement. Ne serait-ce que du regard, et par la communication non verbale, par la posture, vous pouvez capter les clients dans le passage, et les engager.
Il y a plein de manières de le faire, et à chacun son style :
Ça peut être tout simplement des questions d’engagement
Utilisation de l’humour pour faire stopper les gens qui n’étaient pas forcément partis pour s’arrêter sur votre stand
Les faire venir pour tester un échantillon
Les inviter à se restaurer / se rafraichir
Il y a plein de stratégies pour engager les clients potentiels sur un salon professionnel…
Le but du jeu, c’est juste que vous compreniez la mécanique. Et derrière, vous utiliserez la stratégie commerciale qui vous va bien. Avec un minimum de réflexion, vous trouverez plein d’idées à tester.
Retenez simplement que c’est à vous d’agir : c’est votre rôle de prendre contact.
Ce n’est pas aux clients de venir vous voir, c’est à vous d’aborder et de qualifier.
Qualifier sur un salon professionnel, ça veut dire quoi ?
Quand on a capté l’attention du regard, ou pour venir découvrir un échantillon / une innovation / pour s’assoir / pour prendre un rafraichissement… il convient ensuite dans un laps de temps très court de pouvoir qualifier l’opportunité business.
Pourquoi ?
Parce que sur des salons professionnels vous passez la journée à rencontrer du monde.
Et malheureusement, le volume fait que tous les contacts ne sont pas des clients idéaux potentiels. Donc, il faut très rapidement filtrer les clients potentiels des touristes.
C’est comme si vous aviez un flux entrant et que vous deviez aiguiller vers la gauche ou vers la droite. Il faut trier le bon grain du mauvais grain. C’est votre job commercial, et cela passe par des questions d’engagement très rapides à poser.
Bien sûr, cela va dépendre de votre business modèle, de la typologie de vos clients, de la nature de vos produits et services. Mais très rapidement, il va falloir poser des questions orientées suivant la thématique du salon professionnel également, pour filtrer les vraies opportunités.
Ne demandez pas forcément ce que recherche le client. Puisque plein de clients sont là en touristes suivant les salons professionnels et leurs thématiques.
Le but est de savoir quels sont les enjeux et quel est le contexte du client. Ceci pour très rapidement écarter les gens qui ne sont pas du tout dans la cible.
Exemple commercial de questions à poser sur des salons professionnels
« Ravi de vous rencontrer… comment aujourd’hui faites-vous dans votre business, monsieur X pour assurer la croissance de votre entreprise, et ce de manière stable et rentable ? Quelles sont les actions que vous avez mises en place jusqu’ici pour faire face au contexte économique ? »
Le but de ces questions qui sont très orientées, c’est de filtrer.
Au travers les réponses qui vont vous être apportées, vous saurez très rapidement si le contexte de votre client, ses enjeux actuels et ses priorités viennent matcher avec ce que vous avez à vendre sur ce salon.
Et si ce n’est pas le cas, ce n’est pas grave !
Le but est de remercier très rapidement et d’écourter le contact. Puisqu’il y a encore bon nombre de clients potentiels qui sont en train de passer devant vous en naviguant sur le salon.
Donc, ça ne sert à rien de perdre du temps quand vous avez compris au bout de quelques secondes que vous n’avez pas la bonne personne devant vous.
Vous l’avez compris. L’étape n°1 consiste à préparer des questions d’engagement orientées par rapport à votre secteur d’activité, et l’opportunité que vous proposez…
Oubliez les questions généralistes auxquelles tout le monde peut répondre. Le but, c’est d’essayer de filtrer au maximum avec des questions filtres calibrées.
2e étape sur un salon professionnel : pitcher et engager
La deuxième étape clé sur un salon pro, c’est de pitcher et d’engager. Utilisez la technique de l’elevator pitch commercial… car c’est la formule que je recommande sur ce type de prises de contact qui sont très rapides.
Il faut aller vite. Comme sur un trajet en ascenseur, donc vous pouvez utiliser le pitch elevator commercial.
Le but, c’est vraiment de pitcher et d’expliquer ce que vous apportez. A qui ça s’adresse, et les bénéfices apportés (sans les contraintes).
Cela vous permettra de positionner la valeur aux yeux de votre interlocuteur, que vous savez être dans le bon contexte, et dont les enjeux matchent probablement avec la nature des solutions que vous avez à lui apporter.
Le pitch commercial sert de 2e filtre lors de votre participation à des salons professionnels. Car ça permet de réellement voir si vous arrivez à faire dresser l’oreille de votre interlocuteur (ou pas).
En général, si le prospect a été qualifié, il y a matière à ce que ça soit le cas.
L’engagement, ça veut dire quoi sur un salon professionnel ?
Après votre pitch, votre interlocuteur va naturellement vous demander d’en savoir plus s’il est dans la cible. Donc, le but c’est d’éveiller l’intérêt. Et de glisser des notions de curiosité et de bénéfices pour engager le prospect dans un échange / une discussion.
La réaction naturelle d’un prospect dans la cible sera probablement :
Ah bon ?
Comment vous vous y prenez exactement ?
En quoi ça consiste ?
Pouvez-vous m’en dire un petit peu plus ?
Le but du pitch sur un salon commercial, c’est d’obtenir ce type de réactions positives.
C’est à ce moment-là que vous pourrez engager vers la suite du cycle de vente…
Le but de votre présence sur un salon professionnel (suivant ce que vous avez à vendre) n’est pas de vendre sur le salon directement. Bien souvent, c’est impossible car il faut plus de temps, plus d’informations, etc.
Donc, pour obtenir le maximum de R.O.I. l’objectif consiste juste à engager sur l’étape d’après dans le cycle de vente.
Exemple commercial de phrases pour engager dans un salon pro
« Écoutez, je vois que vos enjeux correspondent à ce que nous avons l’habitude de traiter comme problématique XYZ … pour des clients comme XYZ par exemple. Afin de pouvoir vous expliquer ça calmement et sereinement, et de vous faire une démonstration, ce que je vous propose puisque vous êtes intéressé, c’est de se fixer un créneau plus tranquillement dans nos agendas respectifs. Quand est-ce que vous êtes disponible la semaine prochaine ? »
Ainsi, vous allez tout simplement engager et fixer une date pour pouvoir dérouler un entretien commercial traditionnel, avec un maximum de conversions à la clé.
Il s’agit d’un entretien de vente classique. Dans lequel vous aurez plus de temps et vous pourrez cette fois-ci mieux convaincre votre interlocuteur et lui vendre que sur un salon commercial où l’attention est divisée.
Puisque vendre sur un salon est délicat. Votre interlocuteur rencontre d’innombrables personnes. Et son attention n’est pas à 100% concentrée sur vous. Donc, ce n’est parfois pas très judicieux d’essayer de faire la vente en direct. Cela pénalise les conversions.
Ce conseil dépend encore une fois de la nature de ce que vous avez à vendre, du cycle de vente habituel, etc.
Donc, mieux vaut prendre date et stopper là.
Pitchez, engagez, et prenez date.
Le but, pour minimiser le taux de déperdition, c’est de verrouiller avec lui en faisant en sortes qu’il prenne également date dans son agenda / sur son smartphone. Ou a minima, de lui laisser votre carte de visite avec au dos le jour et l’heure du rendez-vous.
Demandez-lui quand même ses coordonnées pour lui envoyer un rappel, et des relances par email à valeur ajoutée.
Vous effectuerez à postériori, après votre participation au salon, un rappel sur toutes les adresses email. Ou alors, une session de rappels téléphoniques pour confirmer le jour et l’heure du rendez-vous, avec éventuellement d’autres informations.
C’est ce que je vous invite à faire. Car c’est la formule qui marche le mieux et qui permet de maximiser votre participation à des salons professionnels.
3e étape pour vendre sur un salon : remercier et recommencer
La troisième étape pour maximiser votre rentabilité sur des salons professionnels c’est de remercier et de recommencer le plus vite possible
Remerciez pour le temps accordé. Rappelez une dernière fois le jour et l’heure du rendez-vous. Puis, engagez le contact éventuellement en demandant des éléments préparatoires à envoyer par email pour gagner du temps en rendez-vous / personnaliser la présentation, etc.
De cette manière, vous augmentez le niveau d’engagement de vos prospects qualifiés sur le salon.
Et puis, vous le remerciez, en lui souhaitant une bonne continuation sur le salon. Ou vous l’invitez éventuellement à repasser vous voir à la fin du salon pour profiter de moments off. Ou pendant les pauses, pour aller boire un verre et discuter plus amplement.
Mais dans tous les cas, faites-en sorte de le remercier pour mobiliser votre temps de productivité commerciale ailleurs. Il comprendra de manière polie et naturelle que vous souhaitez passer à autre chose.
Et vous recommencez naturellement le processus avec un autre contact.
Pourquoi ?
Parce que le but du jeu, c’est de maximiser ce nombre de prises de contact qualifiées avec le plus grand nombre de personnes pendant la durée de votre participation au salon pro.
Donc, si vous n’êtes là qu’un jour, le but du jeu sera de maximiser votre journée.
Si vous êtes là plusieurs journées, essayez de garder le même rythme, la même constance, la même efficacité commerciale dans votre aptitude à dérouler des rendez-vous, des prises de contact. En 5 à 10 minutes en fonction de ce que vous avez à présenter (et des questions de qualification que vous devez poser) à vos prospects et clients.
Telles sont les règles du succès pour prospecter et vendre sur un salon pro.
Vidéo : comment trouver des clients sur un salon pro ?
Voilà, vous avez une formule passepartout pour maximiser votre participation à des salons professionnels. Bien évidemment, si vous souhaitez (et pouvez) faire de la vente directe, ça sera un petit peu différent. Mais cette stratégie, c’est vraiment ce qui permet de générer le maximum de contacts en prospection BtoB, et le maximum de ROI, donc je vous invite à suivre cette trame.
https://www.technique-de-vente.com/wp-content/uploads/2021/04/Salons-professionnels-comment-vendre-trouver-clients.jpg315560Victor Cabrerahttps://www.technique-de-vente.com/wp-content/uploads/2017/11/Technique-De-Vente-Edition-Formation-Commerciale-300x138.pngVictor Cabrera2022-02-02 23:12:062024-06-11 10:11:44Salon professionnel : comment vendre sur un salon pro ?
Nous allons passer au crible 7 techniques de vente afin et vous découvrirez l’art de relancer un client intelligemment pour systématiquement développer votre business sur du long terme…
La relance client permet de doubler à tripler les ventes
Savoir comment relancer un client est tout un art ! Cela permet de voir comment optimiser les ventes non conclues pour éviter de perdre des affaires potentielles et de futurs clients !
Nous allons décortiquer 7 techniques de vente qui vous permettront de relancer intelligemment vos prospects et clients.Cela permet en général de doubler / tripler votre taux de ventes à moyen terme.
En effet, 100% de transformation dans la vente ça n’existe pas. Il est fréquent que le client ou le prospect nous dise NON !
Vous le savez probablement, mais la vente est une activité qui confronte plus qu’aucune autre à l’échec. Il va falloir vous y habituer si vous voulez perdurer et faire carrière commerciale.
Comme le répétait mon directeur national des ventes chez Heineken Entreprise lorsque j’étais cadre commercial en circuit grande distribution : la vente commence quand le client dit NON !
Et cette phrase doit devenir une véritable devise si vous souhaitez réussir à faire partie des meilleurs vendeurs.
Différenciez-vous de ceux qui ne relancent jamais les clients
Les vendeurs « distributeurs » qui se contentent d’acquiescer et de suivre le sens du vent ne sont pas très performants et changent très rapidement de carrière en règle générale, souvent par manque de résultats !
Car si vous abandonnez au premier NON, sans relances clients, vous passez tout simplement à coté de nombreux clients potentiels. Ceux qui ne sont pas encore totalement prêt à acheter maintenant.
Soit ils ne sont pas totalement convaincus
Il subsiste un ou des points bloquants à traiter
Soit car cela ne correspond pas à leurs priorités actuelles
Dernier cas, il peut aussi s’agir d’acheteurs professionnels qui veulent tout simplement vous tester, vous mettre à l’épreuve afin d’être sûr de réaliser le meilleur deal. Nous allons donc voir comment réagir face au refus et devenir maître dans l’art de la relance client.
Comment relancer un client ?
Commençons tout d’abord par dissocier deux phases : pendant l’entretien de vente et après l’entretien de vente (vente non conclue).
1. La relance client pendant l’entretien de vente
Si vous en êtes au stade du closing, et qu’il s’agit de votre premier essai de conclure la vente, alors ce n’est pas le moment de jeter l’éponge. Acceptez le refus en l’état actuel des choses. Et essayez d’avancer en effectuant une autre tentative de conclusion.
Cela nécessite bien évidement de comprendre quels sont les points bloquants afin de les traiter. Il est donc question d’une relance client à chaud durant l’entretien commercial.
Cela donne d’excellents résultats car c’est une logique mathématique de base : vous ratez 100% des buts que vous ne tentez pas !
Et si vous ne me croyez pas, testez… tout simplement.
Exemple d’application commercial
Option 1: Reprenez les arguments clés de votre argumentation commerciale en changeant l’angle d’attaque. Car un client peut avoir plusieurs besoins & motivations. D’où l’intérêt d’avoir réalisé une bonne découverte client et de connaître avec précision les besoins et motivations d’achats selon l’ordre de priorités du client. Qu’est ce qui est le plus important pour lui au final ? Appuyez dessus pour déclencher l’achat !
Option 2: Vérifiez la bonne exécution du traitement des objectionsà la vente. Le prospect a peut être des objections cachées, plus importantes que celles évoquées jusqu’ici. Il faut prendre le temps de creuser pour avoir une véritable compréhension des réels points bloquants. Un client potentiel ne dévoile jamais tout ce qu’il pense spontanément ! (voir le traitement des objections ici >>)
Option 3: Rappelez les critères de choix importants en utilisant la technique de la sélection, dont je vous ai parlé dans une autre vidéo sur la conviction. Quels bénéfices êtes-vous le seul à apporter ? Quels sont vos avantages exclusifs ? Communiquez les bonnes informations pour convaincre votre client de vous dire OUI…
Ce premier niveau de relance est indispensable pour ne pas laisser les clients les plus motivés. Comprenez bien que closing commercial représente une boucle perpétuelle jusqu’à que vous soyez véritablement bloqué face à un NON catégorique !
C’est-à-dire une absolue certitude que la vente ne sera pas conclue aujourd’hui.
A ce moment là, effectivement, il devient inutile d’insister et de faire du forcing. Au risque de paraître lourd et de froisser votre interlocuteur. Voyons donc comment procéder pour relancer un client après un NON ferme et catégorique...
2. La relance client après l’entretien de vente
Voici mon conseil : préservez l’avenir, et gardez à l’esprit que perdre une vente ne veut pas dire perdre un futur client…
Un prospect qui dit non aujourd’hui pour une raison, cela reste un client potentiel de demain si vous êtes resté professionnel et bienveillant !
Donc soyez bon joueur : clôturez l’entretien avec tact et partez dignement en remerciant votre interlocuteur de l’intérêt qu’il vous a accordé. L’objectif consiste à déclencher une émotion positive.
Par exemple, faites part de votre regret à ne pas pouvoir travailler ensemble pour le moment et souhaitez que la décision qui a été prise apporte satisfaction à votre interlocuteur et qu’elle réponde à ses besoins et attentes.
Ainsi, vous serez sur la bonne voie pour déclencher un sentiment de doute et/ou de regret en laissant une bonne image de vous.
Vous pouvez également en fonction du contexte mettre le doigt subtilement sur un point sensible. Au hasard, une des faiblesses / un point de vigilance de la solution concurrente pour laquelle le prospect a opté.
Cela vous placera dans le rôle du conseiller et non plus du simple vendeur ou commercial. Car ce client potentiel pourrait bien vous en être reconnaissant par la suite si le produit ou la solution achetée ne tient pas ses promesses, ou en cas d’insatisfaction…
Comment rester dans le paysage du prospect après la vente ?
A ce stade, le but du jeu consiste à rester dans le paysage du prospect pour de bonnes raisons. D’où l’intérêt d’acquérir le statut de conseiller et d’expert dans votre domaine.
Il existe bon nombre de stratégies de relance. Mais vous pouvez par exemple proposer une nouvelle rencontre dans quelques semaines au cas où les besoins évoluent. Ou tout simplement pour faire le point sur le niveau de satisfaction client.
Toutes les stratégies sont bonnes pour laisser la porte ouverte à votre interlocuteur…
Croyez-moi, conserver des clients potentiels est plus important que de réaliser des ventes forcées et inadaptées au contexte client !
Mieux vaut un NON provisoire qu’un OUI obtenu par le forcing. Cela se retournera toujours contre vous dans le temps et c’est le meilleur moyen de se griller auprès du client.
Un client insatisfait en parle à 10 personnes autour de lui en moyenne selon les statistiques de fidélisation client.
Donc, privilégiez la course de fond au sprint en étant câblé sur la valeur client à vie et non sur le profit immédiat.
De plus, c’est un excellent moyen de se différencier par l’expérience client ! Car combien de vos concurrents vont prendre la peine de continuer à entretenir une relation commerciale avec un prospect qui a dit NON ?
La concurrence est moins rude après un non, et après deux non n’en parlons pas…
Et au bout d’un moment, vous vous retrouvez seul dans la compétition. Il deviendra facile de réaliser des ventes.
La plupart de vos concurrents préfèrent se concentrer sur des affaires plus faciles, de nouvelles affaires… plutôt que de relancer les clients.
Comment relancer un client après la vente ?
Analysons maintenant comment procéder : quelles sont les stratégies intelligentes et efficaces de relance client. Pour garder le contrôle et rester dans le paysage du prospect. Mieux vaut anticiper les suites à donner en cas de refus.
1. Le Plan B, une méthode de relance douce
Vous pouvez par exemple demander à votre prospect s’il souhaite garder le contact en guise de plan B au cas où son fournisseur actuel lui fasse défaut, au cas ou son appareil tombe en panne, etc.
Relancez le tout simplement pour lui proposer d’être sa solution de secours !
Exemple commercial de relance client
Que diriez-vous de me considérer comme votre plan B en cas de problème ? Pourquoi ne pas faire un point dans X mois afin de vérifier si vous êtes vraiment satisfait de votre choix, et si tout est conforme à vos attentes ?
2. La relance téléphonique en cas de nouveautés
Relancez votre prospect à travers un simple rappel téléphonique / une visite pour lui faire part des nouveautés, des innovations technologiques en termes de produits & services.
Cela maintiendra les connaissances de votre prospect à jour sans effort de sa part et il sera peut être intéressé par le fait d’être parmi les premiers à pouvoir en bénéficier…
Exemple de relance client par téléphone
Bonjour Mr X, je vous contacte au sujet de la nouvelle (technologie / norme / version…) Comment avez-vous prévu d’en tirer profit au sein de votre activité ?
3. Relance en cas d’évolutions règlementaires
Dans la même logique, tenez le client informé des évolutions en termes de réglementation et de législation (en fonction de votre secteur d’activité bien sûr).
La réactivité permet souvent de prendre les devants sur la concurrence et de prendre des parts de marché.
Exemple de relance d’un client
Mr Bernard bonjour, je me permets de vous recontacter suite à notre entrevue du… car vous l’avez surement entendu, une nouvelle loi vient d’être votée. Elle va changer XYZ pour vous. C’est donc le moment d’anticiper. Souhaitez-vous que nous en parlions en détail lors d’un rendez-vous ?
4. La réponse aux questions
Relancez votre interlocuteur pour répondre à une question qui est restée en suspens parce que vous n’aviez pas la réponse lors de votre entretien. Apportez-lui des informations qui l’intéressent ou pour lesquelles il a manifesté de l’intérêt.
Cela lui prouvera que votre démarche est tournée vers lui et non simplement vers vos objectifs de vente du mois en cours…
Exemple commercial d’application
Bonjour Mr Gomez, je reviens vers vous au sujet de (point resté en suspens). Il se trouve que j’ai pu avoir toutes les informations pour vous permettre de faire le meilleur choix. Quel est le meilleur moment pour que je vous explique tout ça ?
5. La relance client pour faire le point
Recontactez votre prospect pour prendre connaissance de l’évolution de ses besoins et motivations. Car tout contexte évolue: ce qui est vrai aujourd’hui ne le sera pas forcément demain.
En BtoB par exemple, il y a du turn over, des changements de directions, des nouveaux objectifs et donc de nouveaux besoins à combler. Idem en BtoC, regardez la mode : elle change en permanence, la technologie ne cesse d’évoluer, et les besoins d’aujourd’hui ne sont pas ceux de demain.
Donc le simple fait de relancer votre prospect vous replace dans la course pour de futures ventes !
Exemple de relance client
Bonjour Mr XXX, je reviens vers vous suite à nos échanges du XX/XX/XX… où en êtes-vous aujourd’hui en ce qui concerne (atteinte des objectifs / satisfaction des besoins) ? Quel est votre degré de satisfaction quant à la situation actuelle ?
6. Relance formelle écrite
Envoyez une synthèse de votre entretien de vente par écrit. Et glissez simplement que vous êtes là par la suite en cas de besoin. Combien de vos concurrents le font d’après vous ?
Très peu, croyez moi.
Donc le simple fait d’accorder cette attention et cette importance à votre prospect vous différencie. Et ce client potentiel s’en souviendra le moment venu lorsqu’il aura besoin de passer à l’achat.
Exemple d’application de cette relance client
Mr Bernard, suite à notre échange du XX/XX/XX si j’ai bien compris votre demande, vous souhaitez (reformuler besoins / motivations). Ainsi, à ce stade vous avez prévu de (faire le point avec quelqu’un / attendre quelque chose / abandonner le projet d’achat). Dans cette optique, comment puis-je vous aider à l’avenir ?
7. (bonus) Relancer avec des informations complémentaires
Dans la même logique, pourquoi ne pas relancer le client avec une documentation complémentaire. Ou des conseils réguliers pour apporter de la valeur ajoutée à votre prospect.
C’est un principe que j’utilise systématiquement. Lorsqu’un prospect n’achète pas chez moi par exemple, je continue régulièrement à lui envoyer de l’information de qualité, des articles, des vidéos. Ceci avec du marketing de contenu jusqu’au jour où il est prêt à passer à l’action pour rentrer dans l’un de mes tunnels de vente.
Cela vous donne l’occasion de rester en contact, de créer du lien et d’être présent le jour où votre prospect a besoin de quelque chose de plus, de mieux ou de nouveau.
Les gens achètent en permanence, donc ne pensez pas qu’une vente ratée soit définitive. Ce n’est pas parce que vous n’avez pas vendu aujourd’hui, que vous ne vendrez pas demain. Pensez-y !
Comment faire une relance téléphonique / mail au meilleur moment ?
Vous avez maintenant toutes les cartes en main pour ne plus passer à coté de dizaines voir de centaines de ventes dans les semaines à venir. Ce qui se répercutera immédiatement sur le développement commercial de votre chiffre d’affaires.
Pour conclure, gardez donc à l’esprit cette citation de Walt Disney, un homme à qui l’on a répété à de multiples reprises que son parc d’attraction ne verrait jamais le jour: « La différence entre gagner et perdre, c’est souvent… ne pas abandonner ! »
La persévérance et la ténacité commerciale font des miracles !
Vous connaissez maintenant différentes techniques de relance client. La principale barrière, c’est donc vous, si vous n’osez toujours pas relancer vos clients par peur de déranger / d’être rejeté !
https://www.technique-de-vente.com/wp-content/uploads/2016/01/Relance-client-comment-relancer-un-client.jpg345658Victor Cabrerahttps://www.technique-de-vente.com/wp-content/uploads/2017/11/Technique-De-Vente-Edition-Formation-Commerciale-300x138.pngVictor Cabrera2022-02-02 13:11:002024-05-06 15:56:22L’Art de la relance client : 6 techniques de vente pour relancer un client
Lors d’un salon professionnel, en tant qu’exposant vous ne disposez que de peu de temps pour atteindre vos objectifs business. Que vous y participiez pour développer la notoriété de votre marque, créer des contacts et des prospects, ou générer directement des ventes, vous avez tout intérêt à optimiser votre stand sur le salon d’expo afin qu’il soit fonctionnel, bien visible et attractif.
Une bonne idée permet parfois de se démarquer. Mais il faut aussi composer avec quelques préceptes que vous pourrez adapter à toutes vos expositions. Voici les principaux points sur lesquels vous devez porter une attention particulière afin de capter l’attention des visiteurs…
Être présent sur un salon professionnel ne suffit pas
Votre présence sur un salon professionnel vous donne accès à des centaines / milliers de visiteurs qui sont autant de clients potentiels. Mais au vu de la concurrence, et de la sur sollicitation ambiante des visiteurs, cela ne suffit pas à maximiser vos chances de trouver des clients. Il faut être stratégique.
Bien évidement, en fonction du contexte et de votre branding vous pouvez miser sur une tenue vestimentaire facilement identifiable ou singulière pour attirer l’oeil. Un tour de cou personnalisé avec le logo et couleur de votre entreprise / produit et un slogan qui intrigue pour donner envie d’en savoir plus…
Vous pouvez appâter le chaland en offrant des cadeaux. Comme un échantillon produit, des goodies d’entreprise (stylos, tour de cou personnalisé, clé usb…). Et pourquoi pas leur préparer un sac publicitaire cadeau pour repartir avec ces goodies ?
Ainsi, vos prospects et clients vous feront de la pub gratuite en se déplaçant sur le salon. Pour créer vos sacs publicitaires, vous pourrez retrouver ces informations sur sac-pub.fr pour mettre en place cette stratégie de promotion.
Bref, vous pouvez optimiser votre présence physique et vos aptitudes commerciales pour tenter de faire la différence pour tous ceux qui passent proche de votre stand sur un salon pro. Mais cela ne suffira pas à tirer le plein potentiel de votre présence sur un salon professionnel.
Alors voyons comment procéder…
Comment optimiser l’aspect pratique d’un stand sur un salon professionnel ?
Pour remplir les objectifs que vous vous êtes fixés, votre stand exposition se doit avant tout d’être fonctionnel. Si vous prévoyez par exemple de discuter avec vos prospects, aménagez le stand avec des places assises confortables.
L’ameublement et son agencement sont ici les principales caractéristiques à prendre en compte.
A cette étape, il est important d’anticiper la circulation des visiteurs sur le stand ainsi que les emplacements où ils pourront s’arrêter pour recueillir de l’information par exemple.
Le conseil d’un professionnel spécialisé peut vous aider à aménager un stand sur mesure. L’œil avisé d’un spécialiste rodé aux notions de décoration, d’aménagement et d’architecture professionnelle peut vous procurer un net avantage compétitif pour attirer des clients sur un salon professionnel !
Attirez des clients sur votre stand expo avec des couleurs justifiées
Le choix des couleurs du mobilier, de la décoration et des affichages gagne à être pris dans son ensemble afin d’obtenir un résultat final harmonieux et congruent avec votre image de marque.
Afin de refléter au mieux l’identité de votre entreprise, utilisez les tonalités associées à sa charte graphique. Au delà de trois couleurs l’ensemble perd en harmonie et en unité. Il est donc préférable de rester sur une palette chromatique réduite pour être efficace et facilement identifiable.
Pour revenir sur le proverbe, on n’a pas deux fois l’occasion de faire une bonne première impression. Donc, avant même de pouvoir déballer votre elevator pitch commercial, il faut attirer l’oeil du client potentiel.
Rendez le stand plus attractif avec un style uni
L’unité des couleurs va de pair avec l’unité du style. Ici, ce sont les détails qui ont leur importance. Du choix du mobilier à la décoration, envisagez chaque élément comme partie prenante d’un ensemble marketing et commercial qui se doit d’être homogène.
Vous souhaitez utiliser un meuble qui, de par son style, dénote dans l’aspect général du stand ? Songez à l’habiller ou le modifier sensiblement pour qu’il se fonde au mieux dans l’esthétique globale du stand pour vous démarquer sur ce salon professionnel.
Pour mettre en valeur le stand sur un salon, jouez sur les lumières
La mise en lumière du stand expo fait partie des détails qui peuvent radicalement changer son ambiance générale, son aspect et sa visibilité. Chaque éclairage doit être pensé avec un objectif. Pour un espace de discussion et d’échanges vous pouvez ainsi opter pour une lumière tamisée. Alors qu’un éclairage directionnel mettra en valeur vos produits aux yeux des passants au sein de la zone de chalandise…
Tout doit être pensé stratégiquement.
Un affichage optimal du stand exposition
L’affichage, s’il est primordial, doit être conçu dans une optique de simplicité et d’efficacité commerciale. Le mieux étant l’ennemi du bien, trop surcharger son stand peut générer un effet contraire à celui escompter sur le salon expo.
Pourquoi, me direz-vous ?
A trop vouloir communiquer, le message se trouve dilué et une surcharge de supports de communication peut donner un aspect confus au stand.
Allez droit à l’essentiel en mettant en avant vos supports publicitaires selon des objectifs précis. Kakemonos et drapeaux pour attirer l’œil et présentoir unique, doublé ou triplé selon la dimension du stand, pour rassembler tous vos plaquettes et catalogues. Il faut faire simple et efficace !
Avoir un stand sur un salon pro c’est bien, mais après ?
Effectivement, avoir un stand expo efficace sur un salon professionnel ne suffira pas à vous générer des contacts et des ventes induites. Comme nous l’avons vu en début d’article c’est un TOUT.
https://www.technique-de-vente.com/wp-content/uploads/2018/12/Stand-exposition-salon-professionnel.jpg318603Equipe Technique de Ventehttps://www.technique-de-vente.com/wp-content/uploads/2017/11/Technique-De-Vente-Edition-Formation-Commerciale-300x138.pngEquipe Technique de Vente2022-01-30 23:11:562024-06-11 09:11:13Comment se démarquer avec un stand sur un salon professionnel ?
Qu’est-ce que la méthode SPANCO ? Et comment l’utiliser cette technique de vente pour vendre plus, plus vite et plus facilement au quotidien ? C’est ce que nous allons voir dans cet article / vidéo…
Définition de la technique de vente SPANCO
La technique de vente SPANCO a été élaborée par la prestigieuse Rank Xerox. C’est une méthode de vente commerciale basée en six étapes pour naturellement transformer un suspect en prospect qualifié, puis en client effectif.
Elle permet de développer la relation commerciale avec ce client. Nous allons voir comment mettre à profit ces six étapes pour clarifier le processus de vente et gagner en efficacité commerciale.
Les 6 étapes de la méthode SPANCO
S pour Suspect
Tout d’abord, avant d’être un prospect qualifié ou client potentiel sur le marché, la question se pose de savoir qui est suspect ? Qui est suspecté d’être un futur client potentiel ?
Même si le mot n’est pas forcément très agréable à entendre. Il est capital de savoir qui est suspecté d’être un client intéressant pour l’entreprise ?
Ca veut dire : quels sont les critères de ciblage pour trouver des gens sur le marché que je vais pouvoir contacter. Ou que mon équipe commerciale va contacter. Ceci afin de savoir si, oui ou non, ils rentrent dans le prisme des clients que l’on souhaite avoir dans l’entreprise.
On parle donc de toutes les personnes ou organisation susceptibles de correspondre à notre avatar client.
Donc la méthode spanco commence large avec le ciblage des suspects. Je vous invite par conséquent à vous poser les bonnes questions :
Qui sont les suspects de votre marché ?
Quels sont les critères de qualification pour faire en sorte de travailler avec ces clients ?
En B to B, cela peut être par exemple des critères comme :
volume de chiffre d’affaires
santé financière
secteur d’activité
zone géographique
taille de l’entreprise
évolution de la rentabilité
etc.
Il y a plein de signaux et de critères d’affaires que vous pouvez établir. Mais, charge à vous d’être clair là-dessus.
Parce que vous ne pourrez pas bien cibler et remplir la case « suspect » si vous ne vous êtes pas posez ces questions-là…
P de Prospect
2e étape, le P de SPANCO pour Prospect.
Quelle est la différence entre les suspects et les prospects ? Est-ce que le suspect rentre dans les critères de ciblage, les filtres de qualification que je viens de décrire ?
Par exemple, prenons sur le marché btob, je peux suspecter toutes les entreprises. Je peux cibler toutes les entreprises. Mais est-ce qu’elles sont toutes susceptibles de travailler avec moi ?
Le filtre de qualification, c’est peut-être que je dois plutôt m’adresser aux TPE.
Donc, du coup, mes prospects ne sont qu’une petite partie de mes suspects…
Il convient de vérifier dans tous les suspects que j’ai ciblés, que je n’ai que des prospects qui, au final, sont des entreprises de moins de 10 salariés donc, des TPE.
Exemple d’application commercial du spanco
Imaginons que je commercialise une solution d’emballage à destination des boutiques e-commerce principalement qui ont besoin d’un rouleau de papier kraft pour la livraison des colis.
Mes suspects sont toutes les entreprises agissant dans le secteur e-commerce et vente à distance. Mais mes prospects sont peut-être toutes ces entreprises qui ont moins de 10 salariés. Car il est plus facile de prendre contact, et ces structures n’ont pas de centrales d’achat ni de cahier des charges sur la taille, le poids, les matériaux et le branding des emballages…
Vous saisissez la différence ?
Donc idem, on va pouvoir filtrer par exemple avec des éléments comme :
La taille de l’entreprise : entre 1 à 10 salariés
un certain niveau de chiffre d’affaires : les entreprises qui font un chiffre d’affaires situé entre 1 et 3 millions d’euros.
Etc.
Tout dépend de votre marché, de vos clients, de la concurrence… et de votre positionnement stratégique.
Ensuite, allez vérifier sur societe.com (en France) ou des outils de sales intelligence qui vont récupérer les données financières et d’autres infos stratégiques.
Et puis passez votre liste de suspects à la moulinette pour faire en sorte de ne garder que les prospects qualifiés.
Si vous n’avez pas accès à ces informations-là parce qu’elles ne sont pas publiques, charge à vous de les demander dans le plan de découvertes. Donc, très rapidement après la prise de contact, posez des questions de qualification.
Exemple de questions pour filtrer les prospects des suspects
« Ecoutez, avant de vous présenter nos solutions, nos produits et services, permettez-moi de vous poser quelques questions pour voir si vous faites partie des entreprises qu’on est en capacité d’aider… Aujourd’hui, combien réalisez-vous de chiffre d’affaires ? Où êtes-vous situé ? Combien êtes-vous dans l’organisation ? Etc.»
Posez les questions auxquelles vous n’avez pas eu de réponse sur vos recherches préalables sur Internet, ou en utilisant les solutions logicielles de sales intelligence.
Questionnez votre prospect pour voir s’il passe à travers les filtres de qualification que vous avez mis en place.
Pourquoi ?
Parce que si vous cherchez à vous adresser à tout le monde, vous ne vous adressez à personne.
Donc, autant faire ce travail de ciblage et d’avatar client. Parce que vous savez que quand vous vous concentrez sur les prospects qui ont été les mieux ciblés, vous avez le maximum de chances et de probabilité de faire des affaires.
Exemple d’application commercial de la méthode spanco
Dans l’une de mes entreprises, on s’adresse uniquement à des personnes qui disposent d’une grosse base de données. C’est à dire à des entreprises qui font de la monétisation de données, ou alors des entreprises qui travaillent dans l’e-commerce. Car, mécaniquement ils vont avoir besoin de la solution logicielle que l’on commercialise pour faire du marketing multicanal.
Ça ne sert à rien d’aller nous adresser à des entreprises qui ont des très petites bases de données ou qui ne collectent pas des données sur leurs clients. Idem pour celles qui ne font pas de marketing en multicanal, que ça soit par email, téléphone, SMS, etc.
Donc qu’est-ce qu’on fait pour filtrer parmi les suspects du marché ?
On utilise des logiciels qui nous permettent, via le code APE, de cibler tout simplement les entreprises qui sont dans l’e-commerce.
Un plan de découverte avec des questions calibrées SPANCO
Ensuite, dans notre plan de découverte, on va filtrer avec un diagnostic commercial calibré et des questions orientées comme :
Aujourd’hui quelle est la taille de votre base de données ?
Et comment faites-vous en sorte de monétiser au mieux votre base de données ?
Comment mettez-vous en place vos campagnes de marketing multicanal pour générer du chiffre d’affaires ?
Donc, on a un plan de questionnement qui est orienté pour faire en sorte de savoir si on passe avec la méthode SPANCO de la case suspect à prospect qualifié…
Voyons la suite de la méthode spanco de xerox…
A pour Approche
3e étape de la méthode de SPANCO, le A pour Approche commerciale. Donc, une fois qu’on a ciblé, qu’on a déterminé qui étaient les prospects, effectivement, on rentre dans un entretien commercial où l’on cherche à valider l’intérêt avec les prospects.
Donc, on cherche également à exclure ceux qui, par erreur, se sont retrouvés dans le fichier prospect. Cela doit se faire très rapidement après la phase de prise de contact durant laquelle on présente l’opportunité.
Je vous invite à utiliser un élévator pitch commercial pour accrocher l’attention de vos interlocuteurs.
Ensuite, quand on est dans cette phase-là tout va très vite. On prend contact. On annonce l’opportunité et très rapidement, on rentre dans une phase de diagnostic.
Comme je l’ai expliqué ci-dessus, on commence par demander la permission de poser des questions.
Exemple commercial d’utilisation du spanco
« Avant de vous expliquer en quoi consiste cette opportunité, permettez-moi de vous poser quelques questions qui vont nous permettre de savoir si, oui ou non, cette opportunité est faite pour vous. »
Et, c’est là où on rentre dans une logique de découvrir :
quel est le contexte ?
quels sont les besoins sous-jacents qui découlent du contexte ?
et quelles sont ses motivations profondes à satisfaire ses besoins ?
quelles sont ses douleurs et frustrations, à oui ou non, prendre une décision ?
Le but, c’est de poser des questions à votre interlocuteur pour savoir :
Où il en est de ses réflexions ?
Qu’est-ce qui s’est passé avant de vous rencontrer ?
Où il en est à date ?
Quelles sont les conséquences de ce qui s’est passé avant de vous rencontrer?
Qu’est-ce qu’il pense des résultats obtenus ? Quelle est sa perception ?
Où est-ce qu’il veut aller dans l’idéal ? Quels résultats veut-il atteindre ?
Et avant de vous rencontrer, qu’est-ce qu’il a envisagé de mettre en place dans sa situation pour obtenir de nouveaux résultats, pour changer la situation, pour résoudre des problèmes, pour atteindre ses objectifs ?
En quoi c’est important pour lui de changer sa situation ?
De quoi a-t-il besoin pour faire ce cheminement entre là où il est et là où il veut aller ?
Et pourquoi c’est important pour lui ?
Quelles sont les motivations qui vont le pousser à agir ?
C’est ça le rôle de la phase d’approche ? Ca va permettre encore une fois de scorer qui sont les vrais clients potentiels parmi les prospects qualifiés. Qui sont les contacts les plus dans la cible ? Ceux avec lesquels on va pouvoir avancer rapidement vers une prise de décision ?
N de Négociation
4e phase, le N de SPANCO pour négociation commerciale. Là, on a à faire à un client potentiel. On va pouvoir présenter notre solution :
« Ecoutez Monsieur le client, je suis ravi de constater que vous faites partie des clients qui sont dans la situation idéale. Ceux pour lesquels notre solution permet de gagner X, Y, Z »
Exemple d’application commerciale du spanco
Si je reprends l’exemple précédent en marketing multicanal, cela donne :
« Vous faites partie des clients qui peuvent augmenter de 30 % la rentabilité sur leurs campagnes marketing multicanal. Laissez-moi vous expliquer comment… »
Peu importe le marché dans lequel vous agissez. Réfléchissez à :
Quel est le bénéfice final ?
Qu’est-ce qui vous faites gagner ?
Qu’est-ce qui vous fait économiser ?
Prenons encore un exemple. Parmi mes clients, j’ai pas mal de CGPI (Conseillers en Gestion de Patrimoine Indépendants).
Les questions seraient donc :
Qu’est-ce que vous permettez à vos clients d’économiser sur leur imposition ?
Qu’est-ce que vous leur faites gagner financièrement chaque année en termes de valorisation de patrimoine ?
Une fois que vous avez fait votre proposition de valeur, on va rentrer dans un jeu de négociation.
C’est-à-dire, soit le client accroche et il valide votre proposition. Soit, il vous met en concurrence avec d’autres solutions et vous rentrez en phase de négociation.
Vous devrez alors adapter votre offre commerciale pour faire en sorte de faire valider la proposition.
Ça peut être tout simplement en ajoutant plus de services, plus de qualité de service par rapport à l’offre standard. En contrepartie de lui faire prendre une décision rapide.
Ou ça peut être de négocier une contrepartie financière, une concession. Vous baissez un petit peu vos tarifs en contrepartie d’un volume d’engagement plus important. Ou en contrepartie d’une mise en relation avec un autre interlocuteur sur le marché.
Bref, en tout cas, vous négociez pour faire en sorte d’activer l’offre rapidement.
C pour Conclusion
5e phase, le C de SPANCO pour conclusion. Une fois que vous avez vérifié que le suspect est un prospect qui rentre dans la cible. Que vous l’avez bien qualifié. Que vous avez eu une prise de contact qui positionne bien la valeur ajoutée. Vous avez passé les filtres de qualification, vous avez présenté la solution, et vous avez négocié avec lui.
Alors, mécaniquement, le but du jeu c’est quoi ?
C’est une prise de commande : avoir une vente effective ou prendre un engagement. Donc, d’acter et d’engager la suite de votre processus des ventes.
Exemple d’application commercial de la méthode spanco
« Écoutez, aujourd’hui, vous avez tel besoin (reformulez ses propos). Nous avons fait telle proposition (récapitulez les bénéfices). Nous sommes arrivés à l’arrangement suivant qui consiste à (résumez la négociation). Comment souhaitez-vous procéder pour que nous puissions activer la suite / entériner les engagements mutuels ? Comment voyez-vous les choses ? Sous quel timing nous allons implémenter cette prise de commande ? »
Tout dépend de ce que vous vendez et de votre cycle de vente, ainsi que de la complexité d’implémentation rapide.
Dans tous les cas, là, on est dans une phase de verrouillage :
Qui fait quoi ?
Quand ?
Comment ?
Combien ça coute ?
Combien ça rapporte ?
Etc.
Il convient tout simplement de baliser la suite pour faire en sorte qu’il n’y ait plus d’interrogation et que les choses soient claires.
Charge à vous après, soit de prendre la commande directement. Soit de verrouiller par email, et de synthétiser justement les engagements qui ont été pris. Cela peut être de renvoyer un contrat, un bon de commande à signer ou d’aiguiller votre interlocuteur vers la prochaine étape, qui est une validation du cahier des charges techniques.
Peu importe ce que vous faites, mais il faut être clair sur quelle est la prochaine étape ? Demandez-vous comment engager votre client pour conclure la vente…
O pour l’ordre
La dernière étape de la technique de vente SPANCO, c’est l’ordre.
L’ordre, tout simplement comme l’ordre de commande. La conclusion, parfois, ne permet pas de transformer directement l’essai.
C’est pour ça qu’il peut y avoir deux phases suivant le processus de vente.
Cette dernière phase en tout cas est la prise de commande en elle-même. Donc le verrouillage, la signature, ou alors l’achat direct s’il s’agit d’une vente e-commerce. Ou quelque chose que vous pouvez encaisser tout de suite, comme un acompte en point de vente.
En tout cas, c’est l’acte effectif qui transforme l’engagement en commande. Et plus qu’une simple étape, c’est le début de la relation commerciale. C’est-à-dire que là, il n’y a plus de retour en arrière.
Hormis quelques exceptions, puisqu’il y a des délais de rétractation en France.
Avec le digital, et les services numériques, suivant la nature du service numérique vous n’avez pas de délai de rétractation. Mais dans certains cas, vous l’avez.
Bref, en tout cas, c’est le passage effectif de la commande qui clôture le processus commercial.
Résumons la méthode spanco de Xerox
Votre prospect qualifié devient un client car il a passé commande. Maintenant, on va rentrer dans une logique de satisfaction client, et comment le fidéliser.
Comment prendre d’autres commandes éventuellement ? Ou comment augmenter le volume avec la vente additionnelle ?
L’objectif étant d’améliorer l’expérience client en rajoutant un produit ou un service complémentaire et qui va permettre de mieux utiliser le produit que vous venez de vendre.
Dans tous les cas, on est sur la phase « ordre » dans la méthodologie SPANCO. Et donc, c’est là que tout se joue.
Puisqu’effectivement, vous avez réussi à transformer l’essai, mais il ne faudra pas perdre la confiance de votre client. C’est là que tout va se jouer pour transformer votre client, en un client satisfait. Et passez votre petit client, en un gros client.
Puis dans l’idéal, un client qui vous rapporte de nouvelles affaires.
Par exemple, si vous prenez le temps de réaliser une enquête de satisfaction et de faire de la prise de recommandation systématique. Cela crée un effet boule de neige.
Voilà les différentes étapes de la méthode SPANCO. Cela va vous permettre de clarifier votre processus de vente, les étapes, et les interrupteurs à activer pour faire en sorte qu’il n’y ait plus d’incertitude dans la relation commerciale avec vos clients.
Avec cette grille de lecture, vous savez précisément où vous en êtes à chaque étape avec votre prospect et avec vos clients. Et une fois que vous avez travaillé ça, mécaniquement, vous avez un processus de vente qui est clair, net et efficace.
Vous savez où vous allez. Vous gagnez en efficacité commerciale au quotidien et vous activez le cercle vertueux du succès commercial.
https://www.technique-de-vente.com/wp-content/uploads/2021/08/méthode-spanco-xerox-commercial.png315560Victor Cabrerahttps://www.technique-de-vente.com/wp-content/uploads/2017/11/Technique-De-Vente-Edition-Formation-Commerciale-300x138.pngVictor Cabrera2022-01-30 11:11:532024-06-10 11:18:47La méthode SPANCO de Xerox : définition + exemple commercial
Comment réussir dans la fonction commerciale et gravir les échelons au sein d’une entreprise ? Comment être un bon commercial et s’épanouir dans le métier de commercial ? Voila les questions auxquelles nous allons répondre dans cet article / vidéo…
Comment réussir dans la fonction commerciale en 3 étapes ?
Certains diront qu’être un bon commercial c’est inné. Soit on né bon vendeur, soit on ne l’est pas ! Il n’y a rien de plus faux, et cela a été prouvé à maintes reprises via le témoignage de nos clients, qui parfois n’étaient absolument pas prédestinés à réussir dans la fonction commerciale.
J’ai déjà tourné pas mal de vidéos sur le sujet, et répondu à cette question en interviews sur La Tribune ou BFM Business. Aujourd’hui, la vérité c’est que l’on peut tout apprendre quel que soit le domaine. Y compris dans le domaine commercial pour acquérir et développer les compétences commerciales nécessaires pour performer !
Effectivement, il serait faux de dire que l’on a tous les mêmes prédispositions à la base. Nous avons tous des niveaux différents de compétences commerciales au démarrage. Mais ce n’est pas un problème pour réussir dans la fonction commerciale dans la durée.
Je vous en parle en connaissance de cause puisque nous avons aujourd’hui accès à la base de données la plus consistante en matière de compétences en vente avec + de 2 millions d’acteurs commerciaux évalués par Objective Management Group. Nous évaluons chaque nouveau client au prisme des 21 compétences clés en vente et des résultats des meilleurs commerciaux au monde.
En mesurant le niveau de compétences commerciales au démarrage et à la sortie, il n’y a pas de fausses interprétations.
Nous savons avec exactitude que même les profils commerciaux les plus faibles sont capables de monter en compétence et de réussir dans la fonction commerciale d’une entreprise avec beaucoup de succès !
Il existe 21 compétences clés :
10 compétences qui sont vraiment techniques (de l’ordre de la technicité commerciale)
et 11 compétences plutôt mentales (liées à la psychologie commerciale).
Et bonne nouvelle, elles s’apprennent et se développent.
Au delà de cette affirmation de départ, nous allons voir dans cet article 3 conseils concrets, du pratico pratique, pour une carrière commerciale florissante et lucrative.
1. Pour réussir dans la fonction commerciale, il faut être orienté client
Le premier conseil à mémoriser pour savoir comment réussir dans la fonction commerciale, qui va permettra de palier à tout le reste, c’est d’être orienté client.
Je ne le répèterai jamais assez : le meilleur des professeurs dans la vente, c’est le client !
Même si vous n’avez pas le meilleur niveau de technicité commerciale, si vous êtes bien câblé vous allez pouvoir compenser ce manque de technicité. Et être bien câblé, ça commence par être orienté client.
S’il vous manque un petit peu d’intelligence commerciale ou quelques compétences techniques, ce n’est pas grave. Vous pourrez combler ça par le fait d’être à 100 % orienté client.
Orienté client, ça veut dire quoi ?
Ca veut dire : prendre conscience que vendre, c’est servir ses clients et ça n’est pas simplement :
présenter les produits et services
présenter son entreprise
passer un maximum d’appels
envoyer un maximum d’email
ou faire un maximum de prise de contact pour faire du forcing commercial.
Non ! Vendre , c’est chercher à optimiser chaque point de contact.
Quand vous avez une prise de contact avec un client rentre dans votre cible marketing, alors transformez ce contact en prospect qualifié. Cherchez à donner le meilleur de vous-même pour comprendre à qui vous avez à faire, et comprendre quels sont les problèmes auxquels votre client potentiel est confronté dans sa situation actuelle qui est spécifique.
Cherchez à comprendre :
quel est son contexte ?
quels sont ses besoins (et dans quel ordre de priorité) ?
et quelles sont ses motivations à faire évoluer la situation / à satisfaire ses besoins / à réaliser ses objectifs ?
Donc, en fin de compte, centrez tous vos entretiens sur vos clients et non sur vous-même. Oubliez-vous, et vous vous différencierez de 90 % des acteurs commerciaux à l’heure actuelle qui sont centrés sur leurs petits souliers.
C’est vraiment le premier point pour réussir dans la fonction commerciale, soyez à 200 % orienté vers vos clients.
Comment être orienté client dans la vente ?
Cherchez à poser un maximum de questions pour essayer de comprendre à qui vous avez à faire, et comment vous pouvez les aider à travers vos produits et services ou pas.
Peut-être que vous vous apercevrez justement dans le questionnement (dans le diagnostic commercial) que vous n’êtes pas le mieux placé pour aider le client. Et c’est aussi ça d’être orienté client : se rendre compte très vite quand ça ne matche pas, si vous n’êtes pas le mieux placé pour aider quelqu’un.
Dans ce cas, charge à vous de les aiguiller vers d’autres solutions présentes sur le marché.
Aiguillez-les vers des concurrents avec lesquels vous avez de bonnes relations et à qui vous envoyez des affaires, et à qui mécaniquement, si vous êtes professionnel, vous demanderez en temps voulu qu’ils vous envoient également des affaires.
N’ayez pas peur de la concurrence !
Quand vous avez des relations saines avec votre concurrence, vous pouvez leur envoyer des clients sur un plateau, parce que vous n’êtes pas les mieux placé / vous n’avez pas la technologie requise / ou votre produit ne satisfait pas pleinement ce dont ils ont besoin.
Si vous faites bien le job commercial, ce point de contact avec un prospect que vous ne transformez pas en client, vous pouvez quand même l’amortir. Pourquoi ?
Parce que vous demanderez à votre client une / des mises en relation commerciale :
« Ecoutez, je vous conseille de contacter telle personne de ma part qui sera mieux à même de vous aider. J’ai apprécié cet échange et j’espère que c’est réciproque. D’ailleurs, qui est-ce que vous connaissez dans votre réseau qui rencontre le problème XYZ ? Maintenant que vous avez compris ce que nous faisons et comment nous aidons nos clients à gagner ABC, qui est-ce que vous connaissez dans votre carnet d’adresses, qui mériterait de connaitre nos solutions ? »
Ainsi, vous allez chercher à transformer ce point de contact comme un tremplin vers des introductions d’affaires.
Et si vous êtes professionnel, si vous êtes orienté client, alors croyez-moi ça va aller vite et vous n’aurez plus besoin de prospecter à froid chaque jour pour trouver des clients.
Chaque point de contact sera une source de business potentiel, et de prise de recommandation commerciale. Ça, c’est le premier point pour réussir dans la fonction commerciale. Passons au deuxième conseil…
2. Pour avoir du succès dans le métier commercial, devenez irremplaçable
Deuxième conseil fondamental dans la fonction commerciale d’une entreprise, devenez irremplaçable. Ça veut dire quoi ?
Ca veut dire qu’il faut élever le niveau et avoir un maximum de valeur ajoutée pour votre client. Pourquoi ?
Parce qu’aujourd’hui, un maximum de secteurs vont être disruptés. Ca a déjà été le cas, et cela va s’accélérer dans les années à venir. Si vous pouvez être remplacé par un site internet, par une simple recherche sur google, si vous pouvez être remplacé par une borne digitale, alors vous êtes mal.
Si vous êtes simplement un « preneur de commandes », c’est à dire si vous vous contentez d’appeler pour prendre des commandes, ou si vous vous contentez d’avoir des entretiens pour donner des informations génériques à votre client qu’il peut avoir sur internet ou une borne tactile, alors vous serez court-circuité tôt ou tard.
On le voit aujourd’hui avec les agences de voyage qui ont été remplacé par des comparateurs en ligne. On le voit dans les points de vente où vous avez de plus en plus de caisses automatiques pour scanner vous même les produits et il suffit de sortir la carte bancaire payer sans aucune autre intervention.
Dans plein de secteurs, vous avez également des bornes digitales qui renseignent les clients potentiels sur des informations qui sont génériques, des informations techniques. Et il n’y a plus besoin de la présence d’un vendeur pour boucler la vente !
Si vous ne voulez pas subir cette disruption, devenez irremplaçable.
Comment devenir irremplaçable dans un entretien commercial ?
Soyez un expert de votre marché ! Développez votre expertise. Formez-vous régulièrement. Et entrainez-vous afin de pouvoir aider et accompagner les clients dans la construction de leur réflexion et dans leur prise de décision. Aidez-les à mettre en perspective l’ensemble des tenants et aboutissants par rapport à leur contexte d’achat.
Travaillez votre questionnement en profondeur tel un spécialiste médical : un « chirurgien de la vente ».
Vous devez aider vos clients à acheter mieux qu’une borne ou un catalogue le ferait, ou une recherche sur internet.
Aidez-les à comprendre comment améliorer leur situation et comment éviter les conséquences négatives en cas d’erreur. Accompagnez-les à prendre les bonnes décisions en éclairant leur chemin, si je puis dire.
C’est le rôle de la fonction commerciale de faire en sorte qu’ils réalisent le meilleur achat possible. Ceci afin de résoudre les problématiques qu’ils rencontrent au quotidien et/ou de les aider à atteindre leurs objectifs.
C’est ça qui vous permettra d’être irremplaçable au yeux des prospects et clients. Et de vous transformer en conseiller de confiance, en expert de votre marché…
Devenez la personne avec laquelle on a envie d’échanger en tant que client quand on se pose des questions. Celle à qui l’on pense quand on a de nouveaux challenges, des nouvelles problématiques qui interviennent, etc.
Vous voyez : on pense spontanément à quelqu’un qui peut nous aider. Celui qui peut nous conseiller, qui peut nous apporter des informations à valeur ajoutée. Soyez cette personne si vous voulez avoir du succès dans la fonction commerciale !
Ainsi, vous êtes sûr de conserver votre job de commercial et de faire partie des interlocuteurs référents sur votre marché. Ceux auprès de qui on a envie d’aller chercher de l’information, avec qui on a envie de challenger nos réflexions et nos prises de décision pour vérifier qu’on est dans la bonne direction.
Passons maintenant au 3e et dernier conseil pour réussir dans la fonction commerciale d’une entreprise…
3. Formez-vous, puis pratiquez encore et encore la vente
Mon troisième conseil est simple, et il va de pair avec les deux précédents. Pour durer dans la fonction commerciale, formez-vous et pratiquez en continu.
Parce que si vous voulez être irremplaçable, il faut mécaniquement que vous soyez à la pointe de votre marché. Et comme vu en introduction, même si vous n’êtes pas prédisposé à ça au départ, et que vous n’avez pas un niveau de compétence commerciale suffisant, ce n’est pas grave ! Vous avez vu avec les deux points précédents comment palier à ça dans un premier temps…
Ensuite, il faudra simplement chercher à vous développer en vous formant. Pour améliorer vos compétences commerciales d’une part et votre niveau d’expertise marché d’autre part.
Formez-vous en permanence. Que ça soit commercialement, ou vis à vis de l’évolution des produits / services, technologiquement parlant, il faut apprendre tout un tas d’autres compétences transverses pour réussir dans la fonction commerciale.
Formez-vous, mais ça ne suffit pas ! La connaissance en elle-même ne suffit pas. Ce qui importe, c’est la connaissance appliquée ! Voilà pourquoi je parle de se former et d’appliquer encore et encore.
Maximisez les actions commerciales pour passer à la pratique
Vous allez avoir besoin de maximiser votre entrainement, et de multiplier les échanges avec les clients pour élever votre niveau commercial.
En maximisant les actions commerciales, vous allez développer des automatismes, des schémas commerciaux gagnants. Et c’est de cette manière-là que vous allez :
intégrer les schémas qui fonctionnent le mieux
enrichir votre plan de vente
être à la pointe techniquement
apporter un maximum de valeur ajoutée à chaque point de contact avec vos clients
une phase de mise en perspective au travers des exemples d’application
des plans d’action pour implémenter et pousser à l’action
mais surtout un volet qui est toujours orienté training = mise en situation
On met systématiquement un fort accent là-dessus !
Même dans les formations elearning comme Efficacité Vente, nous avons inclus 1 journée training dans la version 360°.
Et dans nos Sales Bootcamp n’en parlons pas, c’est un focus sur la mise en pratique, du training pur et dur. Nos clients s’entraînent sur des situations commerciales spécifiques comme le pitch commercial, l’argumentation, le traitement des objections… puis on débriefe, et on recommence !
L’impact du training commercial
Suite à chaque training, on a des plans d’actions correctifs ciblés et on recommence. Ainsi, la boucle est bouclée. Cela permets à nos clients de développer des automatismes, des réflexes commerciaux gagnants pour élever le niveau de jeu.
On élève le niveau de jeu de manière à, je reviens sur le deuxième conseil, devenir irremplaçable dans la fonction commerciale de l’entreprise.
Parce que si vous élevez le niveau de jeu ne serait ce que sur la profondeur de questionnement, mécaniquement, vous allez sur un terrain où vos concurrents ne vont pas. Vous faites prendre conscience à vos clients des choses dont ils n’ont pas forcément conscience. Même s’ils ont consulté des concurrents avant de vous avoir au téléphone ou en rendez-vous commercial physique.
C’est de cette manière-là que vous devenez plus performant, plus efficace et que vous aurez de meilleurs résultats dans la fonction commerciale. Vous génèrerez plus de business, plus de chiffre d’affaires, et plus de performance commerciale. C’est ainsi que vous vous ferez remarquer en interne sur votre marché dans votre entreprise, et en externe.
Et vous allez pouvoir petit à petit, gravir les échelons de la fonction commerciale.
Vidéo synthèse : 3 conseils pour réussir dans la fonction commerciale
Si vous appliquez ces 3 conseils, je ne me fais plus de souci pour vous. Vous obtiendrez des résultats significatifs dans votre carrière commerciale. Quand vous plantez les bonnes graines, la récolte est forcément au rendez-vous.
C’est le principe du retour sur investissement. La question est : qu’allez-vous mettre en place maintenant pour évoluer dans la fonction commerciale ?
https://www.technique-de-vente.com/wp-content/uploads/2020/09/Réussir-dans-la-fonction-commerciale-de-lentreprise.jpg315560Victor Cabrerahttps://www.technique-de-vente.com/wp-content/uploads/2017/11/Technique-De-Vente-Edition-Formation-Commerciale-300x138.pngVictor Cabrera2022-01-28 11:12:062024-06-11 09:08:11Comment réussir dans la fonction commerciale d’une entreprise ?
Qu’est ce qu’une une recommandation commerciale ? Comment obtenir des recommandations commerciales facilement ? Nous allons voir comment se faciliter le travail de prospection et de transformation pour signer plus de clients…
Qu’est ce que la recommandation commerciale ?
La recommandation commerciale est simple à comprendre. Il est toujours beaucoup plus facile de faire du business quand on appelle « de la part de ». Ou quand on a été mis en relation par quelqu’un de son réseau.
Pourquoi ?
Parce que ça minimise la force de résistance à la décision.
Vous n’êtes plus un inconnu. Mais vous êtes une personne mise en relation par quelqu’un qui est déjà agrégé de confiance par votre prospect. Donc vous ne faites pas spécialement partie du cercle intime. Mais a minima vous êtes dans le cercle d’intérêt auquel on peut consacrer un peu de temps / d’attention pour en savoir plus tout simplement.
Puisque si une personne de notre réseau prend le temps de nous mettre en relation, il doit bien y avoir une raison. N’est-ce pas ?
Les 2 façons d’appréhender les recommandations commerciales
Une fois que ce constat est posé, il y a deux autres vérités en fin de compte :
La première catégorie, ce sont les amateurs de la recommandation. Ils se contentent d’attendre que le bouche-à-oreille marche tout seul. Et que la recommandation commerciale soit faite naturellement par les clients. Elle arrive de temps en temps (ou jamais). Ca va dépendre de votre performance, de votre capacité à satisfaire les clients, à les fidéliser, etc.
Deuxième catégorie, ce sont les professionnels de la vente. Eux, ne se contentent pas d’attendre que ça arrive. Ils sollicitent systématiquement les recommandations commerciales. Et mettent en place des processus de gestion de la relation client, et d’obtention de témoignage / case study et recommandations.
Donc pour jouer dans la catégorie pro, il faut mettre en place une routine pour systématiser la demande de recommandation client.
Vous ne devez plus confier la recommandation au hasard…
Comment obtenir des recommandations clients en 3 étapes ?
Vous allez voir. C’est simple et efficace dés lors que vous acceptez de tester et de jouer le jeu…
1. Soyez pro dans toutes vos interactions et relations commerciales
Le premier conseil que je peux vous donner, pour que non seulement vous puissiez les solliciter, mais que vous donniez envie qu’on vous fasse des recommandations, c’est d’être professionnel dans toutes vos interactions.
Que ça soit avec vos prospects, des contacts avec qui ça n’aboutit pas (que vous ne signez pas) ou alors avec des clients (nouveaux clients comme anciens clients) vous devez être congruent et professionnel jusqu’au bout.
C’est la base !
Il faut dire ce que vous allez faire, faire ce que vous avez dit. Et même faire un petit peu plus que ce que vous avez dit (si possible) pour améliorer l’expérience client. C’est à dire améliorer le ressenti, et avoir une bonne aura sur votre marché.
Ceci afin de faire en sorte que vous soyez l’interlocuteur auquel on pense spontanément quand on a une problématique en lien avec votre marché.
Soyez l’interlocuteur de référence sur votre marché
On a tous le nom d’une personne en tête. Peu importe le marché, que ça soit un avocat, conseiller fiscaliste, coach sportif, nutritionniste, chirurgien… Réfléchissez-y à votre périmètre. Comme par exemple si je vous demande le nom d’un bon restaurant dans votre ville. Vous avez bien une idée ?
Chaque fois qu’on pense à quelque chose / un sujet particulier, on a tous le nom d’une personne ou d’une enseigne qui nous vient spontanément à l’esprit. Pas vrai ?
Vous devez donc être cette personne / cette enseigne / cette marque sur votre marché !
Et pour faire ça, soignez votre professionnalisme du début à la fin. Elevez votre qualité de service à un tel niveau que la personne, même si elle n’a pas directement fait affaire avec vous, vous considère comme étant un professionnel dans votre secteur d’activité.
Le but étant qu’elle ait l’envie de vous donner des noms des personnes avec lesquelles potentiellement vous pourriez faire affaires. C’est comme ça que l’on crée un terreau fertile pour la recommandation commerciale…
2. Systématisez la demande de recommandation commerciale
La 2e règle, c’est de systématiser la demande de recommandation. Ça veut dire : mettre en place un objectif de moyen que vous allez pouvoir piloter commercialement dans le temps (semaines, mois, années)…
Ca veut dire que pour chaque prise de contact avec des prospects qualifiés, et sur la totalité des signatures clients que vous réalisez, vous vous engagez à systématiser une demande de 3 recommandations par exemple. Cela n’engage à rien.
Ainsi, pour n’importe quel client qui signe chez vous, vous allez demander s’il connait 3 personnes dans son entourage qui sont dans tel cas de figure (celui qui correspond à votre client idéal) et qui pourraient bénéficier de vos conseils / services. C’est aussi simple que ça !
Exemple 1 : comment demander une recommandation à un client ?
Prenons un exemple. Imaginons que vous vendez du coaching sportif à des chefs d’entreprises ou des cadres qui ont un mode de vie ne leur permettant pas de prendre un abonnement à la salle.
Demandez-leur s’ils connaissent 3 personnes dans la cible (3 cadres dans leur entourage / 3 chefs d’entreprises) qui sont dans la même configuration qu’eux avant de vous rencontrer. Des contacts qui aimeraient bien être en parfaite santé. Ou simplement perdre 2-3 kilos superflus sans avoir à prendre d’abonnement à la salle. C’est à dire obtenir les mêmes résultats que votre client tout en restant chez eux, avec un coach sportif à domicile qui leur apporte le résultat souhaité.
C’est un exemple lambda. Mais vous comprenez comment systématiser la demande de recommandation commerciale à tous vos clients…
Voyons maintenant comment faire avec les prospects qui ne sont pas encore client chez vous.
Exemple 2 : comment faire une demande de recommandation à un prospect ?
Quand il s’agit de prospects avec lesquels vous n’avez pas encore fait d’affaires, commencez par remercier les gens pour le temps qu’ils vous ont accordé. Manifestez leur le fait que vous êtes content d’avoir fait leur connaissance malgré le fait que ça n’ait pas abouti pour le moment.
Dites leur que c’est peut-être reculer pour mieux sauter. Car les éléments de contexte n’étaient pas réunis pour que l’affaire se fasse à l’instant T. D’ailleurs, vous ne manquerez pas de prendre des nouvelles pour voir si les besoins évoluent. Parce que cela devrait faire partie de votre process de relance commerciale.
Enfin, expliquez que dans cette attente, vous sériez reconnaissant s’ils pouvaient vous mettre en contact avec des personnes de leur carnet d’adresses pour qui c’est potentiellement le bon moment de travailler avec vous.
Musclez votre état d’esprit et faites sauter vos blocages ! Ca n’est pas parce que vous n’avez pas signé un client que vous ne pouvez pas demander une recommandation à un prospect.
Il n’y a aucun risque à demander une recommandation commerciale
Si la relation commerciale s’est bien passée. Si vous avez été professionnel jusqu’au bout. Alors, ça n’est pas parce que vous ne signez pas l’affaire que vous devez vous empêcher de faire une demande de recommandation.
La demande de recommandation in fine, je pense que vous l’avez compris, vous pouvez la faire au quotidien et avec tout le monde !
Bien évidemment, il y a un moment pour la faire. Ca n’est pas au début du cycle de vente, dès la prise de contact. C’est soit :
quand vous avez signé un contact,
ou quand vous arrivez à la conclusion qu’il n’est pas possible de faire affaires avec ce client à l’instant T.
Donc, c’est plutôt vers la fin du cycle de vente.
Ou alors, vous pouvez également mener des campagnes sur vos clients existants (les clients de longue date) pour solliciter des recommandations en masse. Et là, ça fait le lien avec notre troisième conseil…
3. Incentivez les mises en relation commerciale
Vous voulez booster la prise de recommandations commerciales ? Si vous voulez vraiment injecter un flux de sang neuf dans votre pipeline des ventes, il faut incentiver la mise en relation commerciale / la recommandation client.
Réfléchissez à comment remercier les clients qui vous envoient de nouveaux clients potentiels.
Est-ce que c’est via une commission d’apport d’affaires ?
Est-ce que c’est via un cadeau en one shot, sous forme pécuniaire ?
Ou alors, sous forme d’invitation à un évènement RP (relations publiques) ?
Parmi les exemples classiques, on retrouve les bons cadeaux, l’invitation à un évènement spécial (inauguration, match de foot / rugby), un objet cadeau, un coffret dégustation gastronomique, un voyage, un moment bien-être…
Il y a énormément de choses sur lesquelles réfléchir afin de remercier les clients (tout en restant dans la légalité).
Mais essayez d’avoir un process encore une fois pour faire en sorte de communiquer sur le fait que, quand quelqu’un vous envoie un client qui signe chez vous cela équivaut à telle incentive pour la personne qui vous aura mis en relation.
Communiquez clairement le programme de recommandation client
Le fait d’avoir clarifié ce programme et de communiquer dessus auprès de vos prospects et clients va radicalement booster le nombre de clients potentiels qu’on va vous envoyer.
Pourquoi ?
Eh bien c’est logique et naturel : la personne sait ce qu’elle a à y gagner !
Le fait de parler de quelque chose / de quelqu’un avec qui on a apprécié travailler, avec en plus un avantage personnel à en retirer, je vous laisse deviner quel effet ça peut avoir sur vos ventes.
C’est relativement simple, mais tellement peu appliqué que je vous invite à vite mettre en place ces 3 conseils. Et vous allez voir que le nombre de recommandations commerciales que vous allez obtenir va doubler ou tripler.
C’est un effet de levier considérable pour développer ses affaires en minimisant l’effort de prospection commerciale.
Testez et mesurez par vous-même !
Vidéo synthèse : 3 conseils pour obtenir des recommandations clients
https://www.technique-de-vente.com/wp-content/uploads/2020/02/Comment-obtenir-des-recommandations-commerciales-clients.jpg315560Victor Cabrerahttps://www.technique-de-vente.com/wp-content/uploads/2017/11/Technique-De-Vente-Edition-Formation-Commerciale-300x138.pngVictor Cabrera2022-01-26 11:11:592024-06-11 09:01:01Comment obtenir une recommandation commerciale et vendre plus facilement ?
Aujourd’hui, tous les commerçants s’accordent à dire qu’il est vain d’opposer l’e-commerce au magasin physique. D’ailleurs les derniers chiffres publiés sur ces deux canaux de distribution mettent en exergue l’impact positif de l’un sur l’autre et inversement. Il est donc temps d’adopter une stratégie multicanale efficiente en s’appuyant sur un logiciel de caisse agile en point de vente, et favorisant les interactions entre les deux univers.
L’e-commerce : une opportunité pour le commerce traditionnel
Selon la dernière étude d’Oxatis/Ernst&Young publiée en janvier 2019, « 80 % des commerçants constatent “un impact de leur communication web sur leur magasin« . Et, les chiffres sont sans appel :
79 % d’entre eux ont constaté une augmentation de la fréquentation en magasin physique,
63 % d’entre eux ont observé un accroissement de leur CA en boutique offline,
Par ailleurs, le baromètre Fevard/CSA datant
également de janvier dernier indique que 28 % des e-acheteurs, ayant
privilégié une livraison en magasin ou point relais, ont profité du retrait de
leurs commandes pour acheter d’autres articles sur le lieu même du retrait.
Une synergie nécessaire entre point de vente physique et E-Commerce
Ces indicateurs mettent clairement en évidence les opportunités de ventes que constitue ce flux d’e-acheteurs en boutique, mais surtout la pertinence d’une stratégie commerciale où tout est prétexte à aller au-devant de sa clientèle. En effet, l’un ne va pas sans l’autre : plus de 90 % des ventes au détail étant encore générées dans les boutiques physiques.
Un logiciel de caisse agile pour un cross-canal créateur de valeur
Lorsqu’un commerçant souhaite développer son activité en ligne, la question de la meilleure solution à adopter se pose inexorablement. En effet, comment créer des passerelles entre l’existant et la boutique en ligne sans chambouler son système ?
La réponse se trouve dans l’emploi d’un logiciel de caisse évolutif qui permet de passer d’une gestion simple des ses boutiques physiques à un pilotage (tout aussi simple) sur lequel s’ajoute un site e-commerce sans avoir à changer de logiciel ; un logiciel qui permet surtout de répondre cette problématique stratégique à travers une gestion des stocks unifiée.
1. Un logiciel de caisse performant pour démultiplier les points de contact
Au départ du déploiement d’un magasin physique sur
la toile en vue de développer de nouveaux points de contact avec le client, il
est important d’agréger l’ensemble des données du stock présent en différents lieux
d’entreposage, mais aussi les différentes possibilités d’expédition et les
points de livraison. Beaucoup d’entreprises brick-and-mortar, notamment dans le
secteur du prêt-à-porter, ont particulièrement bien réussi cette transition
grâce à une stratégie multicanale s’appuyant sur les solutions Fastmag. En
effet, cet éditeur a développé une solution offrant la possibilité de diffuser
ses produits sur le web depuis la même base de données que celle de son
catalogue produit.
2. Un logiciel de caisse favorisant la synergie entre les différents canaux
Pour fluidifier le parcours client dans un univers
où les points de contact sont démultipliés, il est nécessaire de jouer la carte
de la cohérence dans l’utilisation de ces divers canaux. C’est tout l’enjeu des
services de livraison dits “click-and-collect” qui s’adapte parfaitement aux
comportements des clients. Dans le même esprit, le “web-to-store” répond au
besoin des internautes de s’informer sur le web avant d’acheter en magasin. Dans
ce contexte, le logiciel doit, comme le client, pouvoir passer d’un canal à
l’autre sans contrainte.
3. Un logiciel de caisse au cœur de l’expérience client
Dernière étape d’une stratégie marketing omnicanal : se concentrer sur l’expérience client, envisagée comme un objectif de performance, notamment en favorisant les encaissements simplifiés et la centralisation des données clients, par exemple.
Pour conclure, si l’on peut relever trois approches marketing (multicanal, cross-canal et omnicanal) si complémentaires qu’on les confondrait presque, elles ne peuvent exister sans une excellente logistique et un logiciel de caisse intuitif et ergonomique. Ce dernier se doit d’offrir au commerçant une gestion des points de vente simplifiée, des encaissements simples, enfin des outils d’analyse des ventes et d’optimisation qui lui permettent d’avoir une vision 360° de ses différents points de contact.
https://www.technique-de-vente.com/wp-content/uploads/2020/02/logiciel-de-caisse-magasin-multicanal.jpg315560Equipe Technique de Ventehttps://www.technique-de-vente.com/wp-content/uploads/2017/11/Technique-De-Vente-Edition-Formation-Commerciale-300x138.pngEquipe Technique de Vente2022-01-25 23:12:212024-06-11 09:52:19Les logiciels de caisse à l’épreuve des stratégies multicanales
Qu’est-ce qu’un coaching commercial efficace ? Comment faire du coaching commercial en pratique ? Pourquoi inscrire le coaching commerciale dans votre routine ? Et comment cela va impacter la performance commerciale de votre entreprise ? Réponses dans cet article…
Qu’est-ce que le coaching commercial ? Définition
On parle de coaching commercial, mais c’est quoi au juste le concept ? Et pourquoi est-ce vital dans le développement des ventes ? Pourquoi est-ce que vous devriez l’intégrer à votre activité même si vous pensez que « la vente » c’est pour les autres (et pas pour vous) ?
Que l’on soit commercial, manager, dirigeant, indépendant, entrepreneur ou encore porteur de projet il y a une constante. Nous avons tous quelque chose à vendre !
Et notre capacité à capter l’attention et convaincre les décisionnaires est directement liée à notre degré d’efficacité commerciale ! Pour cela, il faut s’entrainer comme un sportif de haut niveau. C’est là que le coaching en vente intervient.
La définition du coaching commercial est donc relativement simple. C’est de l’entrainement et du développement des compétences conscientes / inconscientes pour vendre plus efficacement dans tous types de contexte business. Et face aux différents types d’interlocuteurs que l’on peut être amené à rencontrer.
Pourquoi faire du coaching commercial une routine ?
Vous ne verrez jamais un sportif de haut niveau débarquer le jour de la compétition sans s’être entrainé en amont. Et bien c’est pareil avec l’activité commerciale aujourd’hui !
C’est un sport de haut niveau. Que vous le vouliez ou non, la compétition s’intensifie avec la concurrence. Et les meilleurs vendeurs ne le sont pas par hasard…
Malgré la croyance populaire, on n’est pas efficace en vente dés la naissance. Tout comme on n’est pas un tennisman professionnel en jouant une fous le dimanche. Au mieux, certains disposent de prédisposition à la vente… mais pas plus !
Sans entrainement régulier, la concurrence vous laissera tôt ou tard sur le bord de l’autoroute.
Si vous voulez susciter la préférence des clients, vous devez tout simplement devenir meilleur. Il convient de devenir une meilleure personne, et devenir un meilleur professionnel de la vente pour pouvoir :
générer plus de prises de contact efficaces
arriver à engager ces prises de contact en prospects stratégiques qualifiés
émettre des propositions commerciales plus pertinentes
et augmenter votre taux de transformation en closing
Quels sont les types de commerciaux qui réussissent le mieux ?
Jamais un nageur, un tennisman ou un golfeur professionnel n’a débarqué le jour de la compétition en se disant « je suis le meilleur donc je vais gagner sans efforts ».
Non ! C’est la répétition de l’effort qui façone les grands champions. Et comme le champion le plus titré au monde le dit très bien :
« L’important, c’est ce que tu fais quand personne ne te regarde. »
Michael Phelps
Et c’est pareil dans le business.
Le coaching commercial, c’est quelque chose qui se fait en OFF avant d’aller en clientèle. C’est un travail ingrat. Mais qui paye très bien car vous devenez un jour meilleur que la concurrence.
L’important, c’est de travailler suffisamment en coaching commercial pour être plus efficace à l’instant T quand il y en aura besoin.
Par exemple, face à un client difficile lorsque l’on aura besoin de faire preuve d’intelligence commerciale situationnelle pour se différencier, créer de la valeur et emporter la décision de son interlocuteur.
Donc, inspirez-vous de tous les grands champions, et de tous les gens qui performent quelle que soit la thématique.
Que ce soit dans le sport, dans les affaires… il n’y a pas de hasard dans le succès. Il n’y a personne qui connaisse le succès de but en blanc sans avoir travaillé en amont, sans faire de la formation et de l’entrainement une routine quotidienne !
Maintenant que le contexte est posé, allons à l’essentiel : un bon coaching commercial, ça passe par quoi ?
1. Un bon coaching commercial passe par une analyse lucide de la situation
Pour un bon coaching en vente, il ne faut pas enjoliver les choses. Il faut avoir la capacité de prendre du recul. Ça veut dire quoi ?
Ça veut dire que soit vous êtes en capacité de vous auto-analyser de manière lucide :
vous êtes franc (et factuel) avec vous-même
vous savez analyser ce que vous faites bien
et ce que vous faites peut-être un petit peu moins bien
et vous arrivez donc à établir des plans d’action qui vont vous faire progresser jour après jour
Soit ce n’est pas le cas, et vous avez besoin d’aide extérieure.
Comment identifier un coach commercial potentiel ?
Bien sûr, tout dépend de vos années d’expérience, de votre niveau d’efficacité et de performance en vente… Mais je vous conseille toujours de demander l’avis à des gens qui ont des meilleurs résultats que vous.
Parce que, demander à quelqu’un de vous évaluer n’a pas de sens si cette personne n’a pas des meilleurs résultats que vous. C’est comme vouloir apprendre le tennis avec quelqu’un qui n’a jamais tenu une raquette de sa vie.
C’est comme vouloir devenir champion de Kick-boxing avec quelqu’un connait tous les coups mais qui n’est jamais monté sur un ring avec le stress de la compétition. C’est absurde !
Simple, mais basique. Aujourd’hui, il y a tellement de donneurs de conseils que vous trouverez toujours des gens pour vous expliquer des choses qu’ils n’ont pas eux-mêmes accomplies. Pour une formation sur la vente, vous trouverez par exemple une majorité de formateurs qui sont des sous-traitants et qui ne savent donc pas se vendre eux même en direct auprès des clients…
Si vous faites une erreur de casting avec le mauvais coach de vente, vous allez perdre du temps. et ça ne va pas vous mener dans la bonne direction. Donc, quand on parle de coaching commercial, faites-vous coacher par quelqu’un qui sait se vendre, et qui a des meilleurs résultats que vous en technique de vente…
Comment choisir un bon coach commercial ?
Dans l’idéal, le bon coach commercial pour développer les ventes sera dans l’une de ces catégories :
Ça peut être quelqu’un au périmètre de votre équipe si vous êtes commercial. Choisissez un top performer dans votre entreprise qui est systématiquement sur les podiums lorsqu’il y a des concours commerciaux.
Votre manager commercial, s’il ne se contente pas d’être manager des tableaux de bords commerciaux. S’il a été lui-même vendeur ou qu’il continue à faire des ventes avec les clients stratégiques (et qu’il a des bons résultats) c’est bon signe. Faites-vous coacher par votre manager des ventes.
Si vous êtes un entrepreneur, essayez d’identifier des entrepreneurs qui performent sur votre marché. Regardez ce qu’ils font et ou ils vont. Ils vont peut-être dans des évènements, des soirées networking ? Vous avez potentiellement la chance de pouvoir les croiser et de leur demander conseil, de leur poser des questions, de leur demander des feedbacks ou de vous faire coacher par eux en contrepartie d’une aide sur un autre sujet…
Il y a autant de cas de figure que de personnes. Encore une fois, les seules limites que vous rencontrez sont dans votre tête.
Obtenir un coaching en vente gratuit
Ça peut être des gens qui performent sur votre marché, des concurrents avec lesquels vous n’êtes pas en concurrence directe, ou avec lesquels il peut y avoir des synergies.
Donc vous pouvez les transformer en partenaires. Vous pouvez tentez de prendre contact avec ces gens-là, et leur demander comment est-ce qu’ils ont fait pour obtenir des résultats significatifs avec tel client. Eventuellement, demander-leur à pouvoir réaliser une interview afin de savoir quels sont les facteurs clés de succès qu’ils ont mis en place pour atteindre leurs objectifs business.
C’est ce que j’ai fait quand j’ai démarré dans la fonction commerciale il y a plus de dix ans…
Puis, analysez les conseils reçus avec du recul. Et voyez comment vous allez pouvoir implémenter les conseils au périmètre de votre activité.
Cela peut fonctionner au démarrage, ou temporairement. Après il faudra songer à passer par un professionnel pour gagner du temps et monter en puissance.
Pour prendre un raccourci, faites-vous coacher par un pro
Après, bien évidemment, quel que soit votre domaine vous pouvez trouver des consultants experts, des coachs professionnels certifiés. Ils vont généralement vous amener plus haut, plus fort et plus vite !
C’est d’ailleurs l’une de mes fonctions, que je pratique au quotidien dans mes entreprises, et pour bon nombre de clients qui me sollicitent pour une prestation de coaching commercial.
Le but étant de leur apporter un éclairage extérieur, une prise de recul qu’ils n’ont pas forcément :
soit à distance en analysant comment est-ce qu’ils se comportent sur des appels téléphoniques
ou sur le terrain directement en clientèle pour analyser ce qu’ils font en situation commerciale, et comment ils agissent réellement
In fine, l’objectif est de pouvoir les mettre en situation « hors contexte clientèle » dans des situations d’exercices / jeux de rôle / mises en situation commerciale. Ceci pour pouvoir travailler spécifiquement sur l’acquisition et l’activation inconsciente de certaines compétences commerciales afin de pouvoir développer les performances au quotidien avec certitude.
2. Identifier les points de force commerciaux avant les axes d’amélioration
Le but du coaching commercial, c’est d’identifier au travers une analyse lucide quels sont les points de force. Il ne faut vraiment pas minimiser cet atout.
La plupart des gens cherchent à aller tout de suite sûr ce qu’il faut corriger / améliorer. Or, avant de chercher ce qu’il faut corriger, il faut déjà essayer de trouver ce qui marche bien. Pourquoi ?
Pour capitaliser et reproduire ce schéma qui marche bien, à la demande.
Donc, il convient d’identifier les points de force naturels. Par exemple, on a des gens qui vont être très bons pour argumenter. Qui sont très convaincants, qui maitrisent l’argumentaire produit sur le bout des doigts.
Et c’est déjà bien ! Même si ça ne suffit pas pour déclencher des ventes massivement. C’est bien de l’analyser parce qu’on va pouvoir capitaliser là-dessus.
En accompagnement avec un commercial par exemple, on lui dira : « Ok, tu es très bon en argumentation. Ca veut dire que si on arrive à corriger un tout petit peu tes capacités / aptitudes à poser les bonnes questions en diagnostic commercial, tu vas arriver très rapidement à être plus fluide et à convaincre les clients plus rapidement. »
Comment identifier les points de forces en coaching commercial ?
Il convient d’identifier au prisme des différentes étapes du cycle de vente les aptitudes et compétences qu’il est nécessaire d’avoir pour performer en situation de vente :
la capacité à communiquer
le niveau et le degré de confiance en soi
degré d’enthousiasme et de motivation
gestion du rejet
capacité à aborder des questions difficiles comme le prix, le budget
capacité à savoir prendre contact avec les décisionnaires et à engager les prospects dans le pipeline…
Il y a énormément de critères dans une grille d’évaluation commerciale !
Mais le but du jeu, c’est d’identifier sur quoi on est bon et deuxièmement, sur quoi on peut devenir meilleur / plus performant. C’est à dire : quels sont les axes d’amélioration 20/80 ?
Une fois que ce point-là aura été comblé et fera partie des points de force, on pourra alors s’attaquer à d’autres points. Comme la capacité à conclure la vente en réalisant un meilleur closing. Et ainsi de suite…
Le fait d’aller chercher les points de force et des axes d’amélioration permet de capitaliser sur ce qui marche. Et d’aller transformer ce qui marche un peu moins bien pour faire en sorte que ça marche mieux.
Le but du jeu n’est pas forcément de chercher à devenir le vendeur parfait / la personne parfaite. Ce n’est malheureusement pas possible. Mais, c’est tout simplement d’arriver à avoir la meilleure équation efficacité / performance avec une stratégie de coaching commercial 20/80.
C’est-à-dire, d’identifier les 20 % de compétences, qui en capitalisant dessus et en les améliorant, vont générer 80 % de la performance commerciale qui est attendue.
3. Un seul coaching en vente ne suffit pas à avoir des performances commerciales durables
Ne pensez pas qu’il suffit de faire un coaching commercial une fois et puis c’est réglé. Certes, cela peut apporter des résultats immédiats significatifs et quantifiables. Comme un pansement.
Mais dans la durée ce ne sera pas suffisant pour générer des ventes stables prévisibles et durables !
Comme je le disais, il faut inclure le coaching commercial dans une routine comme un sportif de haut niveau. C’est la seule et unique règle pour dépasser la concurrence quoi qu’il arrive.
Cela veut dire que ce schéma :
d’analyse lucide de la situation et des résultats,
d’identification des points de force,
et d’identification des axes d’amélioration.
Il faut le répéter encore et encore pour un coaching des ventes efficace.
Idéalement, il faut le répéter hebdomadairement. Chaque semaine. Surtout si vous démarrez ou que vous connaissez une mauvaise periode commerciale.
Comment mesurer l’impact d’un coaching commercial ?
La définition d’indicateurs de mesure nous permet de savoir si on avance ou si on recule. Après, charge à vous de bien mettre en place les bons indicateurs de mesure commerciale, comme par exemple :
nombre de rendez-vous
taux de transformation
le chiffre d’affaires généré par client
la valeur nette par client…
Donc, charge à vous de bien identifier vos indicateurs business pour mesurer si le coaching en vente vous fait progresser en direction de vos objectifs commerciaux (ou non).
Et en fin de compte, il est également possible d’évaluer la progression sur chaque compétence commerciale. Sur les points de force qui ont été identifiés, au prisme d’un sportif de haut niveau, peut-être que vous êtes ceinture bleue ou ceinture marron dans l’argumentation !?
En capitalisant sur un coaching commercial régulier, vous allez passer ceinture noire !
Et peut-être que dans le traitement des objections, ou dans le diagnostic commercial (votre capacité à poser les bonnes questions), vous étiez ceinture blanche ou ceinture orange… et vous allez progresser à ceinture marron, puis ceinture noire, puis passer de la première dan à la dixième dan. 😉
C’est ça l’objectif quand vous décidez de systématiser le coaching commercial.
C’est comme pour les sportifs de haut niveau qui visent à établir un nouveau record ou une performance.
Quand on commence à être performant, on va chercher la seconde ou la milliseconde qui fait la différence entre le champion du monde (le n°1 sur le podium) et le deuxième ou le troisième.
Vous saisissez ?
Souvent, ça ne tient à pas grand-chose. Et c’est via la systématisation de l’entrainement et du coaching commercial que vous allez arriver à être un top performeur dans votre marché.
Synthèse vidéo : 3 conseils pour faire un coaching commercial efficace
https://www.technique-de-vente.com/wp-content/uploads/2019/11/quest-ce-quun-coaching-commercial.jpg315560Victor Cabrerahttps://www.technique-de-vente.com/wp-content/uploads/2017/11/Technique-De-Vente-Edition-Formation-Commerciale-300x138.pngVictor Cabrera2022-01-21 23:11:542024-06-11 08:52:20Comment faire un coaching commercial efficace pour les ventes ?
Comment réussir son développement commercial et assurer la croissance des ventes dans le temps ? C’est ce que nous allons voir en passant au crible avec les 3 leviers du développement commercial sur lesquels tout dirigeant d’entreprise devrait miser …
Comment réussir le développement commercial d’une entreprise ?
1er levier du développement commercial : le nombre de clients potentiels
Attaquons tout de suite dans le vif du sujet. Le 1er levier du développement commercial, c’est le nombre de clients potentiels au sein de votre marché.
Il s’agit donc de votre capacité à avoir une source inépuisable de prospects et clients potentiels, qui se renouvelle par exemple. C’est votre capacité à cibler vos clients idéaux et à avoir différents canaux d’acquisition pour ne jamais tomber en pénurie de clients.
Plus vous avez un vivier important de clients potentiels, et plus vos stratégies de prospections commerciales pourront être automatisées et travailler pour vous générer des rendez-vous, et des clients potentiels.
Tout dépend de votre business-modèle bien sûr.
Mais c’est valable pour de la vente digitalisée comme pour de la vente en face à face. Plus vous avez de clients potentiels, plus vous aurez la possibilité d’assurer votre développement commercial.
Jusque-là, on est sur les basiques. Maintenant, voyons tout simplement le deuxième levier qui va venir se coupler pour démultiplier l’effet.
2e levier : Le taux de transformation du processus commercial
Le 2e levier de développement commercial, c’est tout simplement l’effet / la combinaison des taux de transformation. J’en parle souvent dans l’approche des 8 piliers de l’efficacité commerciale.
C’est cette capacité à augmenter, interrupteur par interrupteur, chaque taux de transformation. Ceci pour démultiplier votre performance commerciale.
Est-ce que vous êtes dans un processus de vente directe ? Un processus de vente entièrement digitalisé type e-commerce ? Ou est-ce que vous êtes sur un modèle hybride où vous utilisez les stratégies de prospection digitale pour basculer sur de la vente directe ?
Prenez une photo à date qui représente votre efficacité commerciale actuelle. C’est à dire la performance de votre processus de vente tel qu’il est aujourd’hui.
Imaginez si vous mesurez les taux de transformations… Et que vous travaillez avec un processus d’amélioration continu en effectuant un réglage par ci par là. Avec le même nombre de clients potentiels, vous allez pouvoir doubler ou tripler vos ventes.
On verra tout ça à la fin, en faisant le calcul…
3e levier : la valeur par client, au centre de votre développement commercial
Le troisième pilier du développement commercial c’est tout simplement la valeur par client.
C’est votre capacité :
A vendre cher : c’est-à-dire vendre des produits à prix élevés. Pourquoi ? Parce qu’ils apportent une réelle proposition de valeur, une réelle transformation à vos clients. Et donc, naturellement, ce sont des produits à prix élevés.
Ou alors, si vous vendez des produits d’entrée de gamme. On parle de votre capacité à vendre du service qui accompagne ces produits d’entrée de gamme. Ceci pour améliorer l’expérience client globale. Ou bien, vendre des produits ou services complémentaires qui vont encore une fois avoir pour objectif d’améliorer la satisfaction client.
Vous pouvez réfléchir, en partant d’un simple produit, à comment élargir votre gamme de produits et services dans l’optique d’augmenter la valeur par client.
Et là, encore une fois, vous avez un effet de levier qui est considérable en termes de développement commercial.
La plupart des gens vont s’arrêter avec une vente simple pour chaque client. Avec le même nombre de clients et le même nombre de conversions (le même taux de transformation) vous allez pouvoir doubler ou tripler vos ventes si vous rajoutez ne serait-ce qu’une seule vente additionnelle ou complémentaire.
C’est à dire un produit qui va venir combler ou améliorer l’expérience d’achat…
Exemple commercial d’application pour développer les ventes
Pour mieux illustrer le point, prenons par exemple un produit tel que la formation commerciale elearning. Un produit ou service additionnel, ça peut être un coaching commercial à distance qui va expliquer, au-delà de la formation, comment mettre en pratique les conseils dans le quotidien commercial du client.
Ou encore, cela peut aussi être une journée training comme ce que l’on propose lors du Sales BootCamp.
Vous avez compris l’idée ?
Maintenant, réfléchissez à votre périmètre comment vous pouvez élargir votre gamme. Et comment vous pouvez trouver des produits et services complémentaires que vous allez pouvoir facturer pour aider votre client à aller plus loin.
Ceci en lui permettant une expérience de transformation plus rapide et/ou une expérience de transformation plus poussée, pour obtenir plus de résultats !
Un bon développement commercial combine ces 3 leviers
Il s’agit d’une réelle réflexion stratégique, mais voila comment obtenir un effet de levier commercial sur le développement des ventes :
vous avez un nombre de clients potentiels inépuisable par la qualité de votre sourcing, de votre ciblage et la maitrise des canaux de prospection
vous travaillez sur vos taux de transformation avec une logique d’amélioration continue. Et vous optimisez via des petites améliorations (A/B testing) tous vos taux de transformation
En plus de ça, vous augmentez votre valeur perçue et votre capacité à amener vos clients plus loin (en élargissant votre gamme)
En combinant ces trois leviers, votre développement commercial va exploser !
Et encore, je n’ai même pas parlé de la notion de recommandation ou d’introduction d’affaires…
Si vous améliorez l’expérience client, que vous augmentez le niveau de transformation et le niveau de satisfaction de vos clients, alors vous pourrez aller chercher de la recommandation commerciale. Vos clients vous apporteront de nouveaux clients sur un plateau doré. Et cela facilitera in fine votre prospection et votre nombre de clients potentiels.
C’est un cercle vertueux. Je ne vous fais pas de dessin. Petit à petit, la boule de neige grossit et elle devient énorme !
Voilà donc les 3 leviers du développement commercial sur lesquels je vous recommande de capitaliser pour faire croître votre entreprise dans la durée…
Synthèse vidéo : les 3 leviers du développement commercial
https://www.technique-de-vente.com/wp-content/uploads/2019/10/développement-commercial-d-une-entreprise.jpg315560Victor Cabrerahttps://www.technique-de-vente.com/wp-content/uploads/2017/11/Technique-De-Vente-Edition-Formation-Commerciale-300x138.pngVictor Cabrera2022-01-21 11:11:512024-05-06 16:53:57Quels sont les 3 leviers du développement commercial d’une entreprise ?
Les personnes désirant se lancer dans une activité commerciale d’indépendant ont le choix entre plusieurs statuts juridiques. Avant de faire le choix, il convient de prendre en compte tous les éléments. EURL ou micro-entreprise ? Retrouvez ici les principaux avantages et inconvénients de chaque statut juridique pour une activité commerciale en indépendant. Avec à la clé un récapitulatif des démarches administratives à accomplir…
Comment choisir son statut juridique pour une activité commerciale d’indépendant ?
Nous allons nous focaliser ici sur les 2 principaux statuts juridique pour une activité commerciale d’indépendant. Il s’agit de l’EURL et la micro-entreprise (autoentrepreneur).
EURL et micro-entreprise : avantages et inconvénients
1. Avantages de l’EURL pour une activité commerciale d’indépendant
Une entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL) est une SARL qui ne comporte qu’un associé. Ceci permet de créer une société sans avoir à s’associer. Et avec un montant relativement limité de capitaux.
Cela peut donc paraître intéressant comme statut juridique pour une activité commerciale d’indépendant, et les avantages sont nombreux :
Le montant du capital dans les statuts est libre. Ce capital doit être composé d’un apport financier, en nature (matériel ou brevet par exemple) ou d’apports en industrie (compétences techniques par exemple)
La responsabilité financière est limitée aux montants de ses apports (sauf faute de gestion, engagements de caution à titre personnel). En cas d’apport en numéraire, il est possible d’apporter seulement un cinquième du capital au départ et le reste dans un délai de cinq ans à compter du jour de l’immatriculation de l’entreprise.
La cession et la transmission du patrimoine de l’entrepreneur sont simples.
Il est facile de basculer vers le statut juridique de société à responsabilité limitée (SARL)
Le fonctionnement est simple, notamment lorsque le dirigeant est l’associé unique
Il est possible de choisir entre le régime de l’impôt sur le revenu ou de l’impôt sur les sociétés.
La constitution engage des frais et requiert un certain formalisme, qui se poursuit dans le fonctionnement de l’entreprise. Cela peut donc être contraignant pour une simple activité commerciale d’indépendant.
3. Avantages de la micro-entreprise pour une activité commerciale d’indépendant
Les démarches administratives pour créer une micro-entreprise sont plus légères par rapport à d’autres formes juridiques d’entreprises.
Aucun apport de capital. Ce qui facilite les choses lorsque l’on souhaite lancer une activité commerciale d’indépendant rapidement avec peu de moyens.
Pour ce qui est du calcul et du paiement des charges sociales, le montant des cotisations sociales est proportionnel au chiffre d’affaires.
Les charges sociales peuvent être versées aux choix chaque mois ou chaque trimestre via un prélèvement automatique sur le compte bancaire. Ceci limite les problèmes de trésorerie.
En l’absence de recettes, le micro-entrepreneur ne paie pas de cotisations sociales et fiscales.
Ce taux global de cotisations sociales comprend les cotisations d’assurance maladie-maternité, d’allocations familiales, d’assurance-vieillesse de base, de retraite complémentaire, d’invalidité-décès et la CSG-CRDS. Une contribution à la formation professionnelle s’ajoute par ailleurs aux cotisations versées.
La comptabilité est simplifiée. Il suffit de tenir un registre recettes / dépenses.
Il est possible d’opter pour une déclaration et un paiement simplifié de l’impôt sur le revenu.
Le micro-entrepreneur (autoentrepreneur) bénéficie de la franchise de TVA (jusqu’à un certain seuil suivant l’activité).
Certains micro-entrepreneurs peuvent bénéficier de taux réduits de cotisations sociales : les micro-entrepreneurs qui bénéficient de l’exonération de début d’activité (anciennement ACCRE), les micro-entrepreneurs qui déclarent leur activité dans les DOM.
En clair, ce statut juridique peut semblait parfait pour se concentrer sur son activité commerciale d’indépendant sans se prendre la tête avec les autres aspects qu’un entrepreneur doit normalement gérer…
4. Inconvénients de la micro-entreprise comme statut juridique
Elle a des seuils de chiffre d’affaire. Ils diffèrent selon l’activité exercée : le régime micro-BIC (bénéfices industriels et commerciaux) et le régime micro-BNC (bénéfices non-commerciaux).
Ainsi, pour relever du régime fiscal de la micro-entreprise, l’entreprise individuelle doit réaliser un chiffre d’affaires ne devant pas dépasser pour une année civile complète en 2018 : 170 000 € pour la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux (BIC) et 70 000 € pour de la prestations de service (y compris les gîtes ruraux non classés en meublés de tourisme).
Au delà, vous basculez automatiquement sous le régime de l’entreprise individuelle classique.
EURL et micro-entreprise : les démarches à accomplir
1. Les démarches pour créer son EURL
Les démarches pour créer une EURL sont beaucoup plus lourdes que pour créer une micro-entreprise. Ce sont presque toutes les mêmes que pour toutes les autres sociétés (SASU, SAS, SARL). La rédaction de statuts est obligatoire.
Lors de la création d’une EURL dirigée par l’associé unique, le centre de formalités des entreprises ou le greffe du tribunal de commerce qui reçoit la demande d’immatriculation de la société vous remet un modèle de statuts-types gratuitement. Ce modèle s’applique d’office, sauf à déposer des statuts rédigés différemment lors de la demande d’immatriculation de l’EURL.
Puis, la création d’une EURL doit faire l’objet d’une publicité dans un journal habilité à recevoir des annonces légales.
L’immatriculation de son EURL au registre du commerce et des sociétés (RCS) est obligatoire. La démarche s’effectue par l’intermédiaire de son centre de formalités des entreprises (CFE) chargé de transmettre les informations nécessaires aux différents organismes concernés, tels que les greffes des tribunaux de commerce, le service des impôts et l’Urssaf.
Sous un mois à compter de leur signature, il est obligatoire de déposer un original des statuts au bureau de l’enregistrement du service des impôts des entreprises (SIE).
Pour commencer, il faut faire une déclaration d’activité auprès du CFE (Centre de Formalité des Entreprises). Puis, les déclarations sont traitées suivant la nature et le lieu d’exercice de l’activité.
Pour une activité commerciale ou de prestations de services, il s’agit du Centre de Formalités de sa Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI). Il faudra s’acquitter d’une taxe pour frais de chambre de commerce.
Enfin, l’auto-entrepreneur est ensuite immatriculé au registre du commerce et des sociétés (RCS) s’il est commerçant. L’immatriculation est gratuite.
Voila, vous savez tout ce qu’il y a besoin de savoir pour lancer rapidement votre activité commerciale d’indépendant avec le statut juridique de l’EURL ou de la micro-entreprise. A vous de choisir en fonction de votre contexte / objectifs…
Maintenant, ils se peut que vous ayez entendu parler d’autres statuts juridiques pour une activité commerciale d’indépendant. Voici un guide avec des explications pour tous les autres statuts juridiques existants en France…
https://www.technique-de-vente.com/wp-content/uploads/2019/09/Statut-juridique-activité-commerciale-indépendant-eurl.jpg315560Equipe Technique de Ventehttps://www.technique-de-vente.com/wp-content/uploads/2017/11/Technique-De-Vente-Edition-Formation-Commerciale-300x138.pngEquipe Technique de Vente2022-01-18 23:11:502024-06-10 11:21:28Quel statut juridique choisir pour lancer une activité commerciale d’indépendant ?
Quel que soit votre secteur d’activité, le logiciel CRM fait partie des solutions incontournables pour optimiser votre organisation, la gestion de vos clients et prospects. Avec plus de 20 ans d’existence, les solutions CRM se déclinent sur une offre pléthorique. Pièce maîtresse de la communication interne et externe de l’entreprise, le choix du CRM se doit d’être pertinent.
Plusieurs critères sont à prendre en compte : la simplicité d’utilisation, la souplesse de la solution et sa capacité à exploiter les ressources déjà en place. Il est également pertinent d’analyser les principaux secteurs dans lesquels l’outil CRM vous donne un avantage indéniable sous forme d’un gain de qualité et/ou de productivité.
Un CRM pour la gestion des ventes offre par exemple de nombreux avantages en termes de productivité commerciale et de rentabilité économique. C’est ce que nous allons voir dans cet article …
Pourquoi utiliser un logiciel CRM pour la Gestion Relation Client (GRC) ?
Il existe de multiples raisons d’utiliser un logiciel CRM de gestion relation client pour son développement commercial. Mais en voici 5 qui sauront vous convaincre …
1. Un logiciel CRM permet la gestion des emails
La gestion avancée des emails est certainement la fonctionnalité première que l’on peut attendre d’un logiciel gestion client. Grâce à une application CRM vos emails sont automatiquement classés. Et vous disposez de filtres intelligents ainsi que d’un moteur de recherche efficace pour les organiser et assurer leur suivi.
La configuration d’un serveur mail d’entreprise est régulièrement un vrai casse-tête. Le logiciel CRM vous permet de gérer cette fonction maîtresse de l’entreprise avec toutes les fonctions utiles d’un système de gestion avancé des emails :
centralisation
partage
suivi
sécurisation multiniveaux
modèles d’emails personnalisés
Le partage automatique et la traçabilité des réponses offrent un gain considérable pour le travail en équipe. À tout instant, vous pouvez consulter en temps réel l’avancement d’un échange avec un client.
Vous souhaitez préserver votre environnement de travail actuel pour ne pas avoir à former à nouveau le personnel sur une nouvelle interface ?
Le CRM vous accompagne efficacement dans votre gestion des contacts en vous offrant des possibilités de qualification flexibles et d’interaction complètes avec la base de données. Vous pouvez ainsi dédoublonner vos adresses, créer automatiquement des associations par entreprise, groupe, filiale, importer, exporter vers Excel ou d’autres formats.
La qualification de vos contacts à travers les filtres de votre logiciel CRM est l’outil parfait pour identifier et cibler vos prospects. Dans les métiers de direct marketing, un ciblage précis élimine les appels à froid et permet de transformer ses leads en clients avec un taux de réussite optimal.
Plus largement, tout type d’activité s’appuyant sur l’inbound marketing a tout intérêt à utiliser une solution centralisée pour gérer l’ensemble des signaux en temps réel, gagner en réactivité et en efficacité.
3. Une application CRM facilite la gestion des ventes
La gestion des ventes en temps réel et celle de l’avant-vente ainsi que des historiques permettent de garder une vision globale de son activité et d’accéder à des informations plus détaillées en un minimum de clics.
Le suivi de l’avant-vente avec la programmation d’actions vous permet de transformer plus. Et de gérer plus efficacement vos devis et autres actions commerciales.
Il est facile de programmer une action à court terme. Mais pour une planification plus large et un contrôle dans le temps, le logiciel CRM est incontournable.
Grâce aux fonctions avancées du CRM vos relances clients sont automatisées, planifiées et optimisées au fil de vos analyses. À travers les rapports du logiciel CRM, l’impact de ces actions est directement mesurable sur votre chiffre d’affaires.
4. Les outils CRM simplifient le marketing
Vous souhaitez planifier l’envoi d’emails en masse, entreprendre des actions, comme une campagne d’appel téléphonique, en fonction d’objectifs comportementaux ?
En reliant votre outil CRM à vos outils de web analytique et plus largement à vos objectifs multicanaux, vous optimisez vos coûts d’acquisition de leads et leur qualification.
La segmentation vous permet d’entreprendre des actions ciblées en mettant en place des offres promotionnelles ou commerciales sur mesure. Le logiciel CRM inclut toutes les fonctions d’analyse et de suivi des actions. Email, fax, SMS… vous gérez l’ensemble de votre communication à partir d’une seule interface.
Cette supervision vous permet de planifier avec précision vos budgets.
L’avantage conféré par le suivi, l’automatisation et l’analyse de vos campagnes via un CRM est indépendant de la taille des budgets. Ce type de solution s’avère donc un réel atout pour les petites et moyennes entreprises. Qui peuvent ainsi centraliser et organiser leur communication et leur plan marketing efficacement et à moindres frais.
5. Un CRM permet une meilleure gestion des tâches
En tant qu’outil de communication interne, le logiciel CRM couvre l’ensemble des tâches d’organisation et de planification. Sur le principe de la Matrice d’Eisenhower, chaque tâche est classée selon son importance et son degré d’urgence.
L’ensemble des collaborateurs reliés à l’outil crm ont ainsi la possibilité de savoir à tout instant l’état d’avancement de chaque tâche, son urgence et à qui incombe son traitement. Avec une solution sur le Cloud, l’application CRM permet par exemple d’interagir avec les collaborateurs en télétravail.
La mise à jour des informations se fait en temps réel. Le télétravailleur dispose donc du même degré d’information que ses collègues dans les bureaux de l’entreprise. Magique, non ?
Vous avez donc toutes les cartes en main pour savoir si un logiciel de gestion relation client vous faciliterait la vie au quotidien. Dites nous dans les commentaires si vous avez des questions, remarques ou un retour d’expérience sur le sujet !
Pas encore de logiciel GRC ? Testez le meilleur CRM commercial
Vous n’avez pas encore de logiciel de gestion de la relation client ? Ou bien vous souhaitez tout simplement tester pour comparer ? Voici le meilleur CRM commercial actuellement pour gérer la relation clientèle avec le maximum d’efficacité commerciale :
https://www.technique-de-vente.com/wp-content/uploads/2017/10/Logiciel-CRM-GRC-outil-CRM-5-raisons.jpg345658Equipe Technique de Ventehttps://www.technique-de-vente.com/wp-content/uploads/2017/11/Technique-De-Vente-Edition-Formation-Commerciale-300x138.pngEquipe Technique de Vente2022-01-18 11:11:002025-01-21 17:38:425 raisons d’utiliser un logiciel CRM / GRC pour le développement commercial
L’organisation d’un séminaire commercial est enjeu délicat ! Comment faire en sortes que la force de vente et le management commercial soient boostés, motivés, alignés avec la stratégie commerciale de l’entreprise, et performants en repartant sur le terrain ?
Car il faut bien l’avouer, le risque c’est que l’investissement ne porte pas ses fruits et n’ait aucune rentabilité dans le temps. Voyons donc comment organiser un séminaire commercial MOTIVANT et EFFICACE dans la durée !
Comment réussir l’organisation d’un séminaire commercial ?
1. Préparer et impliquer les équipes commerciales avant le séminaire
Un séminaire commercial se prépare toujours en amont, tant au niveau logistique que stratégique ! La logistique, ça se délègue… il est tout à fait possible de faire appel à une agence spécialisée dans l’organisation de séminaires. Par contre, pour la partie stratégique c’est plus compliqué !
Et le meilleur moyen de mobiliser et de fédérer la force de vente, c’est de l’impliquer en amont de l’évènement.
Par exemple, il peut être judicieux de demander aux équipes commerciales d’arriver avec une liste d’idées / d’axes d’amélioration qui pourraient selon eux leur permettre de faire la différence sur le terrain. Ou alors, qu’ils relèvent l’ensemble des meilleures pratiques concurrentielles constatées sur le terrain pour réaliser des ateliers brainstorming durant le séminaire…
Bref, les idées ne manquent pas. Mais l’essentiel, c’est d’impliquer et d’engager les équipes AVANT, PENDANT et APRÈS le séminaire commercial.
2. S’assurer de la présence de toute la force de vente
Cela peut sembler idiot, mais force est de constater que pour certains la présence aux séminaires commerciaux n’est que pure perte de temps…
Il convient donc de faire preuve de pédagogie et bien communiquer pour vendre la présence au séminaire commercial en expliquant aux équipes ce qu’elles ont à y gagner :
Ce qu’elles vont apprendre
Ce qu’elles vont apporter à l’ensemble de l’entreprise par leur présence
Comment elles vont repartir du séminaire en étant mieux armé et plus efficace
etc.
C’est à ce prix que l’on obtient les meilleurs taux de participation à un séminaire !
3. Organiser le séminaire commercial dans un lieu approprié
Un séminaire commercial est avant tout un moment de partage censé fédérer l’ensemble des ressources humaines de l’entreprise. Il est donc crucial d’organiser le séminaire commercial dans un lieu approprié aux objectifs :
Plénière pour les conférences / annonces importantes
Salles de travail pour les brainstorming / jeux de rôles
Espaces de détente pour se relaxer
Espaces ludiques pour favoriser les échanges et le team building
Etc.
Le choix du lieu est donc stratégique dans l’organisation d’un séminaire commercial.
4. L’organisation du séminaire commercial doit être rythmée
Rien de pire qu’un séminaire commercial où l’on reste totalement passif assit sur une chaise avec une tonne d’information communiquée de manière unilatérale.
Pour mettre à profit ce temps fort de l’entreprise, il faut par exemple prévoir :
des séances de plénières pour les annonces importantes / conférences,
séances de travail en petits groupes pour s’entrainer / élaborer des plans d’action
des moments OFF un peu plus fun pour que les équipes se détendent et puissent réseauter
C’est également le meilleur moment pour introduire des intervenants externes comme un conférencier / consultant / formateur afin de faire passer des messages qui ont du mal à être reçus en interne.
L’impact est toujours plus fort, et les résultats s’en ressentent forcément derrière…
5. Choisir les bons intervenants pour faire passer les messages clés
Il existe pléthore de consultants, formateurs et conférenciers sur le marché. La question à se poser est la suivante : qui sera le plus légitime sur le sujet que je souhaite aborder ?
Par exemple, il ne serait pas pertinent de faire intervenir un formateur qui ne travaille qu’en sous-traitance pour de gros organismes sur un sujet comme l’efficacité commerciale…
Car, comment comment expliquer aux autres comment vendre plus efficacement lorsque l’on n’est pas soi même capable de trouver et convaincre des clients en direct !?
Donc, renseignez-vous bien sur le pédigrée des intervenants que vous souhaitez faire intervenir. Demandez des références, et vérifier l’expérience client de ceux qui ont déjà fait appel à ses services… cela évitera bien des erreurs de casting ;)
6. Anticiper la suite du séminaire et l’exécution du plan d’action commercial
Organiser un séminaire commercial c’est bien, mais en retirer des bénéfices c’est encore mieux. Pas vrai ?
Il convient donc de ne pas se contenter de passer des messages, mais bel et bien d’impliquer à chaque étape les équipes commerciales.
Et afin de les engager sur la suite, quoi de mieux que de leur demander de s’embarquer un plan d’action commercial opérationnel spécifique à leur secteur / portefeuille client ?
Cela permettra de fixer le cap, tout en simplifiant le rôle du management commercial par la suite afin de pouvoir piloter et coacher les équipes commerciales en bonne intelligence…
https://www.technique-de-vente.com/wp-content/uploads/2019/09/Comment-organiser-un-SÉMINAIRE-COMMERCIAL.jpg315560Victor Cabrerahttps://www.technique-de-vente.com/wp-content/uploads/2017/11/Technique-De-Vente-Edition-Formation-Commerciale-300x138.pngVictor Cabrera2022-01-17 23:12:162024-05-06 16:56:52Séminaire commercial : comment l’organiser avec succès ?
Le commerce est l’un des secteurs d’activité dans lesquels les jeunes souhaitent travailler le plus. Non seulement les perspectives d’emploi sont très bonnes, mais en plus les postes sont assez évolutifs. Les niveaux de rémunération varient en fonction du nombre d’années d’études et de l’expérience. La plupart des jeunes décident ainsi d’intégrer une école de commerce dès l’obtention du bac pour un parcours plus ou moins long. Voyons pourquoi l’alternance en école de commerce s’impose aujourd’hui comme une solution intéressante…
Les grandes écoles de commerce ne sont pas qu’à Paris
L’avantage avec la filière du commerce, c’est que la demande est tellement forte partout en France que de grandes écoles spécialisées se sont développées dans toutes les grandes villes.
Contrairement à certains parcours d’études, le déménagement à Paris n’est pas un passage obligé. Par exemple, si vous êtes breton, vous trouverez une école de commerce à Rennes qui vous ouvrira de belles perspectives d’avenir. Idem dans le sud de la France… ce n’est pas les bonnes écoles de commerce qui manquent !
Tous ces établissements proposent aux jeunes de préparer une grande variété de diplômes. Du BTS au Mastère en passant par des Bachelors. Bien entendu, ces écoles de commerce s’ouvrent aussi à la formation continue pour les professionnels en entreprise et délivrent également des titres pros. Cela ouvre donc beaucoup de perspectives…
Des perspectives dans tous les domaines marketing et commerciaux
Le secteur du commerce est particulièrement attractif pour les jeunes qui souhaitent envisager un parcours d’études. Premièrement, pour la variété des diplômes préparés. Que vous souhaitiez vous orienter dans la gestion, dans le management, dans le négoce, la vente ou les achats, vous trouverez la formation adaptée à vos aptitudes.
Ce qui attire la plupart des jeunes, ce sont les méthodes de pédagogie innovantes utilisées dans bon nombre de ces écoles de commerce. La vie étudiante y est valorisée et les procédés d’enseignement sont de plus en plus connectés. Chacun peut apprendre à son rythme et profiter d’espaces de coworking pour travailler. Ce qui n’est pas négligeable.
Aujourd’hui, les filières qui attirent de plus en plus d’étudiants sont celles qui sont liées au commerce en ligne. La FEVAD vient d’annoncer un chiffre d’affaires record de 90 milliards d’euros pour la vente en ligne en France en 2018. C’est donc un secteur qui offrira des perspectives d’emploi intéressantes par la suite.
L’alternance en école de commerce, un véritable atout
La formation en alternance est un type d’enseignement qui insère l’étudiant directement dans l’univers professionnel. Ce dernier suit la partie théorique de ses cours en école de commerce et met ses connaissances en pratique en entreprise.
Il signe à cet effet un contrat de professionnalisation ou d’apprentissage, en fonction de son âge et de sa situation. Les jeunes s’intéressent à ce type de formation pour 2 raisons. Lesquelles ?
Premièrement, elles offrent la possibilité d’étudier tout en étant rémunéré.
C’est un grand pas vers l’indépendance financière pour la plupart d’entre eux qui seraient obligés de trouver un job à côté de leurs études. De plus, le coût de la formation commerciale est supporté par l’entreprise. Ce qui permet à des étudiants d’accéder enfin à des écoles de commerce qu’ils ne pourraient pas s’offrir en temps normal.
Enfin, force est de constater en lisant les statistiques au sujet de l’insertion professionnelle des jeunes que les formations en alternance offrent davantage de perspectives d’embauche aux jeunes.
Quand ils ne sont pas embauchés par les entreprises qui les forment, ils s’insèrent plus rapidement sur le marché de l’emploi que les autres. Car ils justifient d’une véritable expérience commerciale qui plait aux employeurs.
Vous n’avez pas la possibilité d’intégrer une école de commerce (même en alternance) ? Voici une solution pour les autodidactes qui souhaitent réussir dans la fonction commerciale pour y faire carrière…
Quelle alternative aux écoles de commerce ?
Pour intégrer le monde de l’entreprise, faire une école de commerce n’est pas obligatoire. Le passage en ESC ouvre des portes dans les processus de recrutement RH, c’est un fait.
Mais ce n’est pas incontournable !
Les autodidactes n’ont jamais été recherché par les startups et les TPE. Elles sont en général prêtent à miser sur des profils atypique (self made) à fort potentiel…
Mais il vous faudra tout de même pouvoir justifier d’une ou plusieurs expériences professionnelles pour décrocher un premier job commercial. Alors voici comment devenir commercial sans diplôme.
https://www.technique-de-vente.com/wp-content/uploads/2019/03/Ecole-de-commerce-en-alternance.jpg315560Equipe Technique de Ventehttps://www.technique-de-vente.com/wp-content/uploads/2017/11/Technique-De-Vente-Edition-Formation-Commerciale-300x138.pngEquipe Technique de Vente2022-01-15 11:12:012024-06-10 11:17:19Ecole de commerce : pourquoi faire une alternance ?
Faire une proposition commerciale n’est pas compliqué. Mais, comment suivre les propositions commerciales émises ? Comment s’assurer que vos clients ont reçu (et lu) l’offre commerciale et les documents commerciaux ? Quand et comment faire une relance client pour transformer et conclure la vente ?
Pour quiconque souhaite optimiser son efficacité commerciale et doper la rentabilité des actions commerciales menées, Tilkee est LA SOLUTION ! Nous allons voir pourquoi dans cet article…
Comment optimiser sa proposition commerciale avec Tilkee ?
Vous vous êtes sans doute déjà demandé sous quel format envoyer une proposition commerciale après un rendez-vous client ? Puis une fois l’offre commerciale envoyée, ne voyant pas de réponse arrivée, vous vous êtes déjà probablement demandé :
si votre proposition commerciale a été reçue?
est-ce que la proposition commerciale a été lue?
si votre proposition commerciale a soulevé des questions / objections ?
quand et comment relancer les propositions commerciales en cours ?
Bonne nouvelle : vous allez pouvoir dissiper toutes ces incertitudes avec un logiciel qui révolutionne toute votre stratégie de relance commerciale !
Tilkee for Sales est un outil d’aide à la vente qui va booster votre taux de transformation, c’est une certitude ! La promesse de Tilkee est simple : « Augmentez vos ventes en trackant vos documents commerciaux ».
Le tracking de TOUS vos documents commerciaux (pas seulement les propositions commerciales) vous permet de déclencher la bonne action commerciale (au bon moment) pour conclure plus de ventes. Vous allez voir…
Votre pipeline des ventes n’aura jamais aussi bien carburé 😉
Comment suivre une proposition commerciale (et signer l’affaire) ?
Voyons quelles sont les actions commerciales les plus rentables pour une entreprise, et comment Tilkee les facilite…
Tracker ses documents commerciaux et être alerté de leur lecture
C’est simple, vous uploadez tous vos documents commerciaux sur la plateforme, et lorsque vous les envoyez, vous recevez une alerte à chaque lecture de vos documents. Vous savez ce qui est lu et comment grâce aux statistiques de lecture détaillées.
Il est donc très facile de savoir quel prospect a passé le plus de temps sur votre proposition commerciale …
Gagner du temps sur les relances commerciales
Le temps est précieux, mais encore plus dans l’action commerciale ! Avec Tilkee for Sales, vous identifiez facilement les prospects chauds et vous pouvez donc les relancer au juste moment (avec les bons arguments commerciaux).
Et devinez quoi ?
C’est encore plus précis, vous savez précisément à quel endroit de votre proposition commerciale votre prospect a passé le plus de temps. Magique, non ?
Cela vous permet d’être encore plus pertinent (et percutant) lorsque vous reprenez contact avec votre client potentiel pour affiner votre plan de découverte et cibler votre argumentaire de vente.
Augmenter le taux de transformation de ses actions commerciales
Gérer efficacement son pipeline des ventes, c’est actionner les ventes qui ont la plus forte probabilité de conclusion. Relancer les clients les plus chauds, par exemple ceux qui ont lu votre proposition commerciale et qui ont passé du temps dessus, c’est surement l’une des actions commerciales les plus rentables de la journée !
Vous relancez vos prospects au bon moment, vous gagnez en efficacité et concluez vos offres commerciales plus vite. Les clients qui utilisent Tilkee voient leur taux de transformation doubler ou tripler…
Tilkee for Sales offre de multiples possibilités pour faire une proposition commerciale
Pour aller plus loin, vous pouvez :
personnaliser la liseuse de documents à vos couleurs (question de branding)
envoyer tous types de documents à vos contacts (PDF, documents Office, images, vidéos…)
intégrer Tilkee et se connecter à vos applications favorites (crm, logiciel emailing, workflows…)
Je vous conseille donc d’intégrer tous vos documents commerciaux dans Tilkee :
plaquette commerciale,
vidéo démo,
photos aperçu,
documentation technique,
etc.
Cela vous permettra de tout tracker et scorer vos prospects pour cibler vos actions sur les prospects les plus qualifiés. C’est ainsi que vous augmenterez votre taux de transformation et l’efficacité de votre processus de vente !
Exemples d’application de Tilkee dans votre processus de vente
Voyons quelques exemples d’applications stratégique et rentable du logiciel Tilkee for Sales…
Comment gérer un prospect en train de regarder votre plaquette commerciale?
Si vous êtes disponible, appelez-le pour lui demander ce qu’il en pense (et valider l’intérêt commercial). Cela ne sert à rien de passer du temps à relancer des prospects hors cible. Donc autant être rapidement fixé pour épurer son pipeline des ventes et être ainsi sûr de se concentrer sur les ventes les plus stratégiques.
Comment gérer un prospect qui a consulté la plaquette commerciale, mais n’a pas donné suite?
Analysez le temps passé, et les points d’intérêts. Puis contactez-le rapidement pour lui demander ce qu’il pense de vos produits et services afin de valider l’intérêt commercial. Si tel est le cas, basculez sur une phase de découverte client pour engager votre prospect dans le processus de vente…
Comment gérer un prospect en train de lire votre proposition commerciale?
Si vous êtes disponible, appelez-le pour lui demander ce qu’il pense de l’offre commerciale, s’il a des questions, et comment va se passer la prise de décision. Il est toujours beaucoup plus facile de conclure la vente lorsque l’on a le prospect au bout du fil pour gérer les éventuelles objections commerciales…
Comment gérer un prospect qui a lu vos propositions commerciales, mais n’a pas répondu?
Analysez le temps passé sur les différentes propositions commerciales, et les points d’intérêts. Puis contactez-le rapidement pour lui demander ce qu’il pense de l’offre commerciale, ou d’un point précis (là où il a passé du temps), puis s’il a des questions, et où il en est dans sa prise de décision…
Comment gérer un prospect en train de lire le contrat d’affaires?
Si vous êtes disponible, appelez-le pour savoir si tout lui convient, et trouver des solutions aux éventuels points de blocage. Puis verrouillez ensemble, et anticipez la suite de la relation commerciale (pourquoi pas avec une vente additionnelle ?).
Comment gérer un prospect qui a lu le contrat, mais ne l’a pas signé?
Analysez le temps passé, et les points d’attention (potentiels points de blocage). Puis contactez-le rapidement pour lui demander si tout est conforme a ce qui avait été convenu. Le cas échéant, prenez les devants afin d’aborder les points sur lesquels il a passé plus de temps. Cela vous permettra de dénouer les situations de blocage, et de co-construire la vente…
Maintenant que nous avons fait le tour des bonnes pratiques de Tilkee for Sales pour suivre les propositions commerciales et optimiser les ventes, je vous propose d’analyser les 3 erreurs classiques susceptibles de plomber une offre commerciale. Prêt ?
3 erreurs à ne pas faire dans une proposition commerciale
Envie d’aller + loin ? Je vous propose de découvrir un webinaire enregistré avec Sylvain Tillon, le fondateur et ex CEO de Tilkee. Cela vous offrira quelques perspectives supplémentaires sur le potentiel de l’outil. Vous en ressortirez à coup sûr avec des tips qui impacteront les conversions de vos propositions commerciales…
https://www.technique-de-vente.com/wp-content/uploads/2018/06/Comment-suivre-ses-propositions-commerciales-Tilkee-for-Sales.jpg345658Victor Cabrerahttps://www.technique-de-vente.com/wp-content/uploads/2017/11/Technique-De-Vente-Edition-Formation-Commerciale-300x138.pngVictor Cabrera2022-01-10 11:11:552024-06-11 09:02:00Comment optimiser ses propositions commerciales avec Tilkee for Sales ?
Qu’est ce que la performance commerciale ? Comment mesurer la performance commerciale d’une entreprise au juste ? Quels sont les bons indicateurs in fine ?
Si vous oeuvrez dans la fonction commerciale vous avez déjà probablement vécu ça…
Le Groupe les fixe. Les filiales en prennent leur part. Les DG les redescendent aux Directeurs Commerciaux, qui bataillent un peu entre eux avant de se les répartir, puis de les annoncer à leurs forces de ventes respectives.
On les attend, on les redoute, on les met en scène.
Ils rythment l’année et quelquefois hantent nos nuits… les OB-JEC-TIFS annuels !
Ligne d’arrivée virtuelle faisant courir tout à chacun, les objectifs commerciaux ont longtemps été un instrument de mesure basique de la performance de l’Entreprise.
Mais la notion de performance commerciale évolue, ses indicateurs et ses méthodes d’évaluation aussi. Et si les objectifs sont toujours le point d’orgue du plan d’action commerciale, ils n’en sont plus l’Alpha et l’Oméga.
Tour d’horizon de ce qui définit aujourd’hui la performance commerciale d’une entreprise, des indicateurs qui aident à la mesurer, des méthodes qui permettent de l’évaluer…
Efficacité et efficience, les 2 mamelles de la performance commerciale
Les sacro-saints objectifs restent le graal à atteindre pour décrocher prime et reconnaissance.
Et l’activité commerciale est toujours le moteur du processus :phoning, rendez-vous, devis, relances, transformations … les basiques restent vrais.
Les forces de ventes sont également de plus en plus – si ce n’est de mieux en mieux – formées et animées.
Tout cela tend à optimiser l’atteinte du résultat et s’appelle l’efficacité.
Mais une seconde notion se répand : celle de l’efficience. Ou comment parvenir à ce que, au-delà de l’action commerciale, l’intégralité des ressources et des moyens engagés par l’entreprise soient mis au service de la performance commerciale.
Cela passe par une vision globale de l’Entreprise : une analyse permanente de ses forces et de ses freins.
Cet état des lieux objectif doit aboutir à la maîtrise des processus, des outils et de l’information mis à disposition de l’ensemble des services et des collaborateurs.
Ainsi, la chaîne de la performance est contrôlée à chaque étape : pertinence des leads générés par le Marketing, efficacité de leur prise en charge par le Commerce, qualité de service de l’Administration Des Ventes et excellence du Service Après Vente.
L’efficience passe par la maîtrise de l’ensemble des ressources, flux, processus et échanges, associée à la prise en compte des cycles de vie de l’Entreprise (de production, de vente etc.) pour un pilotage au plus près et la mise en place de mesures correctives en temps réel.
Fini les plans stratégiques à cinq ans !
Le fameux concept « d’agilité » qui a été le maître mot des Services Informatiques pendant longtemps devient maintenant aussi l’apanage du Management, qui en permanence doit observer, mesurer, analyser, ré-adapter… corriger !
Ainsi, conjuguer efficacité et efficience permet de ne plus limiter la performance commerciale d’une entreprise à un résultat chiffré. Mais, de l’installer dans la durée en optimisant la qualité (des produits et services), la fidélité (des clients, des salariés) et la rentabilité.
Quels sont les nouveaux indicateurs de performance commerciale?
Un pilotage en temps réel et au plus près de l’intégralité des services sous-entend une progression exponentielle des outils de veille de cette performance. Les CRM et logiciels d’aide à la vente de plus en plus fins et analytiques permettent de multiplier les données.
De même, les techniques d’entretiens annuels (et notamment la technique du « 360 ° ») évoluent et, au-delà du simple résultat, s’attachent à donner la part belle à l’individu, à ses interactions avec l’ensemble de son environnement professionnel.
Enfin, les challenges internes ne sont plus exclusivement réservés aux forces de vente. La période de « l’écran plat si je finis 1er du concours de vente » est révolue.
Place aux opérations « rewards » ouvertes à tous…
De la standardiste au comptable, chaque comportement est challengé car motiver à tous les niveaux est source de performance commerciale.
Ainsi le trio « Parts de marché / Chiffre d’Affaires / Marge » reste au cœur des préoccupations du Management. Mais de nombreux autres critères d’appréciation sont mis en place et peuvent concerner chaque rouage de l’Entreprise.
La performance commerciale d’une entreprise se mesure par différents KPI’s
Aux indicateurs quantitatifs sont de plus en plus associés des pendants qualitatifs :
Taux de rendement des campagnes Marketing / Adaptation aux nouvelle tendances (social selling, inbound Marketing) – pertinence des leads générés,
Performance des services de production / Contrôles qualité – challenges sécurité,
Atteinte des objectifs par les commerciaux / Qualification des CRM – évaluation du « savoir-être » – challenges « bonnes pratiques »,
Taux de clôture des tickets SAV / Enquêtes de satisfaction clients
Suivi de l’absentéisme global / Sondages dédiés au bien-être des salariés
Etc.
La multiplication des indicateurs mis en place vise à vendre plus, certes. Mais aussi à vendre mieux, en valorisant le rôle de l’individu, non de façon isolée mais comme l’une des parties prenante d’une organisation globale.
Quelles méthodes pour évaluer la performance commerciale d’une entreprise ?
Multiplier les indicateurs, s’appuyer sur les reportings automatisés des CRM pour suivre, analyser et ajuster le pilotage en temps réel… Tout cela n’a d’intérêt que si des méthodes permettent dans le même temps d’en mesurer l’impact sur la performance commerciale de l’Entreprise.
Suivant que l’on se réfère à l’une ou l’autre des deux « mamelles » évoquées précédemment, les méthodes d’évaluation seront différentes :
Ainsi, l’efficacité, qui se traduit par l’atteinte d’un niveau de performance préalablement établi, sera sujet à une méthode d’évaluation purement comptable:
Atteinte de l’objectif ?
Taux d’attrition, de conquête, de fidélisation ?
Résultat brut ?
Résultat Net ?
Position sur son marché ?
L’efficience, quant à elle, qui traduit la capacité de l’organisation à donner satisfaction aux attentes des membres qui la composent se doit d’être évaluée sur bien plus d’items.
Le bilan comptable restera bien sûr incontournable, mais se livrer à des audits, ou diagnostics internes, sur les thématiques suivantes peux également s’avérer précieux :
Le plan de continuité de l’activité de l’Entreprise,
La sécurisation de ses données et des ses systèmes d’information,
Bien d’autres item encore méritent d’être audités avec attention, et les constats, même s’ils ne sont pas toujours plaisants, se doivent d’être pris en compte, car ne perdons pas de vue que gouverner, c’est savoir…
Vidéo complémentaire sur la notion de performance commerciale
https://www.technique-de-vente.com/wp-content/uploads/2018/06/Comment-évaluer-la-PERFORMANCE-COMMERCIALE-d-une-entreprise.jpg345658Equipe Technique de Ventehttps://www.technique-de-vente.com/wp-content/uploads/2017/11/Technique-De-Vente-Edition-Formation-Commerciale-300x138.pngEquipe Technique de Vente2022-01-08 11:11:532024-06-11 09:29:45Comment évaluer la performance commerciale d’une entreprise ?
Pour certains, le terme « zone de chalandise » peut encore sembler un peu flou. Et pourtant, il est présent partout dans notre quotidien de consommateur / d’acheteur. Pour n’importe quel point de vente en dur, il est indispensable de réussir la définition de sa zone de chalandise. C’est même vital ! Nous allons voir pourquoi, et comment procéder pour attirer et fidéliser ses clients…
Qu’est ce que c’est qu’une zone de chalandise ?
Commençons par les basiques si vous le voulez bien. Et même si vous êtes expérimenté, une piqure de rappel ne fait jamais de mal. Pas vrai ?
Définition de la zone de chalandise
Il n’est pas forcément facile de trouver une définition simple du terme « zone de chalandise ». Et pourtant, c’est quelque chose d’assez facile à comprendre.
En effet, pour un point de vente, on désignera comme étant une zone de chalandise le périmètre d’où provient l’ensemble des clients réels ou potentiels.
De façon générale, dans un plan d’action commercial et/ou marketing, ce point pourra être utilisé afin d’établir une première estimation d’un chiffre d’affaires. Et donc, par conséquent, de prendre conscience du fait que l’activité soit rentable ou non. Si elle ne l’est pas, l’entreprise pourra alors tout mettre en œuvre afin de changer cette optique.
Lorsque l’on gère un point de vente, ou que l’on envisage d’en ouvrir un, la zone de chalandise, qu’on pourrait également définir comme le rayon d’influence d’un point de vente, est un critère essentiel à prendre en compte.
Cette notion sera notamment au cœur de l’étude commerciale que l’on fait généralement avant de déterminer s’il y aura ou non une ouverture.
Coté force de vente, plus la zone de chalandise est grande, plus le point de vente sera intéressant à travailler pour augmenter le chiffre d’affaires de son secteur.
Si l’on pousse un peu plus l’étude, sachez qu’une zone de chalandise sera divisée elle aussi en plusieurs zones.
Comment est divisée la zone de chalandise d’un magasin ?
la zone primaire : vous êtes le + proche et / ou le mieux positionné stratégiquement
zone secondaire : vous êtes en concurrence et le client a plus de choix, mais vous restez compétitifs
la zone tertiaire : vous n’êtes pas le mieux positionné, mais vous pouvez capter des clients dans cette zone via des actions commerciales et marketing stratégiques
De façon générale, ces trois facteurs sont déterminés selon des intervalles précis en matière de temps de déplacement.
Il n’y a pas à proprement parler d’intervalles prédéfinis. Puisqu’ils dépendront généralement de facteurs tels que le secteur dans lequel s’est positionné le point de vente ainsi que son attractivité auprès des clients.
Comment définir sa zone de chalandise ?
Afin de définir une zone de chalandise le plus précisément possible, différents facteurs devront être pris en compte.
Attractivité du magasin (notoriété, actions marketing et commerciales…)
et l’intensité de la concurrence qui pourra se situer à proximité
Certains critères seront plus importants que d’autres.
Par exemple, le temps d’accès pourra prendre une importance plus grande que la distance en elle-même. L’emplacement en lui même est hyper stratégique. On le voit lorsque l’on analyse le chiffre d’affaires d’une même enseigne dans la même ville au sein de quartier différents par exemple…
Pour pouvoir définir précisément cette zone de chalandise, on pourra s’appuyer sur différentes données que l’on est en mesure de regrouper.
Parmi les plus utilisées, on retrouve les cartes de fidélité ou bien les adresses indiquées sur les chèques des clients. Certaines enseignes n’hésitent pas non plus à demander le code postal de leurs clients afin de pouvoir tenir un fichier précis de la provenance de ces derniers.
2 méthodes pour définir correctement une zone de chalandise
La première, appelée méthode isométrique, consiste à calculer le nombre de kilomètres carrés qui se situent autour du point de vente
La deuxième, qui elle sera nommée méthode isochronique, prendra en compte le temps de transport afin d’accéder au point de vente concerné
Les avantages concurrentiels de bien choisir ses zones de chalandise
Bien définir sa zone de chalandise est un point primordial pour être efficace dans ces différentes stratégies commerciales et son développement.
Par exemple, il sera possible d’utiliser ces données afin de déterminer précisément la quantité et la nature des investissements publicitaires qui seront à faire. Grâce à des données précises sur ses clients, un point de vente pourra alors optimiser correctement ses emplacements choisis pour son affichage. Ou bien encore les supports qu’il mettra à profit, notamment en ce qui concerne la presse locale.
Avant d’ouvrir un point de vente, il convient également d’étudier précisément sa concurrence.
Il sera de mise de se pencher sur les entreprises qui se sont situées dans le même secteur d’activité sur les trois zones définies de votre zone de chalandise.
Il conviendra de mettre en lumière leur emplacement, leur superficie de vente, leur trafic et leurs bilans. De cette façon, vous serez en mesure de définir le niveau de saturation de votre zone de chalandise.
Pour pouvoir vous positionner face à vos concurrents, vous pouvez notamment faire une étude précise de la population qui évolue dans votre zone de chalandise. Notamment en recueillant différentes données comme l’âge moyen, le niveau de revenu, le taux d’emploi, etc.
Avec toutes ces informations, vous serez en mesure de mettre en place des techniques de marketing efficaces. Ceci afin de vous démarquer du reste de vos concurrents et donc d’augmenter la visibilité de votre point de vente.
Comment agrandir sa zone de chalandise et augmenter son chiffre d’affaires ?
Pour augmenter leur clientèle, et donc leur chiffre d’affaires, les entreprises pourront travailler à l’agrandissement de leur zone de chalandise. Concrètement, pour attirer plus de monde, vous allez devoir travailler sur l’attractivité de votre point de vente et/ou de votre entreprise.
Comment faire ?
Pour cela, vous allez devoir étudier précisément les différents critères que vous avez analysés lors de la définition de votre zone de chalandise.
L’attractivité sera certainement la clé de l’augmentation de votre chiffre d’affaires. Par exemple, pour pousser une clientèle à consommer vers vous alors que vous êtes plus loin qu’un autre point de vente, vous pouvez proposer :
Ces actions commerciales convaincront votre nouvelle clientèle de faire plus de kilomètres pour venir jusqu’à vous.
Pour élargir la zone de chalandise et augmenter votre chiffre d’affaires, vous pouvez également travailler sur votre notoriété en mettant en place différentes stratégies de communication afin de vous faire connaître.
Comment prendre des parts de marché sur sa zone ?
Prendre des parts de marché est un objectif que toutes les entreprises partagent. Derrière ce terme se cache le fait de gagner un pourcentage de vente par rapport aux ventes totales qui sont effectuées sur votre secteur par vous et vos concurrents.
Il faut distinguer la part de marché volume (basée sur le nombre de références vendues) de la part de marché valeur (basée sur le CA généré).
Comme nous l’avons dit plus haut, une étude précise de votre marché, de votre zone, et par conséquent de vos concurrents, vous permettra d’identifier des leviers. Puis de mettre en place les dispositifs nécessaires pour attirer une clientèle plus large vers votre point de vente. Et par conséquent de gagner des parts de marché.
Comment établir un plan d’action commercial par zone ?
Pour que ce dispositif soit efficace, vous allez devoir analyser les différentes zones qui composent votre zone de chalandise et adopter un plan commercial et marketing spécifique :
Dans votre zone primaire, vous aurez les clients qui évoluent à proximité de votre point de vente et qui viennent car vous vous trouvez à proximité d’eux. Toutefois, vous ne devez pas les considérer comme « acquis » puisqu’ils seront certainement disposés à consommer un peu plus loin s’ils ne trouvent pas leurs produits. S’ils payent beaucoup plus cher et / ou qu’ils vivent une meilleure expérience client ailleurs. Il vous faudra donc déployer d’importants efforts pour fidéliser ces consommateurs et ne pas les négliger dans vos différentes prises de décisions.
La zone secondaire, quant à elle, sera un peu différente à aborder puisque certains de vos concurrents agissent certainement sur cette zone. Pour cela, il convient de travailler d’arrache-pied afin d’attirer des clients de cette zone secondaire via des actions marketing. Puis en fidélisant ces nouveaux clients avec des avantages concurrentiels réels comme des exclusivités, etc.
La zone tertiaire sera certainement la plus intéressante à étudier puisqu’il s’agit de celle qui vous ramène le moins de clients. C’est donc celle qui possède le plus haut potentiel. Grâce à des stratégies marketing efficaces, vous allez pouvoir tout mettre en œuvre afin de capter cette clientèle et de l’attirer chez vous. Concrètement, vous allez devoir trouver une proposition de valeur et des offres assez attractives pour les convaincre de faire une distance plus importante en comparaison à ce que proposent vos différents concurrents. Analyser bien les forces et les faiblesses de votre environnement externe et interne…
Enfin, voyons 7 actions concrètes que vous pouvez mettre en place pour susciter la préférence et augmenter le niveau de satisfaction client afin de le fidéliser…
7 actions commerciales pour attirer et fidéliser ses clients sur la zone de chalandise
Eviter les ruptures de stocks par une bonne gestion afin d’éviter les déceptions chez le client
Organiser le point de vente pour un parcours client logique et fluide. Le client doit trouver facilement ce qu’il cherche
Travailler la gamme de produits et le fond de rayon pour avoir les références phares
Soigner le merchandising pour que les linéaires soient attractifs
Réaliser des opérations commerciales régulièrement pour attirer les clients et faire vivre le point de vente
Faire rentrer rapidement les innovations de votre marché pour être perçu comme le leader de la zone commerciale
Oser surprendre et faire vivre des expériences aux consommateurs via des opérations événementielles (animation, dégustation…)
Vous avez maintenant toutes les cartes en main pour réussir votre implantation. Il sera facile d’acquérir et développer votre clientèle afin de réaliser un chiffre d’affaires record.
3 articles complémentaires pour réussir son développement commercial
https://www.technique-de-vente.com/wp-content/uploads/2017/12/Définition-de-la-zone-de-chalandise.jpg345658Equipe Technique de Ventehttps://www.technique-de-vente.com/wp-content/uploads/2017/11/Technique-De-Vente-Edition-Formation-Commerciale-300x138.pngEquipe Technique de Vente2022-01-04 23:12:142024-06-19 09:36:12Comment définir et agrandir sa zone de chalandise pour prendre des parts de marché ?
Qu’est ce qu’un diagnostic interne ? Comment faire le diagnostic interne d’une entreprise ? Quels sont les liens avec le diagnostic externe et l’analyse swot ? Voilà tout ce dont nous allons parler dans cet article …
Qu’est ce que le diagnostic interne ?
Le diagnostic interne est une démarche de stratégie marketing, conduisant à l’identification des points forts et points faibles d’une entreprise. Le cheminement en question repose sur l’analyse du niveau de compétitivité, face à la concurrence opérant dans le même secteur.
Ce diagnostic interne nécessite une analyse en temps réel des ressources de l’entreprise. Celles-ci englobant de multiples aspects répartis en quatre grandes catégories, dont il faut définir les forces et faiblesses.
Le processus aura donc pour objectif final, la mise en place d’une stratégie efficace pour faire face à la concurrence, tirer parti de ses avantages concurrentiels, et être compétitif sur le marché.
Alors, voyons quelles sont les ressources à analyser, pour réaliser le diagnostic interne d’une entreprise.
Quelles ressources analyser lors du diagnostic interne ?
Analyse des ressources humaines
Il est tout d’abord important de spécifier que les ressources humaines d’une entreprise représentent un facteur essentiel à analyser. A cet effet, deux variables sont à prendre en compte :
le quantitatif
et le qualitatif
Concernant la variable quantitative pour l’analyse des ressources humaines, elle doit se baser dans un premier temps sur l’effectif total du personnel en fonction. Puis, sur la répartition de cet effectif selon un certain nombre de critères :
le sexe
la tranche d’âge
la fonction
le département
etc
L’objectif après cette étude de l’aspect quantitatif, repose sur l’évaluation des besoins internes d’une entreprise en matière de ressources humaines.
Il s’agit ici de savoir si l’entreprise en question devrait réduire ses effectifs ? Ceci par le biais de licenciements, de départs en retraite, ou de départs anticipés. D’autre part, savoir au contraire s’il est nécessaire d’embaucher du personnel ?
Quant à l’analyse qualitative des ressources humaines, elle concerne surtout les compétences du personnel :
les expériences
les savoir-faire
les niveaux d’expertise
etc.
En bref, l’ensemble des capacités permettant d’atteindre les objectifs stratégiques qu’une entreprise s’est fixés. Cela permettra d’identifier chacune d’elles chez le personnel, et de savoir comment les mettre en valeur et les développer.
Par ailleurs, l’analyse qualitative se base également sur l’évaluation du niveau de confort du personnel. Ce dernier implique bien sûr les facteurs de motivation, de stabilité, et même de respect hiérarchique. L’évaluation en question peut être effectuée en se penchant sur trois aspects :
Le taux d’absentéisme
le taux de rotation du personnel
et le nombre d’accidents liés au travail en entreprise
Analyse des ressources matérielles
Le diagnostic interne d’une entreprise nécessite aussi une analyse détaillée des ressources matérielles. Celle-ci concerne essentiellement les équipements de l’entreprise :
les bâtiments
les véhicules
les machines
l’outillage
et tout autre bien matériel permettant à l’entreprise de fonctionner
Ces biens matériels font évidemment partie de l’investissement réalisé par l’entreprise.
En vue d’effectuer une analyse stratégique des ressources matérielles dans le diagnostic interne, il est essentiel de se pencher premièrement sur l’âge des équipements.
En effet, il s’agit ici de savoir s’ils sont modernes ou obsolètes. Puis, déterminer le niveau de sécurité de ces équipements. Ceci en s’assurant bien sûr de la validité des garanties pour le personnel qui les utilise.
Vient ensuite la fiabilité liée aux équipements, car ils ne doivent présenter aucun problème de fonctionnement. Par ailleurs, l’entreprise doit s’intéresser à la flexibilité des équipements. Ceux-ci doivent notamment être adaptés aux besoins de production, et même être polyvalents dans une certaine mesure.
Bien d’autres aspects sont encore à étudier, à l’instar de la proximité entre les bâtiments, les fournisseurs et les clients.
L’analyse des ressources matérielles permet ainsi de déterminer l’impact des biens matériels sur la productivité, mais aussi sur la compétitivité. Et dès lors, il devient facile pour l’entreprise à l’issue du diagnostic interne de monter une liste pour les prochains investissements.
Analyse des ressources financières
Tout comme les analyses des ressources matérielles et humaines, l’analyse des ressources financières implique un assez grand nombre de variables :
la capacité de financement
la rentabilité
les résultats
la solvabilité
les taux d’endettement
le niveau de capitaux propres
le partenariat bancaire
etc.
Cette analyse des ressources financières est aussi bien valide au niveau des administrations publiques, qu’au niveau des associations. Pour ces dernières particulièrement, l’analyse repose sur les cotisations des membres, les dons privés, ou même les subventions publiques. Quantaux administrations publiques, les variables en vigueur concernent les taxes, impôts et cotisations sociales.
Grâce à l’étude de ces différentes variables, l’entreprise est en mesure de déterminer si elle doit financer ou pas les investissements qui lui permettront d’atteindre les objectifs qu’elle s’est fixés.
Analyse des ressources immatérielles
Les dernières ressources à analyser lors d’un diagnostic interne sont les ressources immatérielles. Celles-ci font entrer en jeu les technologies dont dispose l’entreprise, mais aussi d’autres ressources du même ordre. Ces technologies en question sont indispensables pour la production, et ont même la particularité de favoriser l’innovation.
Il est possible de classer lesdites technologies, en trois catégories distinctes :
Les technologies de base, nécessaires pour l’entreprise, mais également maîtrisées par la concurrence.
Technologies clés, qui confèrent un certain avantage face aux entreprises concurrentes.
Les technologies émergentes grâce auxquelles l’innovation est mise en avant.
Ces dernières permettent de sans cesse mettre à jour l’avantage concurrentiel, par le biais des investissements dans le développement et la recherche. Et à cela s’ajoutent incontestablement les dépôts de brevets.
Concernant les autres ressources immatérielles, elles font intervenir :
le système d’information
l’image de marque
ainsi que la notoriété
Pour le système d’information, il doit être mis en place pour une communication efficace, et ceci dans les deux sens.
À cet effet, il est important de savoir s’il est sécurisé ou non, et y remédier pour éviter les fraudes et vols d’informations. D’autre part, le système d’information se doit de correspondre aux besoins de l’entreprise.
Quant à l’image de marque et la notoriété, elles dépendent surtout du public.
En effet, l’image de marque d’une entreprise dépend essentiellement de l’idée que se fait le public de cette dernière. C’est aussi le cas des services qu’elle propose, et même des biens qu’elle possède. Côté notoriété, tout dépend plutôt des connaissances qu’a le public concernant l’entreprise elle-même, ainsi que ses produits et services qu’elle offre.
Fort de l’analyse de ces différentes ressources, l’entreprise doit se poser quelques questions stratégiques et synthétiser les éléments clés au sein d’un tableau pour pouvoir prendre des décisions stratégiques a posteriori.
Exemples de questions à se poser dans le diagnostic interne
Le diagnostic interne suffit-il à fixer la stratégie d’entreprise ?
Le diagnostic interne se base globalement sur une analyse stratégique des ressources internes d’une entreprise.
Cette démarche a pour finalité la détermination des ressources à exploiter, afin de pouvoir se distinguer de la concurrence. Mais également, elle permet de savoir quels points faibles combler, ou atténuer, pour rehausser la compétitivité sur le marché et minimiser les menaces entrantes…
Néanmoins, l’analyse interne seule ne suffit pas !
Il faut réaliser un diagnostic externe, avec l’analyse des opportunités et menaces liées à l’environnement de l’entreprise (Modèle PESTEL). Les diagnostics interne et externe sont bien évidemment complémentaires.
Et par association ils offrent une analyse plus approfondie, en plus de perspectives élargies, qui permettent grâce à l’analyse swot d’optimiser la stratégie d’entreprise…
https://www.technique-de-vente.com/wp-content/uploads/2018/06/Comment-réaliser-diagnostic-interne-dune-entreprise.jpg345658Equipe Technique de Ventehttps://www.technique-de-vente.com/wp-content/uploads/2017/11/Technique-De-Vente-Edition-Formation-Commerciale-300x138.pngEquipe Technique de Vente2022-01-03 11:11:522024-06-11 08:51:55Comment faire le diagnostic interne d’une entreprise ?
Le Black Friday, ça vous parle ? Et le Cyber Monday ? Kézako ? Quel intérêt commercial pour votre entreprise, ou pour vous en tant que vendeur ? Quelle technique commerciale se cache derrière et comment en tirer profit pour booster ses ventes ? Voilà ce que nous allons aborder dans cet article…
Qu’est ce que le Black Friday et le Cyber Monday ?
Le black friday, le cyber monday et la cyber week sont une opération commerciale qui nous vient directement des États-Unis et du Canada. Vous vous en seriez douté, non ?
Définition du Black Friday
Appelé le vendredi noir, ou le vendredi fou, cette opération commerciale massive se déroule le lendemain du repas de Thanksgiving et marque traditionnellement le coup d’envoi pour la période des achats de fin d’année. C’est donc l’occasion rêvée pour les entreprises et commerçants de proposer des soldes importantes.
Pourquoi ?
Tout simplement, car l’enjeu est crucial en termes de parts de marché pour les marques et diverses enseignes !
Définition du Cyber Monday
Aux États-Unis et au Canada, le vendredi du Black Friday, les grosses promotions ont lieu dans les commerces ayant pignon sur rue uniquement. Et c’est seulement le lundi suivant (appelé le Cyber Monday) que les commerçants cassent les prix sur internet.
En France, pour l’instant, le Black Friday se déroule essentiellement sur Internet. Donc le Cyber Monday a moins de sens. Et les ventes flash se déroulant habituellement du vendredi au lundi, cette période est appelée la Cyber-Week.
Cette démarche commerciale prend au fil des années de plus en plus de poids, et de sens, sur le territoire français.
Combien de chiffre d’affaires représente le Black Friday ?
Ces dernières années, cela représente en moyenne 50 milliards de dollars / an dépensés au cours du Black Friday week-end aux États-Unis selon Le Parisien. En France, c’est 170 M€, et 260 M€ sur la totalité de la cyber week !
Nous sommes encore très loin derrière. Mais devinez quoi ?
Le Black Friday / Cyber Monday : une occasion en OR de booster ses ventes ?
Selon une étude de Kantar TNS, en 2017, 31% des Français ont déclaré vouloir acheter durant la cyber week (et dépenser 117,93 € en moyenne). Soit un chiffre d’affaires potentiel de 944 M€ : c’est près de 4 fois celui de l’année passée !!! Et le phénomène risque fortement de prendre de l’ampleur dans les années à venir…
Alors, la véritable question est la suivante : comment en profiter pour booster ses ventes et prendre des parts de marché vous aussi ?
Vous savez que la demande est là, et qu’elle est croissante… Alors quelle offre commerciale positionner en face pour déclencher un pic de vente durant le Cyber Week ?
Vous pourriez penser que le Black Friday / Cyber Monday représente une opportunité commerciale réservée à la grande distribution et aux mastodontes de l’e-commerce comme Amazon, CDiscount… Mais en êtes-vous si sûr ?
Je vois de plus en plus d’exemples commerciaux durant cette période qui prouvent le contraire :
Points de vente physique
Editeur de logiciels et de solutions SaaS
Consultants / coachs
Web entrepreneurs
etc.
Alors, voyons comment tirer votre part du gâteau !
La technique commerciale derrière la Cyber Week
Derrière le Black Friday, le Cyber Monday, et plus largement le Cyber Week se cache une technique commerciale vieille comme le monde qui combine 2 puissants accélérateurs de vente :
1. L’urgence déclenche les ventes
Le Black Friday est une vente flash de 24h, tout simplement ! Et idem pour le Cyber Monday… cela fait 2 fois 24h de ventes flashs pour le consommateur afin de profiter des offres spéciales.
En combinant les 2, vous obtenez un créneau de 72h de promotion commerciale, donc la logique reste la même.
Pas besoin de vous démontrer qu’il s’agit d’un puissant levier psychologique pour aider les clients à prendre la décision d’acheter… Des chercheurs en psychologie sociale comme Robert Cialdini ou Robert-Vincent Joules sont déjà passés par là pour le prouver !
2. La rareté stimule le désir d’achat
Idem pour la rareté ! Cela a été très largement démontré par les études scientifiques. Tout ce qui est rare prend beaucoup plus d’importance à nos yeux, et stimule le désir de possession.
C’est la raison pour laquelle la notion de quotas, séries limitées, ou encore la possibilité d’une de rupture de stock… déclenchent un pic de vente !
La seule chose à garder en tête : c’est la crédibilité aux yeux de vos clients. Elle ne s’achète pas ! Donc, n’inventez pas des fausses réductions, ne pipotez pas vos offres commerciales.
Et restez congruent dans votre stratégie commerciale globale : c’est le meilleur moyen de durer dans le business.
Exemple d’application de cette technique commerciale en BtoC
Prenez n’importe quel catalogue de grande distribution, et regardez la promotion de la semaine : vous y trouverez un cocktail d’urgence ET de rareté sur lesquels prendre exemple !
Et pour avoir travaillé quelques années dans le secteur de la grande consommation, je peux vous garantir que les ventes sont bien au rendez-vous (et le pic de parts de marché également) durant ces périodes d’opérations commerciales.
Exemple d’application de cette technique commerciale en BtoB
Baladez-vous sur Internet et regardez le nombre d’applications et de solutions Saas (logiciel à abonnement payant) qui proposent :
une période d’essai gratuite valable 14 / 30 / 60 jours
un bon de réduction de 50% de telle date à telle date
une vente flash unique à la première visite sur le site web
l’abonnement Premium au prix du standard durant les 24h qui suivent l’inscription
etc.
Regardez également le nombre d’agences, coachs, consultants, experts qui vous offrent un diagnostic / première consultation gratuite de 30mn, des bonus incitatifs sur la première commande, etc.
Donc, si vous vous demandez encore si cette opportunité commerciale est valable dans votre cas : la réponse est probablement OUI !
La seule chose dont vous avez réellement besoin, c’est de stimuler votre intelligence commerciale pour voir comment construire votre offre commerciale du Black Friday / Cyber Monday et réaliser un pic de ventes…
Et si vous avez loupé le coche, rassurez-vous, vous aurez d’autres occasions d’ici peu avec les fêtes de fin d’année, etc. Les temps fort d’un marché peuvent être nombreux.
Chez Technique de Vente Edition, on vous a concocté une offre exclusive pour le Black Friday ! Vous allez voir comment on applique nos propres conseils…
Vous souhaitez devenir agent commercial ? Ou bien vous aimeriez peut-être recruter un agent co pour développer les ventes de votre entreprise ? Dans les 2 cas, il est vital de bien encadrer cette relation commerciale pour éviter tout litige. Car ce statut (assez méconnu) a bien des avantages, mais il peut vite se retourner contre vous si les choses n’ont pas été bien ficelées dés le départ dans un contrat d’agent commercial digne de ce nom…
Qu’est-ce qu’un contrat d’agent commercial ?
La dénomination « agent commercial » est souvent utilisée à tort et à travers alors qu’elle correspond en fait à un rôle et surtout un statut précis. Tout est déterminé par le contrat qui lie l’entreprise à l’agent commercial.
Le contrat d’agent commercial lie une entreprise à un indépendant en charge de la représenter et de commercialiser ses produits et services.
Le contrat d’agent commercial est particulièrement répandu dans le secteur immobilier par exemple. Et même si la rédaction d’un contrat écrit n’est pas forcément obligatoire, elle est fortement recommandée pour sécuriser son activité commerciale.
Qu’est ce qu’un agent commercial ?
Selon la loi, l’agent commercial est défini comme « un mandataire qui, à titre de profession indépendante, sans être lié par un contrat de louage de services, est chargé, de façon permanente, de négocier et, éventuellement, de conclure des contrats de vente, d’achat, de location ou de prestation de services, au nom et pour le compte de producteurs, d’industriels de commerçants ou d’autres agents commerciaux. »
En d’autres mots, un agent commercial est un mandataire qui négocie et conclut un contrat de prestation de services, vente, d’achat, ou de location au nom et pour le compte de l’entreprise qu’il représente (qu’on appelle le mandant), en contrepartie du paiement de commissions.
Le point important est que l’agent commercial effectue tout ceci de manière indépendante. D’où le terme agent commercial indépendant que l’on voit fleurir un peut partout…
L’agent commercial se distingue du commercial salarié. Il ne répond notamment pas au critère du lien de subordination (qui détermine un contrat de travail) à l’égard de son mandant et bénéficie donc d’une grande marge de liberté.
Quels sont les avantages de l’agent commerciale ?
liberté d’organisation de son entreprise,
choix de ses activités,
liberté d’agir pour plusieurs mandats à la fois
rémunération non plafonnée
etc.
Par ailleurs, comme il est mandataire et ne se constitue pas de clientèle propre, l’agent commercial n’a pas non plus un statut de commerçant.
Enfin, un contrat d’agent commercial n’est pas non plus un contrat de concession. Un concessionnaire est indépendant et commerce pour son compte et à son nom donc pour ses propres clients. Tandis que l’agent commercial agit pour le compte du mandant.
Vous saisissez la nuance ?
Un contrat d’agent commercial implique généralement 5 aspects
une indemnité due à l’agent commercial en cas de rupture des relations contractuelles
le respect d’une réglementation spécifique prévue dans le Code de commerce
par défaut, pas d’exclusivité territoriale,
non concurrence (mais l’agent commercial peut représenter d’autres mandants)
une rémunération par des commissions proportionnelles à la valeur des contrats conclus
Quelles mentions obligatoires faire paraître dans le contrat d’agent commercial ?
Il est conseillé de mettre le contrat d’agent commercial par écrit. Même si ce n’est pas obligatoire, cela permet d’éviter tout risque de requalification.
Les mentions obligatoires du contrat d’agent commercial
les coordonnées complètes des parties
la désignation des produits ou services que le mandataire est chargé de vendre
un rappel des dispositions du Code de commerce applicables aux agents commerciaux
la durée du contrat ( durée déterminée ou indéterminée, sachant que l’article L.134-11 du Code de commerce impose pour le contrat à durée indéterminée, un préavis minimum en cas de rupture)
les secteurs géographiques et les segments de clientèle que l’agent commercial doit prospecter
les obligations des parties : parmi ces obligations, l’agent a une obligation de loyauté envers son mandant (lui interdisant de représenter une entreprise concurrente de celle de son mandant sans son accord). Ainsi qu’une obligation d’information et de rendre des comptes avec précision.
le mode de calcul et de versement de la rémunération de l’agent commercial (librement fixée par les parties ; en général une commission).
les conditions de cessation des relations (avec détail de l’indemnité compensatrice versée à l’agent en vertu de l’article L.134-12 du Code de Commerce)
les conditions d’une éventuelle transmission du mandat (le contrat d’agent commercial est librement cessible à un tiers d’après l’article L.134-13 du Code de commerce)
une clause de non-concurrence après la cessation du contrat peut être prévue (limitée à 2 ans après la cessation du contrat et ne pouvant s’appliquer qu’au secteur géographique, à la clientèle ou au type de marchandises ayant fait l’objet du contrat).
Dans quel cadre peut-on exercer comme agent commerciale ?
Un agent commercial ou une agent commerciale peuvent exercer en société (SAS, SARL, etc..). Mais il peut aussi préférer devenir micro-entrepreneur en s’inscrivant de plus au Registre Spécial des Agents Commerciaux (RSAC).
L’agent commercial auto entrepreneur doit en effet procéder à quelques démarches administratives supplémentaires en plus de son inscription au régime auto-entrepreneur.
Ces démarches se font au greffe du tribunal de commerce où l’agent commercial débutant son activité devra amener rempli le formulaire N° 13847*03, formulaire de déclaration de début d’activité d’agent commercial.
Souvent, un exemplaire de contrat daté et signé avec une entreprise sera demandé pour prouver l’activité réelle d’agent commercial.
Quel modèle de contrat d’agent commercial choisir ?
On trouve de tout sur Internet. Pour tout ce qui touche au domaine juridique et aux relations contractuelles, mieux vaut éviter de prendre des risques avec des contrats génériques, obsolètes, ou des contrats inadaptés à votre situation !
https://www.technique-de-vente.com/wp-content/uploads/2017/08/Contrat-d-Agent-Commercial-Statut-Agent-Co.jpg345658Equipe Technique de Ventehttps://www.technique-de-vente.com/wp-content/uploads/2017/11/Technique-De-Vente-Edition-Formation-Commerciale-300x138.pngEquipe Technique de Vente2021-12-30 23:11:522024-06-10 11:14:51Contrat d’agent commercial : avantages / inconvénients du statut d’agent co
Comment postuler à une offre d’emploi commercial et maximiser ses chances de décrocher le job commercial de ses rêves ? De manière générale, force est de reconnaître que le commerce et la vente sont les secteurs de l’activité économique les plus importants.
Tout le monde à besoin de vendre, n’est ce pas ? C’est le fondement de l’économie…
Ainsi, afin que les clients, toujours en demande de biens et services puissent satisfaire leurs besoins, atteindre leurs objectifs, accéder à leurs envies, il faut toujours plus de commerciaux…
Mais pas n’importe lesquels ! La qualité d’un commercial se mesure à des critères bien précis.
C’est pour cela qu’il existe aujourd’hui de très nombreuses offres d’emploi de commercial sur le marché. Et il faudrait être totalement naïf de penser que vous et vous seul, allez postuler à une annonce en espérant décrocher le job.
Parce qu’en réalité, ils sont des dizaines, des centaines, à avoir lu la même annonce de recherche de commercial. Et tout comme vous, ils sont prêts à tout pour décrocher la place. Alors comment faire pour sortir du lot et être recruté ? Voici nos meilleurs conseils pour décrocher un job commercial…
Comment postuler à une offre d’emploi commercial ?
Pour postuler à une offre d’emploi commercial, vous aurez tendance à suivre la démarche classique. Et vous voilà donc plongé dans la rédaction d’une lettre de motivation et la réalisation d’un CV commercial, en croisant les doigts pour que celle-ci sache retenir l’attention du recruteur, et que votre téléphone sonne afin de vous proposer un entretien d’embauche !
Comment vous différencier des autres candidats commerciaux dés cette étape ?
Voici quelques bonnes pratiques pour répondre à une offre d’emploi commercial :
Une lettre unique, personnalisée : Les personnes en recherche d’emploi peuvent être amenées à commettre l’erreur qui, à coup sûr, les éjectera de la course à l’emploi : rédiger une lettre type. Il est primordiale, en réalité, de rédiger une lettre de motivation personnalisée, s’adressant à l’entreprise et uniquement celle-ci (et pas à tous ses concurrents, également). Ainsi, citez le nom de l’entreprise et le poste visé dans la lettre, avec des détails pertinents comme nous allons le voir par la suite.
Soyez précis dans votre démarche : On oublie les formules toutes faites et on écrit une lettre de motivation à grand renfort de précision. Ainsi, énoncez clairement ce que vous avez compris de l’entreprise, du business modèle, du poste, et ce que vous souhaitez apporter à l’entreprise. Apportez un maximum d’éléments factuels permettant au recruteur de voir que vous êtes réellement motivé et que vous maitrisez votre dossier !
Cibler les clients : Vous souhaitez être commercial au sein de l’entreprise ? Il va donc vous falloir connaître le marché, les besoins, les attentes et les motivations des clients finaux… N’hésitez pas à en faire part dans votre lettre pour démontrer votre niveau de compréhension du business de cette entreprise.
Démontrer sa valeur ajoutée et ses avantages exclusifs : Un bon candidat au poste de commercial doit avant tout être un bon vendeur, et par conséquent il doit savoir se vendre (se faire acheter par le recruteur). Répondez donc aux questions que le recruteur se pose : pourquoi ce candidat et pas un autre ? Quel est son degré d’adéquation au poste à pourvoir / à l’entreprise ? En combien de temps sera t-il opérationnel ? Quels sont ses avantages exclusifs ?
Démontrer sa mobilité : Cela peut paraître un détail, mais en réalité, une simple adresse suffit à faire la différence entre deux CV commerciaux de qualifications égales. Si votre situation géographique ne joue pas en votre faveur, alors démontrez votre mobilité dans la lettre. Si l’offre d’emploi commercial en question est déjà pourvu, vous pourrez ainsi être présélectionné pour un autre poste sur un autre secteur (c’est monnaie courante).
Comment améliorer son cv commercial pour se faire recruter ?
Comment réussir un entretien pour un poste de commercial ?
Votre lettre de motivation et votre CV commercial ont visiblement séduit. Maintenant, il va falloir être convaincant en entretien pour faire pencher la balance et décrocher cette offre d’emploi commercial !
Pour ce faire, je vous conseille de renforcer votre degré de connaissance de la fonction de commercial en lisant ces 5 articles :
Quelques conseils de bon sens lors d’un recrutement commercial
La ponctualité : Commencez votre entretien dans les meilleures conditions. Et évitez tant que possible de faire attendre le recruteur (si vous avez du retard, prévenez et précisez la raison).
Une tenue soignée et neutre : Les hommes n’hésiteront pas à sortir leurs cravates et un costume soigné, quand les femmes choisiront une tenue sophistiquée mais classique. Ce n’est définitivement pas le moment de faire ressortir votre personnalité à travers votre style vestimentaire.
Une première impression réussie : Il est important que vous laissiez, tant que possible, une impression et un souvenir agréable au recruteur de l’entreprise. Pour ce faire, soyez souriant, simple, naturel et oubliez la flatterie cela ne vous mènera nulle part.
Renseignez-vous sur l’entreprise: Il est tout à fait impensable de se rendre à un entretien d’embauche, sans connaître l’histoire de l’entreprise, son domaine d’action, etc. Quel que soit vos talents d’improvisation, soyez sûr que cela se remarquera et laissera une mauvaise impression.
Soyez persuasif: Vous êtes à cet entretien, parce que vous souhaitez obtenir ce poste de commercial ! Même s’ils sont des dizaines à attendre la même chose que vous dans la salle d’attente, vous êtes le meilleur pour ce job ! Du moins, c’est ce qu’il va falloir démontrer. N’hésitez donc pas à prendre le temps d’expliquer pourquoi vous êtes le mieux placé pour ce travail. Mais aussi pourquoi vous allez apporter une valeur ajoutée à l’entreprise et comment vous souhaitez répondre à chaque besoin des clients.
Montrer votre intérêt : Ils sont nombreux à se sauver précipitamment du bureau du recruteur une fois l’entretien terminé. N’en faites rien ! Au contraire, prenez le temps de montrer votre intérêt, en cherchant à vous renseigner sur les suites de cet entretien, les prochaines étapes du recrutement commercial.
Que faire lorsque vous n’êtes pas retenu sur une offre d’emploi commerciale ?
Malheureusement, vous êtes nombreux à postuler pour des offres d’emploi de commercial. Il est possible qu’un autre soit recruté à votre place… Cela fait partie des hypothèses !
Il est alors important pour vous de prendre le temps d’apprendre de vos échecs. Il s’agit en réalité d’une étape principale qui ne pourra que vous aider par la suite…
Alors, demandez un feedback au(x) décideur(s) qui vous ont reçu en entretien de recrutement !
S’ils vous demandent pourquoi ? Répondez-leur que vous cherchez à vous améliorer au travers ce retour d’expérience parce qu’il s’agit là d’une des qualités principales d’un bon commercial !
Les refus étant généralement accompagnés de bonnes raisons, prenez le temps de la réflexion pour établir des actions correctives. Et surtout, n’en faites pas un échec personnel. Votre tour viendra si vous suivez ces conseils et que vous êtes dans une démarche d’amélioration continue.
Vous décrocherez tôt ou tard une autre offre d’emploi commercial sur le poste de vos rêves !
Comme le dit la citation de Confucius : « Confronté à la roche, le ruisseau l’emporte toujours, non par la force, mais par la persévérance » .
Pour approfondir les facteurs clés de succès de la fonction commerciale
Comment devenir commercial et performer ? A quoi reconnait-on la qualité d’un commercial ? En voila de bonnes questions, n’est ce pas ?
Pour devenir un bon commercial et réussir dans la vente, il faut savoir mêler une part d’acquis avec cette part d’innée que nous possédons tous (de façon plus ou moins prononcée) et que nous devons travailler.
Sans entrer dans une analyse psychologique de chaque individu, tendant à évaluer l’humain au simple regard de sa fonction, nous allons analyser quelques pistes sur les qualités qui font d’un commercial un BON commercial, voire un commercial d’exception dans certains cas…
Avant de dérouler le fil de ces qualités commerciales – intrinsèques ou ardemment travaillées – sachez que certaines sont des qualités humaines, innées, là où d’autres ne pourront naître que du travail (et de la répétition de l’effort).
Nous pourrions classifier ces qualités par genres, ou par catégories. Mais nombre d’entre elles sont fortement liées.
Toutefois, certaines de ces qualités sont la base du métier de commercial, quand d’autres permettent surtout d’optimiser les qualités ou le travail fait en amont.
Quelles sont les qualités d’un commercial performant ?
Et si nous commencions tout d’abord par poser les fondations ?
5 qualités innées à développer pour être un bon commercial
Votre AMBITION, votre ENVIE, et votre degré de PERSÉVÉRANCE sont indispensables dans la fonction commerciale. A l’instar d’un sportif de haut niveau qui poursuit un objectif précis et recommence sans cesse le même exercice pour en faire un automatisme, ou d’un pianiste qui passera tous les jours plusieurs heures à faire ses gammes.
Excellence commerciale rime souvent avec persévérance, entrainement et amélioration continue.
Vous vous en doutiez peut-être ?
C’est toujours bon de le rappeler !
Si vous ne nourrissez pas l’ambition d’être le meilleur, celui qui suscite la préférence des clients tant convoités par la concurrence, alors il sera difficile de trouver la motivation nécessaire pour réussir dans la fonction commerciale (et durer).
Pourquoi ?
Parce que les choses bougent en permanence et l’activité commerciale peut parfois être assimilée à un éternel recommencement.
Si votre train de vie, votre confort matériel, et la reconnaissance de vos pairs ne vous font ni chaud ni froid, alors il vous sera difficile de persévérer dans les moments de doutes et de difficultés pour aller chercher l’épanouissement professionnel dans le métier de commercial.
Vous comprenez ?
D’autant qu’il vous faudra sans cesse aller vers le prospect ou le client, peu importe le contexte et les circonstances. Cela demande beaucoup d’abnégation !
Ces 3 premières qualités commerciales se résument en 1 seul mot : la grinta ! C’est l’état d’esprit de la gagne ou encore la rage de vaincre. Et c’est justement la compétence commerciale la plus recherchée chez un vendeur aujourd’hui à mon sens…
Sans l’ambition de performer, de voir votre chiffre d’affaires et vos commissions grimper, de gagner des parts de marché sur vos concurrents, et d’être reconnu sur votre marché comme un acteur incontournable, vous aurez du mal à conserver tous les jours L’ENTHOUSIASME RELATIONNELnécessaire à l’accomplissement des objectifs que vous vous êtes fixés.
Devenir commercial impose également une grande CAPACITÉ D’ADAPTATION afin que vous soyez à l’aise en toutes circonstances avec vos clients, détendu, souriant, voire blagueur.
L’empathie que vous susciterez grâce à votre allant naturel facilitera les relations commerciales.
Et, même en cas d’échec un jour, il vous faudra remettre l’ouvrage sur le métier. Ne jamais lâcher, toujours persister et retourner vers les clients. Car, c’est à ce prix que tôt ou tard les bons de commande finissent par tomber. Lorsque la concurrence se fait moins rude.
Soyez donc patients, optimistes, souriants et persévérants. Réussir dans la fonction commerciale est une course de fond… et non un sprint !
3 qualités commerciales à cultiver pour réussir dans la vente
L’EMPATHIE, nous en parlions à l’instant… votre capacité à être à l’écoute de votre interlocuteur pour mieux le comprendre et le servir fera toujours des miracles commerciaux.
Gagnez la sympathie de votre client en étant toujours bien en ÉCOUTE ACTIVE, en vous intéressant sincèrement à lui et en le relançant en permanence pour approfondir votre recueil d’informations.
Soyez ensuite réactif et PERTINENT dans le choix de vos arguments et la formulation de vos offres commerciales.
Bref, soyez avec votre client comme si vous étiez en discussion avec des amis. À ceci près que vous ne donnerez pas toujours votre avis et qu’ici, vous avez un but avoué : vendre !
De fait, vos questions seront dirigées vers l’objectif fixé, et non simplement dans un but récréatif. Bien que les deux soient tout à fait compatibles avec certaines typologies de clients.
L’optimisation, un facteur clé pour devenir commercial
C’est là que tout se joue, dans les détails. C’est là que l’on passe de membre du peloton de têtes au maillot jaune. Être simplement bon ne suffit plus aujourd’hui, il faut être excellent commercialement pour allier croissance, performance et rentabilité.
La qualité d’un commercial se mesure parfois sur une différence minime !
C’est sur ce genre de détails qu’un sportif, pour reprendre l’analogie exprimée plus haut, explosera complètement : L’ORGANISATION DU TRAVAIL. Car être un bon commercial ne se limite pas à rendre visite aux clients, faire l’article ou à réciter son argumentaire de vente…
Les tâches administratives se cumulent à la prospection et à l’analyse du travail, des produits et du marché.
Le risque, c’est de passer trop de temps à prospecter et d’en oublier de développer les ventes avec les clients existants (volume, fréquence…). Ou de ne se concentrer que sur les ventes en cours, la satisfaction client et le suivi, en oubliant de remplir son carnet de rdv pour la semaine suivante.
Parce que les Tops commerciaux optimisent donc chaque geste, chaque déplacement, chaque action commerciale pour plus d’efficience !
Exemple commercial
Vous êtes commercial btob et vous avez rendez-vous dans un point de vente ? Laissez-vous 1/2h de battement et profitez d’être sur place pour prendre des renseignements complémentaires, ou démarcher les autres commerçants de la zone de chalandise.
privilégiez un déjeuner avec un client stratégique / un prospect / ou un apporteur d’affaires plutôt qu’avec vos amis personnels et collègues de travail, qui n’ont probablement rien à vous apporter en matière de business additionnel.
C’est à ce genre de détails que l’on différencie les professionnels de la vente des commerciaux amateurs… vous saisissez ?
S’entraîner, une qualité d’un bon commercial qui permet l’effet de levier
Alors, il sera d’autant plus important que vous optimisiez ce temps de travail que vous devez, en plus, consacrer du temps à votre ENTRAINEMENT. Parmi toutes les qualités d’un bon commercial, celle-ci est cruciale…
Même une fois la saison lancée, les sportifs s’entraînent. Devinez pourquoi ?
Il est impossible de ne se limiter qu’aux matchs ! C’est dans cette ABNÉGATION que vous trouverez la récompense finale. Le travail de perfectionnement est un effet de levier bien plus puissant que l’intelligence, les diplômes ou les qualités commerciales innées !
Enfin, et bien que les métiers de la vente s’exercent souvent en solo, ne négligez pas L’ESPRIT D’ÉQUIPE. Travaillez votre réseau, en interne comme en externe. La direction, l’assistant(e), les anciens clients, les fournisseurs, les prescripteurs. Mais pas seulement… car c’est une qualité commerciale stratégique.
Et pour améliorer encore les choses, il faut également aller solliciter les bonnes informations auprès des bonnes personnes. Ce qui implique de ne jamais travailler complètement seul et de toujours chercher à optimiser son réseau d’affaires pour obtenir des recommandations commerciales.
Voilà, vous savez maintenant ce qu’il faut pour devenir commercial, et faire partie des meilleurs commerciaux ! Charge à vous d’assimiler et d’implémenter dans votre quotidien ces 12 qualités d’un bon commercial, celles qui définissent le top vendeur du reste de la force de vente.
Et si on se faisait un petit résumé ?
Comment devenir commercial à succès ? Les 12 qualités commerciales à cultiver
L’ambition
L’envie
la persévérance
Enthousiasme relationnel
La capacité d’adaptation
Empathie
L’écoute active
La pertinence
Organisation du travail
L’entrainement
Abnégation
L’esprit d’équipe
Dernier point mais non des moindres, n’oubliez pas de prendre du plaisir à faire votre travail. C’est votre sourire, votre bonhommie, votre enthousiasme et votre capacité naturelle à voir le positif et à le transmettre à votre entourage qui vous ouvrira des portes…
Vidéo bonus : les 3 qualités d’un bon vendeur / vendeuse
https://www.technique-de-vente.com/wp-content/uploads/2015/09/devenir-commercial-12-qualités-commercial.jpg345658Victor Cabrerahttps://www.technique-de-vente.com/wp-content/uploads/2017/11/Technique-De-Vente-Edition-Formation-Commerciale-300x138.pngVictor Cabrera2021-12-27 11:11:502024-06-11 09:48:24Les 12 qualités pour devenir un commercial à succès !
Poser des questions est un don de la nature. Bon d’accord, quand vos enfants vous assomment de « pourquoi ci ? » , « pourquoi ça ? » un simple trajet en voiture devient très long. La soif de savoir des enfants jusque vers 7 ans est inextinguible. D’ailleurs remarquez bien qu’ils demandent pourquoi ? Un beau début de question ouverte … ils ne connaissent pas encore le « est-ce que … » qui va vite fermer le débat …
Malheureusement, cette compétence naturelle disparaît souvent avec l’âge, à cause des adultes qui trouvent fatigant de répondre à tous ces pourquoi, l’école ne doit pas aider d’ailleurs. A l’âge adulte le questionnement est une compétence qui s’est considérablement affaiblie ou qui a disparue. Les commerciaux ne font pas exception.
Les commerciaux ne savent pas poser des questions ouvertes stratégiques
Une très large majorité (77 % : source Objective Management Group sur un échantillon de plus de +2 millions de commerciaux) ne dispose pas des compétences nécessaires à la vente consultative.
La vente consultative ne se limite pas à poser des questions, identifier un problème et proposer une solution. La vente consultative c’est poser beaucoup de questions, des questions qui arrivent au bon moment dans l’échange, des questions qui vont chercher loin, qui dérangent, qui vont gratter le vernis d’une relation complaisante.
Cette curiosité bien placée va permettre de trouver les moyens de vendre la valeur, de comprendre :
qui prend la décision … vraiment …
quand … pourquoi agir maintenant …
avec le vrai budget …
pour résoudre quels VRAIS problèmes …
Si vos commerciaux ne posent pas assez de questions, c’est qu’ils sont atteints de Quaestiophobie, du latin Quaestio la « question » et de Phobie « la peur de ».
Cette maladie est terrible car elle atrophie toutes les capacités à comprendre les motivations des clients. Elle empêche le commercial de disposer d’un portefeuille d’affaires solides et qualifiées. Elle fait vivre dans l’illusion de l’espoir que l’affaire va se faire … un jour.
Cette maladie va entraîner des comportements déviants comme la Présentite aiguë : chercher à présenter à tous prix une solution, ses produits, son catalogue et entraîne parfois la mort (du client) … par Powerpoint.
Plus intéressant encore saviez-vous que d’autres mots en latin sont des dérivés de Quaestio :
Vous voyez le lien … l’étymologie est une discipline merveilleuse … convaincus du pouvoir des questions ?
La vente commence par des questions
Dirigeants, managers, commerciaux vous savez ce qui vous restent à faire. La vente commence par des questions et non pas par des présentations. Haro sur powerpoint et sur vos catalogues ! Vos clients et vos prospects s’intéressent à eux alors allez-y, posez leurs des questions, plein de questions, des dizaines de questions, écrivez les, préparez les, lancez le challenge des meilleures questions à poser à un client dans votre équipe !
Commencez à imaginer la puissance de ces outils pour intégrer de nouveaux commerciaux qui sauront revenir avec de belles opportunités qualifiées très vite. La confiance de vos clients se gagnent par le questionnement.
Je ne résiste pas au plaisir de citer un illustre homme de lettres : « Jugez un homme à ses questions plutôt qu’à ses réponses. » Voltaire
Sur l’auteur : OLIVIER GUERIN – Expert En Performance Commerciale
Au quotidien, je travaille avec des Dirigeants qui veulent générer plus de valeur pour leur entreprise. En tant que conseiller de confiance, expert dans le domaine commercial, je m’implique personnellement pour les aider à atteindre leurs objectifs. J’utilise avant toute chose une approche pragmatique et factuelle.
En tant que Président de BRIDGE DEVELOPPEMENT, j’ai retenu et je m’appuie sur l’innovation scientifique de mon partenaire Objective Management Group, leader de l’évaluation et de l’amélioration des forces de ventes.
Diplômé de NEOMA, fort d’une expérience de 15 ans dans le commerce (commercial terrain, manager commercial, directeur des ventes) je suis passionné par la vente, de la prospection à la fidélisation et par l’amélioration des équipes commerciales
https://www.technique-de-vente.com/wp-content/uploads/2017/04/maladie_grave_des_commerciaux.jpg345658Equipe Technique de Ventehttps://www.technique-de-vente.com/wp-content/uploads/2017/11/Technique-De-Vente-Edition-Formation-Commerciale-300x138.pngEquipe Technique de Vente2021-12-26 11:11:532024-06-11 10:19:37Une maladie grave qui touche tous les commerciaux
La recommandation commerciale, qu’est-ce que c’est ? Comment ça fonctionne ? Comment pouvez-vous l’exploiter afin de booster les ventes et votre développement commercial à vitesse grand V ? Voilà des questions intéressantes, n’est ce pas ?
Qu’est ce que la recommandation commerciale ? Définition
Expliquée en toute simplicité, la recommandation commerciale, c’est le fait que l’un de vos clients vous recommande auprès de ses proches. Cela peut être des relations d’affaires, des amis, parents, collègues, etc.
Cela peut passer par une mise en relation commerciale ou bien par un achat direct sans même que vous ne le sachiez…
Tout l’intérêt se trouve dans le fait que c’est votre client qui fait votre promotion et assure votre développement commercial en poussant ses proches à consommer vos produits / services. C’est le marketing du bouche-à-oreille. Et c’est l’une des formes de marketing les plus puissantes qui soient.
Pourquoi ?
Tout simplement parce que le prospect préfère toujours croire un ami plutôt que vous dont le seul intérêt est de lui « refiler » votre produit, pense-t-il.
Cela atténue l’esprit critique (que nous possédons tous, face à un « vendeur »). Par exemple, essayez de vous rappeler comment vous avez réagi la dernière fois qu’un ami vous a conseillé un bon restaurant ou un film à aller voir ?
Vous n’avez certainement pas pensé que votre ami était en train de vous « vendre » le restaurant ou le film en question, n’est ce pas ? Telle est la force de la recommandation par rapport aux autres techniques de vente plus directes !
Quels sont les avantages de la recommandation client ?
Moins d’efforts de prospection pour trouver des clients
Diminution des coûts de prospection
Meilleur taux de transformation pour obtenir des rendez-vous
Moins d’efforts pour convaincre le client de passer commande,
Moins d’objections commerciales et de tentative de négociation
Raccourcissement des étapes du cycle de vente et de sa durée
Les avantages d’une recommandation commerciale sont multiples comme vous pouvez le constater ! Alors, qu’attendez-vous pour booster votre prospection commerciale, vos ventes et l’ensemble de votre développement commercial avec la recommandation client ?
Comment exploiter la recommandation dans votre développement commercial ?
Tout d’abord, sachez ceci : si votre produit ou vos services ont enthousiasmé un client, il vous fera tout seul de la recommandation commerciale. Il va vous recommander à ses proches sans que vous ne le lui demandiez bien souvent.
C’est le fruit de la satisfaction client suite à une expérience très positive ou inoubliable !
Si vous voulez bénéficier de cette forme de recommandation client, il vous faudra veiller à développer un super-produit ou super-service, et à l’améliorer. Vous comprenez ?
Un super-produit ou super-service, c’est le genre de produits ou services qui fait dire « Waouuu ! » à votre client. C’est le genre de produits ou services auxquels il donnerait facilement 5* si l’on réalisait une enquête de satisfaction client…
Ce qu’il faut retenir par là, c’est qu’en travaillant sans cesse à améliorer votre produit et votre qualité de service, tôt ou tard, vous bénéficierez des recommandations commerciales sans les avoir sollicitées.
Mais les recommandations commerciales spontanées ne sont pas toujours suffisamment nombreuses pour faire monter en flèches vos ventes et assurer votre développement commercial. N’est ce pas ?
Voilà pourquoi la meilleure stratégie en la matière reste de systématiser les demandes de recommandation auprès de vos clients. Aussi, vous pouvez procéder de 3 manières…
1. La recommandation commerciale passive
La recommandation commerciale passive, c’est quand vous vous contentez de dire à vos clients satisfaits : « Puisque vous aimez mon produit ou service, peut-être que vous connaissez des personnes susceptibles d’être intéressées dans votre entourage. Que diriez-vous de leur en parler ? ».
Elle est qualifiée de passive parce qu’elle ne fait intervenir aucun effort de votre part dans le but de rencontrer les personnes à qui vous avez été recommandé.
Avantage : aucun effort commercial à fournir (hormis la systématisation de la demande de recommandation).
Inconvénient : déperdition des opportunités et absence de suivi.
Parfois ça marche ! Surtout lorsque le client a été plus que satisfait de votre produit ou service, et se trouve dans un environnement où ses proches ont eux aussi besoin de vous.
De temps en temps, le téléphone de votre entreprise sonnera. On vous demandera spécifiquement, et on vous dira qu’on vient de la part de Madame ou Monsieur XXX.
2. La recommandation commerciale active
Elle est qualifiée d’active, car elle nécessite de prendre le leadership sur le plan d’action commercial :
Pousser votre client à exprimer sa satisfaction, son contentement d’avoir consommé votre produit, le fait qu’il ait atteint ses objectifs grâce au produit, etc. Ce qui le place dans un état émotionnel qui vous est favorable
Demander explicitement s’il est prêt à permettre aux personnes autour de lui de bénéficier elles aussi de ces satisfactions
Demander ensuite quelles sont ces personnes auxquelles il pense et comment les joindre. S’il a été vraiment satisfait, il cherchera à les appeler, à parler de vous (parfois devant vous), et à leur demander la permission de vous laisser leur numéro. Sinon, vous aurez la permission de les contacter ultérieurement « de la part de… »
Appeler ces nouveaux prospects pour prendre immédiatement rendez-vous avec eux. Ne laissez pas refroidir.
3. Le parrainage, une autre forme de recommandation client
Le parrainage est une autre forme de recommandation commerciale. Mais ici, le client ne se contente pas de vous diriger vers de nouveaux prospects. Il s’implique lui-même et vous aide dans votre développement commercial.
Pourquoi ?
Parce qu’il va y gagner lui-même de l’argent ou des cadeaux.
C’est précisément cette forme de recommandation commerciale qu’utilise les marketing de réseau, les sites de paris sportifs ou encore les systèmes d’affiliation. Vous voyez à quoi je fais allusion, j’imagine ?
Pour que cette forme de recommandation soit efficace, il faudrait que votre client ait été vraiment satisfait par vos produits / services, et ne vous recommande pas simplement pour y gagner quelque chose. Cela manquerait de congruence et diminuerait l’impact de cette technique de vente…
3 règles supplémentaires pour mettre la recommandation au service de votre développement commercial
Voici du bon sens commercial qui facilite les rouages de la recommandation commerciale auprès des clients :
Remerciez toujours le client qui vous a recommandé
Lorsqu’un client vous appelle pour vous dire qu’il vous contacte de la part de M. XXX, dites-lui immédiatement que vous êtes reconnaissant à M.XXX de vous avoir mis en contact avec lui. Tôt ou tard, cela reviendra aux oreilles de M.XXX.
Mais ne vous arrêtez pas là : appelez M.XXX pour le remercier chaleureusement. Encore mieux :
rendez-lui visite
invitez-le à manger
invitez-le à un événement
etc.
Il sera tellement content de votre geste qu’il cherchera à vous recommander davantage.
Vous pouvez également offrir des goodies ou cadeaux aux clients qui vous recommandent. Le monde est basé sur les intérêts ; et leur témoigner matériellement votre gratitude fera des merveilles…
Si vous êtes en manque d’inspiration à ce niveau, jetez un œil sur Idée cadeau !
Ces cadeaux, vous pouvez vous les permettre. Car en vous recommandant, vos clients vous ont permis d’économiser sur les coûts de prospection. Mesurez, et vous verrez.
Enfin, vous pouvez même établir un plan de commissionnement clair et transparent que vous communiquerez à vos clients pour les motiver à faire votre promotion. C’est ce que nous faisons par exemple avec nos clients et partenaires chez Technique de Vente Edition. Ainsi, tous le monde y gagne !
Faites le compte rendu au client qui vous a recommandé
Lorsque vous bénéficiez d’une recommandation commerciale, une fois que vous avez transformé votre nouveau prospect en client, faites-en le compte rendu au client qui vous a recommandé.
Dites-lui simplement : « Grâce à vous, Mr XXX est à présent client chez nous ; et je ferai tout pour le satisfaire ! Merci de nous avoir mis en relation ».
Faites tout pour satisfaire le prospect vers qui l’on vous a recommandé
Lorsqu’un client vous recommande, il y engage sa crédibilité, son honneur. Faites tout pour satisfaire la personne vers qui elle vous a envoyé.
Non seulement votre client vous en recommandera d’autres. Mais également, qui sait ? Peut-être que ce nouveau client vous fera bénéficier d’une nouvelle recommandation commerciale !
Cela vous permettra de booster davantage vos ventes et d’enclencher le cercle vertueux d’une bonne gestion de la relation client…
Comment obtenir une recommandation commerciale d’un client ?
Voilà, vous avez maintenant les cartes en main pour booster votre développement commercial en capitalisant sur le bien le plus précieux de votre entreprise : votre portefeuille client !
Vous avez d’autres techniques de recommandation commerciale à partager ? A vos commentaires…
https://www.technique-de-vente.com/wp-content/uploads/2017/04/la-recommandation-développement-commercial.jpg345658Victor Cabrerahttps://www.technique-de-vente.com/wp-content/uploads/2017/11/Technique-De-Vente-Edition-Formation-Commerciale-300x138.pngVictor Cabrera2021-12-25 23:12:472024-06-11 09:27:08Comment utiliser la recommandation dans votre développement commercial ?
Qu’est ce que l’argumentaire CAP SONCAS ? Découvrez comment utiliser la méthode SONCAS et CAP en technique de vente pour structurer votre discours commercial et vendre plus facilement. Dans cet article nous partageons un exemple cap soncas pour cadrer votre argumentaire de vente et être plus percutant…
Qu’est ce que l’argumentaire CAP SONCAS ?
La méthode CAP SONCAS, c’est tout simplement la combinaison de la méthode SONCAS (sécurité, orgueil, nouveauté, confort, argent, sympathie) avec la méthode CAP (caractéristiques, avantages, preuves) pour construire avec un argumentaire de vente qui va cibler les principales motivations d’achat.
L’argumentaire cap soncas permet de convaincre un client en démontrant comment les caractéristiques d’un produit produisent des avantages et des bénéfices spécifiquement liés à ses motivations d’achat.
la méthode CAP permet de structurer les arguments de vente
Cette combinaison commerciale permet de construire un argumentaire de vente. Et d’être plus pertinent et donc plus convaincant lorsque vous devrez dérouler votre argumentation commerciale face au client !
Cela permet de palier à un GROS défaut des commerciaux. Lequel ?
Ne nous voilons pas la face… trop nombreux sont les commerciaux qui déballent leurs arguments de vente de manière générique et standardisée sans réellement convaincre les clients potentiels !
Et devinez quoi ?
C’est la meilleure manière de glisser doucement mais surement en surargumentation (et de se tirer une balle dans le pied). Cela pénalise directement la performance commerciale de bien des forces de vente que j’ai eu l’occasion d’accompagner.
Dans un entretien de vente, il est tout a fait logique pour le commercial de dérouler son argumentation. Mais il existe deux façons de le faire avec unedifférence significative en matière d’efficacité commerciale… vous avez une petite idée ?
Il y a 2 façons d’argumenter en entretien commercial
Voici les deux pratiques commerciales que l’on observe souvent en accompagnement terrain et en training dans une formation vente :
Celle qui consiste à répéter un discours commercial appris par cœur (c’est souvent le cas des vendeurs débutants…),
Bien entendu, il faut un peu d’expérience, mais également de la créativité, une bonne dose d’écoute active, et une capacité à analyser à chaud les éléments de réponse donnés par le client. C’est à dire de l’intelligence commerciale situationnelle !
Mais pour faciliter la tâche, il existe toujours la possibilité de se reposer sur des méthodes de vente qui ont faites leurs preuves.
Analysons donc en détail les techniques de vente CAP et SONCAS pour réussir à structurer une présentation commerciale qui sera réellement pertinente.
Commençons par décortiquer ces fameuses techniques commerciales SONCAS et CAP qui permettent de mieux vendre en b to b comme en b to c :
Définition de la méthode SONCAS
La technique de vente SONCAS visent à déterminer les ressorts psychologiques principaux du prospect (on se rapproche de la pyramide de Maslow) et la manière dont il prend ses décisions lorsqu’il se trouve en situation d’achat.
Ceci afin d’avoir une meilleure compréhension du client pour construire un argumentaire de vente cohérent et ciblé.
Par exemple : le client a-t-il un profil plus sécuritaire, orgueilleux ? Est-il attiré par la nouveauté ou par le confort ? L’argent est-il un moteur ? Ou bien c’est la sympathie qu’il peut éprouver pour vous ou à l’égard de votre marque qui sera décisive ?
Suivez ce lien pour en savoir plus sur méthode SONCAS >>
Une fois la motivation d’achat décelée (pendant la phase de découverte de l’entretien commercial) il ne reste plus qu’à dérouler l’argumentaire de vente du produit en fonction de la typologie du client.
Pour cela, il faut déjà commencer par maîtriser parfaitement son produit, n’est ce pas ?
Ensuite seulement, vous serez en mesure d’adapter la méthode CAP pour accentuer l’effet de persuasion sur le prospect!
Qu’est ce que la méthode CAP ?
La méthode CAP est un autre acronyme pour mieux retenir les trois éléments suivants :
Caractéristiques du produit,
Avantages du produit,
Preuves capables de légitimer le choix du produit
Pour chaque produit, il existe plusieurs caractéristiques et avantages, et chaque client pourra être sensible à différents d’entre eux… vous comprenez ?
C’est pour cela qu’il existe une phase de découverte en entretien de vente.
Le SONCAS servira donc à trouver à quelles caractéristiques et avantages CE CLIENT sera le plus sensible.
Ensuite, et en fonction de son profil de consommateur, l’application de toutes les composantes du CAP permettra de mieux convaincre et persuader ce client potentiel que la solution commerciale proposée est celle qu’il lui faut !
Vous voyez l’idée?
Pour accentuer l’effet de l’argumentaire cap soncas, on peut également rajouter la dimension « bénéfice » pour faire vivre les arguments commerciaux dans l’univers du client et lui permettre de se projeter après son achat. Effet garantie 😉
Comment structurer un argumentaire de vente Cap Soncas ?
Voici une vidéo complémentaire valable pour l’argumentaire cap soncas comme pour tout autre argumentaire de vente :
Pour illustrer l’efficacité de la combinaison commerciale des méthodes cap et soncas (et vous permettre de la transposer dans votre processus de vente) imaginons que vous êtes un vendeur de voitures pour un exemple simple…
Alors voici le topo : le client avec qui vous dialoguez depuis quelques minutes vous a donné quelques pistes. Il possède un profil a forte dominante sécuritaire, mais pas dénué de confort. Et il vous a indiqué que le prix du véhicule allait également jouer un rôle prépondérant dans son choix.
Plutôt facile jusque là, non ?
Bien sûr, vous avez la possibilité de laisser le véhicule parler de lui-même. Mais le client risque fort de vous remercier de la visite, puis fera le tour des concessionnaires avant de tomber sur un bon commercial qui saura le retenir. Alors la question est la suivante : comment ce vendeur s’y prend-il et que va t-il mettre en avant dans l’entretien commercial ?
Il utilise tout simplement avec efficience l’argumentaire cap soncas ! Comme vous, il a déterminé le profil psychologique et la typologie de son client avec un diagnostic commercial complet via la méthode QQOQCP.
Mais contrairement à vous, il a appuyé tout de suite là où il le fallait en combinant questions ouvertes et reformulation pour engager et impliquer son client dans le processus de vente…
Puis au travers une argumentation commerciale sur mesure, il a su trouver les bons mots pour éveiller le désir d’achat du client. Vous voulez savoir comment ?
Analysons la technique de vente de ce commercial
Le client est majoritairement sécuritaire ? Très bien. Dans notre argumentaire commercial cap soncas, nous mettrons donc en avant tous les organes de la voiture propre à la sécurité :
solidité de la carrosserie et du châssis,
freins ABS, EBV,
Airbags, ordinateur de bord,
etc.
Déroulons ensuite la méthode CAP pour chaque argument de vente
Caractéristique : Solidité de la carrosserie
Avantage : Sécurité, solidité => le véhicule est rassurant et fiable
Preuve : Le véhicule a obtenu la note maximale au dernier crash test Euro NCAP
Idem pour le profil confort. Dans les arguments commerciaux, vous pourrez énumérer les organes de confort du véhicule : ergonomie des sièges et de l’habitacle, visibilité excellente, silence, enceintes de qualité premium pour un confort des oreilles, système téléphonique intégré Bluetooth, etc.
La suite de l’argumentaire CAP SONCAS est identique
Caractéristiques : Silence de l’habitacle et confort auditif
Avantages : Pouvoir faire de la route en appréciant la qualité sonore et profiter pleinement de ses morceaux préférés
Preuves : Enceintes de marque reconnue pour sa qualité, et labellisées
L’utilisation de la méthode CAP permet ensuite de faire les choses dans l’ordre et d’appuyer précisément sur les leviers émotionnels qui font vibrer le client !
Pour ne rien oublier, je vous invite à reproduire dans la préparation de votre plan de vente à la manière d’une fiche produit, un tableau cap soncas…
Tableau CAP SONCAS – Exemple
Vous l’avez compris, l’association des techniques de vente CAP et SONCAS se révèle extrêmement efficace et pertinente pour qui sait l’utiliser. Bien souvent, il suffit d’un peu de préparation et de beaucoup de pratique pour développer certaines compétences inconscientes qui font TOUTE la différence dans l’entretien de vente et plus tard dans la gestion relation client…
Alors à vous de jouer. Passez à l’action et testez ces méthodes de vente dans votre stratégie commerciale ! Cela devrait considérablement booster le choix et la pertinence de vos arguments de vente, vos taux de conversion et in fine votre efficacité commerciale globale.
Besoin de gagner en efficacité commerciale ? Voici des articles complémentaires :
Qu’est ce qu’un plan de vente ? Comment construire une méthode de vente professionnelle ? Pourquoi la préparation commerciale est-elle aussi importante en vente que l’entrainement pour un sportif de haut niveau ? Comme le dit la citation :
« Un objectif sans plan s’appelle un voeu ! »
Antoine de St Exupéry
Réussir uneventene s’improvise pas… bien au contraire. C’est précisément ce que nous allons voir dans cet article. En passant au crible les étapes de la vente ainsi que leurs facteurs clés de succès respectifs, et comment planifier un entretien de vente !
Pour reprendre une autre célèbre citation de Abraham Lincoln : « Si je disposais de neuf heures pour abattre un arbre, j’en emploierais six pour affûter ma hache ». Ce qui m’amène naturellement à vous poser une question cruciale : préparez-vous systématiquement vos ventes ?
A moins que vos résultats commerciaux ne soient exceptionnels, vous devriez vraiment songer à prendre du recul et à revoir votre processus commercial afin de mettre en oeuvre une méthode de vente structurée et professionnelle…
Pourquoi et comment préparer un plan de vente ?
La préparation commerciale du plan de vente est véritablement la clé de la performance commerciale dans n’importe quel business où il y a de l’interaction humaine ! Alors, ne minimisez jamais l’importance de cette étape stratégique et prenez votre temps.
C’est tout simplement le meilleur investissement que vous pouvez faire pour développer vos ventes durablement.
L’objectif de la préparation d’une vente est de se poser la question du « Comment faire » pour réussir à atteindre (ou dépasser) les objectifs commerciaux, c’est à dire le « Combien ». Vous me suivez ?
Cela permet d’être le plus efficace possible et d’avoir un impact commercial maximum le moment venu, en ne laissant rien au hasard. Car l’improvisation commerciale ne paye pas. Laissez cela aux commerciaux et vendeurs amateurs…
Les étapes de la vente doivent être minutieusement préparées avec un véritable plan de vente pour être le plus à l’aise et le plus pertinent possible en entretien commercial. Voici comment faire.
Schéma récapitulatif des différentes étapes de la vente
Pour aller plus loin, j’ai d’ailleurs réalisé une vidéo sur les 7 étapes de la vente les plus connues
Maintenant que nous avons poser les bases, il est nécessaire de structurer le plan de vente (étape par étape) et de prendre un coup d’avance en réalisant 3 actions commerciales clés. Voyons lesquelles…
1. Définir le combien : les objectifs commerciaux
Il est impératif de commencer par définir les objectifs commerciaux de votre entretien de vente. Pour cela, demandez-vous systématiquement quels sont les résultats attendus ?
« Celui qui ne sait pas où il va se retrouve ailleurs. »
Robespierre
Pour définir les objectifs commerciaux commerciaux d’un plan de vente, utilisez la méthode SMARTER !
Un objectif commercial digne de ce nom doit être :
Spécifique
Mesurable
Atteignable
Réaliste
Temporellement limité
Ecrit
Révisable
Comment définir un objectif commercial avec la méthode SMARTER ?
Exemple commercial pour définir un objectif de vente
Je désire augmenter le chiffre d’affaires de 20% dans les 6 prochains mois en faisant de la pub facebook ads, tout en maintenant une marge de 16%. Si au bout de 3 mois les ventes n’ont pas augmenté de 20%, nous augmenteront les budgets pubs en essayant de maintenir une marge > 10%.
Alors, avant d’aller plus loin, vos objectifs sont-ils SMARTER ?
Prenez 2mn pour y réfléchir, lorsque vous établissez un plan de vente : vos objectifs commerciaux sont-ils assez précis et passent-ils le test ?
2. Définir le « comment » versus les objectifs commerciaux à atteindre
Pour définir comment atteindre les objectifs commerciaux du plan de vente, voici quelques pistes :
Préparez votre offre commerciale sur le plan qualitatif : analyse CA, arguments de vente, supports à l’argumentation commerciale et moyens opérationnels…
Listez les informations à recueillir et à partager (quelques données pour faire réagir le prospect si besoin).
Identifiez les opportunités business en se renseignant en amont sur le prospect via des outils de Sales Intelligence, Internet, réseaux sociaux…
Anticipez les questions & objections (ainsi que la manière dont vous allez y répondre).
Dans la préparation commerciale, c’est une étape de la vente cruciale et nous y reviendrons plus en détail ensuite. Mais comprenez bien que l’influence des 20 premières secondes peut faire rater la vente pour un détail. Il convient donc de préparer votre prise de contact avec un pitch commercial percutant et de vous entraîner afin de le connaitre par cœur (avec un minimum d’adaptation en fonction de la typologie du client).
Il n’y a pas de formules magiques. Cela nécessite de réfléchir et puis de tester différentes accroches commerciales, jusqu’à trouver la formule qui impacte le plus vos clients potentiels !
Maintenant que cela est clair, passons au crible la préparation des étapes de la vente point par point…
Comment faire la préparation des étapes de la vente ?
Qu’il s’agisse de prospection commerciale ou d’actions de fidélisation sur un portefeuille client déjà existant, nous en revenons toujours à l’étape n°1 :
1. Un bon plan de vente commence par une bonne prise de contact
Comme vous l’avez compris, il est crucial de préparer un petit discours commercial d’introduction et de présentation qui peut tourner autour de vous, votre société, votre rôle, l’objet du rendez-vous, les bénéfices que va en retirer votre prospect, etc.
Mais la condition sine qua non reste qu’il soit accrocheur pour vous permettre d’être impactant dés le départ.
Il est judicieux de prévoir plusieurs formulations de ce pitch commercial afin de pouvoir vous adapter à la disponibilité de votre interlocuteur (courte: 1 à 2mn / moyenne: 5 à 10mn / longue : 15-20mn).
Faites également attention à votre communication non verbale si l’entretien est physique. Et je vous recommande également d’envisager quelques techniques de préparation mentaleavant de vous rendre en entretien de vente si vous avez des problèmes de confiance et/ou de motivation.
Car n’oubliez pas qu’il faut plus que jamais être percutant et susciter l’envie d’en savoir plus chez votre prospect !
Sinon, préparez-vous à sortir les rames dans les prochaines étapes de la vente…
2. Préparer un plan de découverte client calibré sur les objectifs de vente
Dans la préparation du plan de vente, il est important de lister les informations commercialesdont vous disposez sans avoir accès au client (rendez-vous précédent / téléphone / recherches internet…). Cela permet de ne pas perdre de temps en entretien de vente à poser des questions inutiles.
Puis ensuite, vient le moment de formaliser par écrit ce que vous voulez savoir au sujet de votre prospect / client.
Demandez-vous ce qui va vous permettre de vendre plus facilement votre produit ou service : de quoi avez-vous besoin comme info sur le contexte / besoins / motivations ?
Pour finir, demandez-vous comment vous allez essayer d’obtenir ces informations ! Quelles questions allez-vous poser concrètement pour être efficace ?
Listez vos questions calibrées dans la trame de préparation commerciale de votre plan de vente…
Exemple de préparation commerciale pour cette étape de la vente
Besoin d’exemples de questions ouvertes ? Regardez cette vidéo sur la méthode QQOQCP !
3. La préparation commerciale de l’argumentaire de vente
Dans la préparation du plan de vente, il est également utile de lister des arguments de vente ainsi que des informations que vous pourriez partager avec votre interlocuteur s’il a du mal à s’exprimer et à vous communiquer des informations.
Vous n’allez probablement pas vous servir de tout. Mais il s’agit d’une véritable boite à outils commercialesur laquelle vous pourrez vous appuyer pour convaincre le client le moment venu.
Commencez par lister les caractéristiques et les avantages de votre produit ou service pour les transformer en bénéfices pour le client. C’est une étape de traduction commerciale indispensable pour convaincre et persuader un client de la valeur ajoutée de votre proposition.
Préparez également des données chiffrées clés qui pourront renforcer vos propos et apporter du crédit à votre argumentation commerciale.
Et n’oubliez jamais que pour convaincre un client d’acheter, il faut d’abord être convaincu de la valeur de ce que vous lui apportez par le biais de votre offre commerciale / qualité de service !
Comment préparer l’argumentaire commercial dans le plan de vente ?
Voici un exemple assez simple que vous pouvez réutiliser à votre compte dans votre préparation commerciale pour construire un argumentaire de vente complet et percutant :
Listez l’ensemble des caractéristiques du produit ou service
Transformez ces caractéristiques en avantages
Traduisez les avantages en bénéfices pour le client
Apportez une preuve
Exemple commercial d’argumentaire de vente
Caractéristiques
Avantages
Bénéfices
Preuves
Ecran LED 9 pouces avec la technologie Steady Shot
Grand écran avec une excellente résolution d’image
Permet de profiter immédiatement des clichés que vous prenez et d’en faire profiter vos proches
Prenez une photo avec l’appareil et voyez par vous-même (démonstration)
Poids : 98 grammes
Très léger
Peu encombrant, vous pourrez le faire suivre partout.
Elu « meilleur appareil nomade » par le magazine UFC Que choisir.
…
…
…
…
Une fois que vous avez préparé des arguments de vente à utiliser de manière ciblée durant l’entretien commercial avec un client, c’est le moment d’anticiper les objections potentielles au sein de votre plan de vente…
4. Préparer un plan de traitement des objections commerciales
Anticipez les objections commerciales susceptibles de tomber en réalisant une liste exhaustive que vous complèterez au fur et à mesure de vos rendez-vous clients. Il ne restera plus ensuite qu’à les analyser et à préparer des éléments de réponses afin de ne pas être surpris et déstabilisé durant l’entretien client ! Vous voyez l’idée ?
Mais attention ! N’oubliez jamais que si une objection commerciale survient au cours de l’entretien de vente, il est important de poser des questions et de creuser pour comprendre.
Le traitement des objections n’est pas un dialogue ping-pong avec le client, il y a des étapes à suivre et des ressorts psychologiques à activer pour purger les freins à l’achat.
L’anticipation sert uniquement à avoir des éléments de réponse en réserve (des munitions…) pour être en capacité de s’adapter rapidement en bonne intelligence commerciale situationnelle et d’émettre une réponse spécifique à l’objection reçue !
Exemple de préparation rapide dans le plan de vente
5. Préparation commerciale du Closing dans un plan de vente
Vous êtes celui qui doit prendre l’initiative de conclure la vente et de prendre congé de votre interlocuteur. Donc, il conviendra de préparer le terrain tout au long de l’entretien de vente pour concrétiser plus facilement le moment venu.
Lorsque vous détecterez un ou plusieurs signaux d’achat, vous serez ainsi prêt à transformer l’essai !
Cela passe par l’implication et l’engagement de votre client tout au long duprocessus de vente… et devinez quoi ? Cela se fait beaucoup plus naturellement si vous l’avez anticipé dans la préparation du plan de vente en glissant à chaque étape du cycle de vente des questions d’engagement.
Et pour gagner en efficacité commerciale, pourquoi ne pas prévoir quelques formules commerciales invitant votre interlocuteur à conclure la transaction ? Vous pourrez ainsi tenter d’en glisser une dés la fin de l’argumentaire de vente, après le traitement des objections, et au fil de la négociation s’il y a lieu, etc.
Exemple de préparation du closing commercial
Dans votre préparation commerciale du plan de vente, cela peut prendre la forme d’une :
proposition directe : « Que fait-on ? »
proposition alternative : « On part sur la version premium ou vous préférez rester sur la standard? »
Affaire conclue : « Une fois le contrat signé et retourné, il faut compter 10jours pour la mise en service. Vous aurez ensuite une formation. Que diriez-vous de bloquer la date dés à présent avec l’un de nos formateurs? »
Etc.
L’utilisation de l’une ou l’autre des techniques de closing se fera en fonction de la situation, mais vous serez prêt à vous adapter avec ces différentes formules en stock.
Imaginez un fruit en train de tomber de l’arbre quand il est mûr ! Si vous vous trouvez au bon endroit, c’est à dire dessous, et que vous êtes prêt à le cueillir… alors c’est relativement simple n’est ce pas ?
C’est précisément à cela que sert la préparation commerciale du plan de vente : travailler en amont pour être commercialement prêt !
Donc il convient d’anticiper votre closing dès maintenant comme le reste du cycle de vente…
Exemple de préparation commerciale de la relance client
Je vous invite également à prévoir des suites à donner en cas de refus de la part du client :
Avez-vous la possibilité de tenter une négociation commerciale pour faire pencher la balance ?
En cas de refus définitif, comment maintenir la porte ouverte à de futures ventes avec une stratégie de relance client efficace ?
Enfin, que se passera t-il si le client passe à l’achat :
Quelles sont les étapes post-vente ?
Comment allez vous livrer le produit / service et satisfaire le client ?
Quelle stratégie allez-vous adopter pour fidéliser vos clients pour développer volume + fréquence d’achat, et vous faire recommander auprès de nouveaux clients potentiels ?
Comment allez-vous solliciter des témoignages clients et des recommandations auprès de votre portefeuille client pour générer plus de business ?
Au niveau commercial, TOUT s’anticipe !
Récapitulatif d’un plan de vente efficace et complet
Nous venons de passer au crible un certain nombre de paramètres qui peuvent vous sembler compliqués à mettre en place suivant votre niveau commercial actuel. Alors, je vous conseille d’approfondir les différentes étapes de la vente une à une (en fonction de votre cycle de vente) pour bien les maîtriser.
Cela vous permettra de réaliser une préparation commerciale de tous vos plans de vente aux petits oignons !
Cliquez sur l’une des étapes de la vente ci-dessous et vous serez automatiquement redirigé sur un article détaillé (ou une vidéo) traitant du sujet :
L’ampleur de votre succès commercial dépend de votre degré de préparation du plan de vente au travers chacune de ses étapes… car comme le disait si bien Thomas Edison : « Le succès c’est 1 % d’inspiration et 99 % de transpiration. »
https://www.technique-de-vente.com/wp-content/uploads/2013/10/La-préparation-commerciale-est-la-clé-du-succès-dans-la-vente-.jpg345658Victor Cabrerahttps://www.technique-de-vente.com/wp-content/uploads/2017/11/Technique-De-Vente-Edition-Formation-Commerciale-300x138.pngVictor Cabrera2021-05-03 14:55:002024-06-11 09:59:59Plan de vente : comment faire une préparation commerciale efficace ?
Toute entreprise prospère se doit d’allier les ventes et le marketing pour maximiser le plein potentiel de sa stratégie commerciale et marketing. Car les meilleures stratégies entrepreneuriales sont holistiques et intègrent différents éléments de chaque discipline. L’essentiel est donc de se focaliser sur l’établissement d’une stratégie commerciale et marketing cohérente ainsi que sur la meilleure façon de faire progresser votre entreprise. Voyons comment procéder…
1. Calculez votre Retour Sur Investissement : RSI (en anglais ROI)
Tâter le terrain et espérer que tout ira pour le mieux, c’est laisser un peu trop de place au hasard en matière de stratégie commerciale et marketing. Veillez à ne pas gaspiller vos efforts marketing, transformez-les en cibles et objectifs commerciaux. Ce type de marketing rendra votre investissement beaucoup plus concret et rentable.
Pour accélérer le développement commercial et marketing, utilisez les bons outils et trouvez les meilleurs services pour votre entreprise avec Koopilot par exemple.
Budgétisez le coût de vos actions marketing
Etablissez votre objectif de dépenses, estimez le coût de vos nouveaux projets, assurez-vous de maintenir un équilibre entre les objectifs stratégiques et les moyens engagés. Trouvez plus d’informations dans cet article qui vous explique comment établir votre budget marketing.
Mesurez la performance de votre stratégie commerciale et marketing
Définissez vos KPIs (indicateurs clés de performance). Analysez-les régulièrement et optimisez votre stratégie. Savoir revoir votre performance est un aspect crucial du marketing digital.
Vos KPIs dépendent de vos objectifs. Si votre objectif est d’augmenter la visibilité de votre site de ventes en ligne et l’autorité de votre marque, deux indicateurs utiles peuvent être :
le nombre de nouveaux visiteurs sur votre site
et le nombre de prospects qualifiés par votre marketing : MQL (Marketing Qualified Lead)
Vous pouvez ensuite définir les segments et canaux pertinents à vos objectifs tels que trafic direct, réseaux sociaux, géographie, etc.
Établissez un planning annuel, et révisez-le régulièrement
Savoir où l’on va, où on en est à date, et piloter les écarts éventuels, voila les clés du succès ! Renseignez-vous sur la valeur monétaire de certaines de vos transactions (téléchargements de contenu, achats en ligne, requêtes). Calculez la marge de contribution de votre stratégie marketing par rapport à votre objectif commercial.
2. Faites appel au marketing entrant avec une stratégie de contenu
Contrairement au marketing de l’interruption, qui consiste à faire la promotion d’un produit grâce à la pratique continuelle de publicité et de vente, une stratégie commerciale de marketing entrant (également appelé « inbound marketing ») privilégie la création d’un contenu de qualité afin de promouvoir la reconnaissance de la marque. Cela permet d’éviter d’avoir à démarcher en frontal les clients potentiels.
Le marketing entrant a donné naissance au terme « smarketing », qui signifie allier les ventes au marketing (de l’anglais : « sales + marketing »).
Le smarketing est désormais un principe fondamental du marketing entrant. En intégrant votre stratégie de vente à votre stratégie de contenu, vous assurez la qualité optimale de votre contenu et évitez que celui-ci ne devienne fade.
Lors de la création de votre contenu, veillez à prendre en compte les étapes importantes du parcours d’achat de votre client. Anticipez ses questions, restez clair et cohérent. Vous pourriez par exemple écrire un article qui apaiserait certaines de leurs craintes ?
Et pourquoi pas un article se focalisant sur une caractéristique clé d’un de vos produits ?
Variez la forme de votre contenu :
articles
photos
présentations
vidéos
podcasts
ou encore brochures…
La diversité vous permettra de maintenir l’intérêt du consommateur. Certaines marques comme par exemple Sephora ont compris l’importance de la diversification de leur contenu.
Sur sa chaîne YouTube, Sephora propose des petites vidéos explicatives sur l’utilisation de leurs produits. La marque propose également des vidéos aux thèmes plus généraux tels que “Comment avoir des sourcils parfaits?”.
Un alignement des ventes et du marketing boostera les efforts de votre stratégie commerciale et marketing vers l’atteinte de votre chiffre d’affaires.
Apprenez à connaître vos prospects
Les ventes et le marketing requièrent une connaissance approfondie de votre clientèle potentielle. Mettez-vous dans la peau de votre visiteur, sachez reconnaître ses craintes, ses espoirs, ses rêves. Les professionnels du marketing ont beaucoup à apprendre des techniques de vente telles que l’écoute active ou l’émulation.
Une tactique de vente importante est de trouver les motivations fondamentales d’achat qui contribuent à la performance des ventes. Ces motivations peuvent vous aider à déterminer quel mode de communication exploiter et quel message communiquer.
Voici deux facteurs courants que vous pouvez déjà prendre en compte :
L’insatisfaction des clients : toute décision d’achat vient d’une insatisfaction, un consommateur non satisfait devient automatiquement un acheteur. Demandez-vous : quelle raison a poussé votre visiteur à se rendre sur votre site ? Qu’est ce qui ne va pas dans sa situation actuelle ?
L’idéal d’avenir du client : quels sont les indispensables de leur liste d’achat actuelle ? Quelle est la situation d’avenir idéale de votre client ?
L’objectif de votre recherche est d’atteindre un meilleur degré de personnalisation du contenu. Par exemple, si dans le cadre de votre business B2B vous envoyez une newsletter hebdomadaire à vos clients, pensez à la personnaliser en fonction de segments que vous aurez définis au préalable (sexe, âge, intérêt, etc).
En apprenant à comprendre et à connaitre vos prospects, vous allez créer à coup sûr un contenu qui lui plaira. Inspirez-vous des techniques du plan de découverte client pour mieux devancer les attentes de vos prospects.
N’oubliez pas d’appliquer vos conclusions à votre image de marque ainsi qu’au visuel de votre site internet. Le design de votre site est avant tout une question de langage et il doit être adapté aux codes de votre marque. Cela est également valable pour votre guide de style et vos médias sociaux.
Établissez un SLA par département
À ce stade, il est important de rendre vos équipes responsables et de définir de nouveaux objectifs. Le SLA (« Service Level Agreement » en anglais, ou accord de niveau de service) est un accord destiné à définir ce que chaque département doit apporter à l’autre.
Définissez le rôle du marketing
Les équipes marketing donnent beaucoup d’importance au prospect. Encouragez-les à définir plusieurs types de prospects qui s’aligneront avec votre parcours d’achat.
Définissez le rôle des ventes
Quel type de suivi souhaitez-vous faire avec les leads qualifiés par l’équipe marketing ? À quelle fréquence souhaitez-vous établir des tentatives de suivi ? Etc.
Assurez-vous que les deux équipes communiquent. Certaines informations sur les prospects sont cruciales (critères sociaux démographiques, critères comportementaux, etc.) et doivent être prises en compte dans la stratégie de vente mais aussi dans la stratégie marketing.
Soyez agressif avec votre plan de croissance
Les nouvelles entreprises doivent apprendre à bien utiliser les méthodes agiles et à mettre en priorité leurs ventes par rapport à leurs actifs. Vous aurez l’occasion de vous focaliser sur ces actifs plus tard, lorsque la trésorerie sera plus stable.
Veillez à ne pas gaspiller votre budget en l’investissant dans une image de marque trop sophistiquée et des visuels superflus. La créativité et les séances de brainstorming sont bien sûr importants, mais il est essentiel de ne pas se laisser happer par les nouvelles idées, et de maintenir une structure légère pour votre équipe marketing. À ce stade, votre argent serait mieux investi dans la découverte de vos clients ou dans votre SEO.
Les équipes de marketing ont beaucoup à apprendre des équipes de vente. En encourageant vos équipes à travailler main dans la main, vous garantissez le succès de votre entreprise. Vous sentez-vous prêt à vous lancer ? Que pensez-vous de ces approches ? Partagez votre avis dans les commentaires ci-dessous.
https://www.technique-de-vente.com/wp-content/uploads/2017/05/Stratégie-commerciale-vente-et-marketing.jpg345658Equipe Technique de Ventehttps://www.technique-de-vente.com/wp-content/uploads/2017/11/Technique-De-Vente-Edition-Formation-Commerciale-300x138.pngEquipe Technique de Vente2021-04-08 16:11:002024-05-06 16:56:04Stratégie commerciale : Comment allier les ventes et le marketing ?
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